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Casanova, instituteur de morale ? : science des moeurs et fiction de soi dans l'Histoire de ma vie / Casanova, moral's teacher ? : science of manners and social behaviours and fiction of self in Story of my life

Denieul, Séverine 20 October 2017 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier l'interaction existant entre connaissance de soi, des autres et du monde dans l'Histoire de ma vie de Casanova. Souvent considérée comme un immense « tableau de mœurs » de la société du dix-huitième siècle, on a pourtant peu évalué ses dimensions historiques, sociologiques et philosophiques. Or, elle constitue une étape intéressante dans l'histoire littéraire, tout en occupant une place à part : en effet, le Vénitien n'est ni un moraliste au sens classique du terme, ni un théoricien des mœurs comme Voltaire. Son œuvre parvient pourtant peut-être mieux que ces deux modèles à rendre compte de la complexité du réel, et ce grâce à une « science des mœurs » (telle qu'elle a par exemple été théorisée par Charles Duclos dans ses Considérations sur les mœurs de ce siècle) qu'il expérimente non seulement sur lui-même, mais aussi sur autrui. Casanova entretient néanmoins l'ambiguïté sur ses intentions : faut-il prendre au sérieux cet « instituteur de morale » qui prétend livrer à ses lecteurs un « miroir magique » pour qu'ils puissent s'y mirer et, éventuellement, se corriger ? Il convient d'examiner comment se crée cet ethos de l'instituteur dans les écrits philosophiques critiques de Casanova (l'Essai de critique sur les sciences, sur les mœurs et sur les arts, notamment) et dans quelle mesure cette construction de soi peut s'appliquer à l'Histoire de ma vie. Ceci nous amène à un troisième niveau d'analyse : celui qui met en jeu les interactions entre les fictions de soi (et, au premier chef, les modèles romanesques) auxquelles Casanova fait appel pour rendre compte de la réalité dans ses Mémoires et la théorisation qu'il fait de sa propre expérience. / This thesis surveys the connexion between three formes of knowledge: of self, of others and of the world in Casanova's Histoire de ma vie. Often regarded as a great “picture of manners” of 18th century society, its historical, sociological and philosophical dimensions have been slightly appraised, though. Nevertheless, his autobiographical work stands as an remarkable moment in the history of litterature, and in the same time merits a place of his own, for the Venitian is neither a moralist in the classical sense of the word, nor a theorist of manners such as Voltaire. However, he is maybe more gifted than these two models to give account of the complexity of real, thanks to a “science of manners” (as it had been theorized, for instance, by Charles Duclos in his Considérations sur les moeurs de ce siècle) that he implements not only in himself, but also in his fellow men. Nevertheless, Casanova remains unclear about his intentions: should we take seriously this “moral teacher” who wishes to offer his readers a “magical mirror” so they would gaze at -and eventually even correct- themselves? It is worth considering how this ethos of the teacher arises in the philosophical writings of Casanova (most of all, the Essai de critique sur les sciences, sur les moeurs et sur les arts) and in what degree this construction of self can be applied to Histoire de ma vie. This leads us to a third level of analysis: the connexion existing between the fictions of self used by Casanova (first of all, models out of novels) to give account of reality in his Mémoires and his theorisation of his own life.
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Les trois étapes de la pensée morale : Bergson et le débat sur la science des moeurs / The three stages of moral thought : Bergson and the debate on science of morals

Ono, Kotaro 25 June 2016 (has links)
Paru en 1932, Les deux sources de la morale et de la religion (Les deux sources) est le dernier ouvrage principal d'Henri Bergson. Il y a de nombreux travaux consacrés à la confrontation de sa philosophie morale et sociale avec la sociologie durkheimienne, mais ils n'examinent pas son mobilisme dans Les deux sources. La réalité est mobile. C'est une idée qui apparaît sans cesse dans ses travaux dans son Essai sur les données immédiates de la conscience (publié en 1889) jusque dans Les deux sources, où il affirme que la morale ouverte est la mobilité même. Le mobilisme est essentiel à sa philosophie morale. De ce point de vue, nous nous proposons de déterminer la position de Bergson vis-à-vis du débat sur la science des mœurs, suscité par l'ouvrage de Lucien Lévy-Bruhl (1903), La morale et la science des mœurs dans les années 1900. Dans cet ouvrage, Lévy-Bruhl, inspiré par Auguste Comte et Émile Durkheim, cherche à fonder une science objective de la réalité morale (qu'il appelle« science des mœurs ») en adoptant la méthode sociologique, mais en écartant la« morale théorique», qui n'observe pas la réalité morale, comme la morale théologique, la morale utilitaire et la morale kantienne. Si nous situons Les deux sources dans ce contexte historique, la philosophie morale de Bergson n'apparaîtrait-elle pas comme la troisième étape de la pensée morale par rapport à la première étape (la morale théorique) et à la seconde étape (la science des mœurs) ? Ne pourrait-on pas qualifier cette troisième étape de « mobilisme », qui avance la recherche de la réalité morale ? C'est cette hypothèse que nous examinerons dans cette thèse. / Released in 1932, The Two Sources of Morality and Religion (The two sources) is Henri Bergson's last major work. There are many works devoted to the confrontation of his moral and social philosophy with Émile Durkheim's sociology. But these works don't explore his "mobilism" in The two sources. Reality is mobile. This is a recurring idea in his work from his Time and Free Will: An Essay on the lmmediate Data of Consciousness (published in 1889) to The two sources, where he asserts that open morality is mobility. Mobilism is essential to his moral philosophy. From this perspective, we propose to determine Bergson's position regarding the debate on the science of morals aroused by the work of Lucien Lévy-Bruhl (1903), Ethics and Morale science (La morale et la science des mœurs) in the year 1900. In this work, Lévy-Bruhl, inspired by Auguste Comte and Durkheim, seeks to establish an objective science of moral reality (which he called "science of morals") by adopting the sociological method, but by removing the "theoretical ethics", which don't observe morale reality, such as theological, utilitarian and Kantian ethics. If we locate The two sources in this historical context, Bergson's moral philosophy might appear as the third stage of moral thought, in relation to the first stage (theoretical ethics) and the second stage (science of morals). If such is the case, this third stage might be called "mobilism", which advances the research of moral reality? This is the assumption that this dissertation is investigating.

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