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Prise en charge de l’infection par HIV-1 dans les pays en développement : aspects diagnostiques et évaluation immuno-virologique de l’efficacité thérapeutique dans le sang et les compartiments muqueux / Management of HIV infection in developing countries : diagnostic and immuno-virological evaluation of therapeutic efficacy in blood and mucosal compartmentsKeita, Abdelaye 31 October 2018 (has links)
A l’ère de l’objectif cible « 90-90-90 » de l’ONUSIDA de réduction de la pandémie liée à HIV, il est important d’évaluer régulièrement la cascade de prise en charge des personnes vivant avec le virus HIV afin d’en vérifier l’avancement et d’identifier d’éventuels obstacles à sa réalisation. Pour cela nous avons étudié tout d’abord efficacité du traitement antirétroviral (TAR) dans le sang de personnes nouvellement dépistées séropositives à Bamako (Mali). Dans un deuxième travail nous avons évalué la faisabilité des tests de charge virale et de résistance génotypique aux antirétroviraux à partir de sang total séché sur un support de type buvard (DBS). La troisième partie de nos travaux était consacrée à des aspects plus physiopathologiques avec l’évaluation du traitement sur les réservoirs salivaires et génitaux (patients de Bamako) et sur le microbiote vaginal, ainsi que l’étude du profil de résistance des souches archivées dans l’ADN cellulaire de biopsies rectales. Nous avons tout d’abord observé un taux important de perdus de vue à un an dans la cohorte de Bamako (environ 45%). Nous avons également constaté un taux élevé de résistance primaire aux ARV à Bamako et au Tchad (>15%). De manière rassurante, le succès virologique au bout de 1 an chez les personnes traitées était d’environ 90% ce qui correspond à l’objectif de l’ONUSIDA (3ème 90) et un faible niveau de mutations acquises a été observé chez ces personnes adhérentes au traitement. Nous avons démontré l’efficacité du TAR sur le compartiment salivaire et constaté une compartimentation du virus au niveau cervico-vaginal chez certaines femmes traitées (27%) présentant une excrétion virale au niveau vaginal avec une charge virale plasmatique indétectable et/ou des séquences génétiques différentes sur le gène pol entre le virus isolé dans la muqueuse et celui provenant du sang. De plus, une dysbiose était observée avant la mise sous traitement, avec normalisation de la flore sous TAR efficace. En ce qui concerne le travail sur les biopsies rectales, des profils similaires ont été observés entre la souche plasmatique majoritaire au moment de la mise sous TAR et celle archivée dans le rectum 1 à 5 ans après traitement. En conclusion, nos travaux apportent des informations nouvelles sur le déroulement des différentes étapes de la prise en charge de l’infection par HIV dans les pays en développement : tout d’abord une faible adhésion au traitement ce qui peut constituer un obstacle majeur à la réalisation du plan 90/90/90 ; une forte prévalence de la résistance primaire qui plaident en faveur de l’accessibilité aux différentes classes d’antirétroviraux et de leur utilisation rationnelle, de l’utilisation généralisée en routine des tests de charge virale et du développement d’un réseau de surveillance de la résistance aux ARV dans les pays à ressources limitées ; des données d’efficacité de traitement sur les réservoirs muqueux mettant en évidence l’existence d’une dysbiose et d’une compartimentation du virus au niveau génital ce qui pose le problème du risque résiduel de transmission chez certaines personnes, même sous ARV. / Regularly assess to UNAIDS cascade 90-90-90 is important to check the progress and identify any obstacles to its implementation. For this we first studied efficacy of antiretroviral treatment (ART) in the blood of newly diagnosed HIV-positive in Bamako (Mali).In a second work we evaluated the feasibility of viral load and genotypic resistance tests from dried blood spot (DBS). The third part of our work is dedicated to pathophysiological aspects with evaluation of treatment on salivary and genital reservoirs (Bamako patients) and on the vaginal microbiota, as well as the study of the resistance profile of the strains archived in cellular DNA of rectal biopsies. We observed a high rate of lost to follow-up at one year in the Bamako cohort (45%). We also found a high rate of ART primary resistance in Bamako and Chad (> 15%). Reassuringly, the virological success after 1 year of treated follow was about 90% in these adherents. We also demonstrated the efficacy of ART in the salivary compartment and found a compartmentalization of the virus at the cervico-vaginal level in some women under ART. In addition, a dysbiosis was observed before ART, and a normal flora under effective ART. Similar profiles were observed on the main strain isolated in blood at the time of diagnosis and on the archived strain in the rectum after 1 to 5 years of ART.In conclusion, our work provides new information on the progress of the treatment stages of HIV infection in developing countries: low adherence to treatment which can constitute a major obstacle to achieve the plan 90/90/90; a high prevalence of primary resistance advocating accessibility and rational use of different classes of antiretrovirals drugs, widespread routine use of viral load tests and the development of ARVs resistance surveillance network in resource-limited countries; treatment efficacy data on mucosal reservoirs revealing the existence of genital dysbiosis and viral compartmentalization, which raises the problem of the residual risk of transmission in some people, even under ARVs.
