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Avoir ou ne pas être : la constitution possessive de l'organisationBencherki, Nicolas 08 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle entre le Département de communication de l'Université de Montréal (sous la direction de François Cooren)et le Centre de sociologie des organisation de Sciences Po Paris (Institut d'études politiques de Paris; sous la direction de Bruno Latour). / Comment une organisation peut-elle agir ? Peut-elle être considérée comme un acteur en elle-même ou nécessite-t-elle que d’autres agissent pour elle ? Comment parler de son action sans présumer son existence ? Je voudrais proposer ici une approche proprement communicationnelle à la question de l’action organisationnelle. M’appuyant sur la narratologie de A. J. Greimas pour rendre apparentes certaines des idées centrales de la philosophie de l’individuation, je montre que l’organisation – et tout être social – agit en se faisant attribuer des actions. La philosophie de l’individuation est nécessaire ici pour dériver une théorie de l’action organisationnelle à partir de la manière même dont se constituent les organisations. Cela me permet notamment d’affirmer que l’organisation participe aussi elle-même à ces pratiques d’attribution, car en tant qu’elle existe déjà « plus ou moins et d’une certaine manière », elle appelle des actions particulières. À travers l’imbrication de mandats et de programmes d’actions, dans une logique d’appropriation/attribution, l’organisation peut effectivement agir tout en comptant toujours sur d’autres pour le faire. Nul besoin de s’en remettre à une ontologie essentialiste de l’organisation pour affirmer qu’elle agit elle-même, car il n’y a pas d’opposition entre affirmer que l’organisation agit et que d’autres agissent pour elle.
En fait, loin de s’opposer, ces deux affirmations s’impliquent mutuellement. Les pratiques d’attribution sont nécessaires pour agir légitimement – il faut toujours agir pour autre que soi – mais aussi pour agir tout court, car la logique même de la propriété d’action, donc de pouvoir dire que ceci est mon action, suppose que l’action ne soit jamais tout à fait mienne. Les conséquences de cette proposition sur les questions de pouvoir et d’éthique sont brièvement abordées.
En observant quatre terrains distincts, j’ancre cette proposition théorique dans l’empirique. Ces terrains sont une association de locataires, un projet de réforme d’un grand établissement d’enseignement français, quelques événements dans la vie d’un gestionnaire de gratte-ciel de New York et une réunion entre des représentants de Médecins sans frontières et des administrateurs de santé congolais. Compte tenu de la nature théorique de ma proposition, cette variété de terrains permet de montrer l’utilité de ces idées à l’étude d’une diversité de situations. / How can an organization act? Can it be considered as an actor in itself or does it need others to act on its behalf? How is it possible to address these questions without presupposing the organization? I would like to put forward a specifically communicational approach to the question of organizational action. Borrowing from A. J. Greimas’ narratology to make salient some of individuation philosophy’s most central ideas, I show that the organization – and any ‘social’ being – acts by being attributed actions. Individuation philosophy is necessary to derive a theory of organizational action from the very manner organizations are constituted. This allows me, among other things, to suggest that organizations themselves also play a part in attribution practices, for inasmuch as they exist “more or less and in a certain way”, they call for further actions. Through the imbrication of mandates and of programs of actions, in a logic of appropriation/attribution, the organization can act by always relying on others to do so. There is no need to invoke an essentialist ontology of organization to state that it acts by itself, for there is no opposition between stating that the organization acts and that others act for it.
In fact, far from opposing, both statements imply each other. Practices of attribution are necessary for legitimate action – I must always act for someone other than myself – but also for acting at all. In other words, to be able to say that this is my action, I need this action not to be entirely my own. The consequences of this proposal on questions of power and ethics are also briefly considered.
I provide my theoretical discussion with a firm empirical grounding through the study of four different fields. I analyse audio and video recordings from a tenants association, the reform project of a French higher education institution, events from the daily work of a New York skyscraper manager and a meeting between Doctors without border representatives and Congolese health administrators. Given the theoretical nature of my proposal, this variety of empirical data allows me to show the usefulness of those ideas to the study of a large array of situations.
