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Influence des maladies et conditions osseuses sur le succès implantaire : une revue systématique et méta-analyseMouradian, Nancy 10 February 2024 (has links)
Les implants dentaires sont maintenant largement utilisés pour remplacer les dents manquantes chez les patients partiellement ou complètement édentés. Plusieurs facteurs de risque qui peuvent contribuer à des maladies péri-implantaires sont désormais identifiés tels que la mauvaise hygiène buccodentaire ou des habitudes tabagiques. Cependant, il n'y a toujours pas de consensus sur plusieurs facteurs systémiques qui peuvent interférer avec l'obtention ou le maintien d'une ostéointégration de l'implant. L'objectif de cette étude était d'examiner systématiquement la survie des implants et la perte osseuse marginale radiographique autour de ces implants chez les patients souffrant de différentes maladies ou conditions osseuses. Une recherche bibliographique de différentes bases de données a été réalisée en incluant des études publiées entre janvier 1990 et décembre 2019. La revue systématique et la méta-analyse ont été effectuées conformément aux lignes directrices recommandées par la directive du "Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analyses". Suivant les critères d'inclusion et d'exclusion établis, cette revue systématique a retenu six articles sur le diabète avec 661 implants au total et deux études sur des patients ostéoporotiques avec 274 implants au total. Dans la population diabétique, les paramètres péri-implantaires étaient généralement pires en particulier lorsque leur niveau glycémique n'était pas contrôlé. Quatre des études ont été incluses dans la méta-analyse. Il y avait moins de perte osseuse chez la population non diabétique (différence moyenne 0,46 mm; intervalle de confiance 95% (0,06-0,86), z=2,28, p=0,02) par rapport aux patients ayant un diabète non contrôlé. Il n'y avait aucune différence dans les taux de survie des implants entre les deux populations à l'étude. Chez les patients ostéoporotiques, il n'y avait pas de différence de survie des implants ou de perte osseuse marginale par rapport aux patients sains. Cette revue systématique et méta-analyse ont démontré que les patients diabétiques non contrôlés doivent être traités avec prudence mais aucune conclusion n'a pu être tirée sur d'autres maladies et conditions osseuses. Des études à long terme bien menées sont nécessaires afin d'établir des lignes directrices pour traiter les patients ayant des maladies systémiques de façon adéquate. / Dental implants are now widely used to replace missing teeth in partially or fully edentulous patients. Several risk factors associated to peri-implant diseases are now recognized such as poor oral health or smoking habits. However there is no consensus on several systemic factors that may interfere with gaining or maintaining osteointegration. The objective of this study was to systematically review the survival of implants and radiographic marginal bone loss around those implants in patients that have bone diseases or conditions that affect bone metabolism. A literature search of different databases was conducted for studies published between January 1990 and December 2019. The systematic review and meta-analysis were done according to the guidelines recommended by the "Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analyses statement". Following the established inclusion and exclusion criteria, we selected six published articles on diabetic patients with 661 implants in total and two published studies on osteoporotic patients with 274 implants in total. In the diabetic population, peri-implant parameters were generally worse particularly when their diabetes was not controlled. Four of the studies were included in the meta-analysis. There was less bone loss in the non-diabetic population (mean difference 0.46 mm; 95% confidence interval (0.06-0.86), z=2.28, p=0.02) as compared to patients that have poorly controlled diabetes. There was no difference in implant survival rates in the two studied populations. As for osteoporotic patients there was no difference in implant survival or marginal bone loss when compared to healthy patients. This systematic review and meta-analysis showed that uncontrolled diabetic patients need to be treated with caution. No conclusions were drawn on any other bone diseases and conditions. More long-term studies are needed to establish guidelines to provide better patient care in the presence of systemic disease.
