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Résonance du zapatisme chez des groupes militants au Québec

Goulet Poulin, JeanSol 02 May 2022 (has links)
Cette recherche porte sur la diffusion des idées zapatistes dans certains milieux militants et universitaire québécois et sur les transformations qu'elle a entraînées au niveau des imaginaires et des pratiques militantes au Québec depuis 1994. Alors que l'EZLN et le zapatisme étaient des références clés du mouvement altermondialiste québécois dans les années 1990, aujourd'hui, la présence des idées zapatistes au Québec est diffuse. Les gauches québécoises sont passées d'un moment de convergence dans la lutte contre les sommets économiques internationaux à une multiplication des projets d'alternatives au système néolibéral. Ancrée dans une perspective post-marxiste, cette recherche est articulée autour du concept de résonance, proposé par Alex Khasnabish dans son étude sur la diffusion du zapatisme et ses effets sur les imaginaires militants en Amérique du Nord anglophone (Khasnabish, 2008). Ce concept de résonance permet d'analyser les transformations entraînées par l'entrelacement du zapatisme avec les imaginaires politiques des militant.es québécois.es ainsi que les transformations des imaginaires et des pratiques militantes québécoises au fil du temps. L'intérêt de cette approche est double : elle permet d'une part d'observer des liens entre des milieux militants et universitaire qui, au niveau idéologique, semblent parfois distants voir opposés. D'autre part, elle permet d'aller au-delà d'une lecture spasmodique des mouvements sociaux et de constater certaines continuités entre différents groupes militants et différents événements (Badiou, 1988). Enfin, analyser la présence du zapatisme dans le paysage des imaginaires politiques des militant.es au Québec, c'est faire l'histoire d'une mondialisation par le bas et brosser le portrait de certaines des luttes québécoises contre le système néolibéral et pour la création d'une pluralité d'alternatives. / This study analyzes how the circulation of zapatism in some activist and academic networks in Québec have had an impact on the transformations of left-wing activists' political imaginaries and practices since 1994. If the EZLN and zapatism were a key reference of the québécois altermondialist movement in the 1990s, its present-day presence in the province is diffuse. Québec's political lefts went from a period of convergence, at the time when organizing counter summits and marching against international economic summits was the main focus, to a wide array of political projects exploring alternatives to the neoliberal system. Rooted in a postmarxist posture, this research is built around Alex Khasnabish's concept of resonance, which he proposed in his ethnography of the diffusion of Zapatism and its effects in anglophone activists circles in North America (Khasnabish, 2008). Similarly, this study analyzes the movement of people, zapatista's political imaginaries and practices in transnational networks. The idea of resonance enables the observation of transformationsresulting of the intertwinement between Zapatism and québecois.es's activist political imaginaries. Through this lens, the analysis of the transformations of said political imaginaries through time is also possible. The usefulness of this analytical tool is twofold. First, it unveils links between activist groups and academics that, on an ideological level, seemed unalike or even antagonistic. Second, it enables us to go further than an analysis that considers a social movement's history as a series of fits and starts, and rather highlights the continuities between activist groups and events (Badiou, 1988). Lastly, to analyze the presence of Zapatism in the political imaginaries' landscape of activists in Québec is to engage with the history of bottom-up globalization, particularly with social mobilizations against the neoliberal system and for the creation of a diversity of alternatives to it.
