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Crédits à l'exportation et industrialisation de la Grande Bretagne durant le dix-neuvième siècle / Export credits and Industrialization in Great Britain in the nineteenth centuryTriki, Mohamed-Ali 16 December 2013 (has links)
Les révolutions industrielles ont été caractérisées par un rôle des banques joué en premier via le capital circulant, plus que via le financement du capital fixe. Le poids du commerce extérieur dans l’économie Britannique du dix-neuvième siècle pose la question de l’importance d’une catégorie de crédits, les crédits à l’exportation. Le dix-neuvième a vu la croissance des financements des exportations par prêts, ces prêts rencontrant l’engouement aussi bien des banques que des entreprises. A partir de la mi-dix-neuvième siècle, le role historiquement joué par l’escompte connait un déclin relatif, concrétisé par un financement des exportations par prêts devenant dominant dans l’actif des banques. La prolifération des banques, malgré les crises récurrentes, et la concurrence interbancaire qui en a découlé, ont joué dans le sens d’une réduction du rationnement au niveau du financement des exportations. La pression sur le rationnement est d’autant plus notable que les structures de l’assurance-crédit à l’exportation n’ont commencé à s’affirmer qu’en fin de dix-neuvième siècle, et n’ont commencé à bénéficier du soutien de l’Etat qu’après la première guerre mondiale. Malgré cela, les marchés proches des pays d’Europe continentale ont été dépassés en direction des marchés géographiquement éloignés, en principe caractérisés par un niveau de risque plus élevé. L’interaction entre l’élargissement des débouchés à l’exportation et la croissance de la production a bénéficié de l’appui d’une offre de crédits à l’exportation relativement peu sensible au risque. D’où la possibilité de parler de révolutions industrielle, financière, et commerciale. Du point de vue institutionnel, si l’Etat a essentiellement agi dans le sens de l’élargissement de l’accès aux marchés pour les exportations Britanniques, la banque d’Angleterre a, pour sa part, rempli le rôle vital de préteur ultime, permettant de maintenir le flux de financement en direction des entreprises, via le refinancement des banques. / The industrial revolutions were characterized by a role of banks played mainly via the circulating capital, rather than via the financing of fixed capital. The weight of the foreign trade in the nineteenth century British economy raises the question of the importance of a category of credits, the export credits. The nineteenth century saw the growth of loan-financed exports, these loans meeting the craze of banks as well as that of companies. From the mid-nineteenth century, the role historically played by the discount witnessed a relative decline, concretized by a financing of the exports by loans which became dominant among bank activities. The proliferation of banks, in spite of the recurring crises and the interbank competition which ensued from it, resulted in a reduction of the rationing at the level of exports financing. The pressure on the rationing is more considerable than the structures of export credit-insurance began to assert themselves only at the end of nineteenth century, and began to benefit from state support only after World War I. Nevertheless, markets close to countries of continental Europe were exceeded in the direction of geographically remote markets, usually characterized by a level of higher risk. The interaction between export outlets extension and production growth benefited from the support of an export credits offer relatively less risk sensitive. Hence the possibility to speak about industrial, financial and commercial revolutions. From an institutional point of view, if the state has essentially acted in favor of the extension of access to markets for the British exports, the Bank Of England has played, for its part, the vital role of ultimate lender, allowing to maintain the flow of financing in the direction of companies, via the refinancing of banks.
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La représentation de la ville industrielle dans le roman du XIXème siècle. / The representation of the industrial city in the nineteenth century's novel.Farsian, Mohammad-Reza 26 June 2009 (has links)
Avec l'émergence de la révolution industrielle, les populations rurales se dirigèrent vers les centres industriels nouveaux. S'y constitua un nouveau peuple, le peuple ouvrier, s’entassant dans les villes et dans les banlieues autour des usines. Surgirent de terre autour des manufactures industrielles des habitations destinées à minimiser la distance entre les logements et les lieux de travail. S'y Avec l'émergence de la révolution industrielle, les populations rurales se dirigèrent vers les centres industriels tissèrent des structures sociales simples, aboutissant à une nouvelle forme de ville : la ville industrielle, dont la caractéristique la plus importante, avant la présence du milieu ouvrier, réside dans celle d’une usine ou d’une mine, pleine d'objets et d'inventions mécaniques et techniques. La présente recherche se propose pour but de présenter cette ville industrielle en tant que produit le plus typique du XIXe siècle, avec ses composants techniques et ses habitants ouvriers. La ville s'y envisage comme l'un des berceaux les plus importants des romans, ceux-ci allant jusqu'à la prendre comme support de leur intrigue. Sans négliger l’importance considérable de la machine dans le bouleversement de la vie quotidienne ni oublier que la révolution technique est portée et manifestée par elle, la thèse analyse à travers ces romans le rôle de ces objets bruyants et imposants, ses machines, dans la formation de la ville industrielle, aussi bien que dans la vie de ses habitants. L'étude se complète par un portrait des ouvriers, ces utilisateurs des machines et ces incarnations de la technique et de l’industrie, dans leur vie, leur travail et leurs habitudes. Avec la littérature du XIXe siècle et surtout le mouvement naturaliste, ce peuple se trouve pour la première fois considéré dans la monotonie quotidienne de son existence, dans ses petits drames, ses mœurs, sa mentalité. Apparaissent de la sorte les effets néfastes de l’industrialisation et du machinisme sur la vie de ces personnes, auxquels certains auteurs remédient par la création d'utopies. / With the emergence of the industrial revolution, country people moved to the new industrial centers. Through this movement appeared a new social class, the working class, crowding in the cities and also in the suburbs around the factories. To minimize the distance between the places of work and the residences, a lot habitations appear suddenly out of earth around industrial factories. In those areas, simple social structures were created leading to a new city shape: the industrial city whose main characteristic, before the setting of the working class, is the factory or the mine, places full of industrial items, mechanical inventions and techniques. The present research aims at introducing this industrial city as the most typical product of the nineteenth century through its technical components and its working class. The city is considered as one of the main element in the novel as far as becoming the basic and strong support of their intrigue. Without neglecting the substancial and amazing effect and the consequences of the machine in the daily life and without forgetting that the technical revolution is supported and materialized by the machine itself, the thesis analyses, through the studied novels, the role of those machines in the emergence of the industrial city as well as its effects in the daily life of the working class. The study is developed by a portrait of the working class, main users of the machines and a description of the technical and industrial incarnations in their lifes, their work and their habits. With the nineteenth century's literature and especially through the naturalist movement, this social class is for the first time analysed by considering its monotonous daily life, its little dramas, its manners and its mentality. Therefore the negative effects of the industrialization and of the mechanization on the working class appear in the literature, and some writers try to solve the problem by creating utopia.
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