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Étude transversale : la prévalence de la péri-implantite et les facteurs cliniques reliésBahlou, Leya 12 December 2024 (has links)
Plusieurs études investiguent la péri-implantite, mais aucun consensus à ce jour n’est encore établi. But : Cette étude vise à éclaircir notre compréhension sur la péri-implantite et à en déterminer la prévalence et les facteurs de causalités liés à sa présence dans une cohorte de patients de la clinique de parodontie de l’Université Laval. Méthode : Une étude transversale a été réalisée sur 86 patients et 258 implants placés entre 1999 et 2014. La cueillette des données de chaque patient a été effectuée à l’aide de leurs dossiers médicaux et dentaires, un questionnaire préalablement établi ainsi qu’un examen de rappel clinique et radiologique. Résultats : La prévalence de patients et d’implants avec une péri-implantite a été 15,11 % et 6,44 % respectivement. Les facteurs statistiquement significatifs pour la péri-implantite se sont révélés être l’état dentaire et les prothèses articulaires. Conclusion : Nos résultats ont démontrent une prévalence pour la péri-implantite inférieure à celles retrouvées dans la littérature. Cela confirme que nos protocoles ont bien été implémentés et exécutés. / Several studies have investigated peri-implantitis complication, but no consensus to date has yet been established. Purpose: The study aims to clarify our understanding of peri-implantitis and to determine the prevalence and causal factors associated with its presence in a cohort of patients at Laval University’s periodontics clinic. Methods: A cross-sectional study was carried out on 86 patients and 258 implants placed between 1999 and 2014. Each patient’s data was completed using their medical and dental records, a pre-established questionnaire, and a clinical and radiological recall examination. Results: The prevalence of patients and implants with peri-implantitis was 15.11% and 6.44%, respectively. The statistically significant factors for peri-implantitis were found to be the dental condition and joint prostheses. Conclusion: Our results show a lower peri-implantitis prevalence than those found in the literature. This confirms that our protocols are well implemented and executed.
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Risque de récidive des manifestations cliniques indésirables survenant après la vaccinationZafack Guetsop, Joseline 02 February 2024 (has links)
La vaccination est un outil important et très efficace dans la prévention des maladies. Cependant, pour que la vaccination soit pleinement efficace, chaque individu doit recevoir toutes les doses de vaccins nécessaires à l’établissement et au maintien d’une immunité protectrice. Les personnes ayant eu une manifestation clinique indésirable après une vaccination (MCIV) précédente sont parfois enclines à arrêter ou retarder leur série vaccinale par crainte d’une récidive (potentiellement plus sévère) de la MCIV s’ils reçoivent les prochaines doses du vaccin. Lors de la prise en charge de ces patients, le médecin doit évaluer la MCIV et déterminer s’il est sécuritaire pour le patient de recevoir les prochaines doses de vaccin. Cette dernière étape est souvent difficile car la majorité des études de sécurité vaccinale décrivent la fréquence des MCIV dans la population générale mais rapportent rarement le risque de récidive et les facteurs influençant ces récidives. L’objectif de cette thèse était d’évaluer le risque de récidive des MCIV et d’identifier les facteurs qui influencent ce risque de récidive. Afin de répondre à cet objectif, quatre études ont été menées : 1) L’étude 1 est une revue systématique avec méta-analyse qui a permis de synthétiser la littérature disponible sur le risque de récidive des MCIV. 2) L’étude 2 est une analyse rétrospective qui avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV à partir des données recueillies par le système de surveillance passive du Québec entre 1998 et 2016. 3) L’étude 3 est une analyse rétrospective de dossiers médicaux qui avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV d’allure allergique et comparer la prise en charge des patients ayant eu une MCIV d’allure allergique aux recommandations de pratique du Joint Task Force on Practice Parameters (JTFPP), un groupe d’experts américains. 4) L’étude 4 était une analyse secondaire des données de réactogénicité recueillies lors de trois essais cliniques menés en Europe entre 2004 et 2010 auprès de 5026 enfants âgés de moins de 2 ans. Elle avait pour but d’estimer le risque de récidive des MCIV et l’interaction résultant de la coadministration du vaccin à 4 composantes contre le méningocoque de sérogroupe B (4CMenB, Bexsero™, GSK) et des vaccins de routine sur l’occurrence, la récidive et la sévérité des MCIV. Ce travail a montré qu’à ce jour, très peu d’études ont évalué le risque de récidive des MCIV. La revaccination est sécuritaire chez la majorité des patients avec une MCIV légère ou modérée. Pour les patients avec des MCIV graves les données semblent aussi aller dans la même direction mais sont moins robustes car ces patients étaient moins souvent revaccinés. La majorité des MCIV d’allure allergique ne sont pas suggestives