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L'impact de l'âge à la vaccination, du type de vaccin et de la présence des manifestations cliniques indésirables sur la réponse immunitaire au vaccin contre la rougeole

Carazo Perez, Sara 09 July 2018 (has links)
La vaccination universelle contre la rougeole a permis de contrôler cette maladie et de l’éliminer dans la région des Amériques depuis 2002. Pour atteindre et maintenir l’élimination, une immunité de plus de 90% de la population est nécessaire. Outre la couverture vaccinale, une efficacité vaccinale élevée est primordiale pour assurer une telle immunité. L’âge à la première dose détermine la réponse immunitaire, mais cela semble être surtout important chez les enfants vaccinés avec une dose unique et nés de mères qui ont eu la rougeole. La deuxième dose a été ajoutée pour assurer la séroconversion de ceux qui n’auraient pas répondu à la première dose (échec primaire). Cependant, l’épidémie de 2011 au Québec a montré que le risque chez ceux ayant reçu deux doses augmentait avec un âge plus précoce à la première vaccination. D’autres études épidémiologiques ont documenté des échecs vaccinaux secondaires parmi les cas vaccinés avec deux doses; ils auraient développé une réponse immunitaire faible et transitoire. Par ailleurs, le vaccin contre la rougeole est généralement administré comme vaccin combiné trivalent, contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO), ou tétravalent, en incluant le vaccin contre la varicelle (RROV). Ce dernier induit plus d’anticorps contre la rougeole, mais aussi plus de fièvre que le RRO. Dans un contexte épidémiologique caractérisé par un calendrier à deux doses et des mères vaccinées, notre projet visait à évaluer l’impact de l’âge à la première dose, du type de vaccin combiné et des manifestations cliniques indésirables sur la réponse à une et deux doses du RRO ou RROV. Trois études ont été menées: 1. La première étude est une revue systématique avec méta-analyse qui a synthétisé les connaissances sur l’effet de l’âge à la première dose sur la protection et l’immunogénicité du vaccin contre la rougeole chez des enfants ayant reçu une ou deux doses. 2. La seconde étude avait pour objectif d’estimer l’effet de l’âge à la première dose du vaccin RRO ou RROV sur la réponse immunitaire, d’évaluer la corrélation entre le titre d’anticorps après la première et la deuxième dose et de décrire l’évolution des titres d’anticorps pendant un suivi de trois ans. 3. La troisième étude a évalué le rôle de la fièvre suivant la vaccination comme médiateur dans les associations entre l’âge, le type de vaccin et le titre d’anticorps. Les études 2 et 3 étaient des analyses secondaires des données immunologiques et de réactogénicité recueillies lors de cinq essais cliniques menés en Europe et aux États-Unis entre 2004 et 2010 avec 5542 enfants âgés de 11 à 22 mois. Pour évaluer les différentes associations, des modèles de régression linéaires et log-binomiaux ont été bâtis pour modéliser respectivement, la concentration d’anticorps et le risque de séronégativité. Une analyse de médiation a permis d’estimer la proportion de l’effet de l’âge et de l’effet du type de vaccin sur l’immunogénicité qui était expliquée par la fièvre. Nous avons montré que la séroconversion, la concentration d’anticorps et la protection augmentaient avec l’âge à la première vaccination et avec le vaccin RROV. Les titres après la première et la deuxième dose étaient fortement corrélés. Après la deuxième dose, la proportion séropositive était très élevée pour n’importe quel âge à la première vaccination. Cependant, les titres diminuaient progressivement pendant les trois années de suivi. La survenue de la fièvre était le meilleur prédicteur des titres d’anticorps. Cependant, la fièvre n’était pas un médiateur de l’effet de l’âge, mais expliquait 18% de l’effet total du type de vaccin sur la réponse immunitaire. En conclusion, une première dose du vaccin contre la rougeole à 15 mois et l’utilisation du RROV augmenteraient l’immunité de la population, même chez des enfants nés de mères vaccinées et avec un calendrier à deux doses. Dans les pays ayant éliminé ou avec une faible transmission de la rougeole, le calendrier vaccinal devrait considérer : l’immunogénicité accrue en fonction de l’âge et le type du vaccin, le risque des enfants de 12 à 15 mois et l’augmentation des manifestations cliniques indésirables lorsque le RROV est administré comme première dose. / Universal measles immunization has resulted in the control of the disease and its elimination in the Americas since 2002. To achieve and maintain elimination, population immunity needs to be higher than 90%. In addition to vaccination coverage, high vaccine efficacy is essential to ensure such immunity. The age at first dose determines the immune response, but this appeared to be especially important in children vaccinated with a single dose and born to mothers who had had measles. The second dose was added to seroconvert those who did not respond to the first dose (primary failures). However, the measles epidemic in Quebec in 2011 showed that the risk among two-dose recipients increased with an earlier age at first vaccination. Other epidemiological studies have documented secondary vaccine failures among those vaccinated with two doses; they had developed a weak and transient immune response. Moreover, the measles vaccine is usually given as a trivalent combined vaccine against measles, mumps and rubella (MMR), or tetravalent, including also varicella vaccine (MMRV). The latter induces more antibodies against measles, but also more fever than MMR. In an epidemiological context characterized by a two-dose schedule and children born to vaccinated mothers, our project aimed to evaluate the effect of the age at first dose, the type of combined vaccine and the adverse events on the response to one and two doses of MMR or MMRV. Three studies were conducted: 1. A systematic review with meta-analysis synthesized the current knowledge about the effect of the age at first dose on the protection and immunogenicity of the measles vaccine in children who received one or two doses. 