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Insignes et marqueurs du pouvoir hellénistique : traditions et stratégies dans la royauté d'Alexandre et dans l'Orient hellénisé

Trehuedic, Kevin 02 December 2008 (has links)
Cette recherche porte sur les objets possédés spécifiquement par les rois hellénistiques pour matérialiser et symboliser leur pouvoir et pour se faire reconnaître. L’expression d’« insignes du pouvoir » et la notion de regalia, dérivée des monarchies européennes médiévales et modernes, induisent des modèles interprétatifs qui font écran pour l’étude des mises en scène du roi hellénistique. L’étude lexicale montre que l’on doit à l’époque romaine une formulation grecque globalisante des insignes du pouvoir, les auteurs décalquant en cela l’usage du latin. Dans les textes contemporains des rois hellénistiques, on trouve mention de « parure » et d’« appareil », jugés « convenables ». On a donc procédé à un inventaire de ces objets spécifiques. Leur utilisation crée un registre de la représentation du pouvoir, la moins médiatisée, qui ne recoupe ni celui des images officielles, où le corps du roi paraît prédominer, ni celui des discours officiels, qui témoignent des vertus royales. En terme de transferts culturels, dans le cadre de la royauté d’Alexandre et de ses successeurs, on s’est appliqué à apprécier comment furent mobilisées et cristallisées, selon les besoins du pouvoir, certaines symboliques, différentes mais souvent connexes, qui s’attachent à des objets somme toute assez similaires d’une culture à l’autre. Hormis le diadème et le sceau qui constituent ses insignes royaux, le souverain hellénistique se démarque par des collections d’objets utilitaires et précieux – vêtements, armes, harnachements et mobilier – qui sont accumulés dans les trésors des palais et distribués aux gens de la Cour. Ces marqueurs du pouvoir sont utilisés en situation et s’apparentent aux « joyaulx » du roi médiéval. Il n’y a pas d’objets à caractère sacralisant, transmissibles à l’intérieur d’une dynastie hellénistique. En général, à la mort du roi, certains de ses objets personnels sont mis en scène dans les cérémonies de funérailles, exposés avec le corps, avant d’être détruits par le feu ou abandonnés dans la tombe et ainsi retirés de la chaîne de transmission dynastique, ce qui explique l’absence presque complète d’objets apparentés à des « reliques », même si les armes, surtout, furent des objets de pouvoir dont la réappropriation assurait une légitimité. L’apport principal de cette étude réside dans la mise en évidence d’une solution de continuité entre les regalia des Achéménides et les insignia imperii des Romains. Entre ces deux périodes, la notion d’« insignes du pouvoir » ne paraît pas opératoire pour l’époque hellénistique, au moins pour le IIIème siècle. C’est principalement dans une relation dialectique des rois et de Rome que s’est élaborée, à Rome au IIème siècle, une catégorie d’objets caractéristiques des souverains hellénistiques : cette sélection confère ainsi un statut d’« insigne » à des éléments du décorum royal / Résumé anglais non communiqué
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Insignes et marqueurs du pouvoir hellénistique : traditions et stratégies dans la royauté d'Alexandre et dans l'Orient hellénisé

Trehuedic, Kevin 02 December 2008 (has links)
Cette recherche porte sur les objets possédés spécifiquement par les rois hellénistiques pour matérialiser et symboliser leur pouvoir et pour se faire reconnaître. L’expression d’« insignes du pouvoir » et la notion de regalia, dérivée des monarchies européennes médiévales et modernes, induisent des modèles interprétatifs qui font écran pour l’étude des mises en scène du roi hellénistique. L’étude lexicale montre que l’on doit à l’époque romaine une formulation grecque globalisante des insignes du pouvoir, les auteurs décalquant en cela l’usage du latin. Dans les textes contemporains des rois hellénistiques, on trouve mention de « parure » et d’« appareil », jugés « convenables ». On a donc procédé à un inventaire de ces objets spécifiques. Leur utilisation crée un registre de la représentation du pouvoir, la moins médiatisée, qui ne recoupe ni celui des images officielles, où le corps du roi paraît prédominer, ni celui des discours officiels, qui témoignent des vertus royales. En terme de transferts culturels, dans le cadre de la royauté d’Alexandre et de ses successeurs, on s’est appliqué à apprécier comment furent mobilisées et cristallisées, selon les besoins du pouvoir, certaines symboliques, différentes mais souvent connexes, qui s’attachent à des objets somme toute assez similaires d’une culture à l’autre. Hormis le diadème et le sceau qui constituent ses insignes royaux, le souverain hellénistique se démarque par des collections d’objets utilitaires et précieux – vêtements, armes, harnachements et mobilier – qui sont accumulés dans les trésors des palais et distribués aux gens de la Cour. Ces marqueurs du pouvoir sont utilisés en situation et s’apparentent aux « joyaulx » du roi médiéval. Il n’y a pas d’objets à caractère sacralisant, transmissibles à l’intérieur d’une dynastie hellénistique. En général, à la mort du roi, certains de ses objets personnels sont mis en scène dans les cérémonies de funérailles, exposés avec le corps, avant d’être détruits par le feu ou abandonnés dans la tombe et ainsi retirés de la chaîne de transmission dynastique, ce qui explique l’absence presque complète d’objets apparentés à des « reliques », même si les armes, surtout, furent des objets de pouvoir dont la réappropriation assurait une légitimité. L’apport principal de cette étude réside dans la mise en évidence d’une solution de continuité entre les regalia des Achéménides et les insignia imperii des Romains. Entre ces deux périodes, la notion d’« insignes du pouvoir » ne paraît pas opératoire pour l’époque hellénistique, au moins pour le IIIème siècle. C’est principalement dans une relation dialectique des rois et de Rome que s’est élaborée, à Rome au IIème siècle, une catégorie d’objets caractéristiques des souverains hellénistiques : cette sélection confère ainsi un statut d’« insigne » à des éléments du décorum royal / Résumé anglais non communiqué
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Construire la Polis : l'évolution des villes d'Ionie et de Carie de la fin du IVe au milieu du Ier s. a.C. / Building the polis : the evolution of ionian and carian cities from the end of the IVth cent. BC to the middle of the Ist cent. BC