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Bases moléculaires de la résistance des VIH-1 de sous-types non B aux nouveaux antirétroviraux / Molecular basis of non-B subtypes of HIV-1 resistance to new antiretroviralsKampo, Djeneba Bocar 21 October 2014 (has links)
La disponibilité des antirétroviraux,ARV pour traiter les patients infectés par le VIH a été l’un des plus grands défis de santé publique ces dernières années. Actuellement, de nouveaux ARV sont en cours de développement ou déjà disponibles, comme les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse de deuxième génération, les inhibiteurs d'intégrase et les inhibiteurs d’attachement (inhibiteurs d'entrée du virus dans la cellule). Cependant, le succès à long terme de ces traitements se heurte à plusieurs problèmes, dont l’émergence de souches résistantes du VIH aux ARV. Alors que les connaissances portent essentiellement sur le VIH-1 prévalent dans les pays du Nord, le sous-type B, la majorité des infections mondiales à VIH est causée par les sous-types non B, majoritairement présents dans les pays du Sud. L’accès aux ARV étant de plus en plus important dans les pays du Sud, il est donc important d’étudier les bases moléculaires de la résistance des VIH-1 de sous-type non-B. Dans une première partie de cette thèse, nous avons évalué la résistance primaire chez des patients infectés par le VIH dans deux contextes différents de prise en charge, au Sud (Mali) et au Nord (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, France). Les résultats montrent une augmentation de la résistance primaire au cours du temps au Mali, probablement liée à un accès élargi aux ARV. Nous avons également observé une fréquence de mutations de résistance plus élevée chez les virus de sous-type non-B versus sous-type B. Dans la seconde partie de ce travail, nous avons caractérisé les profils de résistance génotypique chez des patients sous traitement de première ligne depuis au moins trois ans au Mali. Nous rapportons un niveau élevé de résistance aux inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse de première et de seconde génération. Enfin, dans la troisième partie de cette thèse nous nous sommes intéressés à l’étude du polymorphisme au niveau des codons nucléotidiques codant pour les acides aminés impliqués dans la résistance aux nouvelles molécules. Nous avons d’abord comparé la barrière génétique à la résistance entre les sous-types B et CRF02_AG pour la rilpivirine et l’étravirine, inhibiteurs de la transcriptase inverse de deuxième génération. Puis, nous avons comparé la barrière génétique entre le sous-type B et différents sous-types non B (C, D, CRF02_AG et CRF01_AE) pour l’inhibiteur d’attachement, BMS-626529.Les résultats montrent que la barrière génétique des sous-types non B est proche de celle du sous type B pour ces nouvelles molécules. / The availability of antiretroviral therapies, ART to treat HIVinfected patients has been one of the greatest public health concerns in the recent years. Currently, new ART are under development or already available, such as non-nucleoside reverse transcriptase second-generation,integrase inhibitors and attachment inhibitors (inhibitors of viral entry into the cell). However, the long-term success of these treatments faces several challenges, including the emergence of resistances to ART. Also, while most available data being focused on the subtype B of HIV-1 (themost prevalent in northern countries), the majority of HIVcases worldwide are caused by the non-B subtypes, mostly in the South. Access to ARTin this part of the World is significantly and regularly increasing, and therefore highlights again the need to study the molecular basis of resistance of that subtype non-B of HIV-1.In the first part of this thesis, we evaluated the primary resistance withHIV infected patients in two different contexts of health care, South (Mali) and the North (Pitié-Salpêtrière, France). The results show an increase in primary resistance over time in Mali, probably due to an expanded access to ART in the country. We also observed a higher frequency of resistance mutations in virus non-B subtype compared to thesubtype B. In the second part of this work, we characterized the genotypic resistance profiles in patients that received first-line treatment for at least three years in Mali. We found a high level of resistance to non-nucleoside reverse transcriptase first and second generations. Finally, in the third part of this thesis we were interested in studying the nucleotide polymorphism of codons encodingamino acids involved in new drugsresistances. We first compared the genetic barrier to resistance between subtypes B and CRF02_AG for rilpivirine and etravirine, inhibitors of reverse transcriptase second generation. Then, we compared the genetic barrier between subtype B and different non-B subtypes (C, D, CRF01_AE and CRF02_AG) for the attachment inhibitor, BMS-626529. The results show that the genetic barrier of non-B subtypes is similar to those of subtype B for these new molecules.