d’anaphylaxie mais sont prises en charge comme si elles en étaient. La définition de l’anaphylaxie du JTFPP est non spécifique et nécessiterait probablement une révision. Limiter les précautions (tests cutanés et la revaccination en doses graduées) aux patients ayant eu une MCIV d’allure allergique débutant ≤ 1 heure suivant la vaccination (compatible avec une réaction IgE médiée) et à ceux rencontrant les critères spécifiques de l’anaphylaxie (quel que soit le délai de survenue) semble suffisamment sensible et prudent pour prévenir les anaphylaxies lors de la revaccination. Comparé à l’administration à des visites séparées, la coadministration du 4CMenB et des vaccins de routine réduit le risque de MCIV de 4% à 49% (interaction négative) selon la MCIV avec une réduction plus importante chez les enfants ayant eu des MCIV lors des vaccinations antérieures. Comparé aux enfants sans antécédents de MCIV, les enfants avec des antécédents sont plus à risque de présenter la même MCIV lors des vaccinations ultérieures mais les récidives ne sont généralement pas plus sévères que les MCIV antérieures. En conclusion, la majorité des personnes ayant eu une MCIV lors de vaccination(s) précédente(s) peuvent être revaccinées de manière sécuritaire. Pour fournir une base scientifique robuste aux cliniciens prenant en charge les patients ayant eu des MCIV, il serait utile que les futures études cliniques présentent non seulement le risque global de MCIV mais aussi leur risque de récidive. / Immunization is an important and very effective tool in the prevention of diseases. However, for immunization to be fully effective, each individual must receive all the vaccine doses needed to establish and maintain a protective immunity. People who have had a previous adverse event following immunization (AEFI) are sometimes inclined to stop or delay their vaccination series by fear of a potentially more severe recurrence of the AEFI if they receive the next doses of vaccine. When managing these patients, physicians should evaluate the AEFI and determine if it is safe for the patient to receive the next doses of vaccine. This last step is often difficult because most vaccine safety studies describe AEFI frequency in the general population but rarely report their risk of recurrence and the factors influencing these recurrences. The objective of this thesis was to assess the risk of AEFI recurrence and to identify the factors influencing it. To meet this objective, four studies were conducted: 1) Study 1 is a systematic review with meta-analysis that synthesized the available literature on the risk of AEFI recurrence. 2) Study 2 is a retrospective analysis aimed at estimating the risk of AEFI recurrence using the data collected by the Quebec passive surveillance system between 1998 and 2016. 3) Study 3 is a retrospective analysis of medical records that aimed at estimating the risk of recurrence of allergic-like AEFIs and comparing the management of patients who had an allergic-like AEFI with the practice guidelines of the Joint Task Force on Practice Parameters (JTFPP), a group of American experts. 4) Study 4 was a secondary analysis of reactogenicity data collected in three European randomized controlled clinical trials conducted between 2004 and 2010 among 5026 children aged less than 2 years. The purpose of this study was to estimate the risk of AEFI recurrence and the interaction resulting from the co-administration of the 4-component meningococcal serogroup B vaccine (4CMenB, Bexsero ™, GSK) and routine vaccines on the occurrence, recurrence and severity of AEFIs. This work has shown that to date, very few studies have evaluated the risk of AEFI recurrence. Re-immunization is safe in most patients with mild or moderate AEFIs. For patients with serious AEFIs, the data appear to be in the same direction but are less robust as these patients were less often re-immunized. Most allergic-like AEFIs are not suggestive of anaphylaxis but are treated as if they were. The JTFPP definition of anaphylaxis is nonspecific and may require revision. Limiting precautions (skin tests and revaccination in graduated doses) to patients who have had an allergic-like AEFI starting ≤ 1 hour following vaccination (compatible with an IgE-mediated reaction) and those meeting the specific criteria of anaphylaxis (whatever their delay of onset) seems sufficiently sensitive and careful to prevent anaphylaxis during re-immunization. Compared to separate visits, co-administration of 4CMenB and routine vaccines reduces the risk of AEFI from 4% to 49% (negative interaction) depending on the AEFI with a greater reduction in children who have had an AEFI at previous immunizations. Compared to children without a history of AEFI, children who have had a previous AEFI are at higher risk of presenting the same AEFI at subsequent immunizations but recurrences are generally not more severe than previous events. In conclusion, the majority of people who have had an AEFI during previous immunization(s) can be safely re-immunized. To provide a robust scientific basis to clinicians caring for patients with AEFIs, it would be useful for future clinical studies to present not only the overall risk of AEFI but also their risk of recurrence.
