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Écologie comportementale de la punaise terne (Lygus lineolaris) sur la vigne (Vitis vinifera)

Fleury, Dominique January 2009 (has links) (PDF)
La punaise terne, Lygus lineolaris (Palisot de Beauvois) (Hemiptera : Miridae), est un insecte indigène de l'Amérique du Nord et il s'étend du Mexique à l'Alaska. L. lineolaris est extrêmement polyphage: elle se nourrit sur près de 400 espèces végétales, préférentiellement sur des tissus en pleine croissance (méristèmes) et change fréquemment de plantes hôtes pour répondre à ses besoins alimentaires. Au Québec, la production de fruits est concentrée dans le sud, tout comme la culture de la vigne (Vitis vinifera). Bien que l'industrie vitivinicole se soit fortement développée durant la dernière décennie, il existe peu d'études concernant L. lineolaris et V. vinifera sous l'angle des relations plantes -insectes. Pour mieux comprendre les types de relations pouvant exister entre eux, quatre expériences ont été menées : deux en laboratoire et deux en vignoble. L'objectif de l'expérience 1 (laboratoire) était de déterminer l'impact de la prise de nourriture sur une période d'une heure par les nymphes et les adultes de L. lineolaris durant différents stades phénologiques de V. vinifera. Nos observations aux microscopes ont permis de déterminer trois impacts différents: a) les attaques pendant une heure de L. lineolaris n'endommagent pas les méristèmes de V. vinifera car ils sont enrobés de pectine, stades phénologiques B à F ; b) la prise de nourriture est localisée sur le disque nectarifère et les dommages ne présentent pas de problème pour le développement futur du fruit, stades phénologiques H et I; c) les dégâts sont principalement situés sur le pédicelle des baies, stades phénologiques J à L. Durant les stades phénologiques B à L, le nombre de perforations, est significativement différent entre les nymphes et les adultes, mais pas le temps passé pour chaque piqûre. La prise de nourriture ponctuelle par L. lineolaris n'influence pas le développement normal de V. vinifera. L'objectif de l'expérience 2 (vignoble) était de déterminer l'effet de L. lineolaris lors d'une prise de nourriture prolongée sur V. vinifera. Différentes densités d'adultes et de nymphes ont été confinées durant 30 jours sur un cep ayant quatre bourgeons ou grappes. Nos observations suggèrent majoritairement des diminutions et quelques augmentations significatives de rendements en fonction de la densité de L. lineolaris et du stade phénologique de V. vinifera. L'objectif de l'expérience 3 (vignoble) était de comprendre les mouvements de populations de L. lineolaris dans un agroécosystème diversifié (vignobles, vergers de pommiers, champs de luzerne, boisés). Nos captures ont permis d'établir que L. lineolaris adulte est présent dans les vignobles durant toute la saison de croissance avec deux principaux pics: un au mois de mai (adultes hivernants) et un autre à la fin juillet début août. Les adultes de L. lineolaris conservent la même hauteur de vol, même si la hauteur de la canopée de la plante hôte change. L'objectif de l'expérience 4 (laboratoire) était d'estimer les niveaux de tolérance à deux insecticides (azinphos-méthyl et cypermétrine) sur trois populations de L. lineolaris situées le long du fleuve Saint-Laurent. Nos résultats n'ont pas révélé de différences significatives au niveau de la tolérance et nous pensons que la diversification des paysages agricoles rencontrés dans l'Est du Canada serait la principale explication des résultats. Ces deux insecticides utilisés dans l'Est canadien sont encore très efficaces contre L. lineolaris. Actuellement, avec les populations rencontrées sur le terrain, ces observations permettent de constater que L. lineolaris n'est pas un ravageur de premier ordre pour V. vinifera. Il faut toutefois rester vigilant, car les populations de L. lineolaris peuvent augmenter significativement d'une saison à l'autre. L. lineolaris pourrait causer des problèmes durant les vendanges en modifiant les propriétés organoleptiques du vin lors de la vinification, au même titre que Harmonia axyridis dans les vignobles situès sur la Péninsule de Niagara (Ontario, Canada). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lygus lineolaris, Populations, Insecticides, Toxicité, Vitis vinifera, Stades Phénologiques, Dommages, Cytologie, Baies, Rachis, Agroécosystème et Relation Plante-Insecte.
