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Organisation et gestion du littoral - évaluation des ressources humaines : réfugiés environnementaux et aménagement du territoire en Europe et en Méditerranée : Etudes de cas : La Gironde (L’estuaire) en France et Thessalonique (Les deltas d’Axios-Loudias-Aliakmonas) en Grèce. / Organization and management of the coast - Human Resources Assessment : Environmental Refugees and land in Europe and the Mediterranean : Case studies : The Gironde (estuary) in France and Thessaloniki (Axios- Loudias- Aliakmonas Deltas) in Greece.Dritsas, Sophoclis E. 11 June 2015 (has links)
L’objectif de la présente thèse est de proposer un cadre conceptuel d’approche desmouvements de population liés aux risques environnementaux. Depuis une vingtained’années, un ensemble de termes a émergé afin de caractériser ces populations: réfugiésenvironnementaux, éco-réfugiés, réfugiés climatiques, éco- migrant pour ne citer que les plusconnus. La caractérisation et le statut accordé à ces populations sont dépendants de la nature,la force et la rapidité de l’évènement environnemental contribuant à leur déplacement. Il estdonc indispensable de définir des critères précis pour éviter tout risque de confusion etprocéder à de véritables évaluations des flux liés à ces catastrophes. Notre analyse sefocalisera sur les risques liés à la hausse du niveau de la mer: risques de submersion etd’inondation sur le littoral et dans les espaces deltaïques. Face à ces risques croissants, il estimpérieux de mettre en place une «stratégie proactive», basée sur le triptyque protection -prévention et anticipation. Cette stratégie exige au-delà de la délimitation des zonesgéographiques concernées, une quantification et qualification des populations potentiellementtouchées. C’est la conjonction de deux formes de vulnérabilité qui est au coeur de notreproblématique: la vulnérabilité face aux risques d’inondations et la vulnérabilité face à lapression démographique croissante. C’est dans cet esprit que nous étudierons deux zonessoumises au risque d’inondation, l’une en France (Estuaire de la Gironde) et l’autre en Grèce(Deltas d’Axios-Loudias-Aliakmonas en Macédoine Centrale) afin d’estimer l’importanceéventuelle des mouvements de population à l’horizon 2025 et 2050. / The present thesis seeks to define a conceptual framework in order to examine the populationmovements related to environmental risks. For about twenty years, several terms haveemerged to describe thedisplaced people such as: environmental refugees, eco-refugees,climate refugees or eco-migrants. The terms and the status attributed to these populations arelargely dependent on the nature, strength and speed of the environmental event contributing totheir displacement. It is therefore necessary to specify the criteria in order to avoid anyconfusion and to be able to assess the physical flows generated by the environmentaldisasters. Our analysis is focused on the risks of submersion and inundation along the coastand in the delta areas associated with rise in the sea levels. In view of these increasing risks, it is absolutely necessary to set up a "proactive strategy", based on the triptych protection -prevention - anticipation. For each type of risk considered, this strategy requires, beyond thedelimitation of the geographical areas concerned, quantification and qualification of thepotentially affected populations. Consequently, the main aspect of our problematic combinestwo types of vulnerability:the firstdue to environmental disasters’ risks such as floods and thesecondto increasing population pressure. Finally, we chose to examine in our study two areashighly subjected to flood risks such as the Gironde estuaryin France and the Axios -Loudias-Aliakmonas Deltas in Central Macedoniain Greece trying to estimate the potential size ofpopulation movements in 2025 and 2050.
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Réfugiés climatiques : statut et traitementLelong, Corentin 05 1900 (has links)
L’état actuel des travaux ne rend pas compte de l’ampleur des questions philosophiques et des enjeux moraux suscités par l’apparition sur la scène internationale des réfugiés climatiques. Il est pourtant urgent de leur accorder une protection à travers des accords internationaux. Les philosophes qui se sont penchés sur le sujet ont été induits en erreur tant par la multiplicité des termes employés que leur absence de définitions. Ce travail critique la tendance actuelle des militants écologistes à vouloir englober des populations aux problèmes divers sous le terme de réfugié. Banaliser l’emploi du terme de réfugié n’est pas seulement fallacieux mais également dangereux. A terme, les militants se tourneront vers la Convention de Genève pour revendiquer que les populations déplacées soient considérées comme des réfugiés. Or la Convention de Genève n’est pas un outil adéquat pour remédier au sort de ces populations. De plus, on ne peut élargir le statut de réfugié pour inclure ces populations sans risquer de perdre sa crédibilité et son efficience. Suivre la pente qu’emprunte les militants nous mènerait à accorder le même traitement aux réfugiés climatiques et aux réfugiés politiques, ce qui est une erreur. Notre hypothèse est que les habitants des petits pays insulaires à l’inverse des autres populations ont besoin d’un élargissement de la Convention de Genève. Nous arguerons que nous avons des devoirs et des responsabilités envers eux que nous n’avons pas envers les réfugiés politiques.