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Avoir ou ne pas être : la constitution possessive de l'organisationBencherki, Nicolas 08 1900 (has links)
Comment une organisation peut-elle agir ? Peut-elle être considérée comme un acteur en elle-même ou nécessite-t-elle que d’autres agissent pour elle ? Comment parler de son action sans présumer son existence ? Je voudrais proposer ici une approche proprement communicationnelle à la question de l’action organisationnelle. M’appuyant sur la narratologie de A. J. Greimas pour rendre apparentes certaines des idées centrales de la philosophie de l’individuation, je montre que l’organisation – et tout être social – agit en se faisant attribuer des actions. La philosophie de l’individuation est nécessaire ici pour dériver une théorie de l’action organisationnelle à partir de la manière même dont se constituent les organisations. Cela me permet notamment d’affirmer que l’organisation participe aussi elle-même à ces pratiques d’attribution, car en tant qu’elle existe déjà « plus ou moins et d’une certaine manière », elle appelle des actions particulières. À travers l’imbrication de mandats et de programmes d’actions, dans une logique d’appropriation/attribution, l’organisation peut effectivement agir tout en comptant toujours sur d’autres pour le faire. Nul besoin de s’en remettre à une ontologie essentialiste de l’organisation pour affirmer qu’elle agit elle-même, car il n’y a pas d’opposition entre affirmer que l’organisation agit et que d’autres agissent pour elle.
En fait, loin de s’opposer, ces deux affirmations s’impliquent mutuellement. Les pratiques d’attribution sont nécessaires pour agir légitimement – il faut toujours agir pour autre que soi – mais aussi pour agir tout court, car la logique même de la propriété d’action, donc de pouvoir dire que ceci est mon action, suppose que l’action ne soit jamais tout à fait mienne. Les conséquences de cette proposition sur les questions de pouvoir et d’éthique sont brièvement abordées.
En observant quatre terrains distincts, j’ancre cette proposition théorique dans l’empirique. Ces terrains sont une association de locataires, un projet de réforme d’un grand établissement d’enseignement français, quelques événements dans la vie d’un gestionnaire de gratte-ciel de New York et une réunion entre des représentants de Médecins sans frontières et des administrateurs de santé congolais. Compte tenu de la nature théorique de ma proposition, cette variété de terrains permet de montrer l’utilité de ces idées à l’étude d’une diversité de situations. / How can an organization act? Can it be considered as an actor in itself or does it need others to act on its behalf? How is it possible to address these questions without presupposing the organization? I would like to put forward a specifically communicational approach to the question of organizational action. Borrowing from A. J. Greimas’ narratology to make salient some of individuation philosophy’s most central ideas, I show that the organization – and any ‘social’ being – acts by being attributed actions. Individuation philosophy is necessary to derive a theory of organizational action from the very manner organizations are constituted. This allows me, among other things, to suggest that organizations themselves also play a part in attribution practices, for inasmuch as they exist “more or less and in a certain way”, they call for further actions. Through the imbrication of mandates and of programs of actions, in a logic of appropriation/attribution, the organization can act by always relying on others to do so. There is no need to invoke an essentialist ontology of organization to state that it acts by itself, for there is no opposition between stating that the organization acts and that others act for it.
In fact, far from opposing, both statements imply each other. Practices of attribution are necessary for legitimate action – I must always act for someone other than myself – but also for acting at all. In other words, to be able to say that this is my action, I need this action not to be entirely my own. The consequences of this proposal on questions of power and ethics are also briefly considered.
I provide my theoretical discussion with a firm empirical grounding through the study of four different fields. I analyse audio and video recordings from a tenants association, the reform project of a French higher education institution, events from the daily work of a New York skyscraper manager and a meeting between Doctors without border representatives and Congolese health administrators. Given the theoretical nature of my proposal, this variety of empirical data allows me to show the usefulness of those ideas to the study of a large array of situations. / Thèse réalisée en cotutelle entre le Département de communication de l'Université de Montréal (sous la direction de François Cooren)et le Centre de sociologie des organisation de Sciences Po Paris (Institut d'études politiques de Paris; sous la direction de Bruno Latour).
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L'intégration de la différence en milieu de travail entre les travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités et les travailleurs sans déficience, sans incapacitéPicard, France 12 1900 (has links)
co-directrice: Saint-Jean, Micheline / Un certain nombre d’éléments semblent reliés à la problématique de l’intégration des personnes vivant avec des déficiences ou des incapacités. Parmi ces éléments se retrouvent : la formation, la compensation de l’incapacité, le recrutement de ces personnes et autres.
