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Apprentissages, reconnaissance et professionnalisation des salariés assurant le travail ménager au domicile des particuliers : une comparaison France-Québec.

Dumais-Picard, Laurence January 2015 (has links)
Les personnes salariées assurant le travail ménager au domicile des particuliers demeure le plus souvent considérées comme femmes de ménage et non comme professionnelles. Elles réalisent des tâches que tout le monde pense être en mesure d'effectuer et répondent cependant tant aux besoins d'une population vieillissante que de celle active. Cette recherche explore, dans une approche comparative, le contexte de travail des préposés au Québec et agents et employés de ménage en France ainsi que les apprentissages leur permettant d'exercer leur activité. Elle interroge également la relation entre ces apprentissages, la reconnaissance et la professionnalisation.
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Les partenariats en éducation à la santé à l'école primaire : analyse comparée entre le Québec et la France

Bizzoni-Previeux, Caroline 25 November 2010 (has links) (PDF)
Au Québec et en France, la santé à l'école est souvent vue à travers le filtre de la promotion de la santé et des grandes campagnes de la santé publique relayées par la santé scolaire avec notamment des évaluations de programmes et des analyses inter-organisationnelles (Weiner et al, 1988 ; Jourdan et al, 1998 ; Carlson et al, 2008 et Kreulen et al, 2009). Depuis quelques années, les textes officiels (le programme de formation de l'école québécoise au Québec (2001) et le socle commun des connaissances en France (1998)) invitent les enseignants à aborder l'éducation à la santé de manière globale et systémique et à l'inscrire au plus près des apprentissages. Bien que l'éducation à la santé fasse explicitement partie du curriculum scolaire, celle-ci trouve difficilement sa place à l'école. Elle ne prend, en effet, pas la configuration d'une discipline et peut concerner différents champs scolaires (Éducation physique, Sciences de la vie et de la terre, mais aussi maîtrise du langage, prévention, développement durable etc.). Répondre à ces injonctions, suppose d'une part que les enseignants s'approprient l'objet et, d'autre part une ouverture de la classe en interne et de l'école vers son milieu. Pour cette recherche qualitative et comparative, nous nous sommes intéressés, dans un premier temps, à repérer la nature des actions collectives en éducation à la santé mises en place dans des écoles primaires au Québec (n=6) et en France (n=6), dans un deuxième temps, à analyser les différents types de partenariat et enfin, dans un troisième temps, à mettre en relation la nature des actions en éducation à la santé et les type de réseaux. Le cadre d'analyse du partenariat est celui de Mérini (1999, 2006) qui définit le partenariat comme "le minium d'action commune négociée visant à résoudre un problème ou une problématique reconnue comme commune". Le corpus est constitué à partir des écrits professionnels (compte-rendu de réunion, production d'élèves, projet d'école, etc.) recueillis sur deux années et d'entretiens semi-dirigés. Pour notre analyse, seuls les écrits professionnels ont été pris en considération. Dans un premier temps, nous avons décrit et analysé la nature des actions en éducation à la santé d'une part, sous l'angle de la définition de Mérini (2007, 2009) à savoir que "l'éducation à la santé, à l'école, peut se concevoir comme l'installation d'une série de rapports à soi, aux autres, au milieu, au passé et à l'avenir dans le but d'amener l'élève par des opinions raisonnées à faire des choix éclairés en matière de santé" et d'autre part, au travers des pratiques des enseignants. Les résultats démontrent qu'au Québec, le rapport à soi est le plus travaillé alors qu'en France, c'est le rapport à l'autre. Au Québec, les actions semblent plus complexes qu'en France et combinent souvent plus d'un rapport. Enfin, au Québec, davantage d'actions en éducation à la santé s'inscrivent dans la promotion d'un mode de vie actif. Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressés aux logiques partenariales qui sous-tendent les actions en éducation à la santé sous l'angle des réseaux d'ouverture et de collaboration et des ressources utilisées pour mettre en place et développer ces actions. Les résultats démontrent que l'école trouve ses ressources en interne et que le réseau de type 2 dont l'enjeu est la formation des élèves est le plus fréquent. [...]
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Les partenariats en éducation à la santé à l'école primaire : analyse comparée entre le Québec et la France / Partnerships in health education in primary school : comparative analysis between Quebec and France

