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[en] HE DIMENSIONS OF NARRATIVITY IN EARLY CHILDHOOD: A REFLECTION ON THE PRINCIPLES OF CARE / [pt] AS DIMENSÕES DA NARRATIVIDADE NA PRIMEIRA INFÂNCIA: UMA REFLEXÃO SOBRE OS EIXOS DO CUIDADO

TAMI REIS GABEIRA 22 March 2019 (has links)
[pt] A presente dissertação tem como objetivo analisar as dimensões sensoriais envolvidas nas relações de cuidado entre o bebê e seus agentes cuidadores nos primórdios da vida psíquica. A partir de uma interlocução entre psicanálise e desenvolvimento infantil, o presente estudo discute um modelo de intervenção que visa favorecer a constituição psíquica dos bebês a partir das relações estabelecidas entre estes e os agentes de cuidado nas instituições. A pesquisa sobre relações objetais precoces e constituição do sujeito, desenvolvida no berçário de uma instituição (abrigo/creche) com bebês entre 6 e 18 meses fundamenta a análise dos eixos do cuidado com bebês, o método de observação e a construção clínica da intervenção precoce. A participação primordial da narratividade nas relações de cuidado está no centro de nossa investigação e tem como eixo teórico os trabalhos desenvolvidos por D. Stern, B. Golse e G. Haag sobre os primórdios da subjetivação, assim como o modelo metapsicológico proposto por Winnicott sobre as relações iniciais mãe/bebê. Através da compreensão das funções do cuidado como um eixo primordial para o processo de subjetivação dos bebês, o trabalho procura ressaltar as dimensões sensíveis do bebê e do adulto, o que torna fundamental a noção de mutualidade e co-construção nas práticas direcionadas à primeira infância. / [en] The thesis herein aims to analyze the implications involved in a relationship of care between babies and their caregivers in the early days of psychic life. Founded on an interchange between psychoanalysis and infantile development, this study discusses an intervention model which concentrates on the psychic constitution of babies, based on the relationships established with caregivers in care centers. The research on early object relations and constitution of the subject, carried out at the nursery of a given institution (children s shelter or daycare center), with babies between 6 and 18 months, sustains the analysis of the principles of baby care, the observation method and the clinical development of early intervention. The essential role of narrativity in relationships of care is central to our investigation and its theoretical basis lies in the works developed by D. Stern, B. Golse and G. Haag about the early stages of subjectivity, as well as in the metapsychological model proposed by Winnicott on the early relations between mother and baby. By accepting the role of baby care as an essential basis for the process of subjectivity in babies, this study looks to highlight the sensitive aspects of both the baby and the adult, confirming the notions of mutuality and co-construction as an essential part of practices relating to early childhood.
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L'agitation comportementale des enfants à l'école : expression des procédés hors-jeu au Scéno-Test / The behavioral excitement of the children at the school : expression of the offside processes in Scéno-Test

Guillot, Mireille 27 June 2011 (has links)
Cette recherche concerne l’agitation comportementale de neuf enfants à l’école et utilise la médiation projective du Scéno-Test.En référence au concept de Moi-peau, la pratique clinique intersubjective des contenants de pensée dans l’institution fonde un regard sur la psychopathologie face à la Loi de février 2005 qui considère l’enfant agité comme handicapé. A l’intérieur de ces contenants en partie réducteurs sont analysés les trajets émotionnels des familles des enfants rencontrées, capables, à partir d’un groupe de professionnels au travail, de transformation psychique des dits contenants.En référence à la théorie des enveloppes psychiques, cette recherche propose, dans le cadre de l’examen psychologique, un dispositif consistant en la passation de 4 séances de Scéno-Test pour chaque enfant qui tient compte d’une pensée du "hors" significative de sa potentielle éjection de l’école.Dès lors, l’expression des procédés hors-jeu au Scéno-test relance par le moyen d’un jeu permis le psychisme de l’enfant.Au regard du concept de retournement, c’est la notion de fil projectif élaborée à partir d’une pensée du blanc du couvercle de jeu et la notion du négatif utilisée par le clinicien chercheur qui permettent de penser l’élaboration des réponses. Au sein d’enveloppes projectives, tel l’écran du rêve dans la dialectique de la veille et du sommeil, telle l’hallucination négative dans la dialectique de l’absence et de la présence, l’enfant reconstruit une scène d’origine traumatique.L’ensemble des données recueillies montre que l’enfant instable est en danger, même à l’école. Sa capacité au Scéno-Test à figurer, malgré les angoisses impensables, les secrets et/ou les dénis familiaux, lui permet de réaménager au sein de ces enveloppes projectives