Pour défendre ce point de vue, il faut définir clairement ce qu’est un réfugié climatique et justifier cette appellation. Nous devrons donc confronter la notion de réfugié climatique à d’autres notions concurrentes. Une fois les termes définis, nous envisagerons les enjeux éthiques à travers le prisme des questions de justice globale. Nous verrons que pour déterminer qui devrait remédier au sort des réfugiés climatique, il ne suffit pas de se référer à la responsabilité causale. Cela nous mènera à arguer que bien que séduisant, le principe pollueur-payeur n’est pas un outil adéquat pour guider la réflexion. Nous serons également amenés à nous interroger sur la pertinence d’une institution environnementale globale. / Current works on the forced migration area does not reveal the magnitude of the philosophical and moral issues raised by the appearance of climate refugees on the international scene . Yet it is urgent to provide protection to them through international agreements. Philosophers who have studied the subject have been misled by both the multiplicity of terms and the lack of definitions. This work criticizes the current trend set by environmental activists who want to include people with various issues under the term of refugee. Trivializing the term of refugee is not only misleading but also dangerous. Eventually, the activists will turn to the Geneva Convention to demand that displaced populations be treated as refugees. But the Geneva Convention is not an appropriate tool to address the plight of these people. Moreover, we can not extend the status of refugees to include those people without losing the credibility and efficiency. Following the path taken by activists would lead us to give equal treatment to climate refugees and political refugees, which is a mistake. Our hypothesis is that the inhabitants of small island countries, in contrast to other populations require a broadening of the Geneva Convention. We shall argue that we have duties and responsibilities to them that we do not have to political refugees.
To defend this view, we must clearly define what a climate refugee is and justify this term. We must therefore confront the notion of climate refugee to other competing concepts. Once the terms are defined, we will consider the ethical issues through the prism of global justice issues. We will see that it is not enough to refer to causal responsibility to determine the members who should address the plight of climate refugees. This will lead us to argue that although attractive, the polluter pays principle is not an appropriate tool to guide our reflection. We will also be led to question the relevance of a global environmental institution.
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Réfugiés climatiques : statut et traitementLelong, Corentin 05 1900 (has links)
L’état actuel des travaux ne rend pas compte de l’ampleur des questions philosophiques et des enjeux moraux suscités par l’apparition sur la scène internationale des réfugiés climatiques. Il est pourtant urgent de leur accorder une protection à travers des accords internationaux. Les philosophes qui se sont penchés sur le sujet ont été induits en erreur tant par la multiplicité des termes employés que leur absence de définitions. Ce travail critique la tendance actuelle des militants écologistes à vouloir englober des populations aux problèmes divers sous le terme de réfugié. Banaliser l’emploi du terme de réfugié n’est pas seulement fallacieux mais également dangereux. A terme, les militants se tourneront vers la Convention de Genève pour revendiquer que les populations déplacées soient considérées comme des réfugiés. Or la Convention de Genève n’est pas un outil adéquat pour remédier au sort de ces populations. De plus, on ne peut élargir le statut de réfugié pour inclure ces populations sans risquer de perdre sa crédibilité et son efficience. Suivre la pente qu’emprunte les militants nous mènerait à accorder le même traitement aux réfugiés climatiques et aux réfugiés politiques, ce qui est une erreur. Notre hypothèse est que les habitants des petits pays insulaires à l’inverse des autres populations ont besoin d’un élargissement de la Convention de Genève. Nous arguerons que nous avons des devoirs et des responsabilités envers eux que nous n’avons pas envers les réfugiés politiques.
Pour défendre ce point de vue, il faut définir clairement ce qu’est un réfugié climatique et justifier cette appellation. Nous devrons donc confronter la notion de réfugié climatique à d’autres notions concurrentes. Une fois les termes définis, nous envisagerons les enjeux éthiques à travers le prisme des questions de justice globale. Nous verrons que pour déterminer qui devrait remédier au sort des réfugiés climatique, il ne suffit pas de se référer à la responsabilité causale. Cela nous mènera à arguer que bien que séduisant, le principe pollueur-payeur n’est pas un outil adéquat pour guider la réflexion. Nous serons également amenés à nous interroger sur la pertinence d’une institution environnementale globale. / Current works on the forced migration area does not reveal the magnitude of the philosophical and moral issues raised by the appearance of climate refugees on the international scene . Yet it is urgent to provide protection to them through international agreements. Philosophers who have studied the subject have been misled by both the multiplicity of terms and the lack of definitions. This work criticizes the current trend set by environmental activists who want to include people with various issues under the term of refugee. Trivializing the term of refugee is not only misleading but also dangerous. Eventually, the activists will turn to the Geneva Convention to demand that displaced populations be treated as refugees. But the Geneva Convention is not an appropriate tool to address the plight of these people. Moreover, we can not extend the status of refugees to include those people without losing the credibility and efficiency. Following the path taken by activists would lead us to give equal treatment to climate refugees and political refugees, which is a mistake. Our hypothesis is that the inhabitants of small island countries, in contrast to other populations require a broadening of the Geneva Convention. We shall argue that we have duties and responsibilities to them that we do not have to political refugees.
To defend this view, we must clearly define what a climate refugee is and justify this term. We must therefore confront the notion of climate refugee to other competing concepts. Once the terms are defined, we will consider the ethical issues through the prism of global justice issues. We will see that it is not enough to refer to causal responsibility to determine the members who should address the plight of climate refugees. This will lead us to argue that although attractive, the polluter pays principle is not an appropriate tool to guide our reflection. We will also be led to question the relevance of a global environmental institution.
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