2. An immunological study aimed to estimate the effect of age at the first dose of MMR or MMRV on the immune response, to assess the correlation between antibody titers after the first and the second dose and to describe the evolution of antibody titers during a three-year follow-up. 3. A third study evaluated the role of post-vaccination fever as a mediator in the associations between age, type of vaccine and antibody titer. Studies 2 and 3 performed a post-hoc analysis of data on immunogenicity and reactogenicity of MMR and MMRV vaccines from five clinical trials conducted in Europe and the United States between 2004 and 2010 with 5542 children aged 11 to 22 months. To evaluate the different associations, we constructed linear and log-binomial regression models to estimate, respectively, the antibody concentrations and the risk of seronegativity. The proportion of the effect of the age or the effect of the type of vaccine on the immunogenicity that was explained by the fever was estimated using a mediation analysis. We showed that seroconversion, antibody concentration, and protection increased with age at first vaccination and with MMRV vaccination. Titers after the first and the second doses were strongly correlated. After the second dose, the seropositive proportion was very high for any age at first vaccination. However, the titers gradually decreased during the three-year follow-up. Fever was not a mediator of the effect of age, but accounted for 18% of the total effect of the type of vaccine on the immune response. Finally, fever onset was the best predictor of antibody titers. In conclusion, a first dose of measles vaccine at 15 months and the use of MMRV appear to increase the immunity of the population, even in children born to vaccinated mothers and with a two-dose schedule. Countries that have eliminated or with low transmission of the disease may revisit their recommendations considering the increased immunogenicity by age and type of vaccine, the risk of disease among children aged 12 to 15 months, and the increased adverse clinical manifestations when MMRV is administered as a first dose.
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Efficacité comparative de trois programmes de réadaptation avec ou sans CPM, quant à la mobilité du genou, la capacité fonctionnelle et la durée du séjour hospitalier des patients opérés pour une arthroplastie du genou

Denis, Madeleine 11 April 2018 (has links)
L'étude présentée dans ce mémoire a comparé l’efficacité de trois programmes de réadaptation post-opératoire, avec ou sans mobilisation passive continue (Continuous passive motion: CPM), chez des patients souffrant d'arthrose ayant subi une arthroplastie du genou (AG). Quatre-vingt-un patients ont été randomisés dans trois groupes: 1) physiothérapie usuelle sans CPM, 2) physiothérapie usuelle avec CPM 35 minutes par jour, 3) physiothérapie usuelle avec CPM deux heures par jour. La mesure principale était la flexion active maximale du genou 7 à 8 jours après l'AG (Post-test). Les mesures secondaires étaient l'extension du genou, le questionnaire WOMAC, le test "Timed up and go" et la durée du séjour hospitalier. Les groupes étaient comparables avant l'AG. Au Post-test, la flexion du genou et les mesures secondaires étaient comparables dans les trois groupes. Le CPM n'apporte pas de bienfaits additionnels et ne devrait donc pas être utilisé de routine dans les protocoles de réadaptation post-opératoires chez des personnes opérées pour une première AG. / In this work, a randomized clinical trial was conducted to compare the efficacy of three in-hospital rehabilitation programs with and without continuous passive motion (CPM) on knee flexion, functional ability and length of stay after a primary total knee arthroplasty (TKA). Eighty-one patients who underwent a TKA for a diagnosis of osteoarthritis were randomly assigned to three groups immediately after TKA: 1) control group (CTL): conventional physical therapy (PT) intervention only; 2) experimental group 1 (EXP1): conventional PT intervention and CPM applications for 35 minutes daily; 3) experimental group 2 (EXP2): conventional PT intervention and CPM applications for 2 hours daily. The primary outcome was active knee flexion measured at discharge (7 to 8 days after TKA). Active knee extension, Timed Up and Go, results on the WOMAC questionnaire and length of stay were the secondary outcome measures. The characteristics and outcome measurements of patients in the three groups were similar at baseline, before TKA. No significant difference between the three groups was demonstrated in primary and secondary outcomes at discharge. The results of this study do not support the use of CPM in post-primary TKA rehabilitation programs, as applied in this clinical trial, since it did not further improve knee impairments or disability, nor did it reduce length of hospital stay.