un espace interne suffisamment sécurisant pour être réinvesti.Ces premiers résultats permettent d’établir que le Scéno-Test, épreuve thématique, peut aussi être utilisé comme une épreuve structurale paradoxale. / This research concerns the behavioral excitement of nine school children and uses the Scéno-Test projective mediation.In reference to the "Ego-skin" concept, the intersubjective clinical practice of thought containers in the institution a glance on the psychopathology in front of Act of February 2005 considering the restless child as an handicapped person. Inside these partially reducing containers are analyzed the emotional families axes encountered who, from a group of professionals in the work, can transform these containers.In reference to the psychic envelopes theory, this research proposes, as part of the psychological examination, a device consisting of the signing of 4 sessions of Scéno-Test for every child who takes into account a thought of "except" significant of his potential ejection of the school.From then on, the expression of the offside processes in Scéno-test stimulus by means of an allowed game helped the psyche of the child.Towards the concept of reversal, it’s the notion of thread projectif elaborated from a thought of the blank cover game and the notion of the negative used by the clinician researcher that allow to think of the elaboration of the answers. Within projectives envelopes, such as dream screen in the dialectic of waking and sleep, such as the negative hallucination in the dialectic of the absence and the presence, the child reconstructs a scene of traumatic origin.The overall results show that unstable child is in danger, even at school. Its ability to appear and represent capacity in Scéno-Test, despite the unthinkable fears and the family secrets and/or denials, allows him to reorganize within these projectives envelopes an internal space enough reassuring to be reinvested.
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La fin d'une illusion : quand la politique de l'autruche dysfonctionne et que le clivé fait retour : analyse à partir d'une clinique libanaise 2000-2006 / The end of an illusion : when the policy of the ostrich never works and awakens the forgotten splitting : study referred to a Lebanese clinical work 2000 - 2006

Dahdouh-Khouri, Dany 17 September 2014 (has links)
Ce travail de recherche prend sa source dans mes diverses expériences professionnelles, sur plus de dix ans, en tant que psychologue clinicienne et psychanalyste en formation, exerçant avec des enfants, des adolescents, leurs familles ainsi qu’avec des adultes. Il s’agit d’une clinique particulière puisqu’elle a été recueillie au Liban, un pays qui a une histoire difficile à cerner, ponctuée de guerres et parsemée de violences. Un pays qui est marqué par un système de résonance et d’écho entre les traumas individuels et les rapports aux traumas collectifs. Cette recherche porte plus précisément sur une population bien définie puisqu’elle est exclusivement constituée d’ex-enfants, puis ex-adolescents de la guerre de 1975 à 1991 ayant vécu dans l’ex-Beyrouth-Est, puis devenus désormais adultes. Elle est aussi caractérisée par le fait qu’une fois le travail de la cure est bien avancé, j’ai pu comprendre que j’avais durant mon enfance puis mon adolescence, partagé, des tranches de vie avec mes patients. Ces moments étaient des vécus de guerre traumatiques. En effet, mes patients adultes, les parents des petits en cure et moi-même, nous-nous sommes trouvés aux mêmes endroits, et nous avons vécu aux mêmes moments, seuls, loin des adultes, les mêmes événements de guerre. Il s’agit d’une réflexion qui englobe au final, quatre générations. Je m’interroge sur la qualité du lien qui existerait entre la question des particularités du travail d’élaboration de situations de traumatismes personnels et de traumatismes familiaux au sein de thérapies d’enfants. Mon interrogation porte également sur le type d’intéraction qu’il y aurait entre le trauma spécifique du parent ex-enfant de la guerre et celui du trauma collectif propre à un pays en guerre. Comment ceci se joue-t-il dans la cure et avec le thérapeute de l’enfant (génération 1) né après la guerre ? Je m’interroge, d’une part, sur les modalités défensives des parents (génération 2) et les particularités des traumatismes personnels internes qui survenaient en écho avec des traumatismes familiaux entremêlés et emboîtés aux traumatismes cumulatifs collectifs/sociaux. D’autre part, je me questionne à propos de la psyché parentale qui me semblait figée, envahie, prisonnière d’un « entre-deux intérieur/extérieur-non-humain, fantasme/réalité », aux liens forts et inapparents qui semblaient inexistants mais desquels ils ne pouvaient pas se libérer à l’âge adulte. Je me demande si les enfants (génération 1) nés après la guerre, ne seraient pas pour leurs parents (génération 2), réduits à un symptôme ; symptôme que ces derniers n’auraient pas eu la possibilité de porter durant leur vécu infantile. L’enfant (génération 1) ne serait-il pas