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Effet de la phénologie de l'hôte sur le développement du charançon du pin blanc (pissodes strobi, peck)

Chabot, Sarah January 2008 (has links) (PDF)
Le charançon du pin blanc (Pissodes strobi Peck) est un insecte de l'écorce que l'on retrouve dans la partie nord de l'Amérique du Nord. Dans la partie orientale de sa distribution, il est un problème pour les plantations d'épinette de Norvège et de pin blanc. Au printemps, il attaque les flèches terminales de ces derniers, ralentissant leur croissance et les tuant. Cette étude vise à déterminer si le charançon est soumis au phénomène de fenêtre de susceptibilité phénologique. La phénologie est la science qui étudie la répartition dans le temps des phénomènes périodiques caractéristiques du cycle vital des organismes. Le test a été effectué sur deux de ses hôtes: l'épinette de Norvège et le pin blanc, une espèce hôte exotique et une espèce indigène respectivement. Il s'agit de vérifier si le rythme de développement du charançon doit s'ajuster à la phénologie de ses hôtes pour profiter des meilleures conditions et maximiser sa fitness. Ce phénomène est connu pour des espèces folivores mais peu pour des insectes s'alimentant de l'écorce. Pour ce faire, sa performance a été évaluée de la ponte jusqu'au stade adulte pour trois dates d'introduction (mai, juin et juillet) en plantation près de Québec en 2005 et en 2006. En plus de flèches intactes, des flèches ayant été coupées durant l'hiver et des flèches ayant été coupées le jour de chacune des introductions ont été utilisées comme témoins de la performance du charançon. 10 réplicas ont été récoltés. Les concentrations en azote et la teneur en eau de la couche subcorticale ont été analysées chimiquement, nous renseignant sur sa qualité nutritionnelle pour le charançon. Le taux d'émergence est obtenu à partir du ratio du nombre d'adultes émergés et du nombre d'oeufs pondus par flèche. Les résultats montrent que le nombre de trous de ponte et le nombre d'adultes émergeants diminue significativement en fonction du temps, mais pas le taux d'émergence. La survie des oeufs n'est donc pas significativement affectée par la période de ponte. La performance de ponte et d'émergence est progressive et linéaire de mai à juillet. La variable qui affecte le plus la performance de l'insecte est le type de flèche. La performance est maximale lorsque la flèche est coupée lors de l'introduction. La différence majeure qui existe entre la flèche intacte et coupée est la pression de résine dans les canaux qui est pratiquement nulle dans la flèche coupée. Ceci montre à quel point cette défense est nuisible pour l'insecte, et ce dès la ponte. La performance de ponte et d'émergence sur le pin a été inférieure à celle sur l'épinette de Norvège. Cette dernière est donc un meilleur hôte pour le charançon. Bien que la période de ponte influence significativement la performance reproductive, l'insecte n'est pas contraint à l'intérieur d'une période de ponte restreinte. L'avantage pour l'insecte de pondre tôt en saison ne semble pas un facteur important de la dynamique de la population comme c'est le cas pour certaines espèces folivores. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relation plante-insecte, Pissodes strobi, Synchronisme phénologique, Picea abies, Pinus strobus.
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Recherche de nouveaux leviers pour cribler la résistance du colza (Brassica napus) au méligèthe (Brassicogethes aeneus) : de la métabolomique au champ / Finding new targets to screen oilseed rape (Brassica napus) resistance to pollen beetle (Brassicogethe aeneus) : from metabolomics to the field

Seimandi Corda, Gaëtan 27 April 2018 (has links)
Les insectes phytophages causent des dommages importants aux cultures. Ces insectes sont principalement contrôlés par l’utilisation d’insecticides mais les effets néfastes des composés utilisés sur la santé humaine et l’environnement ainsi que l’apparition de populations résistantes à ces composés imposent de trouver des stratégies de lutte alternatives. Sélectionner des plantes pour leur résistance aux insectes pourrait être une solution intéressante. Un frein majeur au développement de cette stratégie est le fait qu’un grand nombre de génotypes doit être criblé pour identifier des sources de résistance et que le phénotypage est souvent complexe et limite les possibilités de criblage à grande échelle. Pour lever ces verrous, il est important de comprendre les mécanismes à l’origine des résistances. Une fois ces mécanismes précisés dans le cadre de l’interaction entre une culture et un ravageur, l’identification de traits clés de cette interaction permet d’envisager l’utilisation de biomarqueurs de la résistance qui peuvent fortement simplifier le phénotypage. Ce type d’approche a été conduit au cours de cette thèse dans le cadre de l’interaction entre le colza (Brassica napus) et l’un de ses principaux ravageurs, le méligèthe (Brassicogethes aeneus). Des travaux antérieurs avaient mis en évidence l’existence de certains composés biochimiques présents dans le périanthe des boutons floraux et corrélés au niveau d’attaque de différents génotypes de colza. Ces résultats avaient été obtenus au laboratoire et il était nécessaire de les confirmer dans des conditions de culture réalistes. Le premier objectif de cette thèse était donc de développer une méthode permettant de cribler au champ différents génotypes de colza pour leur résistance au méligèthe afin de valider ou non le potentiel des composés biochimiques identifiés précédemment comme biomarqueurs mais aussi d’en identifier de nouveaux. Le second objectif de ce travail était de mieux comprendre