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Traitement chirurgical des valvulopathies mitrales : impacts hemodynamique, fonctionnel et clinique

Magne, Julien 13 April 2018 (has links)
Les pathologies de la valve mitrale sont les valvulopathies les plus fréquentes dans le monde occidental. Elles touchent plus de 6% de la population de plus de 65 ans et ont un impact important sur la survie. L'insuffisance mitrale (IM) ischémique est une complication de la maladie coronarienne, fréquente à la suite d'un IDM. Son pronostic est sombre et le type de traitement chirurgical à appliquer demeure controversé. L'approche la plus commune pour répondre à 1TM ischémique est l'annuloplastie restrictive de la valve mitrale (ARVM) combinée au pontage aorto-coronarien. Cependant, la littérature rapporte des taux élevés de persistance d'IM à la suite de l'ARVM et la présence d'IM postopératoire est associée à un mauvais pronostic. Il est donc indispensable d'identifier les patients à haut risque de persistance d'IM après l'ARVM. Nous avons montré que la mesure des paramètres de la géométrie mitrale préopératoire permettait de prédire avec précision la persistance d'IM et le devenir des patients. L'ARVM consiste à implanter un anneau prothétique de petite taille afin de restaurer la coaptation des feuillets. Cependant, cette procédure peut limiter la mobilité des feuillets et causer une obstruction du flot mitral. Nos travaux ont montré que l'ARVM cause chez une proprotion importante de patients, une sténose mitrale fonctionnelle (SMF) associée à une augmentation de la pression artérielle pulmonaire et à une réduction de la capacité fonctionnelle. Nos travaux soulignent que l'ARVM est associée à un taux élevé de persistance/récurrence d'IM et/ou de SMF. Il est donc important d'identifier les patients à haut risque d'échec de l'ARVM et de développer de nouvelles techniques visant à mieux corriger PIM, sans induire de SMF. Lorsque la valve mitrale n'est pas réparable, le remplacement valvulaire mitral (RVM) est la seule solution. Une de nos étude a démontré que la présence de disproportion patientprothèse (DPP) après un RVM a un impact hémodynamique délétère et est associée à un taux de survie à long terme diminué. Ces travaux soulignent que lorsque le RVM est inévitable, il est important d'appliquer une stratégie afin d'éviter ou, tout du moins, de diminuer la sévérité de la DPP.
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Rôle de nouveaux marqueurs osseux dans la physiopathologie des troubles minéraux et osseux en insuffisance rénale chronique

Wang, Yue Pei 13 December 2019 (has links)
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie chronique prévalente et comprenant plusieurs comorbidités. Les complications les plus importantes de l’IRC sont les fractures et la mortalité d’origine cardiovasculaire. Ces dernières ont été regroupées sous l’entité du trouble minéral et osseux en insuffisance rénale chronique (TMO-IRC). La physiopathologie du TMO-IRC revêt un intérêt particulier dans l’optique de mieux comprendre et prévenir les complications des patients IRC. Récemment, les niveaux sanguins de nouveaux marqueurs osseux [sclérostine, dickkopf-related protein 1 (DKK1), fibroblast growth factor 23 (FGF23) et α-klotho], inhibiteurs de la voie de signalisation Wnt, ont été associés à des issues de santé osseuse et vasculaire et pourraient donc jouer un rôle important dans le TMO-IRC. Les objectifs de ce mémoire sont d’investiguer le rôle de ces nouveaux marqueurs osseux dans 1) le TMO-IRC chez les patients greffés et 2) le TMO-IRC chez des patients hémodialysés en lien avec le tissu adipeux de la moelle osseuse (TAM). Les résultats de nos travaux montrent que les marqueurs osseux baissent après la transplantation rénale et suggèrent que l’évolution de la sclérostine et du FGF23 est associée à certains paramètres de rigidité artérielle (vélocité de l’onde de pouls carotidefémorale et vélocité de l’onde de pouls carotide-radiale). De plus, nous avons montré la faisabilité de caractériser le TAM chez une cohorte de dialysés. Nos analyses suggèrent également que le TAM est corrélé de manière inverse avec le DKK1 sérique. Bref, nos résultats suggèrent que ces nouveaux marqueurs osseux pourraient jouer un rôle important dans la physiopathologie du TMO-IRC, et ce, autant chez les patients IRC que les greffés, potentiellement par des mécanismes différents. Une meilleure compréhension des mécanismes d’action de ces marqueurs osseux pourrait ouvrir la voie à une meilleure prise en charge des patients souffrant de TMO-IRC. / Chronic kidney disease – mineral and bone disorders (CKD-MBD) leads to increased comorbidity and mortality due to heightened fractures rate and cardiovascular complications. Understanding the mechanisms of CKD-MBD’s pathophysiology is important in order to eventually propose new therapies that may prevent or treat bone and vascular complications. Recently, circulating levels of new bone markers [sclerostin, dickkopf-related protein 1 (DKK1), fibroblast growth factor 23 (FGF23) and α-klotho], which are Wnt pathway’s inhibitors, have been associated with bone and vascular health outcomes in CKD population and could therefore play an important role in CKD-MBD. The objectives of this master thesis are to investigate the role of these new bone markers 1) in CKD-MBD among kidney transplanted patients and 2) in CKD-MBD among dialysis patients in relation to bone marrow adipose tissue (MAT). Our results show that bone markers lower after kidney transplantation. We observe an association between circulating sclerostin and FGF23 levels evolution and arterial stiffness parameters (carotid-femoral pulse-wave velocity and carotid-radial pulse-wave velocity) after kidney transplant. Moreover, we show the feasibility to characterize MAT in a dialysis cohort and our results suggest an inverse correlation between serum DKK1 levels and MAT. In conclusion, our results show that these new bone markers could play an important role in CKD-MBD both in kidney transplanted and hemodialysis patients likely through different mechanisms. A better understanding of the role of these Wnt inhibitors in CKD-MBD could lead to a better management approach of patients with CKD-MBD.