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Réconcilier des futurs multiples : utopies et espérances d'avenir dans le contexte insurrectionnel de San Pedro Chenalhó (Chiapas, Mexique)

Aguenier, Lucas 07 May 2019 (has links)
Cette recherche porte sur les évolutions et les transformations actuelles et futures du contexte insurrectionnel du Chiapas, et plus particulièrement de la municipalité de San Pedro Chenalhó. Presque vingt-cinq ans après le soulèvement armé de l’Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN) – et alors que le mouvement n’a aujourd’hui plus grand-chose à prouver dans sa capacité à monopoliser l’imaginaire des mouvements sociaux partout dans le monde –, les difficultés économiques, politiques et sociales affligeant l’ensemble des groupes de la résistance de la région se sont largement accrues. Menant parfois à l’abandon du projet révolutionnaire pour certains, ou aux divisions et aux oppositions pour d’autres, les redéfinitions politiques locales ont été nombreuses dans ces dernières années. Centrée sur les principes de « l’utopie » (Mannheim, 1929) et de « l’espérance » (Bloch, 1976), cette étude vise à porter un regard sur les manières dont les individus et les groupes de cette municipalité imaginent leurs futurs et tentent d’articuler leurs représentations de l’avenir dans leurs propres quotidiens, et ce, dans l’objectif d’en comprendre les impacts et conséquences dans la réalisation de ce même futur. L’intérêt d’une telle approche est double : elle permet d’une part d’enrichir la compréhension du contexte local à partir de nouvelles considérations théoriques ; mais elle devient aussi une approche visant explicitement à créer des liens et des ponts entre des postures politiques jugées par les acteurs et les observateurs du monde social comme « irréconciliables » au sein de situations aussi complexes que celle de Chenalhó. Ainsi, là où le passé et le présent semblent généralement traversés par des clivages paraissant impossibles à dépasser pour les groupes locaux, l’avenir devient parfois un espace investi par de nombreuses espérances qui traduisent un besoin d’unité. Comme de nombreux acteurs le reconnaissent, ces espérances sont cruciales dans un contexte politique et social qui se fracture chaque jour un peu plus et qui tend à aggraver les conséquences de la guerre de basse intensité du gouvernement mexicain. Mots clés : Anthropologie et sociologie du futur, Anthropologie de l’espérance, Utopie, Zapatisme, Résistance autochtone, Guerre de basse intensité, Divisions communautaires, San Pedro Chenalhó, Chiapas, Mexique. / This study analyzes the evolution and the current and future transformations of the insurrectionary context in Chiapas, and more specifically the municipality of San Pedro Chenalhó. Twenty-five years after the Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN) uprising – a movement that is still a major reference for social struggles all around the world –, the economic, political and social difficulties have increased and now impact all the resistance groups in the region. This has lead some to abandon the revolutionary project, and has caused divisions and oppositions among others. Groups’ and individuals’ political positionnings have been numerous and conflicting in these last years. Focusing on the principles of « Utopia » (Mannheim, 1929) and « Hope » (Bloch, 1976), this study seeks to shed light on the dynamics through which individuals and groups from this municipality imagine their future and try to articulate these representations in their everyday lives. The interest of such an approach is both to enrich the local context’s knowledge with new theoretical considerations, and to create links and bridges between « irreconcilable » political postures within a complex context such as Chenalhó. Indeed, while the past and the present seem generally impacted by important disparities between some local groups, the future – sometimes – becomes a place invested by greater hopes for unity. These hopes are consistent whithin a political and social context that sees the consequences of the Mexican government’s low-intensity warfare a little bit more every day. Keywords : Anthropology and Sociology of future, Anthropology of hope, Utopia, Zapatismo, Indigenous resistance, Low intensity warfare, Local’s divisions, San Pedro Chenalhó, Chiapas, Mexico. / La presente investigación analiza las evoluciones y transformaciones actuales y futuras del contexto insurreccional en Chiapas, específicamente en el Municipio de San Pedro Chenalhó. Casi veinticinco años después del levantamiento zapatista – y aunque el movimiento no tiene nada que probar en cuanto a su capacidad de monopolizar los imaginarios de los movimientos sociales en cualquier parte del mundo –, las dificultades económicas, políticas y sociales que afectan todos los grupos de la resistencia en la región han aumentado considerablemente. Esto ha llevado al abandono del proyecto revolucionario para unos, a las divisiones y a las oposiciones para otros, pues las redefiniciones políticas locales también han sido numerosas en estos últimos años. Este estudio se centra en los principios de « la utopía » (Mannheim, 1929) y de « la esperanza » (Bloch, 1976), con la pretensión de entender las dinámicas por las cuales los individuos y los grupos del Municipio de Chenalhó imaginan su futuro y tratan de articular las representaciones de este en sus propias vidas de manera cotidiana. El objetivo es comprender los impactos y las consecuencias de las representaciones del futuro en la realización de este mismo futuro. El interés de tal enfoque es doble : por una parte permite enriquecer la comprensión del contexto local a partir de nuevas consideraciones teóricas y, por otra parte, permite crear eslabones y puentes entre las posturas políticas "irreconciliables" dentro de un contexto tan complejo como el de Chenalhó. Así, allá donde el pasado y el presente parecen generalmente cruzados por importantes divisiones dificiles de superar entre los grupos locales, el futuro se convierte a veces en un espacio en el que se invierten numerosas esperanzas para la unidad. Estas esperanzas son consecuentes en un contexto político y social que cada día refuerza un poco más las consecuencias de la guerra de baja intensidad del gobierno mexicano. Palabras Claves : Antropología y sociología del futuro, Antropología de la esperanza, Utopía, Zapatismo, Resistencia indígena, Guerra de baja intensidad, Divisiones comunitarias, San Pedro Chenalhó, Chiapas, México.
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Ceux qui ont dit « Non » Histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d’État de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci. Nous avons consulté quatre catégories de sources : 1) La presse : 6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. 2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. 3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte. 4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages. L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence : les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État. Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles. Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre. Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci. Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions. Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique : « le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement : après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ».