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Évaluation expérimentale des endofuites de type 2 après mise en place d'une endoprothèse aortiqueThaveau, Fabien 11 April 2018 (has links)
Les endofuites sont des complications évolutives des traitements endovasculaires des anévrysmes de l'aorte abdominale sous rénale et exposent au risque persistant d'évolution vers la rupture en maintenant une pression positive au sein du sac anévrysmal théoriquement exclu de la circulation générale par l'endoprothèse. Différents types d'endofuites sont décrits selon leur origine et mécanismes d'action. Les endofuites de type 2, définies par une circulation rétrograde au sein du sac anévrysmal depuis les artères mésentérique inférieure ou lombaires pose un problème de prise en charge thérapeutique. A travers la modélisation chez l'animal d'anévrysmes traités par endoprothèses et sièges d'endofuites de type 2, cette étude expérimentale établit qu'une seule de ces endofuites suffit pour créer une pression positive anévrysmale. Elle établit également la faisabilité d'un traitement coelioscopique des endofuites de type 2 permettant une baisse significative de cette pression tout en offrant une alternative thérapeutique peu invasive.
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Effets d'une division d'attention pendant le contournement d'obstacles fixes ou mobiles chez des sujets ayant subi un traumatisme craniocérébralFait, Philippe 17 April 2018 (has links)
L'objectif général de cette thèse était de comparer les effets d'une division de l'attention sur la combinaison de la locomotion en contournant des obstacles fixes et mobiles entre des participants ayant un traumatisme craniocerebral (TCC) et des participants sains. Une approche biomécanique a été utilisée pour analyser les altérations fonctionnelles qui ont été soulevées chez des adultes ayant un TCC de grade modéré ou sévère et des athlètes d'élite présentant un TCC de grade léger (TCCL). Des enfants sains ont aussi été étudiés afin de mieux comprendre les altérations fonctionnelles présentes à la suite d'une division d'attention dans des environnements complexes mais écologiques. Les adultes ayant un TCC ont démontré des temps de réaction de réponse plus longs, ont fait plus d'erreurs dans la réponse à la tâche d'interférence, avaient une vitesse moyenne de marche plus lente, une vitesse maximale de marche plus lente et démontraient aussi plus de dégagement minimal face aux obstacles que les adultes sains du groupe-contrôle. Ils ont également plus de difficulté à effectuer deux tâches ou plus simultanément. Il semble aussi que les déficits des fonctions executives, plus particulièrement au niveau de la planification, sont évidents chez des adultes avec un TCC modéré ou sévère mais aussi chez les athlètes ayant un TCCL. La planification et la navigation sont deux aspects importants dans le sport et pour les athlètes qui ont déjà eu un TCCL Cet aspect est primordial pour éviter de se mettre dans des situations à risque potentiel d'autres blessures à la tête. De plus, il a été démontré que même si les athlètes ne présentaient aucun symptôme et que leur résultats aux tests neuropsychologiques étaient revenus au niveau d'avant leur blessure, ils présentaient tout de même des altérations fonctionnelles plus de 30 jours suivant cette blessure. Une partie de cette thèse a été faite auprès d'enfants sains pratiquant le hockey sur glace. La vitesse maximale de patinage a diminué avec l'ajout de la tâche d'interférence visuelle et plus d'erreurs ont été commises lors de l'ajout du maniement du bâton.