La pertinence de cette thèse repose sur l’intégration de la différence en milieu de travail en ce qui concerne les personnes ayant des déficiences ou des incapacités qui s’inscrit dans les orientations sociales contemporaines et reliées à l’exercice effectif du droit à l’égalité.
Le but de cette thèse est de connaître comment se construit l'intégration de la différence en milieu de travail entre les travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités et ceux qui n'en n'ont pas. Pour atteindre cet objectif, le modèle du RIPPH/SCCIDIH (1998) portant sur Le Processus De Production Du Handicap a été utilisé. De même, les écrits de Goffman (1973, 1974) sur les interactions de la vie quotidienne, en particulier, ont servi de base pour comprendre ce phénomène.
Afin de bien saisir la réalité au quotidien et de comprendre en profondeur l’intégration en tant que processus, il m’a semblé important de suivre une méthodologie qui comprend deux volets : l’observation ethnographique de travailleurs réunis en trois équipes ayant des vocations différentes dans un milieu bancaire pendant une durée de neuf mois et la tenue de quinze entretiens semi-dirigés avec des travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités, avec des travailleurs sans limitation et leurs gestionnaires.
Chaque travailleur ayant une déficience ou une incapacité a été pairé à un travailleur n’en ayant pas et avec une expérience comparable. Le nombre d’années d’expérience a été considéré. Ainsi, parmi les sujets, il y en a qui ont moins de deux ans d’expérience et d’autres qui ont plus de deux ans. La taille de l’équipe est aussi un facteur qui a été pris en compte. Dans deux équipes, on compte environ une vingtaine d’employés et dans la troisième environ une cinquantaine. De même, dans une équipe, il y a un seul travailleur ayant une déficience et des incapacités et dans les deux autres, il y a plus qu’un travailleur ayant une déficience ou une incapacité. Le nombre de paires de travailleurs s’élève à cinq.
L'analyse des résultats où chaque sujet observé à été comparé avec celui avec lequel il était pairé et avec les autres travailleurs de l'équipe, révèle que les facteurs d'intégration tiennent davantage à la production en tant que système comme bien connaître les tâches, obtenir un rendement comparable aux autres travailleurs, avoir des bonnes cotes d'évaluation du rendement; qu'aux interactions entre travailleurs. De plus, ce résultat s'applique avec plus d'importance aux travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités qu'aux autres.
Ces travaux ont aussi permis d'assister à la transformation du modèle de RIPPH/SCCIDIH qui s'est étendu à l'étude de la différence et non pas seulement à celle de la déficience; les sujets en cause étant non seulement des travailleurs ayant des déficiences; mais, aussi ceux sans déficience. Ainsi, du modèle appelé le processus de production du handicap nous sommes passés à celui nommé le processus de production de l'intégration de la différence. La portée envisagée de ce dernier vise d'autres sortes de différence comme l'âge, le sexe, la nationalité de sujets à travers divers milieux. / Various factors seem linked to the issue of the integration of workers living with impairments or disabilities, notably training, the compensation of disabilities, and the hiring of these individuals and others.
The rationale of this thesis rests on the integration of differences in the workplace pertaining to individuals with impairments or disabilities. This integration is in line with current social trends and is associated with the effective realization of the right to equality.
This thesis is aimed at discovering how the integration of differences is achieved in the workplace between workers with impairments or disabilities and workers who do not have these features.
To achieve this objective, the INDCP/CSICIDH model (1998) focusing on the Disability Creation Process was used. Writings by Goffman (1973, 1974), particularly those concerning interactions in everyday life, were also used as a basis to understand this phenomenon.
In order to acquire a clear understanding of the day-to-day reality and the integration process, it seems important to me to follow a twofold methodology: a 9 month ethnological observation of banking sector workers belonging to three teams, each team having a different role, and fifteen semi-structured interviews involving employees with an impairment or a disability, workers without limitations and their managers. Obtaining case histories through interviews and confirming this information by means of observation in the workplace enables me to gain an insight into the situation which would not have been possible otherwise.
Every worker with an impairment or a disability was paired with a non-disabled worker whose level of experience was comparable. The number of years of experience was taken into account. Certain subjects have less than two years of experience while others have more than two years. Team size is another factor that was considered. Two teams are made up of about twenty employees, and the third team, about fifty. In one team, only one worker has an impairment or a disability, while in the two other teams, more than one worker has these features. There are five pairs of employees.
