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Sans vouloir intervenir... : Les états-majors généraux français – Armée, Marine, Armée de l’Air et Colonies – dans la prise de décision en politique étrangère, 1935-1939 / Not Wanting to Interfere… : The French General Staffs – Army, Navy, Air Force and Colonies – and the Foreign Policy Decision-Making Process in 1935-1939Catros, Simon 28 October 2015 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans la continuité d’un champ historiographique très riche traitant de la politique étrangère de la France dans les années trente. Elle entend explorer le rôle particulier des états-majors généraux dans l’élaboration de cette politique étrangère, notamment sur la base de sources récemment mises au jour. Conduite sur une période de cinq années et croisant analyse structurelle et études de cas, elle vise à mettre en évidence l’action des états-majors généraux au sein du processus décisionnel, tant sur le moyen terme que lors des différentes crises diplomatiques, de la proclamation du réarmement allemand à l’offensive de la Wehrmacht en Pologne. L’organisation, la composition et le fonctionnement des états-majors généraux, ainsi que leurs relations avec le ministère des Affaires étrangères et leur place dans le processus décisionnel, constituent le premier axe de cette étude. En outre, l’analyse de leurs perceptions de la situation diplomatique et stratégique et de l’évolution politique nationale et internationale permet d’éclairer les motivations multiples, complexes et, parfois, contradictoires à l’origine de leurs interventions dans le processus décisionnel. Enfin, l’étude des modalités et l’observation des résultats de ces interventions permettent de saisir la nature et l’ampleur du rôle, parfois déterminant, joué par les états-majors-généraux dans le parcours qui conduisit la diplomatie française, de Rome en janvier 1935 à Moscou en août 1939, en passant par Stresa, Londres et Munich. / This dissertation is a contribution to the rich historiography of France’s foreign policy in the 1930s. Its aim is to explore the specific role played by France’s general staffs in shaping foreign policy, drawing largely on sources that have recently come to light. Employing a combination of structural analysis and case studies, it focuses on a five-year period for the purpose of examining the role played by France’s general staffs in the decision-making process, both in routine affairs and in each succeeding diplomatic crisis, from the proclamation of Germany’s rearmament to the Wehrmacht’s offensive in Poland. The study begins by exploring the general staffs’organization, composition, and functioning, as well as their relations with the Foreign Affairs Ministry and the place they occupied in the decision-making process. An analysis of their perceptions of the diplomatic and strategic situation, and of domestic and international political developments, sheds light on the multiple, complex, and occasionally contradictory motives behind their interventions in foreign policy. Lastly, a study of the forms of intervention and a review of their results reveal the significance and, in some cases, the decisiveness of the general staffs’ role in shaping French diplomacy from Rome in January 1935 to Moscow in August 1939, by way of Stresa, London, and Munich.
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Le défi de l’enracinement napoléonien entre Rhin et Meuse (1810-1814). Étude transnationale de l’opinion publique dans les départements de la Roër (Allemagne), de l’Ourthe (Belgique), des Forêts (Luxembourg) et de la Moselle (France) / The Challenge of the Napoleonic Implantation between Rhine and Maas (1810-1814). Transnational Study of Public Opinion in the Napoleonic Departments Roer (Germany), Ourthe (Belgium), Forests (Luxembourg) and Moselle (France) / Die Herausforderung der napoleonischen Verwurzelung zwischen Rhein und Maas (1810-1814). Transanationale Studie zur öffentlichen Meinung im Roer- (Deutschland), Ourthe- (Belgien), Wälder- (Luxemburg) und Moseldepartement (Frankreich)Horn, Pierre 16 December 2013 (has links)