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Impact fonctionnel de la malrotation tibiale suite à l'enclouage centro-médullaire du tibiaThériault, Benoît 18 April 2018 (has links)
Cette étude de cohorte vise à évaluer l’hypothèse qu’une malrotation postopératoire du tibia engendre des problèmes fonctionnels. Les patients adultes ayant subi un enclouage centro-médullaire d’une fracture isolée de la diaphyse tibiale (2003-2007) à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus ont été identifiés à l’aide des codes ICD-10. Parmi les 100 patients admissibles sur les 288 identifiés, 70 ont accepté de participer à l’étude. Une tomodensitométrie a été effectuée afin d’évaluer le degré de rotation tibiale. Le test fonctionnel Lower Extremity Functional Score (LEFS) a été complété. Les résultats ont été comparés entre les patients avec malrotation radiologique (≥10°) (groupe AM) et sans malrotation (<10°) (groupe SM). Le score LEFS était comparable dans les 2 groupes (groupe AM : 71 pts vs. groupe SM: 73 pts) (p=0,41). Malgré son incidence élevée, la malrotation du tibia suite à un enclouage centro-médullaire verrouillé de la diaphyse tibiale semble ne pas avoir d’impact fonctionnel significatif à moyen terme.
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Impact de l'obésité sévère en postopératoire de chirurgie coronarienne et valvulaireChassé, Michael 17 April 2018 (has links)
Au cours des dernières années, on a vu une augmentation radicale de la proportion de gens avec un indice de masse corporelle (IMC) dit extrême. Au Canada, de 1978 à 2004, la proportion de patients avec une obésité sévère de classe II (IMC > [ou égal à] 35 kg/m²) a plus de doublée (2,3% à 5,1%) et celle de classe III (IMC > [ou égal à] 40 kg/m²) triplée (0,9% à 2,7%). Ces patients à haut risque de maladies cardiovasculaire sont de plus en plus représentés en chirurgie cardiaque. En 2008, la "Society of Thoracic Surgeons" rapportait qu'environ 14% des patients opérés en chirurgie cardiaque avaient un IMC supérieur à 35 kg/m². Le présent projet traite du risque de complications associées l'obésité sévère en postopératoire de chirurgie coronarienne isolée et de remplacement valvulaire isolé. Il a pour but primaire de préciser si l'obésité sévère a un impact en ce qui a trait à la morbidité et mortalité postopératoire de ces chirurgies. Il a par également comme objectif de préciser la relation entre le tour de taille et le risque de complications dans ces deux populations chirurgicales. Nous avons montré que le risque de mortalité postopératoire en chirurgie coronarienne et valvulaire isolée n'est pas augmenté chez une population de patient avec une obésité sévère en comparaison avec des patients avec un IMC normal. Par contre, les patients en chirurgie coronarienne sont plus à risque de développer de la fibrillation auriculaire, de se faire réintuber, de présenter des embolies pulmonaires, de présenter des complications rénales, de développer des infections de plaies, une médiastinite et une septicémie. Les patients en chirurgie valvulaire isolée présentent quant à eux un risque accru d'insuffisance rénale nécessitant une thérapie de remplacement rénal, un taux plus élevé de médiastinite, de septicémie et d'infection de cathéter. Enfin, le tour de taille ne semble pas être un meilleur prédicteur de complications en chirurgie coronarienne ou valvulaire isolée. Par contre, en chirurgie coronarienne, le tour de taille pourrait sélectionner un groupe à plus faible risque de mortalité et de saignement postopératoire.