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Identification des sous-groupes d'individus les plus à risque de mortalité chez les cas confirmés de la COVID-19 au Québec

De Montigny, Catherine 02 February 2024 (has links)
En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait la pandémie de la nouvelle maladie à coronavirus-19, aussi connue sous le nom de COVID-19. Le 26 juillet 2020, le SRAS-CoV-2 avait infecté 15 785 641 personnes, causant 640 016 décès. Un groupe de travail de l’Institut national de santé publique du Québec a été mandaté pour identifier les sous-groupes de la population vulnérables aux complications sévères liées à la COVID-19. L’objectif principal de ce mémoire est d’identifier les sous-groupes d’individus les plus à risque de mortalité chez les cas confirmés de la COVID-19 au Québec. Une étude de cohorte populationnelle de l’ensemble des cas confirmés de la COVID-19 au Québec a été réalisée. Parmi les 58 733 cas confirmés entre le 23 février 2020 et le 26 juillet 2020, 92% ont pu être jumelés avec les données du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec. La majorité de ces cas avait entre 20 et 64 ans, 60% étaient des femmes et 55% présentaient au moins une maladie chronique. Parmi les cas, 10% sont décédés, 12% ont été hospitalisés et 2% ont été admis aux soins intensifs. Peu de décès ont été observés avant l’âge de 60 ans. Les analyses de régression ont révélé que les sous-groupes d’individus les plus à risque de mortalité étaient les personnes âgées de 70 ans et plus, particulièrement de sexe masculin; les personnes aux prises avec certaines comorbidités; de même que les personnes plus jeunes cumulant des maladies chroniques. Ces résultats permettront aux décideurs du réseau de la santé de mettre en place des mesures dans le but de protéger les individus les plus vulnérables aux complications sévères liées à la COVID-19 et de prioriser des sous-groupes d’individus pour lesquels la vaccination serait le plus bénéfique.
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Résultats à long terme des chirurgies de sténoses sous-aortiques

Cameron-Gagné, Maude 13 December 2023 (has links)
L'obstruction sous-aortique fibromusculaire est une pathologie progressive et récurrente, qui sans intervention peut avoir de lourdes conséquences cliniques. Présentement, le suivi rapporté dans la littérature est d'environ 12 ans. L'histoire du suivi des patients est en cours d'écriture et les complications à long terme des chirurgies du passé commencent à se dévoiler. L'issue principale de l'étude était de déterminer la prévalence des récidives ainsi que le moment de la ré-intervention. Les issues secondaires étaient les suivantes : 1- caractériser les patients atteints de sténose sous-aortique; 2- déterminer la survie actuarielle, la liberté de ré-opération pour récidive de membrane et la liberté de ré-opération pour toutes les causes cardiaques; 3- déterminer les facteurs de risque de récidive, y compris les effets d'une myectomie; 4- caractériser l'évolution de la sténose sous-aortique en utilisant des données échocardiographiques de gradient maximum et moyen en aortique; et 5- caractériser l'évolution de la régurgitation aortique. La base de données de chirurgie cardiaque, regroupant l'Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ) et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Québec, a été interrogée de 1962 à 2020 . Au total, 164 patients ont été identifiés, dont 56% étaient des hommes. L'âge des patients lors de la première intervention de fibromyectomie était de 11,5 (5-33) ans. Les gradients aortiques pic et moyen en préopératoire étaient respectivement de 64 et 37 mmHg. Le suivi, d'une durée moyenne de 18,6 ± 15,2 ans (médiane 13,1 et jusqu'à 52,5 ans), a été complété chez tous les patients. La première intervention de fibromyectomie était précédée d'un autre type d'intervention chirurgicale chez 39,6% des patients. Une procédure concomitante à l'intervention pour membrane sous-aortique a été effectuée chez 55,5% des patients. Une myectomie associée à l'intervention a été réalisée chez 39 % des patients. Une récidive cliniquement significative d'obstruction fibromusculaire