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La philosophie islamique dans la pensée du 18ème siècle : traduction et commentaire du traité De philosophia Saracenorum de Jacob Brucker / Islamic philosophy in 18th century thinking : translation and commentary of Jacob Brucker's De philosophia saracenorumKabiri-Dautricourt, Firouzeh 23 January 2010 (has links)
A partir du milieu du 17ème siècle, dans une Europe déchirée par les conflits religieux, et alors que les philosophes commencent à redéfinir les principes de la religion, de la politique et de la morale, l’on découvre le monde musulman à travers les récits de voyage et les travaux des orientalistes. Tandis que les Anglais se penchent sur la question de la prophétie de Mahomet et les Français sur celle de son action politique et sur la littérature orientale, les Allemands se distinguent par leur intérêt pour la philosophie des musulmans. C’est le projet, d’inspiration leibnizienne, d’écrire une histoire universelle de la philosophie, qui amène le pasteur allemand Jacob Brucker à accorder une place non négligeable de son Historia critica philosophiae au traité De philosophia Saracenorum, dont l’écho en France n’est autre que le célèbre article Sarrasins de Diderot. Nous avons étudié la philosophie islamique dans la pensée du 18ème siècle à travers ce traité, en comparant les informations de Brucker avec celles de ses contemporains, et en tenant compte du combat des Lumières. De même, analysant les correspondances entre plusieurs chapitres de Brucker et quelques articles de Diderot, nous avons essayé de déterminer la dette de ce dernier envers le pasteur d’Augsbourg. / Beginning in the mid-17th century, when Europe was torn apart by religious conflicts and philosophers began to redefine the principles of religion, policy, and morals, one discovered the Muslim world through travel accounts and works of Eastern scholars. Whereas the English focused on the question of Muhammad's prophecy and the French on his political action and on Eastern literature, the Germans concentrated on the philosophy of the Muslims. It was the Leibnizian-inspired project of writing a universal history of philosophy which led the German pastor Jacob Brucker to dedicate a significant place in his Historia critica philosophiae to his treatise De philosophia saracenorum, whose echo in France is Diderot's celebrated Sarrasins. I have studied Islamic philosophy in 18th century thinking through J. Brucker's treatise, comparing it with that of his contemporaries, and taking into account the intellectual climate of the time and the "combat des Lumières." Similarly, by analyzing the associations between several chapters of Brucker's Historia critica and some articles by Diderot on Islamic philosophy, I have attempted to determine how much the authors of the Encyclopedia are indebted to the work of the pastor of Augsburg.
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La croisade tardive : des plans du début du XIVe siècle à la défaite de NicopolisBontea, Cornel 08 1900 (has links)
L’idée de la croisade reste présente toute au long du XIVe siècle comme bien le
prouvent les projets écrits durant le siècle. Les théoriciens de la croisade décrivent
minutieusement les mesures à suivre pour récupérer la Terre sainte. Deux éléments sont
nécessaires pour pouvoir entreprendre une nouvelle expédition : la paix entre les princes
chrétiens et l’union de l’Église. Au XIVe siècle, un transfert s’opère naturellement, et le
mouvement de recuperatio de la Terre sainte se projette contre les ennemis les plus
proches de la chrétienté, faisant de toute guerre contre le Turc une guerre sainte. À partir
de la deuxième moitié du XIVe siècle, la diplomatie joue un rôle crucial dans la
prédication de la croisade. Dans ce contexte idéologique, à l’appel du roi de Hongrie,
Sigismond de Luxembourg, les puissances chrétiennes tentent de se coaliser pour arrêter
l’avancée ottomane en Europe, mais elles sont défaites à Nicopolis, en 1396. Pour la
chevalerie française, la campagne était une opportunité de montrer sa vaillance, mais
pour elle la croisade prend une allure de chevauchée plutôt que de guerre sainte. / The idea of the crusade remains present throughout the course of the XIVth
century as evidenced by the many projects written during the century. The authors
describe in detail the steps to follow to recover the Holy Land. Two elements are needed
to undertake a new expedition: peace between Christian princes and church union. In the
fourteenth century, a transfer takes place naturally, and the movement of recuperatio of
the Holy Land is projected against the closest enemies of the Christianity: the Turks.
From the second half of the fourteenth century, diplomacy plays a crucial role in the
preaching of the crusade. A new Crusade is preached, at urging of Sigismund of
4
Luxembourg the Hungarian king, and the Christian powers are trying to unite to stop the
Ottoman advance in Europe, but they were defeated at Nicopolis in 1396. For the French
chivalry, the campaign was an opportunity to show his courage but for them the crusade
was a ride and a quest of personal glory rather than holy war.
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La croisade tardive : des plans du début du XIVe siècle à la défaite de NicopolisBontea, Cornel 08 1900 (has links)
L’idée de la croisade reste présente toute au long du XIVe siècle comme bien le
prouvent les projets écrits durant le siècle. Les théoriciens de la croisade décrivent
minutieusement les mesures à suivre pour récupérer la Terre sainte. Deux éléments sont
nécessaires pour pouvoir entreprendre une nouvelle expédition : la paix entre les princes
chrétiens et l’union de l’Église. Au XIVe siècle, un transfert s’opère naturellement, et le
mouvement de recuperatio de la Terre sainte se projette contre les ennemis les plus
proches de la chrétienté, faisant de toute guerre contre le Turc une guerre sainte. À partir
de la deuxième moitié du XIVe siècle, la diplomatie joue un rôle crucial dans la
prédication de la croisade. Dans ce contexte idéologique, à l’appel du roi de Hongrie,
Sigismond de Luxembourg, les puissances chrétiennes tentent de se coaliser pour arrêter
l’avancée ottomane en Europe, mais elles sont défaites à Nicopolis, en 1396. Pour la
chevalerie française, la campagne était une opportunité de montrer sa vaillance, mais
pour elle la croisade prend une allure de chevauchée plutôt que de guerre sainte. / The idea of the crusade remains present throughout the course of the XIVth
century as evidenced by the many projects written during the century. The authors
describe in detail the steps to follow to recover the Holy Land. Two elements are needed
to undertake a new expedition: peace between Christian princes and church union. In the
fourteenth century, a transfer takes place naturally, and the movement of recuperatio of
the Holy Land is projected against the closest enemies of the Christianity: the Turks.
From the second half of the fourteenth century, diplomacy plays a crucial role in the
preaching of the crusade. A new Crusade is preached, at urging of Sigismund of
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Luxembourg the Hungarian king, and the Christian powers are trying to unite to stop the
Ottoman advance in Europe, but they were defeated at Nicopolis in 1396. For the French
chivalry, the campaign was an opportunity to show his courage but for them the crusade
was a ride and a quest of personal glory rather than holy war.
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