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Le profil longitudinal de psychopathologie et d'utilisation des services des patients traités par électroconvulsivothérapie au Québec : une étude populationnelleLafrenière, Simon 01 February 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Objectif : Il est important de caractériser le profil des patients traités par ECT à des fins de surveillance épidémiologique. Cette étude visait à caractériser le profil longitudinal de psychopathologie et d'utilisation des services des patients traités pour la première fois par ECT. Méthode : Nous avons mené une étude populationnelle comparative à partir d'une base de données médico-administratives québécoise. Parmi les patients souffrant d'un trouble mental chronique hospitalisés en psychiatrie entre 2002 et 2016, ceux traités par ECT ont été comparés à des contrôles. Nous avons calculé les proportions en lien avec les diagnostics dans les cinq années précédant la date index et l'utilisation des services. Nous avons utilisé des modèles de régression logistique ajustés pour l'âge et le sexe pour étudier l'association entre le profil de psychopathologie (troubles internalisés, externalisés et troubles formels de la pensée/psychose) et la probabilité d'être traité par ECT. Résultats : 5 080 patients traités par ECT ont été comparés à 179 594 contrôles. 96.2% des patients ECT avaient reçu un diagnostic de dépression et 53.8% de trouble psychotique primaire. Dans le groupe ECT, seulement 1% des patients avaient reçu un diagnostic exclusif de dépression, et 47% avaient présenté à la fois des troubles internalisés, externalisés, et des troubles de la pensée/psychose. Les troubles dépressifs, anxieux, bipolaires et psychotiques étaient plus fréquents dans le groupe ECT. Avoir un diagnostic à la fois de trouble internalisé et de trouble de la pensée/psychose était associé à une augmentation de la cote d'être traité par ECT, comparativement au fait d'avoir exclusivement un trouble internalisé (RC ajusté = 1.51; IC 95% = 1.38, 1.66). Les indicateurs d'utilisation des services en santé mentale témoignaient d'une utilisation proportionnellement plus grande chez le groupe ECT. Conclusion : Les patients traités par ECT présentent un profil de psychopathologie complexe et une utilisation des services extensive. / Purpose: Electroconvulsive therapy (ECT) is effective for treating several psychiatric disorders. It is of primary importance to characterize the profile of ECT recipients for epidemiological purposes. We aimed to characterize the longitudinal profile of psychopathology and services utilization of patients first treated with ECT. Methods: We conducted a population-based comparative study using data from a national administrative database in Quebec. Patients who received a first ECT between 2002 and 2016 were compared to controls who were hospitalized in psychiatry but did not receive ECT. We performed descriptive analyses for the sociodemographic variables at the index date (the date of the first ECT for the ECT group and the first day of the hospitalization for the controls) and for the diagnoses, the profile of psychopathology (internalizing, externalizing, thought/psychotic disorders), the medical services utilization and the medication use in the five years prior to the index date. The proportions in the ECT and the non-ECT group were compared using the absolute standardized difference. To identify the association between the profile of psychopathology and the likelihood of the administration of ECT, we used logistic regression models.Results: 5 080 ECT patients were compared with 179 594 controls. Depressive, anxiety, bipolar and psychotic disorders were more frequent in the ECT group. 96.2% of ECT patients had been diagnosed with depression and 53.8% with a primary psychotic disorder. In the ECT group, 1.0% had been diagnosed exclusively with depression and 47.0% had disorders that belong to all three dimensions of psychopathology. Having both internalizing and thought/psychotic disorders was associated with an increased likelihood of receiving ECT vs having internalizing disorders alone (adjusted OR = 1.51; 95% CI = 1.38, 1.66). All indicators of mental health services utilization showed higher use among ECT patients. Conclusion: Our results provide robust evidence of complex psychopathology and extensive services utilization among ECT patients
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Les facteurs associés au stress, à la fatigue et la vigueur suite à une greffe de cellules souches hématopoïétiques chez des adultes atteints d'un cancer hématologiqueRobert, France 13 April 2018 (has links)
