La présente étude a comme objectif général de connaître le point de vue des intervenants rémunérés sur le rôle des aidants familiaux en fonction de différents milieux de vie où vivent des personnes âgées en pertes d'autonomie. Cinq rencontres de groupes réunissant quatorze intervenants ont eu lieu. Deux groupes étaient formés d'intervenants sociaux travaillant dans des centres locaux de services communautaires (CLSC), un groupe d'intervenants provenait de centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD), un groupe de répondants ?uvrait dans des résidences intermédiaires et un dernier groupe réunissait des intervenants travaillant dans des résidences privées à but lucratif ou sans but lucratif. Le contenu des rencontres de groupe ont permis de répondre à trois grandes questions : 1) Comment les intervenants perçoivent-ils le rôle des aidants familiaux ? 2) Comment, à partir de cette perception, les intervenants conçoivent-ils leur rôle et leur fonction d'aide auprès des aidants familiaux ? 3) Quelles sont les différences dans les perceptions des intervenants en fonction des milieux de vie des personnes âgées ? Les résultats de l'étude, qui repose sur la typologie de Twigg(1988), révèlent que les intervenants rémunérés, compte tenu de leurs spécificités professionnelles, s'accordent un rôle prédominant au niveau décisionnel et dans la mise en ?uvre du plan d'intervention. Par ailleurs, ils attribuent aux aidants familiaux un rôle d'exécutant des tâches prédéterminées par le réseau formel, fondées sur la connaissance personnelle qu'ils ont de leurs parents âgés. Il appert également que les caractéristiques propres aux aidants formels et informels rendent difficiles l'harmonisation des services dans la prestation des soins aux personnes âgées, principalement en regard d'un partage inéquitable des tâches entre ces acteurs. De plus, n'étant pas considérés comme des clients par les organisations formelles, les aidants informels se voient octroyer très peu de services. L'analyse du discours des intervenants issus de divers milieux révèle que ceux-ci reconnaissent que la participation des aidants familiaux à la prestation des soins à leurs parents âgés en perte d'autonomie est actuellement essentielle dans un objectif commun de soutien aux aînés. Les répondants, à l'exception de ceux qui ?uvrent dans un CLSC, ont plusieurs attentes envers les aidants familiaux. Ces attentes surpassent les tâches auxquelles on s'attend habituellement des aidants, telles que les visites occasionnelles, l'accompagnement lors de sorties, l'achat de biens personnels ou le soutien affectif. Les intervenants souhaitent que les aidants s'impliquent également dans la prestation des soins d'hygiène et des soins de santé. Selon la théorie de Litwak (1985), ces tâches vont au-delà des habiletés naturelles des aidants familiaux. Selon les répondants, la totalité des milieux de vie ont pour préoccupation première la personne âgée en perte d'autonomie. Les aînés et ce sont ces derniers qui sont considérés comme les clients ayant droit à des services. Ces considérations uniques de la part des employeurs et des dirigeants envers les personnes âgées dépendantes font en sorte que les établissements négligent, bien souvent, les familles aidantes. Cette perception unanime qui transcende les milieux de vie a comme conséquence qu'une proportion infime, sinon nulle, des services est formellement destinée aux aidants. En ce qui concerne les difficultés vécues dans la prestation des services, tous les intervenants insistent principalement sur le manque de crédits en raison des nombreuses coupures budgétaires ainsi que sur l'insuffisance du personnel qualifié. Ces contraintes se font davantage sentir avec l'augmentation constante de la clientèle. De plus, les participants considèrent que leur clientèle est de plus en plus lourde, qu'elle éprouve davantage de besoins et qu'elle nécessite des soins de plus en plus complexes. Les intervenants des différents milieux de vie estiment avoir très peu de moyens pour soutenir les aidants. Seuls les milieux de vie naturels (CLSC) ont la possibilité d'offrir le service de répit gardiennage, lequel demeure limité. Les trois autres milieux de vie (CHSLD, ressources intermédiaires et résidences privées) n'ont pour leur part aucun service formel à offrir aux aidants familiaux. Les participants souhaitent, à l'unanimité, une augmentation des budgets afin d'accroître le nombre d'intervenants dûment qualifiés et de services offerts. Cette mesure est essentielle aux yeux des participants afin de répondre adéquatement aux besoins des aînés. Ces besoins ne cessent d'augmenter en termes de demandes et de complexité des soins. Tous s'entendent également sur la nécessité de mettre en place des programmes particuliers à l'intention des aidants familiaux. Enfin, les répondants considèrent que les tâches effectuées par les aidants auprès de leurs parents en perte d'autonomie et dans le besoin devraient être considérées comme un travail rémunéré avec des droits de vacances et des congés de maladie. Selon les répondants, il importe que les établissements développent des liens plus étroits en partenariat avec les autres organismes qui poursuivent des fins similaires ou d'autres fins utiles tels les organismes communautaires, les centres de jour, les services de loisir, les associations, etc. De plus, ces intervenants souhaitent que les établissements publics soient moins structurés pour permettre plus de souplesse et d'individualité dans la prestation de soins plus humanisés aux personnes âgées.

