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Formes d'engagement et de désengagement à l'époque post-industrielle : réflexions sur un certain déshéritageLétourneau, Éléonore January 2010 (has links) (PDF)
Selon maints observateurs, les trente dernières années ont été marquées par un important déclin de l'engagement social et politique. Or, les sociétés occidentales ont subi, au cours de cette période, des transformations structurelles et communicationnelles importantes qui viennent redéfinir les rapports et les repères sociaux. Le présent mémoire a pour objet, dans un premier temps, de redéfinir les phénomènes d'engagement et de désengagement, tant dans la sphère publique que dans la sphère privée, en les plaçant dans le contexte socio-historique contemporain. Ensuite, nous nous attarderons à l'art engagé, à son rôle social et à son évolution, à travers l'exemple du cinéma engagé. Notre démarche de recherche culminera en un scénario de court-métrage, qui réenracinera les éléments de réflexion théorique dans un contexte concret et contemporain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Engagement, Idéologies, Individualisme, Acteur Changement, Cinéma.
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L'histoire et la mémoire en suspens : le patrimoine des villes post-industrielles et le cas du silo no 5 de MontréalMartineau, Marie-Nathalie January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse à la question du patrimoine des villes post-industrielles à partir de l'analyse d'un cas spécifique, celui du processus de patrimonialisation de l'élévateur à grain no 5 de Montréal. En partance d'une relecture d'un débat sur les notions et les pratiques de l'histoire et de la mémoire ayant contribué, dans les années 1980, aux mouvements de l'histoire culturelle et au renouveau de l'épistémologie des sciences historiques, nous interrogeons la construction socioculturelle des patrimoines contemporains, et du patrimoine industriel en particulier. Plus spécifiquement, nous questionnons la participation de ce type émergeant de patrimoine aux transformations des rapports à l'espace et au temps qui caractérisent les villes post-industrielles. Dans cette perspective, notre démarche s'interroge sur l'implication des savoirs historiques et sur leurs tensions constitutives avec la construction de mémoires socioculturelles spécifiques, qui contribuent ainsi à la patrimonialisation d'un objet public urbain. Trois questions centrales président à notre démarche. De qui, de quoi y a-t-il mémoire? De qui, de quoi y a-t-il histoire? Comment les savoirs cultivés et les souvenirs culturels transigent-ils ainsi dans la construction des patrimoines actuels? Le cas du silo no 5 est ainsi examiné à l'aune de deux séries historiques comparées. La première présente la mise en forme d'une description historique du silo no 5, que nous avons construite à partir d'une recherche documentaire de notre cru. La seconde décrit, par le biais d'une analyse comparée, la mise en exposition du silo no 5 telle qu'elle fut réalisée, en 2000, à l'occasion d'une exposition organisée spécifiquement à son sujet par le Centre d'histoire de Montréal. Cette analyse descriptive débouche sur l'exposé de quatre logiques patrimoniales se dégageant du processus de patrimonialisation examiné, qui prennent la forme de tensions imbriquées et paradoxales. Une première logique, qui s'attache aux intentionnalités qui sous-tendent l'action patrimoniale, identifie une tension entre la transformation et la monumentalisation de l'objet, d'où ressort le travail d'une mémoire paradoxalement absente du lieu. Une seconde logique démontre la prégnance de l'urbanité sur le passé propre de l'objet patrimonial, en exemplifiant les tensions qui définissent son intégration et sa dislocation dans le tissu urbain. Une troisième logique, plus proprement culturelle, s'attarde aux tensions du spectaculaire et de l'intervention dans la mise en scène patrimoniale, qui correspondent à des dispositifs caractéristiques de la transformation des nouveaux espaces publics urbains. Ces tensions constitutives culminent enfin dans une logique plus globale de l'objet patrimonial mettant en exergue l'un des enjeux fondamentaux du patrimoine contemporain, et des rapports à l'histoire et à la mémoire qu'il engage. Cet enjeu est celui d'une question troublante d'actualité: les patrimoines actuels parviendraient-ils ainsi à tirer de l'oubli par l'oubli? Fondés sur une
« authenticité » nouvelle, les patrimoines des villes post-industrielles imposeraient-ils désormais à l'histoire le verdict de la mémoire? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Mémoire, Sociologie historique, Épistémologie de l'histoire, Ville post-industrielle, Espaces publics urbains, Patrimoine, Patrimoine industriel, Montréal (Québec).
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Le marxisme et la question postmoderne au cours des années quatre-vingt : l'apport de Marshall Berman, Fredric Jameson et David Harvey à l'étude des transformations culturelles et sociales du capitalisme avancéde Brouwer, Samuel 06 October 2021 (has links)
Notre thèse de maîtrise en histoire de la philosophie s’intéresse au débat esthétique, sociologique, politique et philosophique qu’a suscité l’apparition de la notion de « postmoderne ». Plus précisément, nous nous penchons sur l’intervention marxiste anglo-américaine dans ce débat au cours des années 1980 à travers l’examen de trois auteurs — Marshall Berman, Fredric Jameson et David Harvey — qui y ont contribué de manière significative. Afin de lever le voile de la confusion quant aux diverses significations attachées au champ lexical de « postmoderne », nous aurons recours au concept heuristique de la « question postmoderne » qui permet de distinguer trois niveaux de signification — culturel-esthétique, théorie du changement social, philosophico-historique —, mais aussi de les rassembler et de discuter du « postmoderne » dans sa généralité. La réponse marxiste à la question postmoderne fut hautement dépendante des interventions de Daniel Bell et Jean-François Lyotard et leur présence dans ce travail permettra de comprendre le contexte intellectuel et conceptuel avec, notamment, la nature de la transition entre le modernisme et le postmodernisme esthétiques, l’émergence d’une société postindustrielle et l’idée d’une postmodernité comme crise de légitimation des métarécits de la modernité. Nous examinons de quelle manière Berman, Jameson et Harvey ont traité de la question postmoderne dans leurs écrits s’étendant du début des années 1980 à la fin de cette décennie. L’on pourra voir que ce marxisme anglo-américain ne s’oppose pas de prime abord aux notions de « postmodernisme » ou de « postmodernité », bien qu’il craigne les illusions idéologiques qui accompagnent ces notions et tendent à obscurcir le rôle joué par le capitalisme dans les transformations sociales et culturelles.
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