l’écologie alimentaire du méligèthe afin d’identifier de nouvelles cibles potentielles pour la sélection de plantes résistantes. Nous avons mené plusieurs expérimentations sur le terrain qui nous ont permis de développer une méthode de crible au champ des génotypes de colza pour leur résistance au méligèthe. Cette méthode a mis en évidence l’existence de différences de résistance fortes et robustes entre génotypes parmi une gamme de 19 génotypes testés. Les biomarqueurs potentiels précédemment identifiés n’ont pas été validés au champ mais deux autres composés semblent influencer la résistance au méligèthe et pourraient être utilisés comme futurs biomarqueurs. Ces expériences au champ ont aussi permis de montrer que la biochimie des périanthes était très dépendante des conditions environnementales, ce qui pourra compliquer le travail de sélection. Par ailleurs, des expériences de développement réalisées en conditions contrôlées ont montré que le méligèthe utilisait le nectar présent dans les fleurs de colza mais que celui-ci ne semblait pas affecter son développement. Le pollen semble, jouer un rôle important sur son développement mais les larves parviennent à se développer sans son apport. Les expériences sur le comportement alimentaire du méligèthe adulte ont montré que cet insecte avait un patron d’attaque spécifique sur les inflorescences de colza en s’alimentant avant tout sur les boutons de petite taille (donc moins riches en pollen par rapport aux gros). Il semble que la disponibilité mais surtout l’accessibilité du pollen médiée par le périanthe joue un rôle essentiel dans le comportement de cet insecte. Ce travail a permis de mieux comprendre le comportement alimentaire du méligèthe et d’identifier des traits importants pour son développement. Ce travail montre que des résistances modérées existent au sein du colza et qu’elles pourraient être utilisées pour la sélection variétale. Il pointe aussi les limites des approches basées sur des biomarqueurs biochimiques. / Herbivorous insects cause important yield losses to crops. These insects are mainly managed through insecticides but negative effects of used compounds on the human health and the environment as well as the development of resistant pest populations impose finding alternative strategies to manage them. Breeding plants for enhanced resistance to insects is an attractive strategy. This kind of strategy was already implemented to manage insects but examples of its utilisation remain rare. The main limitation of this strategy is that a large number of genotypes needs to be screened through generally complex phenotyping methods to identify resistances. To circumvent these issues, an approach based on the understanding of plant defence mechanisms and the utilisation of biochemical biomarkers linked to resistance could be interesting. During this PhD, this kind of approach was developed on the oilseed rape (Brassica napus) and one of its main pests, the pollen beetle (Brassicogethes aeneus). Previous studies identified chemical compounds present in the perianth of flower buds and correlated to oilseed rape resistance to pollen beetle. However these studies were carried out in the laboratory and need to be validated in field conditions. Moreover, information on pollen beetle feeding ecology are still lacking while they could help identifying new targets for breeding. The first objective of this PhD is to develop a method allowing to screen resistance to the pollen beetle in the field. This method will allow to confirm the potential biomarkers previously identified and to look for additional biomarkers. The second objective of the present work was to better understand key steps in the interaction between the pest and its host plant to identify potential new target traits for resistance. For this purpose, the importance of food sources present in flowers such as pollen and nectar on pollen beetle development and the factors impacting the feeding pattern of adults on the inflorescence were investigated. We conducted field experiments in two different sites and for two consecutive years and propose a method allowing to screen oilseed rape resistance to pollen beetle in the field. Using this method, we were able to identify genotypes with moderate levels of resistance among a set of 19 genotypes. Previously identified biochemical biomarkers were not correlated with plant resistance in the field but new markers were identified (i.e. quinic acid and arginine). Our field experiments also showed that plant composition is highly variable according to the environment and this variability could affect usefulness of these markers during plant breeding programs. Experiments under controlled conditions also showed that pollen beetle used nectar for feeding but that it did not seem to affect its development. Pollen, on the other hand, seemed to have a more important impact but was not indispensable to pollen beetle development. The study of the pollen beetle feeding behaviour showed that this insect has a surprising feeding pattern on oilseed rape inflorescences and that small buds are more used for feeding than large buds that contain more pollen. It seems that accessibility and to a lesser extend availability of feeding resource explain this pattern and that the perianth has a major role on this preference. These experiments allowed to better understand the pollen beetle feeding ecology and to identify plant traits important for its development. Our work showed that moderate levels of resistance are present in oilseed rape and could be used in breeding programs. Limitations of approaches based on biochemical biomarkers are discussed.

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