Une préoccupation qui existe chez l'humain est de savoir comment on produit et on reproduit la vie. Plusieurs auteurs scientifiques ont parlé d'une soupe quantique qui serait à la base de tout ce qui existe. Jacques T. Godbout et Alain Caillé, dans L'Esprit du don, 1992 parlent de cette soupe quantique qui se situe au plan éthérique (subtil) du lien social, en tant que « liant social », ce que nous utiliserons tout au long de ce mémoire. Se préoccuper du liant dans un mémoire de maîtrise, c'est faire une étude audacieuse sur le lien qui existe, à tous les plans possibles entre les humains et leur environnement, et qui procure les échanges nécessaires à la production et à la reproduction de la vie. Nous avons choisi de réduire volontairement l'étude en tentant de comprendre comment s'entretient la vie, pour les personnes en situation de dépendance. Parce qu'elles dépendent des soins et des services, nous avons voulu rencontrer des personnes handicapées, qui habitent une ressource alternative d'hébergement, afin de leur donner la parole sur leur réalité concernant la relation de soins et de services qui entretiennent la vie. Nous tentons de faire ressortir les types de liens possibles de l'expérience humaine composant le liant social qui émergent après le passage de la famille à la ressource alternative d'hébergement. Cela nous amène à faire la différence entre ce qui relève d'un lien social de don et ce qui relève de tout autre chose. Entre autres, nous comprenons qu'il existe trois registres de l'expérience humaine. D'abord, il y a tout ce qui relève du lien d'autorité. Dans un deuxième temps, il y a tout ce qui relève du lien de sacrifice. Enfin, il y a l'expérience du lien social de don qui, par-delà l'autorité et le sacrifice, laisse à l'être humain toute son intégrité, son identité, son individualité et sa liberté d'être ce qu'il est, en lien avec autrui. C'est par des éléments que nous appelons des conditions de don que nous tentons de comprendre le lien entre soi, l'autre et l'environnement Ces conditions sont reliées à un lieu, un espace et un temps donné, mais aussi à l'ambiance qui dépend en partie de l'attitude des intervenantes. Toutes ces conditions disposent l'être humain à l'échange social. Parmi ces conditions de don, il faut mentionner l'importance des attitudes comme le respect, la gentillesse, l'écoute, le sourire (ouverture à autrui), la discrétion et la confidentialité, qui prédisposent l'humain à la confiance, la sécurité et l'intimité nécessaires au lien social de don. Toutes ces conditions de lien nous amènent à comprendre comment le lien social de don s'établit et de quelle manière il se manifeste. Nous pouvons voir également de quelle façon le lien social de don se retrouve en opposition aux deux autres types de lien (autorité et sacrifice) dans le liant social, mais également à quels plans il se crée. À partir de cela, nous pouvons mieux comprendre le liant social, ainsi que le processus complexe qui remet l'humain au c?ur même de son intégrité, de son identité, de son individualité et de sa liberté de demeurer en lien avec autrui ou de se retirer à l'intérieur de lui-même, afin de demeurer en contact avec la création, le cosmos. Enfin, atteindre le lien social de don, qui fait partie du liant social, c'est recentrer l'être humain dans un lien où il a la liberté et le pouvoir de solutionner ses différents problèmes, en lui-même ou avec autrui. L'étude du lien social de don, permet la différenciation des échanges humains qui peuvent mener à la définition d'un nouveau paradigme social. Le lien social de don éclaire le liant social. Le lien social de don, qui est tout autre chose que la gratuité, risque de faire capituler l'idéologie patriarcale et capitaliste, et cela, de façon à remettre à l'humain toute la dignité et le respect auxquels il a droit dans l'échange. D'où l'importance de comprendre la profondeur des échanges et le sens qu'on leur donne. En effet, comprendre le liant social, c'est voir enfin que le lien social de don peut servir au maintien de l'intégrité, de l'identité et de l'individualité, dans un système plus vaste et plus profond que l'humanité, soit dans son lien avec autrui et l'Univers. Dès lors, il faut tenter de comprendre comment il peut être un facteur de choix moral, de développement social et d'évolution des collectivités. Par-delà les soins que nous nous portons, en tant qu'êtres d'une même société et en assurant protection et secours aux plus démunis, nous manifestons notre façon d'assurer notre survie, mais également notre lien à autrui et à ce qui nous entoure. Nous manifestons notre façon de produire et de reproduire la vie, d'où l'importance