Bizzoni-Prévieux, Caroline 25 November 2010 (has links)
Au Québec et en France, la santé à l’école est souvent vue à travers le filtre de la promotion de la santé et des grandes campagnes de la santé publique relayées par la santé scolaire avec notamment des évaluations de programmes et des analyses inter-organisationnelles (Weiner et al, 1988 ; Jourdan et al, 1998 ; Carlson et al, 2008 et Kreulen et al, 2009). Depuis quelques années, les textes officiels (le programme de formation de l’école québécoise au Québec (2001) et le socle commun des connaissances en France (1998)) invitent les enseignants à aborder l’éducation à la santé de manière globale et systémique et à l’inscrire au plus près des apprentissages. Bien que l’éducation à la santé fasse explicitement partie du curriculum scolaire, celle-ci trouve difficilement sa place à l’école. Elle ne prend, en effet, pas la configuration d’une discipline et peut concerner différents champs scolaires (Éducation physique, Sciences de la vie et de la terre, mais aussi maîtrise du langage, prévention, développement durable etc.). Répondre à ces injonctions, suppose d’une part que les enseignants s’approprient l’objet et, d’autre part une ouverture de la classe en interne et de l’école vers son milieu. Pour cette recherche qualitative et comparative, nous nous sommes intéressés, dans un premier temps, à repérer la nature des actions collectives en éducation à la santé mises en place dans des écoles primaires au Québec (n=6) et en France (n=6), dans un deuxième temps, à analyser les différents types de partenariat et enfin, dans un troisième temps, à mettre en relation la nature des actions en éducation à la santé et les type de réseaux. Le cadre d’analyse du partenariat est celui de Mérini (1999, 2006) qui définit le partenariat comme «le minium d’action commune négociée visant à résoudre un problème ou une problématique reconnue comme commune». Le corpus est constitué à partir des écrits professionnels (compte-rendu de réunion, production d’élèves, projet d’école, etc.) recueillis sur deux années et d’entretiens semi-dirigés. Pour notre analyse, seuls les écrits professionnels ont été pris en considération. Dans un premier temps, nous avons décrit et analysé la nature des actions en éducation à la santé d’une part, sous l’angle de la définition de Mérini (2007, 2009) à savoir que «l’éducation à la santé, à l’école, peut se concevoir comme l’installation d’une série de rapports à soi, aux autres, au milieu, au passé et à l’avenir dans le but d’amener l’élève par des opinions raisonnées à faire des choix éclairés en matière de santé» et d’autre part, au travers des pratiques des enseignants. Les résultats démontrent qu’au Québec, le rapport à soi est le plus travaillé alors qu’en France, c’est le rapport à l’autre. Au Québec, les actions semblent plus complexes qu’en France et combinent souvent plus d’un rapport. Enfin, au Québec, davantage d’actions en éducation à la santé s’inscrivent dans la promotion d’un mode de vie actif. Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressés aux logiques partenariales qui sous-tendent les actions en éducation à la santé sous l’angle des réseaux d’ouverture et de collaboration et des ressources utilisées pour mettre en place et développer ces actions. Les résultats démontrent que l’école trouve ses ressources en interne et que le réseau de type 2 dont l’enjeu est la formation des élèves est le plus fréquent. [...] / In Quebec and in France, at school, health is often seen through the filter of health promotion and the large campaigns of Public health relayed by the school health with in particular evaluations of programs and analyses inter organizational (Weiner et al, 1988 ; Jourdan et al, 1998 ; Carlson et al, 2008 et Kreulen et al, 2009). For many years, the official texts (Quebec Education Program (2001) and the common base of the knowledge in France (1998)) invite teachers to tackle health education in a comprehensive and systemic way and include it in the nearest learning. Although, health education makes explicit part of the curriculum, it is hardly a place in school. It does, indeed, not the configuration of a discipline and may involve different field school (Physical Education, Biology, etc). Answering, these injunctions require firstly that Health education is not seen as an empirical notion but more rather as a strong conviction that teachers want to work with pupils and secondly, an opening of the class toward the other class and the school toward the community. For this qualitative and comparative research, we were interested, at first, to spot the nature of the collective actions in health education realized in primary schools in Quebec (n=6) and in France (n=6), secondly, to analyze the types of partnership and finally, in the third time, to put in relation the nature of the health education actions and the type of networks.The frame of analysis of the partnership is the one of Mérini (1999, 2006) who defines the partnership as «the minimum common actions negotiated towards the resolution of a problem or a problematic recognized as mutual».The corpus is constituted from professional papers (report of meeting, pupils' production, project of school, etc.) collected over two years and of semi-managed conversations. For our analysis, only the professional papers were considered. At first, we described and analyzed the nature of health education actions under the angle of the definition of Mérini (2007, 2009) to know that " health education, at school, can conceive as the installation of a series of reports to one, to the others, in the environment, in the past and in the future with the aim of bringing the pupil by opinions reasoned to make choices enlightened in health " and on the other hand, through teachers practices.The results demonstrate that in Quebec, the report to one is the most worked while in France, it is the report in the other one. In Quebec, the actions seem more complex than in France and combine often more than a report. Finally, in Quebec, more health education actions join the promotion of an active lifestyle. Secondly, we were interested in the partnership logics which underlie health education actions under the angle of the networks of opening and collaboration and the resources used to set up and develop these actions. The results show that the school finds its in-house resources and that the network of type 2 is the most frequent. Its stake is the training of the pupils. In France, actions are often subcontracted because the teachers consider the more competent specialists. The outer participants are different: in France, we find especially "préventologues" whereas in Quebec, the school works with parents or associations. [...]

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