La greffe de cellules souches hématopoietiques (CSH) est un traitement intensif pour des désordres hématologiques et des tumeurs solides réfractaires. La fatigue est l'un des symptômes souvent rapporté et les facteurs associés à ce phénomène sont peu connus. Alors que le modèle des systèmes de Neuman et Fawcett (2002) en sciences infirmières permet l'agencement des concepts de l'étude, la théorie de stress de (Herbert & Cohen, 1996) permet de valider l'objectif principal de cette étude qui est de vérifier sa capacité à prédire la fatigue et le vigueur des personnes qui ont reçu une greffe de cellules souches hématopoietiques. L'objectif secondaire est de décrire la relation entre le niveau d'hémoglobine et la fatigue. Un total de 83 participants adultes a été recruté. Les stresseurs liés au cancer (β = 0,29; p < 0,05) expliquent 16 % de la fatigue après une greffe. Pour la vigueur, l'exercice physique (β = 0,30; p < 0,001), la perception d'une vie sociale satisfaisante (β = 0,23; p < 0,05), le fait de travailler (β = 0,18; p < 0,05) et un bas niveau de détresse émotionnelle (β = -0,21; p < 0,01) expliquent 42 % de la variance de la vigueur. Ainsi, des variables psychosociales liées au stress expliquent la fatigue persistante après une greffe de CSH. De plus, une relation significative a été trouvée entre le niveau d'hémoglobine (r = -0,33; p < 0,01) et la fatigue. En utilisant le modèle des systèmes de Neuman et Fawcett, l'infirmière peut développer pour ses patients, des interventions primaires, secondaires et tertiaires visant à diminuer les effets négatifs des stresseurs pouvant conduire à la fatigue. Ces interventions infirmières pourraient aussi être centrées sur des stratégies qui permettraient d'améliorer le niveau d'énergie (la vigueur) par la pratique de l'exercice physique et une approche globale de la gestion de stress.
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Épidémiologie des réactions d'allure allergique au vaccin contre la grippe pandémique A(H1N1)pdm09Rouleau, Isabelle 20 April 2018 (has links)
À l’automne 2010, le Québec a réalisé une campagne de vaccination de masse contre la grippe pandémique A(H1N1) en utilisant presque exclusivement un nouveau vaccin adjuvanté à l’AS03 (Arepanrix, GlaxoSmithKline). Les données de surveillance recueillies durant la campagne de vaccination ont montré que le taux de déclaration d’anaphylaxie, une réaction systémique sévère souvent attribuable à l’allergie, s’est avéré être supérieur à celui historiquement observé avec les vaccins contre la grippe saisonnière (8 contre < 1 cas par million de doses, respectivement). De plus, l’évaluation systématique des déclarations de manifestations cliniques inhabituelles (MCI) d’allure allergique a démontré que l’anaphylaxie avait été sous-diagnostiquée parmi les cas déclarés. Plus du deux tiers des MCI d’allure allergique observées durant la campagne de vaccination contre la grippe pandémique sont survenues chez des femmes. En tenant compte du nombre de doses administrées, les femmes avaient un risque deux fois plus élevé que les hommes. De plus, ce risque était plus important durant les années de vie reproductive, soit entre l’âge de 20 et 49 ans. Notre étude cas-témoin appariée a identifié certains facteurs de risque dont l’histoire personnelle et familiale d’allergie, la présence d’une infection respiratoire et la prise de médicaments pour l’asthme dans les jours précédant la vaccination, le statut de travailleur de la santé, et une vaccination dans les 4 premières semaines de campagne. Toutefois, aucun de ces facteurs n’expliquait une grande partie des anaphylaxies ou des MCI d’allure allergique. La présence d’une allergie aux œufs ou au poisson, deux composantes potentiellement allergènes du vaccin, ne s’est pas avéré être un facteur de risque significatif de MCI d’allure allergique. Nous avons aussi réalisé une étude clinique en allergie auprès d’une centaine de cas déclarés durant la campagne de vaccination contre la grippe pandémique qui a montré que peu de ces événements pouvaient être attribuables à une allergie IgE-dépendante au vaccin ou à ses composantes. Cette recherche a mis en évidence le risque plus élevé d’anaphylaxie et de MCI d’allure allergique chez les femmes en âge reproducteur mais n’a pas réussi à identifier d’autres facteurs de risque majeurs. Elle a toutefois démontré que le mécanisme habituellement évoqué pour les expliquer soit la présence d’IgE ciblant une des composantes du vaccin semble jouer un rôle très mineur.
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