d'examiner la manière dont nous accordons les soins. Dans un contexte où l'État tente de redonner la responsabilité des soins et des services aux collectivités, il est important de tenter de comprendre comment le liant social ou le lien social de don peut participer au développement des collectivités, à des changements de système de soins comprenant des changements matériels, relationnels (verbal et psychologiques), organisationnels, éthiques, idéologiques et de changements de valeurs concernant la manière de donner les soins. Pour cela, nous avons rencontré un groupe de personnes qui habitent une ressource alternative d'hébergement de soins et de services, afin de comprendre le changement au coeur de la relation de soins et de services. Nous avons parlé du passage des soins et services assurés par la famille à ceux de la ressource alternative d'hébergement, ce qui nous a fait comprendre les choix sous-jacents au changement de système de soins. En plus, cela nous a fait comprendre le processus, la profondeur et la manifestation du liant social. D'une part, nous avons différencié le lien social de don des liens sociaux d'autorité et de sacrifice. D'autre part, nous avons identifié les différents plans de liens sociaux dans l'expérience de ceux qui reçoivent les soins et services au sein d'une ressource alternative d'hébergement et de services. Enfin, toute cette recherche nous a permis d'identifier non seulement les différents plans de liens sociaux et les différents types de liens, mais également de comprendre de quelle manière l'éducation, la socialisation et la culture d'une société influence la prise de contact entre les différents membres d'une collectivité. Cette étude sert à comprendre également de quelle manière le lien social de don peut participer à la nouvelle négociation sociétale. En effet, au départ, le lien social de don a permis de libérer les personnes dépendantes des liens d'autorité et de sacrifice au sein des familles. Ainsi, il s'est avéré que les personnes dépendantes ont plus de pouvoir de négociation du lien social dans la relation de soins avec les intervenantes des ressources alternatives d'hébergement. Ensuite, le lien social de don, dans le passage des soins invisibles de la famille aux soins visibles de la ressource alternative, permet aux femmes de faire reconnaître leur force de travail, puisque ce sont entièrement des femmes qui travaillent au sein de la ressource alternative étudiée, ce qui amène l'idée d'une nouvelle forme de participation des femmes au développement des collectivités. De plus, l'apparition de nouveaux lieux de soins et services comme les ressources alternatives d'hébergement, qui relèvent d'un organisme communautaire mis sur pied par l'OMH qui se nomme Hébergement Plus, ainsi que de l'organisation communautaire du CLSC, permet de mettre les personnes dépendantes en relation avec le secteur public, communautaire, et marchand, tout en demeurant au sein de leur domicile privé. Des lieux qui permettent une nouvelle négociation du lien social, au sein de structures qui sont porteuses de différentes idéologies. Le croisement des secteurs marchand, public et privé pourrait amener une opportunité de complémentarité et de partenariat face au développement des ressources qui dispensent les soins et les services au sein des collectivités. Toute la question de la cohabitation des différentes idéologies permet une nouvelle négociation sociale au sein des collectivités. Les ressources alternatives d'hébergement pour les personnes handicapées, avec leur idéologie à multiples facettes, devraient permettre la prise en charge des problèmes collectifs que sont la maladie et la dépendance. Cette nouvelle négociation, plus proche du développement social, comprend tous les secteurs de développement, mais aussi tous les aspects de développement. Le développement social ne peut se faire autrement qu'en passant par l'être, qui est la principale clé du développement, et cela à tous les plans de liens sociaux et dans tous les secteurs de développement. Il est donc d'une importance capitale de comprendre le processus du liant social. Quelle est la manifestation du liant au c?ur de l'humain? Quels sont les principaux freins de cette manifestation du lien et enfin, comment faciliter la manifestation du lien social de don? Le liant social étant à la base même des échanges qui font partie d'un rapport plus égalitaire entre les êtres, tenter de comprendre le liant social, c'est comprendre la liberté de choix social qui permet de conserver intégrité, identité et individualité entre soi et l'autre, entre soi et l'environnement, entre soi et la collectivité ou encore, entre soi et la création.

