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Nature des rapports de confiance ou du « contrat de communication » entre un usager et son médiaVancompernolle, Aline 01 November 2019 (has links)
Les radios parlées conservatrices, nées aux États-Unis, ont servi de modèle aux radios d’opinion de Québec dans le but de capter une audience et la maintenir à l’écoute le plus longtemps possible. Ce modèle économique à succès, basé sur le spectacle et la provocation, compte de fidèles adeptes à Québec mais aussi des détracteurs qui les accusent de favoriser les divisions. Notre étude se penche sur le public de ces deux radios, CHOI Radio X et FM93. Nous avons cherché à établir, grâce à nos entretiens avec 16 auditeurs, la nature de la confiance qui les unit à leur station et à définir le type de contrat de communication qui se met en place, à savoir, le système relationnel basé sur des règles et des attentes réciproques entre les acteurs. Les recherches théoriques sur l’exposition sélective et le biais de confirmation, la confiance et le contrat de communication nous ont permis de formuler des propositions de recherche combinant l’adhésion forte des auditeurs au discours de la radio, leur grande fidélité, leur engagement fort et la confiance importante qu’ils ont dans la station qu’ils écoutent. Notre analyse nous a permis d’identifier trois profils d’auditeurs de ces radios qui montrent une prise de recul plus importante vis-à-vis du discours de la radio que ne le suggéraient les recherches. / Conservative talk radio, born in the US, served as a model for talk radio in Quebec City in order to capture the audience and maintain it as much as possible. This successful economic model, based on entertainment and provocation, has loyal listeners in Quebec City but also opponents accusing the radio of fostering divisions. Our study examines the public of the two most popular radio stations, CHOI Radio X and FM93. We aimed to draw up, thanks to our interviews with 16 listeners, the nature of trust uniting them with their station and to define the type of “communication contract”, which designates a relational system based on rules and reciprocal expectations between the actors. Theorical research on selective exposure and confirmation bias, trust and communication contract helped us to build research proposals combining audiences’ strong adhesion to the radios’ content, loyalty, strong engagement and great trust they have in the radio station they listen to. Our analysis led us to identify three profiles of listeners showing more distance toward the radio content than suggested by previous research.
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Le problème de l'américanisation [de] la radiodiffusion québécoise depuis ses origines jusqu'à la réglementation du contenu canadien (1922-1959)Filion, Michel 25 April 2018 (has links)
Consacrée au problème de l'américanisation de la radiodiffusion québécoise depuis ses origines jusqu'à ce que le gouvernement fédéral limite l'importation d'émissions étrangères à la suite de la loi sur la radiodiffusion de 1958, la présente thèse démontre le caractère distinct du Québec en ce domaine. Elle remet en question le discours officiel qui, en insistant sur r américanisation de la radio-télévision au Canada dans son ensemble, a négligé cette particularité qui consacrait la dualité canadienne. Afin d'étudier la radiodiffusion québécoise avant que la réglementation du contenu canadien ne vienne fausser dans une certaine mesure les règles du marché, nous avons considéré deux phases d'évolution du cadre juridique des médias. La première voit l'émergence de la radio dans un contexte de libéralisme économique: avant la loi sur la radiodiffusion de 1932, la programmation fut laissée à la discrétion des stations que la logique commerciale disposait en principe à importer des émissions étrangères, plus particulièrement américaines. La seconde période qui débute avec la loi de 1932 et se termine avec celle de 1958 est marquée par la nationalisation de la radio et par l'émergence de la télévision d'État, sans toutefois que les stations privées ne cessent de croître en nombre et en puissance. Ainsi, le discours dominant associe le problème de l'américanisation à la commercialisation, et donc à la poursuite du profit qui caractérise l'entreprise privée. Pertinente à certains égards, cette interprétation vise néanmoins à justifier la régie d'État dont les objectifs excèdent le cadre de la radiodiffusion: le concept d'unité nationale oblige à taire les diversités régionales et simplifie grandement le problème de l'américanisation. Notre recherche démontre que la radiodiffusion québécoise de langue française fut, depuis son origine, beaucoup moins perméable aux produits culturels radiophoniques et télévisuels américains. Le changement structurel qui survient avec la création de Radio-Canada renforce cette tendance alors que la situation, surtout après la seconde guerre mondiale, se prête pourtant à une accélération de l'américanisation dont souffre d'ailleurs la radio-télévision canadienne anglophone de propriété privée et publique. Nous en concluons que la radiodiffusion au Québec francophone fut, dans son rapport distinct avec les production étrangères, orientée par des caractéristiques culturelles spécifiques dont la langue constitue la plus claire expression. Dans la perspective du problème canadien, cette conclusion attribue à l'auditoire un rôle jusque-là négligé. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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