Larguinat Turbatte, Gabrièle 30 November 2013 (has links)
L’époque hellénistique est le moment où les villes d’Ionie et de Carie changent peu à peu d’aspect. Dans chaque ville ou presque, quantité de monuments publics nouveaux façonnent progressivement un paysage urbain inédit qui se présente comme un miroir de la cité qui l’a créé. C’est cette transformation sans précédent des centres urbains durant l’époque hellénistique que cette thèse se propose d’étudier, en portant attention aux villes d’Ionie et de Carie dans toute leur diversité. Elle cherche à dégager le sens des changements dans deux régions à l’hellénisation ancienne et fortement urbanisées, caractérisées par des interactions entre cités et rois hellénistiques. Cette étude propose des pistes pour mieux comprendre les sociétés civiques au travers d’un lieu de vie : la ville. L’approche privilégie ce que la ville a de plus remarquable, ses édifices publics. Dans une première partie consacrée aux fortifications urbaines, aux lieux qui abritent les activités politiques, et aux espaces de la vie culturelle au sens large, les monuments publics sont évoqués en tant qu’espaces de la vie civique, et l’on s’interroge sur les raisons de la construction de tant de bâtiments nouveaux. Dans un second temps, une étude plus transversale de l’espace urbain décrit comment se met en place à cette époque un cadre de vie véritablement urbain, avec un paysage, des aménagements et une organisation de l’espace bien spécifique. La troisième partie consacrée aux thématiques économiques montre comment la prospérité des cités se traduit dans la pierre : la construction de bâtiments pour abriter les activités économiques témoigne autant du souci des cités de développer et d’encadrer ces activités que de la richesse de la vie économique des poleis. Ce dynamisme contribue aussi à expliquer une activité de construction soutenue, rendue possible par l’existence de ressources abondantes et variées à la disposition des cités. La réflexion porte pour finir sur la dimension politique et sociale des transformations de l’espace urbain. Cette dernière partie se place dans une perspective historique plus large, celle de l’évolution de la cité hellénistique. / The Hellenistic period is the time when the aspect of the cities of Ionia and Caria is changing gradually. In almost each city, an amount of new public buildings progressively shaping a new urban landscape that looks like a mirror of the city that created it. It is this unprecedented transformation of urban centers during the Hellenistic period that this thesis studies, with attention to the cities of Ionia and Caria in all their diversity. We aim at making sense of the changes in these two regions, which experienced hellenisation and urbanisation early ; they are also characterized by interactions between cities and Hellenistic kings. This study suggests ways of understanding civic societies through the city. We are looking at t the most remarkable features of the city : its public buildings . In the first part devoted to urban fortifications, buildings housing political activities , and areas of cultural life , public monuments are mentioned as spaces of civic life , and we search for the reason why many new buildings were built. Then, the study describes how urban space becomes a place of truly urban life, with a landscape, facilities and a specific spatial organization. In a third section, we show how the cities’ economic prosperity is reflected in stone buildings – some of them housing economic activities – reflects the will of cities to develop and oversee economic activities and the wealth of the poleis. This also helps explain a sustained construction activity made possible by the existence of abundant and varied resources available to cities. Finally, the reflection deals with political and social aspects of the evolution of urban space. This last part is placed in a broader historical perspective, that of the evolution of the Hellenistic city.

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