Submitted by Isaac Francisco de Souza Dias (isaac.souzadias@ufpe.br) on 2016-04-20T18:05:46Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 1232 bytes, checksum: 66e71c371cc565284e70f40736c94386 (MD5) Tese_Suzanne Correia (30.nov.2015).pdf: 4423241 bytes, checksum: 80540c86b9a8de9b5edd6acef7a6cf26 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-04-20T18:05:46Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 1232 bytes, checksum: 66e71c371cc565284e70f40736c94386 (MD5) Tese_Suzanne Correia (30.nov.2015).pdf: 4423241 bytes, checksum: 80540c86b9a8de9b5edd6acef7a6cf26 (MD5) Previous issue date: 2015-11-30 / CAPES / Este trabalho se propõe a responder a seguinte questão norteadora: Quais os papéis do ator organizacional nas abordagens de processo e resultado da inovação social? Para responder a esta problemática, realizou-se um estudo de natureza qualitativa, cuja unidade de análise do caso foi a Articulação do Semiárido (ASA) tendo como sujeitos investigados, os diretores executivos das ONG’s vinculados a ela. Os dados foram coletados por meio de entrevistas semiestruturadas, observação participante e análise documental de dados secundários, permitindo a triangulação dos dados. A Análise de Conteúdo (BARDIN, 2011) foi adotada para o tratamento dos dados, apoiada pelo uso do software Atlas.Ti. O aporte teórico que deu sustentação a argumentação desenvolvida nesta tese partiu da definição de inovação social como processos desenvolvidos por atividades coletivas que buscam atender às necessidades sociais, difundidas através de atores para gerar ganhos ou resposta social. Assim, foram trabalhadas cinco dimensões de análise da inovação social: atores; processos de atividades coletivas; necessidades sociais; ganhos e respostas sociais; e caráter inovador. Estas dimensões estão focadas nas abordagens orientadas a processo e a resultados as quais tem como proposta oferecer uma visão mais ampla da inovação social, a partir dos papéis vinculados à atuação dos atores organizacionais organizados em três níveis – dimensão, categoria e indicadores, propostos em um framework inicial. Após a validação dos papéis do ator organizacional no caso empírico, percebe-se que o ator organizacional tem um papel destacado dentro das iniciativas de inovação social, como representante legítimo dos interesses da sociedade na articulação de iniciativas bottom-up (dimensão atores); na articulação da identificação das necessidades sociais não satisfeitas (dimensão necessidades sociais); gerenciador das relações sociais, especialmente no que diz respeito à governança e participação de todos os envolvidos (dimensão processo); apontador da capacidade inovativa das ideias implementadas (dimensão caráter inovador); e como estimulador dos ganhos sócias causados na comunidade (dimensão ganhos e respostas sociais). Assim, a utilização dos papéis apontados neste estudo permite um mapeamento das ações do ator organizacional, auxiliando-o nos trabalhos de planejamento, implementação e difusão de iniciativas de cunho social. Permite, assim, um acompanhamento das principais variáveis de interesse do contexto e por possibilitar o planejamento de ações visando a melhorias de desempenho, resultando em um modelo que possibilita operacionalizar o conceito e propiciar análise do fenômeno. / This study aims to answering the following guiding question: What are the roles of the organizational actor in the process and results approaches of social innovation? To answer this problem, we carried out a qualitative study, whose unit of analysis was the Articulação do Semiárido (ASA) having as research subjects, the CEOs of the NGOs linked to it. Data were collected through semi-structured interviews, participant observation and document analysis of secondary data. The Content Analysis (Bardin, 2011) was adopted for the processing of data, supported by the use of ATLAS.ti software. The theoretical framework that has underpinned the reasoning developed in this thesis started from the definition of social innovation as a process developed by collective activities that seek to meet social needs, disseminated through actors to generate earnings or social response. Thus, five dimensions were analyzed of social innovation: actors; processes of collective activities; social needs; gains and social responses; and innovative character. These dimensions are focused on process and results approaches which has the purpose to offer a broader view of social innovation, from the roles related to the performance of organizational actors organized into three levels - dimension, category and indicators, proposed in a initial framework. After validation of the roles of the organizational actor in the empirical case, it is clear that the organizational actor has a