sous-aortique nécessitant une correction chirurgicale est survenue chez 26,2% des patients (43 patients). Parmi ceux-ci, 7 patients ont subi une myectomie concomitante lors de la ré-intervention. La récidive est survenue après une moyenne de 19,3 ± 13,7 ans. Le taux de survie global était de 92 %, 85 % et 78 % respectivement, à 10, 20 et 30 ans. L'absence de ré-intervention (toutes causes confondues) était de 84 %, 67 % et 54 % respectivement, à 10, 20 et 30 ans. L'évolution de la récidive d'obstruction sous-aortique était différente selon l'âge du patient au moment de la chirurgie (< 5 ans vs > 5 ans). L'absence globale de récidive de membrane sous-aortique était à 10, 20 et 30 ans respectivement, de 89 %, 77 % et 64 %. Une courbe de ROC sur le risque de récidive a montrée qu'un gradient aortique maximal de 50 mmHg donne une sensibilité de 72,5 % et une spécificité de 86,4 %, alors qu'un gradient aortique moyen de 27 mmHg donne une sensibilité de 67,7 % et une spécificité de 87,4 %. La prévalence des récidives chirurgicales après réparation d'une sténose sous-aortique est de 26 %. La récidive survient principalement après dix ans de suivi. Ces données appuient fortement la nécessité d'un suivi à vie pour ces patients. / Subaortic fibromuscular obstruction is a progressive and recurrent pathology that can lead to death if no intervention is performed. Currently, the reported follow-up is approximately 12 years. The history of patient follow-up is currently being written and the long-term complications of past surgeries are beginning to unfold. The main outcome of the study was to determine the prevalence of recurrences as well as the timing for reoperation. The secondary outcomes were: 1- characterize patients with subaortic stenosis; 2- determine actuarial survival, freedom from reoperation for membrane recurrence, freedom from reoperation for all cardiac causes; 3- determine risk factors of recurrence, including the effects of a myectomy; 4- characterize the evolution of the subaortic stenosis using echocardiographic data on the maximum and average aortic gradient; and 5- characterize the evolution of aortic regurgitation. The cardiac surgery database of the Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ) and the Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Québec, was queried from 1962 to 2020. A total of 164 patients were identified with 56% of men. The patient's age during the first fibromyectomy was 11.5 y (5-33) years. The preoperative peak and mean aortic gradients were 64 and 37 mmHg, respectively. Follow-up was complete in all cases with a mean duration of follow-up of 18.6 ± 15.2 years (median 13.1 and up to 52.5 years). The first fibromyectomy intervention was preceded by another type of surgical intervention for 39.6% of patients. A concomitant intervention to the subaortic membrane procedure was required for 55.5% of the patients. An associated myectomy procedure was performed in 39% of patients. Clinically significant recurrence of subaortic fibromuscular obstruction requiring surgical correction occurred in 26.2% (43 patients). Of these, 7 patients underwent an additional myectomy during reoperation. Recurrence occurred after an average of 19.3 ± 13.7 years. The overall patient survival rate was 92%, 85% and 78% of patients alive at 10, 20 and 30 years, respectively. The absence of reoperation (all causes combined) was 84%, 67% and 54% at 10, 20 and 30 years, respectively. The evolution of the recurrence of subaortic obstruction was markedly different according to the age at the time of the surgery (< 5 years vs > 5 years). The overall freedom from subaortic membrane recurrence at 10, 20, and 30 years was 89%, 77%, and 64%, respectively. A ROC curve for the risk of recurrence shows that a maximum aortic gradient of 50 mmHg has a sensitivity of 72.5% and a specificity of 86.4%, whereas an average aortic gradient of 27 mmHg has a sensitivity of 67.7% and a specificity of 87.4%. The prevalence of surgical recurrences after repair of subaortic stenosis is 26%. Recurrence mainly occurs after ten years of follow-up. These data strongly support the need for a lifelong follow-up for these patients.
