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Herméneutique de la forme urbaine : le cas de la place Saint-Henri et du Square Jacques-Cartier

Séguin, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
L'existence de la ville de Saint-Henri fut brève, mais sa croissance fulgurante. Au moment de son annexion à la ville de Montréal, l'ensemble formé par la place Saint-Henri et le square Jacques-Cartier domine le paysage en tant que pivot de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Mais l'importance de cet ensemble s'est amenuisée au cours du XXe siècle. Ces lieux, qui jadis exprimaient l'importance et les aspirations de Saint-Henri, ont perdu aujourd'hui leur signification originelle. Leur personnalité s'est dissoute dans l'image qu'on attribue à l'ensemble du secteur, celle d'un quartier ouvrier montréalais dont la place et le square illustrent la déshérence et l'abandon plutôt que la richesse et l'effervescence d'autrefois. Les divers projets de rénovation et de revitalisation urbaine menés dans la seconde moitié du XXe siècle ne semblent avoir engendré aucune retombée positive réelle sur l'image du quartier et la place qu'il occupe dans l'imaginaire collectif. Pourquoi et comment sommes-nous arrivés à cet état de fait? L'hypothèse suivante se pose donc: malgré les différents projets de rénovations urbaines réalisés à Saint-Henri, son industrialisation toujours croissante et son annexion à la ville de Montréal ont fait perdre à la Place Saint-Henri et au square Jacques-Cartier leur rôle de pivot et ont simultanément contribué à forger une nouvelle personnalité au quartier qui ne tient pas compte de la mémoire des lieux. Ce mémoire s'attarde à retracer la morphogenèse et la sémiogenèse de la Place Saint-Henri et du square Jacques-Cartier de 1686 à 1981 afin d'en dégager une herméneutique de la forme urbaine qui permet de comprendre les causes ayant mené à la transformation d'une partie de la personnalité de Saint-Henri au XXe siècle et de restituer dans la mémoire collective l'importance de la Place Saint-Henri, du square Jacques-Cartier et, par extension, du quartier Saint-Henri. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Morphogenèse, Sémiogenèse, Herméneutique, Forme urbaine, Représentation, Mémoire collective, Saint-Henri.
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L’accessibilité aux espaces verts, source d’inégalités environnementales ? : le cas de Saint-Henri à Montréal

Tardif-Paradis, Étienne 11 1900 (has links)
Le quartier Saint-Henri dans le sud-ouest de Montréal est marqué depuis plusieurs décennies par un processus de gentrification aux conséquences néfastes pour les populations vulnérables, ainsi que plus récemment d’une importante croissance des espaces verts durable afin de favoriser leurs accessibilités à ces mêmes populations. Or, en cherchant à répondre au problème d’inégalité environnementale lié à l’accessibilité, ces espaces verts influencés par l’idéal de durabilité peuvent aussi contribuer à un phénomène d’(éco)gentrification qui à son tour peut engendrer une injustice environnementale attachée aux déplacements des populations vulnérables. Pour comprendre cette problématique, ce mémoire illustre la relation entre (éco)gentrification, développement durable et verdissement des espaces urbains et les conséquences de celle-ci sur les populations vulnérables. La réflexion entourant cette triple relation permet aussi de mettre en lumière un écart entre discours et pratiques d’accessibilité aux espaces verts à partir de la mobilisation d’une approche de justice environnementale critique. En conséquence, la méthodologie de recherche est construite pour vérifier la présence de cet écart dans le contexte spécifique de Saint-Henri et plus particulièrement du triangle vert observé lors du terrain de recherche. Cette dernière mobilise une analyse qualitative transversale des discours et des observations de comportements non verbaux. L’analyse et l’interprétation des données collectées démontrent la présence d’un écart entre les discours et les pratiques d’accessibilité aux espaces verts causés par le phénomène d’(éco)gentrification. Cet écart ancré dans une injustice environnementale vient paradoxalement favoriser le renforcement d’une inégalité environnementale lié à la limitation de l’accès des espaces verts aux populations vulnérables et donc à l’amélioration de leurs conditions de vie. / The Saint-Henri district in the southwest of Montreal has been marked for several decades by a process of gentrification with harmful consequences for vulnerable populations, as well as more recently by an important growth of sustainable green spaces in order to favour their accessibility to these same populations. Yet, in seeking to address the problem of environmental inequity related to accessibility, these green spaces influenced by the ideal of sustainability may also contribute to a phenomenon of (eco)gentrification, which in turn may create environmental injustice related to the displacement of vulnerable neighborhood populations. To understand this issue, this brief illustrates the relationship between (eco)gentrification, sustainable development and greening of urban spaces and the consequences of this on vulnerable populations. The reflection surrounding this triple relationship also allows us to highlight a gap between the discourse and practices of accessibility to green spaces by mobilizing a critical environmental justice approach. Consequently, the research methodology is built to verify the presence of this gap in the specific context of Saint-Henri and more particularly of the green triangle observed during the research fieldwork. It mobilizes a cross-sectional qualitative analysis of discourses and observations of non-verbal behaviors. The analysis and interpretation of the collected data demonstrate the presence of a gap between the discourses and the practices of accessibility to green spaces caused by the phenomenon of (eco)gentrification. This gap, rooted in environmental injustice, paradoxically favors the reinforcement of an environmental inequality linked to the limitation of access to green spaces for vulnerable populations, and thus to the improvement of their living conditions.

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