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Les écritures de l'histoire dans les romans québécois de la décennie 1980-1990 / The writing of history in the Quebec novels of the 1980s

Ollier-Pochart, Elsa 10 July 2012 (has links)
Cette étude propose l’analyse des écritures de l’Histoire à travers un corpus de huit œuvres romanesques publiées au Québec entre 1980 et 1990. Il s’agit de La Tribu et Les Plaines à l’envers de F. Barcelo, de la trilogie des Fils de la liberté de Louis Caron, du Premier jardin de Anne Hébert, de La Maison Trestler ou le 8ème jour d’Amérique de Madeleine Ouellette-Michalska et d’Un dernier blues pour Octobre de Pierre Turgeon. Là où la langue anglaise distingue « history » et « story », le français utilise le vocable « histoire ». Si sa polysémie peut engendrer des confusions, elle peut aussi générer les réflexions qui ont sous-tendu cette analyse. Comment l’histoire raconte-t-elle l’Histoire ? Comment les histoires permettent-elles de réécrire une Histoire plurielle dans le Québec des années 1980 ? Pour répondre à ces questions, trois axes sont développés. Le premier s’attache à analyser les rapports fraternels puis fratricides entre la littérature et l’Histoire, disciplines devenues distinctes au XIXème, puis il propose une réflexion sur le roman historique et les écritures romanesques de l’Histoire. Le deuxième axe présente une mise en regard des discours historique et romanesque au sein des œuvres constitutives du corpus. Enfin, dans une troisième partie, notre réflexion nous conduit à analyser les poétiques québécoises afin de montrer comment ces textes participent, par une réécriture mémorielle, à l’émergence d’une identité collective québécoise en cette fin de XXème siècle. / This study aims at analysing the writing of history through a corpus of eight novels, published in Quebec between 1980 and 1990. The corpus is comprised of La Tribu and Les Plaines à l’envers by F. Barcelo, of Louis Caron’s trilogy Fils de la liberté, of Premier jardin by Anne Hébert, of La Maison Trestler ou le 8ème jour d’Amérique by Madeleine Ouellette-Michalska’s and of Un dernier blues pour Octobre by Pierre Turgeon. While English distinguishes « history » from « story », French uses the single term « histoire ». If that polysemy may cause confusion, it may also generate a reflection, just as the one underlying this analysis: How does a story tell history? How have stories contributed to the rewriting of Quebec’s plural history in the 1980s? Answering these questions will require three main developments. The first part will be an attempt to explain and understand the fraternal yet fratricidal relationship between literature and history, two disciplines which became distinct in the 19th century. Moreover, it proposes a reflection on the historical novel and historical fiction. The second part will be devoted to the comparative study of the historical and narrative discourses within the constituent novels of the corpus. And finally, in a third part, our reflection will lead us to consider Quebec’s poetics, in order to show how –by rewriting memory– those texts have participated in creating Quebec’s collective identity at the very end of the 20th century.
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Les écritures de la faim : éléments pour une ontologie de la faim / The writings of hunger : elements for an ontology of hunger / As escrituras da fome : elementos para uma ontologia da fome

Lucereau, Jérôme 13 December 2016 (has links)
Le thème de la faim est récurrent dans les littératures du monde entier. primordial, originel, ce thème, dont le champ lexical est souvent convoqué pour attester de l'importance des pulsions humaines, ne fait pourtant l'objet, jusqu'à présent, que de peu d'intérêts de la part des spécialistes de la littérature générale comparée tout comme, d'ailleurs, de la part des philosophes. il s'agit donc d'établir un corpus représentatif des typologies d'écriture de la faim, de proposer une ou plusieurs taxinomie(s) pour, ensuite, approfondir l'analyse critique des différents discours de la faim par plusieurs topiques portant sur l'identité des affamés, les mythes de la faim, la mystique,le jeûne, l'humour de la faim ou bien encore les conséquences particulières de la faim lorsqu'elle est instrumentalisée par un pouvoir politique. cette large analyse critique des différents discours de (et sur) la faim doit permettre d'envisager la crédibilité et les éléments structurants de ce qui pourrait être désigné comme une ‘ontologie de la faim' au sens d'une refondation des rapports de l'homme et de son environnement. le corpus d'œuvres n'est pas restreint à une époque ou à une zone géographique particulière. il s'agit de puiser tout autant dans les littératures anciennes, classiques, modernes, postmodernes que contemporaines dans la mesure où la faim n'est pas l'apanage d'un temps ou d'une civilisation particuliers mais une donnée brute, première et native de l'humain. / The theme of hunger is recurrent in the literatures of the entire world. Primordial, original, this theme, which the lexical field is often summoned to attest to the importance of human impulses, is not yet a subject of great interest on the part of literary scholars General and compared, as well as from the philosophers. The purpose of this work is therefore to establish a representative pattern of writings of the hunger, to define typologies of hunger, to provide one or more taxonomy (s) to then deepen the critical analysis of various speeches from hunger by several topics as the identity of the hungry man, hunger myths, mysticism and fasting, the humour of the hunger, the particular consequences