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Évaluation de l'équilibre postural et du patron de marche chez les individus adultes avec et sans faciopathie plantaire

Richer, Laure 13 December 2023 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi, Canada. / La fasciopathie plantaire est l'une des atteintes musculosquelettiques la plus commune aux pieds. Elle a une prévalence de 7% dans la population autant chez les hommes que chez les femmes et touche principalement la tranche d'âge se situant entre 45 et 64 ans. Le fascia plantaire a comme rôle le support des différentes arches plantaires ainsi que le transfert des forces durant les différentes phases de la marche. Une blessure à celui-ci peut avoir un impact sur la fonctionnalité de l'individu. Ce mémoire a pour but d'évaluer si la fasciopathie plantaire a un impact sur l'équilibre postural ainsi que le patron de marche dans différentes conditions. 30 participants (15 avec fasciopathie plantaire) ont eu à effectuer 5 tâches d'équilibre différentes sur une plateforme de force sur laquelle les déplacements du centre de pression étaient analysés pour évaluer le contrôle postural. Les participants devaient aussi effectuer un test de marche sur le système GaitRite en marchant selon 3 vitesses différentes pour l'évaluation de différentes données spatio-temporelles à la marche. De plus, différentes mesures du pied étaient effectuées pour évaluer la mobilité ainsi que la douleur. Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre les deux groupes pour ce qui est des mesures cliniques du pied, excepté pour la douleur à la palpation qui était significativement plus élevée chez le groupe avec fasciopathie plantaire. Pour l'équilibre postural, une différence significative a été observée entre les deux groupes pour la variable aire de centre de pression (p < 0,01; d = 0,08) et vitesse d'oscillation dans la direction antéro-postérieure (p = 0,022; d = 0,04), suggérant une diminution du contrôle postural parmi les participants avec fasciopathie plantaire. Pour la marche, il a été démontré chez le groupe pathologique une diminution de la vitesse (p < 0,01; d = 0,12), la longueur des pas (p < 0,01; d = 0,16) et de la largeur des pas (p < 0,01; d = 0,18) par rapport au groupe contrôle durant les trois vitesses de marche effectuées. En conclusion, les individus atteints de fasciopathie plantaire présentaient une diminution du contrôle postural, surtout lors d'une tâche d'équilibre plus difficile (semi-tandem et unipodal) ainsi que des changements dans leur patron de marche comparativement à un groupe contrôle. Ces résultats ont des implications pour la prise en charge clinique associée aux limitations physiques comme l'équilibre et la marche des individus souffrant de fasciopathie plantaire lors d'un programme de réadaptation.
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Étude du temps d'attente et des facteurs pronostiques chez les adultes ayant subi un traumatisme craniocérébral léger

Déry, Julien 06 August 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Introduction : Les symptômes à la suite d'un traumatisme craniocérébral léger, tels que des maux de tête, des difficultés de concentration et de la fatigue, peuvent persister plusieurs mois voire plusieurs années après le traumatisme. Ces symptômes persistants constituent un fardeau pour les individus, car ils peuvent avoir diverses conséquences sur le quotidien, notamment sur la participation à des activités de loisirs et sur le retour au travail. Il est recommandé que cette population reçoive des services interdisciplinaires de réadaptation spécialisée environ un mois après le traumatisme si les symptômes persistent. Toutefois, au Québec, les programmes offrant ces services se retrouvent souvent avec de longues listes d'attente limitant ainsi l'accès à ces services en temps opportun. Par conséquent, il est essentiel de comprendre les conséquences des délais d'attente et de mettre en place des stratégies pour favoriser la gestion des listes d'attente dans un contexte où l'accès aux services n'est pas accessible en temps opportun. Les objectifs de cette thèse consistent à décrire l'attente avant de recevoir des services interdisciplinaires de réadaptation spécialisée pour des adultes présentant des symptômes persistants à la suite d'un traumatisme craniocérébral léger et d'identifier les facteurs pronostiques à considérer comme critères pour la priorisation lors de la prise en charge de ces personnes. Méthodologie : Les études présentées dans cette thèse ont été réalisées en utilisant différents devis de recherche pour répondre aux objectifs. Tout d'abord, une analyse rétrospective de données a été effectuée pour décrire le parcours des individus ayant reçu des services interdisciplinaires de réadaptation spécialisée. Ensuite, une étude de cohorte observationnelle prospective a examiné la symptomatologie d'un groupe d'adultes ayant expérimenté des temps d'attente variables (délai minimum de 103 jours et maximum de 678 jours). De plus, des entrevues ont été menées pour documenter l'expérience des individus en ce qui concerne l'attente et l'accès aux services de réadaptation après un traumatisme craniocérébral léger. Enfin, une revue des revues systématiques a été réalisée pour brosser un portrait des facteurs pronostiques liés aux symptômes persistants, et une étude de consensus utilisant la méthode Delphi a été effectuée pour déterminer les facteurs pronostiques à utiliser pour la priorisation. Résultats : Dans la première étude, une analyse rétrospective des temps d'attente observés au programme de traumatismes craniocérébraux du CIUSSS de la Capitale-Nationale entre 2016 et 2020 a révélé une durée moyenne d'attente de 202 jours entre le traumatisme et la réception du premier service de réadaptation spécialisée. Il a été constaté qu'un temps d'attente plus long, soit le délai entre la référence au programme et le premier service, était associé à une durée de réadaptation plus courte. La deuxième étude a montré que des délais