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La sûreté réelle pour autrui / Security for othersPrévot, Chantal 07 December 2017 (has links)
L’arrêt de la Cour de cassation du 2 décembre 2005 a énoncé qu’une sûreté réelle consentie pour garantir la dette d’un tiers n’implique aucun engagement personnel à satisfaire à l’obligation d’autrui et n’est dès lors pas un cautionnement,lequel ne se présume pas.La formule de la Cour de cassation,conduit à rejeter toute analogie entre les sûretés réelles pour autrui et le cautionnement personnel.Elle invite également, à ne pas appliquer aux sûretés réelles pour autrui, le régime du cautionnement, car différence de nature, signifie aussi différence de régime. Mais le législateur par sa réforme du droit des procédures collectives a réajusté la solution de la Haute Juridiction. En effet, la jurisprudence postérieure à l’arrêt du 2 décembre 2005, a très souvent manqué de nuance. Les solutions apportées aux différends litiges, résultent le plus souvent d’un raisonnement purement déductif, de la solution tirée de l’arrêt du 2 décembre 2005, de la Haute Juridiction.Les textes qui mentionnent le cautionnement personnel sont systématiquement écartés, au constituant de sûretés réelles pour autrui. Il faudrait maintenant que l’amorce annoncée par le législateur en droit des procédures collectives permette à la jurisprudence d’affiner sa solution. Le droit des procédures collectives de 2008, et de 2014 met en évidence la nécessité de faire apparaître dans la science juridique,la catégorie des sûretés pour autrui, et la catégorie des sûretés pour soi-même. Les sûretés pour autrui, qu’elles soient personnelles ou réelles, devraient obéir à un régime partiellement, puis totalement commun, ce qui signifie finalement qu’il n’y a pas une totale différence de nature entre le cautionnement personnel et les sûretés réelles pour autrui. Les sûretés réelles pour autrui devraient avoir un rôle fondamental dans la vie économique.Pour cela,il faut s’écarter du débat de la nature purement réelle ou mixte des sûretés réelle pour autrui, et s’orienter principalement sur la personne de la caution réelle,qui en l’état actuel de notre droit positif et en tant que tiers à la dette n’est pas protégée.La caution personnelle et la caution réelle sont des sûretés identiques,car elles sont avant tout des garanties de la dette d’autrui, elles sont l’accessoire de la dette du débiteur principal.La seule différence entre ces deux sûretés pour autrui réside dans l’étendue de leur engagement. La caution réelle étant un tiers à la dette et n’étant pas le débiteur, le seul droit des sûretés réelles ne peut répondre que partiellement à la technique de la garantie réelle pour autrui.Car il y a une différence entre celui qui garantit sa propre dette par des sûretés réelles appelé le débiteur,de celui qui garantit la dette d’un tiers par des sûretés réelles appelé la caution réelle. Il serait intéressant pour protéger la caution réelle,d’envisager la création d’une sûreté unique pour garantir réellement la dette d’autrui, en s’inspirant du succès du droit des sûretés Canadien et Américain qui sont des droits souples, réfléchis, modernes et uniformes. La sûreté réelle pour autrui française doit être efficace juridiquement et économiquement pour toutes les parties du contrat. La caution réelle qui engage son unique bien pour garantir la dette d’autrui prend un risque important tout comme la caution personnelle. L’avant-projet de réforme de sûretés de 2017, réintroduit dans un article 2291 le cautionnement réel comme étant une variété de cautionnement. Mais l’avant-projet de réforme de 2006 avait déjà essayé d’introduire le cautionnement réel dans un article 2285, comme étant une variété de cautionnement qui n’avait pas été retenu. Un régime primaire devrait donc être consacré aux garanties pour autrui;puis un droit spécial serait réservé au cautionnement personnel et à la sûreté réelle pour autrui.Cette solution est claire et précise et mettrai enfin un terme à l’amalgame créé par le mécanisme de la garantie réelle pour autrui, par la jurisprudence et la doctrine. / A collateral debt can be garantee personnaly or on sombody else property. The collateral guarantor which commits its only property to guarantee a debt takes a huge risk just like a personal guarantee. The pre reform of securities of 2017, reintroduced in an article 2291 the collateral garantee on property, like in the pre reform of safeties of 2006 in its article 2285, as being a variety of personal garantee. The article 2285 of the 2006 pre reform of securities has not been retained by law. To solve the problem on the protection of the collateral porperty garantor, a primary solution is to establish common rules for both collateral garantees, personal and on properties. And, the special rules of the personal garantee and the collateral garantee on goods. This solution will put an end on the conflict created by the search of the real qualification of the collateral guarantee.
