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Relations anthropo-environnementales depuis la période archaïque jusqu'au XIXe siècle à Barbuda : multidisciplinarité archéobotaniqueFaucher, Anne-Marie 03 May 2024 (has links)
Cette recherche doctorale a comme but principal l’étude de la dynamique anthropo-environnementale à Barbuda grâce à une approche archéobotanique multidisciplinaire. À la base de ce projet se trouve une démarche méthodologique, celle de combiner l’analyse des graines, du charbon de bois, des grains d’amidon et des phytolithes pour rendre compte de l’évolution des relations anthropo-environnementale. Cette thèse repose sur l’analyse de six sites archéologiques datant des premières occupations humaines sur l’île en couvrant la période archaïque jusqu’au XIXe siècle. Les analyses archéobotaniques sont peu nombreuses dans la région caribéenne, surtout celles combinant plusieurs types de restes. Ainsi, il a d’abord fallu évaluer le potentiel de préservation des macro-et microrestes botaniques sur l’île calcaire de Barbuda. Les données ont révélé un potentiel d’analyse variable selon les sites et les types de restes. Les graines recueillies sont peu nombreuses, alors que les charbons de bois sont omniprésents sur l’ensemble des sites. La principale découverte est la présence de phytolithes et de grains d’amidon autant dans les résidus prélevés sur les artéfacts que dans les échantillons de sédiments. Au cours des années, les populations archaïques, saladoïdes, post-saladoïdes et britanniques, en plus des esclaves, se sont succédéessur l’île. Chacune d’entre elles possédait un mode de vie spécifique et des besoins particuliers, ce qui a laissé une succession d’empruntes sur la végétation. Les données recueillies démontrent leur tentative degestion de la ressource végétale, l’introduction et la culture d’espèces botaniques pour l’alimentation, ainsi que le changement progressif du couvert végétal initial vers une végétation secondaire. L’arrivée des Britanniques, sous la direction de la famille Codrington, a joué un rôle clé dans la création du paysage environnemental actuel de l’île. Ce projet est un premier pas vers une compréhension rigoureuse de la dynamique anthropo-environnementale à Barbuda et à travers les îles caribéennes. / The primary goal of this doctoral research is to examine human-plant dynamics on the island of Barbuda using multiple methods of archaeobotanical analyses. This research is thus a methodological contribution combining the analysis of seeds, charcoal, starch grains and phytolithes in order to study the evolution of human-plant relationships. Six archaeological sites were analysed dating from the first human occupation on the island by Archaic populations until the 19th century. Archaeobotanical analyses are scare throughout the Caribbean region, especially those that combine the study of several types of botanical remains. The analytical potential of botanical macro-and microremains on the limestone island of Barbuda was evaluated for all sites. The ensuing results varied greatly depending on the site and the type of remains analysed. Seeds were very few in number, while charcoal is omnipresent on all sites. The most important discovery was the preservation of phytoliths and starch grains on artefact residues and in soil samples. Over 2000 years, Archaic, Saladoid, post-Saladoid, British, and enslaved peoples lived on the island. Each population had varying needs for subsistence resulting in different vegetation signatures. Data recovered suggests attempts at vegetation management, the introduction of new plant species for cultivation and consumption, as well as a progressive transition from the initial vegetation cover to a secondary forest. The British arrival on the island, under the management of the Codrington Family played a key role in the creation of the island’s current landscape. This research project is thus a first step towards a more rigorous and comprehensive understanding of human-plant dynamicson Barbuda and in the region.
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Analyses archéobotanique et archéoentomologique d'une structure datant du tournant du XIXe siècle, au site de l'îlot des Palais (CeEt-30), à QuébecMallet Gauthier, Solène 20 March 2024 (has links)
Des analyses archéobotaniques et archéoentomologiques ont été réalisées sur des sédiments provenant d’une structure datée du tournant du XIXe siècle, retrouvée au site de l’îlot des Palais (CeEt-30), à Québec. Les macrorestes végétaux et les restes entomologiques retrouvés nous permettent d’en apprendre davantage sur les habitudes alimentaires et la vie quotidienne des habitants de Québec durant une période d’importants changements politiques, économiques et sociaux. En effet, le début du XIXe siècle est marqué par une augmentation de la population de la ville, l’arrivée d’un grand nombre d’immigrants anglophones et le développement accéléré de l’industrie navale. Nous soutenons la thèse voulant que, malgré la mise en place de nouveaux réseaux d’échanges et de nouvelles traditions culinaires, une partie des pratiques alimentaires des Canadiens français de la Basse-Ville de Québec soient restées relativement inchangées. Grâce à cette recherche, nous sommes en mesure de mieux comprendre l’influence des premières décennies du Régime britannique sur l’ancienne capitale de la Nouvelle-France ainsi que sur la vie quotidienne de ses habitants. / Archaeobotanical and archaeoentomological analyses were conducted on soil samples taken from an early 19th century privy found at the îlot des Palaissite (CeEt-30) in Quebec City. The insect and seed remains identified inform us about the consumption habits and the daily lives of the city’s inhabitants, during a period of great political, economic and social changes. In fact, the early 1800’s were marked by a population increase, the arrival of a large number of Anglophone immigrants and an accelerated development of the shipbuilding industry. We argue that despite the implementation of new trade networks and culinary traditions, a part of the French Canadian foodways remained relatively unchanged. Thanks to this research, we now have a better understanding of the impact the first decades of the British rule have had over New France’s old capital and the daily lives of its inhabitants.
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Analyse des macro-restes végétaux du site colonial de Ferryland (Terre-Neuve, Canada)Prévost, Marie-Annick 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / La morue des bancs de Terre-Neuve (Canada) a dès le XVIe siècle attitré les Européens en Amérique, bien que ce ne soit qu’au début du siècle suivant qu’on assiste à l’installation de colonies permanentes, comme celle de Ferryland fondée par les Anglais (1621-1696). L’analyse des macro-restes végétaux (incluant les charbons de bois) prélevés lors des fouilles archéologiques effectuées sur ce site a permis de mieux comprendre les interrelations entre les habitants et leur environnement. Leur alimentation était composée d’une grande variété de fruits sauvages indigènes ainsi que de céréales, de pois, de fines herbes et de fruits séchés d’origine étrangère. On ne sait pas si l’agriculture était surtout pratiquée sur place ou si les denrées étaient principalement importées. Les habitants auraient également utilisé les ressources végétales (bois, branches de conifères, sphaigne) pour la construction et le chauffage. En outre, les activités menées par les habitants auraient pu faciliter l’introduction de nombreuses mauvaises herbes d’origine étrangère. / The rich cod stocks of Newfoundland’s Grand Banks (Canada) attracted Europeans to the Americas from the sixteenth century onwards. However, the establishment of permanent colonies like that of Ferryland, founded by the English (1621-1696), date to the seventeenth century. The analysis of macro botanical remains (including wood charcoal) from this archaeological site shed light on the relationships between settlers and their environment. Their diet included a great variety of native wild berries as well as cereals, peas, herbs and dried fruits of European origin. However, we can not tell if this food grew mostly on or around the site or was imported. Settlers also used other plant resources (wood, conifer twigs, peat moss) for building and heating. Also, the activities of the settlers appear to have facilitated the introduction of many non-native weeds.
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