le porteur du « clivé parental » ? Je me demande finalement si les parents (génération 2) pourraient avoir accrédité, lors de l’entretien qui fixe le cadre, le contrat muet ou pacte suivant : « nous savons/vous savez ce que nous avons/vous avez vécu dans notre/votre enfance : on le pose là et on n’en parle pas ». Même si ce pacte n’a pas été explicité verbalement, la transmission s’établissait d’une autre manière : au-delà du langage. C’est pour cette raison qu’en confiant leur enfant, ces parents (génération 2) parvenaient enfin et pour la première fois, à confier l’enfant en eux à une personne qui « saurait », qui « serait passée par là » et qui a « les mots pour l’exprimer ». Pour essayer de répondre à mes interrogations, je tente d’introduire et d’expliquer une modalité particulière de vivre le cadre analytique : il s’agirait d’une co-construction, avec le patient d’un cadre. Ce cadre serait comme une piste de danse propice à la mise en place d’une « chorégraphie de la cure » qui permettrait à l’analyste et son patient de « danser avec la cure ». Ceci sous-entend un mouvement de rythmicité, un rapproché, un va et viens nécessaire à l’évolution.... / This research is rooted in my various professional experiences over more than a decade as a clinical psychologist and psychoanalyst in training, dealing with children, adolescents, their families as well as adults. This relates to a particular type of clinical work since the data for this study was collected in Lebanon, a country that has an elusive history, punctuated by wars and scattered violence; a country that is characterized by a resonating and echoing system between individual trauma and collective traumas. This study refers more precisely to a well-defined population, consisting exclusively of former children and adolescents of the 1975-1991 Lebanese war having lived and grown up in the former East Beirut. The study is also characterized by the fact that, once the analytic cure was well advanced, I was able to understand that I experienced, during my childhood and my adolescence, similar shared moments with my patients pertaining to traumatic experiences resulting from the war. In fact, my adult patients, the parents of the children in psychotherapy as well as myself, found ourselves as children and adolescents in the same places, experiencing the same epoche, alone, and away from adults (our parents or teachers), the same violent and destructive war events. This is a reflection that pertains to four generations. I wonder as to the quality of the links that exist between the peculiarities of the elaborative work of personal traumatic experiences and family traumas within the context of child psychotherapy. My interrogations also relate to the possible type of interaction existing between the specific trauma of the parent who is an ex-child (and ex-adolescent) of the war and the collective trauma that is specific to a country at war. I question in part the nature of the defense modalities of parents (generation 2) And the particularities of inner personal traumas that occur as an echo to family’s trauma, intertwined and interlocked with cumulative and collective social trauma. Moreover, I question why the parental psyche seems frozen, as if invaded, a prisoner “in a “no man’s land”, an undefined territory internal/external- non-human, fantasy/reality”, I also wonder about the strong, hidden links that seemed to glue up the members of a family. Those links or particular ways to live the attachment seemed, at first, apparently nonexistent but paradoxically they were extremely present in the sessions. The adults seamed unable to free themselves from this chain. I wonder if the children (generation 1) born after the war, are not, in the parental psyche (generation 2) reduced to a symptom – a symptom that the parents (generation 2) could not have had the opportunity to carry during their own childhood. Therefore, the child (generation 1) would be the bearer of "parental splitting"? I finally question the setting and wonder if the parents (generation 2) may not have accredited during our first encounter the « psychoanalytic » framework with the following dumb contract or agreement: "we know/you know what we/you have lived in our/ your childhood: we leave it aside and we do not talk about it at all. " Although the pact has not been explained verbally, transmission seemed to have been established in a « non-verbal communication. It may be for this reason that, the parents (generation 2) felt sufficiently at ease to try and place, for the first time in their lives, the suffering “child in them” in what they might have felt as being the securing, healing and soothing arms of “someone” who can be there for them; “someone” who has known what they have encountered because he is not a total stranger to their childhood experiences, “someone” who has the words and the capacity to talk about these unpleasant things; someone who may be able to express the “unspeakable experiences” with simple words ....

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