plus longs entre le traumatisme craniocérébral léger et le premier service de réadaptation spécialisée étaient associés à une augmentation des symptômes post-commotionnels, des symptômes anxieux plus importants et à une diminution de l'intégration communautaire. Selon la troisième étude, les individus présentant des symptômes persistants ont rencontré de nombreux enjeux d'accès aux services et ont estimé que l'attente avait exacerbé leurs symptômes. Ces trois études mettent en évidence le fardeau lié au temps d'attente et la nécessité de trouver une solution pour diminuer ce fardeau et ainsi améliorer l'accès aux services de réadaptation spécialisée. Un survol des revues systématiques a permis de recenser 35 facteurs pronostiques associés aux symptômes persistants à la suite d'un traumatisme craniocérébral léger et, parmi ceux-ci, les plus pertinents pour la priorisation selon 17 experts sont la motivation à recevoir des services, les échecs de retour au travail, l'anxiété et la dépression, avoir subi de multiples traumatismes craniocérébraux, les plaintes somatiques, les impacts fonctionnels et difficultés dans les activités quotidiennes, les idées suicidaires, les problèmes neurologiques antérieurs, le syndrome de stress post-traumatique, la qualité du sommeil, l'état de santé mentale et physique après le trauma, et le trouble aigu de stress. Conclusion : Cette thèse apporte un éclairage approfondi sous différents angles sur la période d'attente vécue par les adultes présentant des symptômes persistants après un traumatisme craniocérébral léger. De plus, la considération des facteurs pronostiques en lien avec cette problématique d'accès aux services permet d'introduire une approche standardisée et novatrice représentant une solution potentielle, soit la priorisation. Plusieurs retombées cliniques et organisationnelles peuvent être envisagées, notamment en sensibilisant les professionnels de la réadaptation et les décideurs aux diverses conséquences du temps d'attente pour cette population. / Introduction: Symptoms following a mild traumatic brain injury, such as headaches, difficulty concentrating, and fatigue, can persist for several months or even years after the injury. These persistent symptoms can have a deleterious impact on the individual's daily life, affecting their community participation, productivity, social relations, and their ability to get out and about. It is recommended that this population receives specialized interdisciplinary rehabilitation services approximately one month after the injury if symptoms persist. However, in Quebec, programs offering these services often face long waiting lists, thus limiting timely access to these services. Therefore, it is crucial to understand the impacts of waiting times and implement strategies to facilitate waitlist management in a context where access to services is challenging. The objectives of this thesis were to describe the waiting period before receiving specialized interdisciplinary rehabilitation services and to identify prognostic factors to consider for the prioritization of adults with persistent symptoms following a mild traumatic brain injury. Methods: The studies presented in this thesis were conducted using different research designs to address the objectives. Firstly, a retrospective data analysis was performed to describe the process of individuals who received specialized interdisciplinary rehabilitation services. Secondly, a prospective observational cohort study examined the symptomatology of a group of adults experiencing variable waiting times. Additionally, interviews were conducted to explore individuals' perspective regarding waiting and accessing rehabilitation services after a mild traumatic brain injury. Lastly, a review of systematic reviews was conducted to provide an overview of prognostic factors related to persistent symptoms, and a consensus study using the Delphi method was conducted to determine the prognostic factors to be used for prioritization. Results: In the first study, a retrospective analysis of waiting times at the traumatic brain injury program of CIUSSS de la Capitale-Nationale between 2016 and 2020 revealed an average waiting time of 202 days between the trauma and the first specialized rehabilitation visit. A longer waiting time between referral and the first visit was associated with a shorter duration of rehabilitation. The second study showed that longer delays between mild traumatic brain injury and the first specialized rehabilitation visit were associated with increased symptoms, anxiety, and decreased community integration. According to the third study, individuals with persistent symptoms faced several challenges in accessing services and perceived that waiting exacerbated their symptoms. These three studies highlight the burden associated with waiting times and the need to consider prognostic factors to improve access to specialized rehabilitation services. Among the 35 factors identified in the overview of systematic reviews, the most relevant for prioritization according to 17 experts are acute stress disorder, anxiety and depression, baseline mental and physical health, functional impacts and difficulties in performing activities of daily living, motivation to receive services, multiple concussions, prior neurological problems, posttraumatic stress disorder, quality of sleep, unsuccessful return to work, somatic complaints and suicidal ideation. Conclusion: This thesis provides an in-depth insight from various perspectives into the challenge of waiting times experienced by adults with persistent symptoms following a mild traumatic brain injury. Furthermore, considering prognostic factors related to this access problem allows introducing an innovative approach as a potential solution, namely prioritization. Several clinical and organizational outcomes are proposed, including raising awareness among rehabilitation professionals and decision makers regarding the various consequences of waiting times for this population.