of hunger when it is manipulated by a political power, the ethics of starvation, etc. This broad critical analysis of the different discourses of hunger should allow to consider the credibility and the structuring elements of what could be called an "ontology of hunger" in the sense of a radical reform and rebuilding of the reports of the man and his environment. The references used in this work are not restricted to a time or a particular geographical area. We’ll tap as much in ancient literatures, classical, modern, postmodern, contemporary as well as technical studies because hunger is not the prerogative of a time or a particular civilization but raw, first and original data of the human being. / O tema da fome é quase sistemático nas literaturas do mundo inteiro. Primordial, original, esse assunto (cuja léxico é bastante utilizado como campo metafórico para descrever as pulsões humanas, (amor, paixão, ódio, etc.)foi, portanto, pouco examinado e são poucas as estudas que se focalizam sobre este tema, seja literárias ou filosóficas.O alcance da tese é descrever essa "terra desconhecida" e propor uma taxinomia dos famintos assim que, depois de pesquisar a identidade dos famintos, os mitos da fome, a mística dela, o humor e as consequências sobre a política, o poder e os aspectos jurídicos, elaborar um ontologia da fome ou, pelo menos, os primeiros elementos desse ontologia que poderia liderar uma mudança importante sobre a origem do sentido ética da fome.
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La structure de la réalité sociale abstraite inhérente aux sociétés prescrites : La quiddité des liens et des structures de coopérations intra-organisationnels issus de l’activité réelle, dans le cas du processus de co-construction de sens découlant des décisions stratégiques / The structure of abstract social reality inherent to prescribed societies : the quiddity of intraorganizational cooperation links and structures resulting from the actual activity, in the case of the sensemaking process deriving from strategic decisions

Dandelot, Damien 15 May 2012 (has links)
Partant de l’idée que des filiales d’une entreprise sont en mesure de remettre en cause les décisions de la direction générale (maison-mère), l’approche holistique développée dans ce travail part du principe qu’une organisation peut être un « être », laissant entendre ainsi que les informations dont elle dispose seraient extérieures aux individus qui la composent. Ce qui conduit à s'interroger s’il est concevable d’ignorer l’individu dans une telle relation de domination. Cette thèse propose justement un modèle autour de résultats qui montrent la difficile exclusion de l’individu dans un contexte méta-organisationnel (dans lequel les membres seraient des organisations et non des individus). Dans cette veine, ce sont les dynamiques humaines de l’organisation qui sont au cœur de ce travail : il existe par et au travers de l’individu une dynamique issue de l’activité réelle qui permet de faire vivre l’organisation par elle-même, mais également qui permet au prescrit de cette dernière d’évoluer. Bien que les résultats obtenus montrent que l’organisation n’est pas un objet mort et sans force et qu’elle a bien la possibilité de vivre par elle-même, ce sont les individus qui — par leurs engagements conditionnels — permettent cette existence propre de l’organisation comme structure intra-consciente qui impose des droits et des obligations. Dans cette perspective, le modèle proposé vise à dessiner les structures de la réalité sociale abstraite (dénommé dans la recherche menée, l’Entité X) en montrant les forces et les contraintes organisationnelles qui pèsent sur les individus-membres, tout en relevant les capacités humaines à sortir des structures prescrites par la co-construction de liens et de structures transversales de coopérations issus de l’activité réelle. / Based on the idea that the subsidiaries of a company are able to call into question the decisions of senior management (the parent company), the holistic approach developed in this study assumes that an organization can be a “being”, implying thereby that the information in its possession is external to the individuals who compose it. This raises the question of whether it is conceivable to ignore the individual in such a relationship of domination. This thesis proposes a model based on the results which show the difficult exclusion of the individual in a meta-organizational context (in which members would be organizations and not individuals). Along these same lines, the organization’s human dynamics are at the heart of this research: there exists by and through the individual a dynamic resulting from actual activity that allows the organization to live by itself, while also allowing prescribe to evolve. Although the results show that the organization is not a dead and strengthless object, and it has the opportunity to live by itself, it is the individuals who —through their conditional commitments— allow the separate existence of an organizational structure’s intra-consciousness, which imposes rights and obligations. In this perspective, the proposed model aims to draw the structures of abstract social reality (referred as Entity X in this study) by showing the strengths and organizational constraints that weigh on individual members, while raising the human capacity to emerge from the structures prescribed by the sensemaking of links and transversal structures for cooperation that originate from the actual activity.
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Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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