leading role within the social innovation initiatives, this actor is the legitimate representative of society's interests in the articulation of bottom-up initiatives (actors dimension); in the identification of unmet social needs (social needs dimension); manager of social relationships, especially with regard to governance and participation of all those involved (process dimension); pointing the innovative capacity of the implemented ideas (innovative character dimension); and as a stimulator of the partners gains caused in the community (gains and social responses dimension). Thus, that the roles pointed out in this study allows a mapping of the actions of the organizational actor, helping her in the planning, implementation and dissemination of social initiatives. Thus allows monitoring of the main variables of interest to the context and facilitate action planning aimed at performance improvements, resulting in a model that enables operationalize the concept and provide analysis of the phenomenon.

Magister Artium - MA / Social capital is a concept discussed in recent years in many debates, particularly in the development context. The objective of the study is to investigate empirically whether social capital as part of networks could promote political participation of interest groups in the policy formulation process. This thesis includes a theoretical perspective which is based on an assessment and selection of theoretical material as well as fieldwork. / South Africa

Cultural identity is a construct from the literature on Minority Identity Development Theory. One's cultural identity provides one means of understanding one's psychological relationship to cultural communities with which one has ties. A new paradigm has been presented for understanding deafness as a cultural difference rather than a medical pathology. To draw out one implication of this new paradigm, a theory is presented for how audiologically deaf people develop culturally Deaf identities. Four stages of cultural identity development are described. Culturally hearing refers to people who hold the dominant culture's attitudes and beliefs about deafness. Culturally marginal refers to people who experience shifting loyalties or profound confusion regarding their relationship to the Deaf and hearing worlds. Immersion identity refers to a radical or militant Deaf stance. Bicultural deaf people have integrated their Deaf pride in a balanced way into their full humanity. Different paths of development are outlined dependent on the circumstances surrounding the hearing loss. An instrument, the Deaf Identity Development Scale (DIDS) is developed in both English and American Sign Language to measure Deaf cultural identity. The DIDS is administered to 161 subjects: 105 students from Gallaudet University and 56 members from an organization of late deafened adults. Support for the existence of the four distinct kinds of cultural identity is provided by acceptable reliability, interscale and item-to-scale correlations. Thirteen hypotheses pertaining to instrument construction and theory and test validity are tested. Test results are used to illuminate further the paths of deaf identity development. Suggestions for improvement in the DIDS are presented.

A comparative study of teacher and parent perceptions of first grade children's multiple intelligences was conducted. In addition, race/ethnic origin and gender differences were examined. The sample consisted of three classrooms, each from different public charter schools in Tallahassee, Florida. Three teachers and 40 parents were asked to complete the Multiple Intelligences Developmental Assessment Scale (MIDAS)-KIDS, "My Young Child" (MYC) to assess their children's multiple intelligences. Twenty-eight of the children's were female, 12 were male. Twenty-six children were Caucasian, 6 African American, 4 East Indian, 2 Hispanic, and 2 Asian. Children's ages ranged from 6 to 7 years old. Parent perceptions of children's mathematical and natural intelligences were significantly higher than teacher perceptions. Gender contributed significantly to teacher and parent perceptions of girls' greater spatial, interpersonal, and intrapersonal intelligences. Race also contributed significantly to teacher and parent perceptions of children of color's greater mathematical and linguistic intelligences. / A Thesis submitted to the Department of Family and Child Sciences in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Science. / Spring Semester, 2005. / December 9, 2004. / Multiple Intelligence, Teacher, Parent, Perceptions / Includes bibliographical references. / Christine Readdick, Professor Directing Thesis; Victoria Maria-MacDonald, Outside Committee Member; Ronald Mullis, Committee Member.