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Métabolisme du glucose et développement du diabète de type 2 : stéatose hépatique métabolique et COVID-19

Gignac, Théo 05 August 2024 (has links)
Il existe un risque épidémiologique 2x supérieur de développer le diabète de type 2 en contexte de Metabolic-Associated Fatty Liver Disease (MAFLD). D'autres données suggèrent aussi un risque de diabète 1 an après un épisode de COVID-19. Une synergie avec la MAFLD pourrait jouer un rôle dans les altérations métaboliques post-COVID. Les mécanismes sous-jacents au risque de diabète de type 2 entraîné par MAFLD et COVID-19 ainsi que l'interaction entre ces deux dernières conditions ne sont pas bien caractérisés à ce jour. Le premier chapitre de ce mémoire a comme objectifs de 1)comparer le métabolisme du glucose chez des individus à risque métabolique sans diabète qui ont et qui n'ont pas la MAFLD et 2)corréler le % de gras hépatique avec les indices du métabolisme du glucose. L'hypothèse étant que les individus avec MAFLD ont un métabolisme du glucose altéré, notamment au niveau de l'insulinorésistance, comparativement à des individus sans MAFLD. Le second chapitre de ce mémoire a comme objectifs de 1)comparer le métabolisme du glucose chez des individus sans diabète à risque métabolique qui ont eu la COVID-19 il y a 9-18 mois ou qui n'ont jamais testé positif à la COVID-19 et 2)comparer la force de corrélation entre le % de gras hépatique et les indices du métabolisme du glucose selon le statut COVID-19. Les hypothèses sont que les individus post-COVID ont une fonction pancréatique et une résistance à l'insuline altérées par rapport aux individus n'ayant jamais testé positifs à la COVID-19. Des hyperglycémies orales provoquées sur 180 minutes avec des prélèvements fréquents de glucose, insuline et c-peptide ont été réalisées pour déterminer l'insulinosensibilité, la sécrétion d'insuline et la fonction des cellules ß pancréatiques. Des imageries par résonance magnétique ont été utilisées pour mesurer le % de grashépatique et pancréatique. L'accumulation de gras hépatique était associée avec une altération de la clairance de l'insuline, de la fonction des cellules ß pancréatiques et de l'insulinosensibilité. L'état post-COVID semble être associé à une diminution de l'insulinosensibilité, mais ces résultats sont très préliminaires. Ces résultats permettent de mieux comprendre comment le diabète de type peut découler de la MAFLD et de la COVID-19.
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Le rôle de la fermeture utérine en un seul plan sur le risque de rupture utérine lors d'une prochaine grossesse

Bujold, Emmanuel 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / OBJECTIF: La rupture utérine lors de l'accouchement constitue l'une des pires urgences obstétricales. Récemment, des études comportant de faibles tailles d'échantillon ont suggéré que la fermeture de l'utérus lors d'une première césarienne pouvait influencer le risque de rupture utérine lors d'un accouchement subséquent. Notre objectif est d'évaluer l'impact d'une fermeture en un plan comparativement à une fermeture en deux plans sur le risque de rupture utérine. MÉTHODOLOGIE: Une étude cas-témoins multicentrique a été réalisée parmi des femmes qui ont eu un essai de travail après une seule césarienne transversale basse antérieure. Nous avons évalué les facteurs associés aux cas de rupture utérine complète incluant: le type de fermeture, le matériel de suture, la raison de la césarienne antérieure, le diabète, un accouchement vaginal antérieur, le déclenchement du travail, la maturation cervicale, l'utilisation de prostaglandine, l'âge et le poids maternel, le poids à la naissance, l'âge gestationnel et l'intervalle entre les grossesses. Pour chacun des cas, trois femmes du même centre hospitalier ayant eu un essai de travail sans rupture utérine ont été sélectionnées Les cas de rupture utérine avec une issue néonatale défavorable (pH<7.0 et/ou Apgar à 5 min <4) ont été analysés séparément dans un deuxième temps. Une régression logistique multivariée incluant les facteurs significatifs dans les analyses uni variées a été complétée. Les résultats ont été rapportés sous forme de ratio de cotes nonajustés et ajustés pour les variables confondantes avec un intervalle de confiance de 95%. RÉSUL TATS: Quatre-vingt-seize cas de ruptures utérines incluant 28 cas avec des issues néonatales défavorables et 288 témoins ont été inclus. Dans les analyses univariées, la fermeture en un plan, un intervalle entre les grossesses <24 mois, un déclenchement du travail avec un col non favorable, l'utilisation d'oxytocine et un poids à la naissance ~ 3500 grammes ont été associés à un risque accru de rupture utérine, contrairement à l'accouchement vaginal antérieur qui avait un effet protecteur. Après ajustement pour les variables confondantes, seule la fermeture en un plan (RC : 2.22,95 % IC: 1.23-4.01) et un . poids à la naissance ~ 3500 grammes (RC: 2.0~, 95 % IC: 1.22-3.30) sont demeurés associés à un risque accru de rupture utérine, alors que l'accouchement vaginal antérieur conservait son effet protecteur (RC : 0.49, 95 % IC: 0.25-0.95). Le seul facteur significatif associé à la rupture utérine avec issue néonatale défavorable était la fermeture en un seul plan (RC : 2.92, 95% IC 1.02-8.33). CONCLUSION: La fermeture en un plan est associée à un risque accru de rupture utérine comparativement à la fermeture en deux plans. La fermeture en un plan devrait donc être évitée chez les femmes qui envisagent un accouchement vaginal après une césarienne lors d'une future grossesse.

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