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La pensée des femmes violentes : les théories implicites liées au comportement violent.

Robitaille, Marie-Pier 08 1900 (has links)
Les théories implicites (TIs) sont des croyances sous-jacentes et interconnectées qui influencent les pensées conscientes et le comportement (Ward, 2000). Elles ont été étudiées chez les délinquants et les délinquantes sexuels, ainsi que chez les délinquants violents, mais pas chez les délinquantes violentes. La recherche montre que les cognitions des délinquants violents peuvent être organisées en quatre TIs: 1) Battre ou être battu, 2) Je suis la loi, 3) La violence est normale, et 4) Je perds le contrôle (Polaschek, Calvert & Gannon , 2008). L’objectif de la présente étude était de déterminer quelles sont les TIs des délinquantes violentes afin de mieux comprendre leur comportement. Des entrevues semi structurées ont été menées avec 21 femmes violentes incarcérées. Dans l'analyse, les cognitions des participantes ont été extraites en utilisant l’analyse du discours (Angers, 2005). Ces cognitions ont ensuite été plus profondément analysées pour en ressortir les TIs en suivant la méthode de la théorisation ancrée (Strauss & Corbin, 1990). Les résultats suggèrent qu’il existe six théories implicites liées au comportement violent des femmes. Deux d'entre elles sont neutres, car aussi retrouvées chez les hommes: 1) la violence est normale et 2) je perds le contrôle. Les quatre autres sont sexo-spécifiques: 3) ceux qui agissent injustement méritent d'être battus, 4) j'ai besoin de me protéger et protéger les autres, 5) je ne suis pas violente, et 6) ma vie est trop difficile. En outre, les résultats suggèrent qu'il existe deux groupes distincts d’agresseures en ce qui concerne les cognitions: les « antisociales » et les « classiques ». Les implications et explications théoriques de nos résultats seront discutées. / Implicit theories are defined as underlying and interconnected beliefs that influence conscious thoughts and their related behaviors (Ward, 2000). Implicit theories have been investigated in male and female sexual offenders and male violent offenders, but never in female violent offenders. Research shows that male violent offenders’ cognitions can be organized into four implicit theories: 1) Beat or be beaten; 2) I am the law; 3) Violence is normal; and 4) I get out of control (Polaschek, Calvert & Gannon, 2008). The aim of this study was to examine the implicit theories of violent female offenders. Semi-structured interviews were conducted with 21 convicted violent women. In the analysis, participants’ cognitions were extracted using the discourse thematic analysis method (Angers, 2005). These cognitions were then thematically organized into implicit theories using the Grounded Theory method (Strauss & Corbin, 1990). Results show that women hold six categories of implicit theories. To of them are neutral, because there were also found in the male offender’s study: 1) Violence is normal and 2) I get out of control. The four other are gender-specific: 3) Those who act unfairly deserve to be beaten, 4) I need to protect myself and others, 5) I am not a violent person, and 6) Life is too hard on me. In addition, results suggest that there are two distinct groups of female offenders that differ in their cognitions: the “antisocial offenders” and the “classic offenders”. Implications and theoretical explanations of are results are discussed.
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La pensée des femmes violentes : les théories implicites liées au comportement violent

Robitaille, Marie-Pier 08 1900 (has links)
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To infinity, and beyond? Exploring the dynamics of creativity over time / Vers l'infini, et au dela? La dynamique de la créativité au cours de temps

Mannucci, Pier Vittorio 06 May 2016 (has links)
Cette thèse explore le rôle de l'âge de carrière dans la détermination de la créativité au course de temps. Dans le premier article, je défie l'opinion communément répandue selon laquelle l'âge de carrière a un effet curviligne sur la créativité, suggérant plutôt que l'âge de la carrière n'a pas d'effet clair sur la créativité. Je soutiens que cela se produit parce que l'âge de carrière affecte la complexité cognitive, la flexibilité cognitive et la motivation intrinsèque des individus, qui ont des effets opposés sur la créativité. Je propose que ces effets opposés engendrent des différents besoins cognitifs et motivationnels à différents moments de la carrière, et ces besoins doivent être pris en charge afin de maximiser la créativité. Par conséquent, l'âge de carrière agit comme un modérateur important de la relation entre la créativité et certains de ses antécédents. Dans le second article, je teste empiriquement cette idée en regardant l'effet différentiel des deux dimensions de la connaissance, la profondeur et la variété, sur la créativité au cours de la carrière. Je trouve que l'effet de la profondeur de la connaissance devient de plus en plus négatif comme l'âge de la carrière progresse, tandis que l'effet de la variété devient de plus en plus positive. Enfin, dans le troisième article je teste ces idées au niveau de l'équipe, en regardant l'effet des ressources sur la créativité de l'équipe. Je trouve que ressources ont un effet plus fort lorsque l'âge de carrière et la collaboration répétée de l'équipe sont élevés. Les implications théoriques et pratiques sont discutées. / This dissertation explores the role of career age in shaping creativity over time. In the first paper, I challenge the commonly-held view that career age has a curvilinear effect on creativity, suggesting instead that career age does not have any clear effect on creativity. I argue that this happens because career age affects individuals’ cognitive complexity, flexibility and intrinsic motivation, which have opposite effects on creativity. I propose that these opposite effects engender different cognitive and motivational needs at different stages of the career, and these needs have to be attended to in order to maximize creativity. Consequently, career age acts as an important moderator of the relationship between creativity and some of its antecedents. In the second paper, I empirically test this idea by looking at the differential effect of two knowledge dimension, depth and breadth, on creativity over the career. I find that the effect of knowledge depth becomes more and more negative as career age progresses, while the effect of knowledge breadth becomes more and more positive. Finally, in the third paper I test these ideas at the team level of analysis, by looking at the effect of resources on team creativity. I find that the resources have a stronger effect when career age and repeated collaboration are high.

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