Negative and depressive outcomes of caregivers in the United States has dominated academic domains in the social, behavioral, and gerontological literature. However, more recently, there has been an attempt to assess the more positive outcomes of caregivers who provide care to family members, relatives, and friends. This dissertation enhances the literature on caregiver well-being by focusing particularly on the more positive outcomes and on the differences between White and African American caregivers in the United States. The ABC-X model of family stress was used as a framework, along with family systems theory, to determine whether within the context of race, levels of caregiving stress and strain, levels of formal and informal coping resources, and manageability/mastery could be integrated to predict well-being for caregivers. Predictor variables such as, intensity of care demands (stress), formal and informal coping support use, and manageability/mastery of unmet needs were used to determine if there were differences between Whites and African Americans. To examine the research question, a secondary analysis was performed using data from the National Alliance for Caregiving and the American Association of Retired Persons (NAC & AARP, 2003). The final dataset which focused on White and African American caregivers consisted of 828 individuals and key questions from the original survey that addressed the hypothesis and research question. Variables of interest were constructed, using items measuring the constructs: intensity of care demands (stress), formal coping resources use, informal coping resource use, manageability/mastery, and well-being. Race was also included in the model as a control variable. The analysis was conducted using structural equation modeling (SEM) with AMOS 7.0 software. Analysis of variance (ANOVA) revealed no mean difference on scores between White and African American caregivers on well-being or on informal coping resource use. However, significant mean differences existed for intensity of care demands (stress), formal coping resource use, and manageability/mastery. Results from this analysis showed that African American caregivers had higher mean scores on intensity of care demands (stress), used more formal coping resources, and experienced lowered manageability/mastery as indicated by more unmet needs in the care situation. Separate path analyses were performed to test for the influences of predictor variables in the model on the outcome variable as well as a comparison model of the critical ratio differences between White and African Americans. The variables predicting well-being were intensity of care demands (stress), formal coping resource use, informal coping resources use, and manageability/mastery. The findings revealed that intensity of care demands (stress) was significantly related to well-being, along with manageability/mastery and informal coping resource use. Only formal coping resource use had no direct relationship to well-being. Additionally, there were some indirect relationships to well-being as mediated through formal coping resource use, informal coping resources use, and manageability/mastery. Race was a moderating variable in the model and revealed no significant relationship with well-being. However, African Americans were more likely to use formal coping resources and had a sense of manageability/mastery in the caregiving role. There also existed a significant correlation between formal and informal coping resources use in the model. Overall, this model fit well with the observed data and thus supported the research question for this study that levels of caregiving stress and strain, levels of formal and informal coping resources, and manageability/mastery can be integrated to predict well-being for caregivers. Further, this model explained 34% of the variance in well-being. Finally a comparison model of White and African American caregivers indicated only one significant predictor on well-being which consisted of the direct effect of intensity of care demands (stress) on well-being, indicating that White caregivers experienced more stress in the care role when compared to African Americans. Several implications were identified regarding methodology, research, and practice. First, the ABC-X model was a useful tool for studying the stress process and predicting the relationships of certain causal factors on well-being but had limitations when it came to the diverse challenges often faced by caregivers in the care role especially racial/ethnic minorities. Second, more research is needed that focus on difference and similarities among White and African American caregivers that are done on larger samples and are longitudinal in nature. Third, an effort must be made to move from theory to practice in the field with caregiving families, as well as with public policy that address the changing demands required in caregiving considering our aging and increasingly chronically ill/disabled population. Although this study had limitations relative to the use of cross-sectional secondary data, it indicated positive and negative well-being can co-occur and that the degree to which people appraise caregiving as positive or negative may require specific measures or a variety of measures to determine the true impact of stressors, coping resources, and appraisals/perceptions on the well-being of caregiving families in general and racially diverse caregiving families in specific. / A Dissertation submitted to the Department of Family and Child Sciences in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy. / Spring Semester, 2009. / December 11, 2008. / Well-being, Stress, Race, Caregiving / Includes bibliographical references. / Carol A. Darling, Professor Directing Dissertation; Sande Milton, Outside Committee Member; Maxine D. Jones, Committee Member; Ann K. Mullis, Committee Member.