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Sphingosine kinase 1, transition épithélio-mésenchymateuse et résistance primaire aux inhibiteurs pharmacologiques de l'EGFR / Sphingosine kinase 1, epithelial-mesenchymal transition and primary resistance to EGFR pharmacological inhibitorsCastelain, Lauriane 07 December 2016 (has links)
Une transition épithélio-mésenchymateuse (TEM) et une expression élevée de la sphingosine kinase 1 (SPHK1) sont souvent observées dans les cancers. Notre étude du génome et du transcriptome d'adénocarcinomes pulmonaires (AP) montre que l'expression élevée de SPHK1 est en rapport, d'une part, avec des gains de la région incluant le locus SPHK1 et, d'autre part, avec une signature d'expression génique de TEM dans des tumeurs invasives. L'expression de SPHK1 est restreinte aux cellules tumorales. La surexpression de SPHK1 dans des cellules d'AP et l'exposition à son produit, la sphingosine-1-phosphate (S1P), entraînent une TEM, de manière réversible pour la S1P. La surexpression de SPHK1 active aussi NF-kB. La surexpression du facteur anti-apoptotique FLIP active NF-kB, induit une TEM et augmente l'expression de SPHK1, suggérant une boucle d'amplification entre NF-kB et SPHK1. Une TEM et la surexpression de FLIP ont été impliquées dans la résistance primaire aux inhibiteurs pharmacologiques de l'EGFR (EGFR TKI). Nous montrons que la surexpression de SPHK1 dans des cellules A549 diminue modestement la sensibilité au gefitinib, alors que l'inhibition de SPHK1 ou la déplétion du sérum en S1P l'augmentent modestement. L'invalidation de SPHK1 entraîne l'apoptose d'A549 y compris quand FLIP est surexprimé. L'activation et le maintien d'une TEM sont généralement attribués à des signaux contextuels du stroma. Cette thèse montre que les cellules tumorales elles-mêmes favorisent la surexpression de SPHK1 qui peut induire une TEM de façon autonome. De plus, la surexpression de FLIP impliquée dans la résistance aux EGFR TKI, n'empêche pas l'apoptose induite par l'invalidation de SPHK1. / Epithelial-mesenchymal transition (EMT) and sphingosine kinase 1 (SPHK1) high expression are often seen in cancers. Our study of genomic and gene expression data in pulmonary adenocarcinomas (AP) shows that SPHK1 high expression correlates with both gains in the region encompassing the SPHK1 locus, and an EMT gene expression signature in invasive tumors. SPHK1 expression is restricted to tumors cells. SPHK1 overexpression in AP cells, as well as exposure to its productsphingosine-1-phosphate (S1P),induce an EMT -in a reversible manner for S1P. SPHK1 overexpression also activates NF-kB. Overexpression of FLIP – an antiapoptotic factor - activates NF-kB, induces an EMT, and increases SPHK1 expression, suggesting an amplification loop between NF-kB and SPHK1. EMT and FLIP overexpression are known to favor primary resistance to EGFR pharmacological inhibitors (EGFR TKI). We show that SPHK1 overexpression in A549 cells slightly decreases cell sensitivity to gefitinib, while pharmacologic inhibition of SPHK1 or serum S1P depletionincrease it. Downregulation of SPHK1 expression induces apoptosis of A549 cells even when FLIP is overexpressed. Activation and maintenance of EMT are generally attributed to contextual signals from the stroma. Here, we show that tumor cells themselves favor SPHK1 overexpression, which can led to EMT in cell-autonomous manner. In addition, FLIP overexpression which is implicated in EGFR TKI resistance, cannot prevent apoptosis that is induced by SPHK1 invalidation.
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