Posant la question de l’enracinement napoléonien entre Rhin et Meuse (1810-1814), ce travail est, du fait de sa nature franco-allemande, différent des nombreuses études consacrées, depuis le XIXe siècle, au traitement de l’opinion publique. Il l’est également dans la mesure où il se fixe pour objectif de répondre, de manière comparative et dans un cadre transnational (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg), à la question du rôle joué par l’opinion publique dans l’apogée du régime napoléonien (1810), puis dans son effondrement (1814). Au moyen de l’approche prônée par l’Histoire croisée, nous avons dégagé un certain nombre d’indices qui, sous l’Empire, nous semblent avoir été autant de pommes de discorde. De cette étude, il ressort tout d’abord qu’il existait des éléments structurels constituant, indépendamment de la conjoncture économique et de la politique napoléonienne, un frein à l’enracinement du nouveau régime. Il s’agit du fossé culturel et du souvenir des dominations d’Ancien Régime (Prusse, Autriche). Ensuite, les éléments relatifs à la politique (centralisation, ordre social, système économique) révèlent en quoi, indépendamment des structures et de la conjoncture, le régime napoléonien parvenait ou non à se faire progressivement accepter aussi bien des « anciens Français » que des « nouveaux Français » vivant dans les départements réunis. Enfin, les éléments conjoncturels se devaient également d’être abordés, indépendamment des précédents. Dans l’optique que soit définitivement tournée la page exagérée des histoires nationalistes, nous nous sommes attachés à écrire ce que l’on pourrait finalement considérer comme une Histoire ouest-européenne de l’opinion publique à l’époque napoléonienne. / Owing to its Franco-German nature, this historical study, which analyses the Napoleonic system’s implantation between Rhine and Maas (1810-1814), differs from the numerous studies devoted to public opinion since the 19th century. It is different in the sense that it innovatively sets out to address, from a comparative angle and within a transnational framework (France, Germany, Belgium and Luxembourg), the question of the part played by public opinion between climax (1810) and fall (1814) of the Napoleonic regime. By means of ‘Histoire croisée’, I have identified a certain number of fields which seem to have been, under the Napoleonic Empire, quite contentious issues. From this study emerges, first of all, that structural elements, independent of economic cycles and Napoleonic policies alike, curbed the new regime’s rooting. Instead, the latter was hampered both by cultural gaps and the memory of the preceding rule of the ‘Ancien Régime’ (Prussia, Austria). Second, the elements concerning the polity (centralisation, social order and economic system) reveal to what extent, independent of both structural elements and the economic situation, the Napoleonic regime succeeded, or failed to succeed, in being progressively accepted by ‘old Frenchmen’ as well as by ‘new Frenchmen’, i.e. those who had become annexed by the Republic and then found themselves being subjects of the Empire. Finally, the economic factors are addresses, independent, once again, of the previous ones. Leaving behind histories traditionally nationalist in tone, the present thesis may be considered as a Western European History on public opinion during the Napoleonic era. / Die vorliegende Arbeit beschäftigt sich mit der Frage nach der napoleonischen Verwurzelung zwischen Rhein und Maas (1810-1814) und unterscheidet sich aufgrund ihrer deutsch-französischen Natur von vielen anderen historischen Studien, die sich seit dem 19. Jahrhundert mit der öffentlichen Meinung beschäftigen. Sie hebt sich auch in der Hinsicht ab, als dass sie eine neue Fragestellung verfolgt, nämlich jene nach der öffentlichen Meinung zwischen dem Höhepunkt (1810) und in dem Zusammenbruch (1814) des napoleonischen Regimes, der mit einem komparativen Ansatz und in einem transnationalen Rahmen (Deutschland, Frankreich, Belgien, Luxemburg) nachgegangen wird. Mithilfe des Ansatzes der Histoire croisée wird eine Reihe Themen untersucht, welche schon unter Napoleons Empire Zankäpfel gewesen zu sein scheinen. Aus dieser Studie geht als Erstes hervor, dass einige Strukturmerkmale unabhängig von der wirtschaftlichen Konjunktur und von der napoleonischen Politik die Verwurzelung des neuen Regimes begrenzten. Hierbei geht es um kulturelle Gräben und um die Erinnerung an die vorangegangene Herrschaft der vorrevolutionären Regime (Preußen, Österreich). Als Zweites wird anhand mehrerer auf die Politik bezogener Parameter (Zentralisierung, soziale Ordnung, Wirtschaftssystem) untersucht, inwieweit es dem napoleonischen Regime gelungen ist, unabhängig von strukturellen und ökonomischen Faktoren, sowohl unter „Altfranzosen“ wie auch unter der durch französische Annektionen zu „Neufranzosen“ gewordenen Bevölkerung Akzeptanz zu finden. Darüber hinaus wurden die konjunkturell bedingten Faktoren analysiert, wiederum unabhängig von den vorigen Elementen. Im Kontrast zur stark nationalistisch geprägten Historiographie des 19. Jahrhunderts wird hier eine Arbeit vorgelegt, die als eine westeuropäische Untersuchung zur öffentlichen Meinung im napoleonischen Zeitalter Napoleons betrachtet werden darf.
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