The overwhelming majority of research in family studies and psychology journals has been devoted to mental health dysfunctions and relationship problems. Positive relationship processes and positive emotions are victims of severe neglect. The current study examines how sharing positive experiences or positively re framing negative ones can impact mental health (gratitude and depression) as well as relationship outcomes (relationship satisfaction and relationship maintenance). The current study has three primary objectives and hypotheses, to 1) compare the effects of writing about or sharing a positive experience or re frame versus a neutral control on mental health and relationship well-being outcomes, 2) compare the effects of writing about or sharing positive experiences versus re framing or sharing re frames of negative experiences on mental health and relationship well-being outcomes; 3) compare and contrast the effect of sharing versus not sharing on mental health and relationship well-being outcomes. Participants that shared their positive experiences or positive re frames increased in gratitude relative to those who simply wrote about these topics. Possible explanations for these findings and their implications for future research are then discussed. / A Dissertation submitted to the Department of Family and Child Sciences in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy. / Summer Semester, 2010. / June 24, 2010. / Positive Reframing, Sharing, Gratitude / Includes bibliographical references. / Frank Fincham, Professor Directing Dissertation; Ming Cui, Committee Member.

The following study is an exploration of the innovative practice of Non-Governmental Organisations (NGOs) that work with out-of-school, unemployed youth between the ages of 15 and 24 years in Cape Town. The current study meets three research objectives: describing the key characteristics of innovative practice; exploring the nature of NGO's engagement with out-of-school, unemployed youth (15-24 years) in Cape Town; and investigating the factors that promote or constrain innovative practice in these youth NGOs. The first objective of the current study is met through a literature review. Key characteristics of innovative practice are reviewed and the views of NGOs as innovators, as well as the voices of the skeptics of this view, are presented. Two key organisational conditions of 'learning' and 'organic' organisations are presented as being optimum for innovative practice. The literature review also explores the issue of youth unemployment from a global to a South African context; policies and strategies that the South African government has put in place to promote skills development, training and employment creation; the promotion of small business development as a viable employment strategy; and the role of NGOs in youth development. A survey among ten NGOs fulfils the second and third objectives of the current study. The survey's findings revealed that all the participating organisations considered their programmes to be innovative and to be providing both immediate and long-term benefits to their programme participants. It was one of the researcher's main findings that while these respondents claimed that their programmes were innovative and unique, some similarities could be found between them. The main obstacles to innovative practice were found to be funding constraints and the lack of human resource capacity. Despite these challenges, most respondents felt that the NGO sector was more innovative in comparison with both the government of South Africa and the private sector. Based on the findings, recommendations are offered to government, NGOs working with unemployed youth and research bodies. Recommendations for the networking of youth NGOs (for improved service delivery) and a recommendation on further research into the area of out-of-school, unemployed youth (to facilitate appropriate interventions) were found to be fitting. Includes bibliographical references (pages 89-95).

Bibliography: pages 270-291. / Thirteen social work organizations participated in the study, with questionnaires being distributed to 237 managers and social workers through organization internal mail, conventional postage, and group administration depending on the preference of the organization. The overall response rate was 54.43%. The results revealed that the statistical 5/5 or opportunist management style is most prevalent within the social worker and management samples. This style is essentially a situational approach to managing and indicates that the manager's primary motivation is that of self-interest. In the social worker sample, another significant feature was the prominence of the 1/1 or impoverished management profile which characterises managers as being indifferent, apathetic and bureaucratic. An analysis of the profiles of both the opportunist and 1/1 managerial styles indicate that these managers employ autocratic practices toward workers. The predominance of the opportunist and the 1/1 styles confirm the results of the open-ended questionnaires which reveal autocratic management styles as being predominant. The element of autocratic control therefore emerges as a significant feature of management style within social work management. The conclusions drawn from this study are that social work managers need to change their orientations which are motivated primarily by self-interest and characterised by autocratic practices, toward a 9/9 approach which encompasses the principles of teamwork, participation, change and innovation which are needed within a South African democratic and developmental context of practice.