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L'intervention du juge dans la mise en oeuvre des sûretés réelles par le créancier dans le droit civil vietnamien / The intervention of the judge into the course of processing security transaction in Vietnamese civil law.Doan, Thi Phuong Diep 03 December 2012 (has links)
Les sûretés réelles jouent un rôle indispensable dans la vie civile ainsi que dans la vie économique d`un pays. Ces transactions amènent inéluctablement la disposition du bien garanti en cas d`insolvabilité du débiteur. Au Vietnam, presque toutes les sûretés accompagnent le prêt de consommation (les autres obligations telles que l`obligation de paiement née d`un contrat de vente sont rarement garanties en réalité). Cependant, dans la relation entre le prêteur et l`emprunteur, ce dernier est toujours dans une position plus faible que le premier parce que le prêteur est toujours dans la situation de besoin d`argent, même urgent. Cette différence du contrat de prêt influence de manière appréciable non seulement le contrat de sûreté accompagnée mais aussi la disposition du bien garanti. Bien que la mise en œuvre du bien garanti joue un rôle très important à l`égard des parties de la sûreté ainsi que les tiers concernés, elle n`est pas disposée clairement et officiellement par la voie législative selon le droit vietnamien. Cela veut dire que ce domaine n`est réglé que par le pouvoir administratif. En plus, dans la circonstance juridique du Vietnam actuelle, les parties de la sûreté peuvent convenir librement du mode de disposition du bien garanti en cas d`insolvabilité du débiteur. La loi ne prévoit aucune intervention afin de contrôler ce processus de la mise en œuvre du bien, cette situation est très dangereuse car la disposition du bien concerne non seulement les doits des parties mais aussi ceux des tiers. Afin de protéger le débiteur devant le créancier dans la négociation le contrat de sûreté, les tiers concernés devant la possibilité d`une disposition « amitié » du bien garanti entre le créancier et le débiteur, on a besoin d`une intervention judiciaire en tant qu`un mécanisme « neutre » avec le pouvoir étatique nécessaire. Cette intervention existe déjà en réalité mais sous forme facultative, donc elle n`est pas effective en jouant le rôle du gardien de la justice. A côté des droits du débiteur ainsi que des tiers concernés, les droits du créancier dans le contrat de sûreté sont appréciables, notamment en cas d`un débiteur de mauvais foi, l`intervention du juge et après cela, une garantie du pouvoir judiciaire dans l`exécution du jugement rendra utile le créancier garanti. Avec toutes les raisons ci-dessus, une intervention du juge dans la mise en œuvre du bien garanti est nécessairement traitée par la thèse. Cet étude traitera des dispositions du droit ainsi que de la situation réelle du Vietnam dans la réalisation du bien garanti, les avantages ainsi que les inconvénients dans l`exécution des dispositions du droit vietnamiens. C`est à partir de ces analyses que nous essayerons de construire un mécanisme juridique pour que les activités des parties concernées à la mise en œuvre du bien garanti puissent être effectuées de manière la plus favorable et la plus juste possible. / The measures to secure of property (in which the borrower pledges or mortgage some asset as collateral for the loan) play an important role in a country’s civilian and economic life. These secured debt agreements necessarily results in the sequestration of the possession of the asset used as collateral in case the borrower defaults. In Viet Nam, almost all measures to secure are warranted by a contractual agreement that documents the debtor’s duty to pay off the debt (Other categories of debt such as sale agreement are rarely secured). In reality, in any loan agreement, the debtors, being in usually-urgent need for money, are always on the dependent and disadvantaged side in negotiating with the creditor. This unequal negotiation advantage in loan agreement greatly impacts not only how the security is put in the loan but also how it is sequestrated to regain some or all of the amount originally lent to the borrower. Although the treatment of loan security in a secured loan agreement is vital to both parties as well as the third party, it is not formally and thoroughly addressed in law but only administered by the regulations issued by state management bodies. In Viet Nam nowadays, it is a practice in secured loan agreements that the two parties are free to negotiate how the collateral for the loan is treated in the event that the debt is not properly repaid. The legislation does not anticipate any forms or judicial intervention for the measure to secure processing in order to better control this category of secured debt. This freedom in settling measure to secure poses many financial risks as it affects not only the two direct parties of the security transaction but also the third party who is a “bona fide”. In order to protect the rights of the debtors who are on the inferior side in measure to secure negotiation and the third party who faces the possible trick arranged by the debtor and creditor in handling the loan security asset, it is crucial to establish a state-level judicial intervention mechanism to be employed in processing the measure to secure. In fact, this form of intervention exists but only on an on-request basis, and therefore fails to guarantee full protective efficiency in functioning as a legal protector. Besides the rights of the debtor and the third party, the rights of the creditor also need attending to by the legislators. Especially when the debtor is dishonest, the judicial intervention in this case, and then the participation of the executive bodies will be very helpful to the creditor. With all the above mentioned reasons, the intervention of the judge, representative of the judicial bodies, into the course of processing security transaction, need researching by the thesis. The thesis researches the legal regulations and the practice of handling security transaction in Viet Nam, as well the advantages and disadvantages in executing these regulations. Based on the analytical findings, a recommendation is made on establishing a legal mechanism to be applied in the treatment of measure to security so that the subject’s activities in this area can be conducted in the best convenient and reasonable manner.
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Les sûretés réelles en droit chinois et en droit français : étude de droit comparé / The real security law in China and in France : comparative legal studyHuang, Chaowei 21 May 2013 (has links)
Parallèlement à la dernière réforme française du droit des sûretés, les sûretés réelles chinoises ont été rénovées par la loi sur les droits réels promulguée à la même période. En s’appuyant sur une étude compréhensive des normes législative et réglementaire autour du sujet, cette thèse, essentiellement basée sur le droit chinois, révèle qu’en matière de sûreté réelle, le droit chinois se nuance du droit français et analyse les raisons et les effets de ces différences au-dessous des termes ou notions similaires. Après l’étude comparative, la thèse arrive à la conclusion que le droit chinois des sûretés réelles nécessite un futur regroupement en dépit de la nouvelle loi sur les droits réels. / During the same period, a reform of security law had completed in France, while the Chinese real rights law which has renovated security rights in rem was about to be promulgated in China. This thesis, based on Chinese law and drawing upon a comprehensive study of laws and administrative regulations on the subject, reveals the differences between Chinese and French law and analyze their cause and effect behind similar terms and notions. Grounded on the comparative study, the thesis draws the conclusion that the Chinese system of security rights in rem requires a further reform despite the arrival of new law.
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