Each subject observed was compared to the worker with whom he or she was paired. The analysis of the results reveals that integration factors are more related to production as a system (for example, having a good knowledge of tasks, delivering a performance similar to that of other employees, and scoring well on performance appraisals) than to the interactions between workers. Furthermore, these results apply more significantly to employees with impairments and disabilities than to the other workers.
This body of work has also allowed the transformation of the INDCP/CSICIDH model which has broadened from the study of impairments only and now encompasses the study of differences. The subjects involved were not only workers with deficiencies, but also employees with no impairments. We have moved from the Disability Creation Process model to the Difference Integration Creation Process. The expected scope is to cover other types of differences, such as age, gender, and nationality of subjects in various environments.
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Approche socio-anthropologique d'une reconversion industrielle : de l'horlogerie aux microtechniques à Besançon / From horlogerie to microtechniques : industrial restructuring bisontineCournarie, Emmanuelle 06 January 2011 (has links)
Pendant près de deux siècles, les générations d'horlogers bisontins se sont transmis valeurs, savoirs,passion pour ce métier qui s'est ancré fortement dans le territoire bisontin. Lorsque l'innovationtechnique du quartz remet en question la production horlogère traditionnelle dans les années 1970,la fabrication de montres disparait. Lui succède alors une activité centrée sur les “microtechniques”,présentée communément comme l'héritière des savoirs horlogers. Quelle est la nature véritable decet héritage ? Dans le cadre de notre thèse, nous tentons de répondre à cette question, en analysantle processus de reconversion de l'industrie horlogère vers les microtechniques. Nous cherchons àcomprendre comment des catégories professionnelles autrefois réunies autour d'un projet communet réunies par une culture collective fortement cohésive se désolidarisent dans un contexte de crise.Les places occupées dans le système initial ont lentement façonné des identités spécifiques,masquées pourtant par la culture collective. Dans une période d'instabilité provoquée par desbouleversements environnementaux, ces identités s'affirment et les normes, représentations etvaleurs de chaque groupe produisent des logiques d'acteurs différentes. Le groupe capable de puiserdans ses ressources pour s'adapter aux transformations de l'environnement acquiert le pouvoir, qued'autres perdent en refusant le changement. L'orientation de l'activité vers le secteur desmicrotechniques peut donc être envisagée comme une stratégie favorable à la pérennisation dessavoirs d'une des catégories en présence. Plutôt qu'un simple phénomène d'ajustement à desnouvelles contraintes économiques et techniques, le changement peut donc être analysé – aussi –comme un phénomène microsocial, résultat de logiques d'acteurs et de luttes pour la maîtrise del'avenir d'une industrie territorialisée / For nearly two centuries, generations of clockmakers from Besançon have transmitted their values,knowledges and passion for this job that has deeply rooted into Besançon territory. In the 70's, thenew "quartz" technic questioned the traditional clock-making and the traditional watchmakingdisappeared. Then come the turn of an activity based on microtechnics, wich is seen as the legacy ofclock-making knowledge. What is the true nature of this legacy ? Throughout our Phd, we fried toanswer this question, analysing how the watchmaking industry evolved to microtechnics. We triedto anderstand how the professional categories, that used to be united around a common project andunited by a higly cohesive culture, set apart in a crisis time. The jobs wich were initially occupedcreated little by little some specific identities, hidden however by the global culture. In this periodof relative instability caused by environnemental changes, these identities assert and the normes,representations and values of each group create different logics. The group wich is abble to drowfrom it's own resources to adapt itself to the environnemental changes gets the power that otherslose when they refuse these changes. Thus, the orientation of this activity to the microtecnics sectorcan be conceived as a stratégy wich would help the knowledge of one of the present categoriesperpetuate. Rhater than a simple adjusting phenomenon to new economical and technical contraints,this change can therefore be also analysed as a microsocial phenomenon resulting from logics andfights to master the future of this territorialized industrie
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Performance de l'accompagnement à domicile : analyse de la configuration professionnelle médico-sociale / Performance of home care for people loosing their autonomy : Analysis of a professional medico-social configurationBied, Marjorie 05 April 2013 (has links)
Les contraintes politico-économiques et socio-démographiques conduisent les acteurs du secteur médico-social à conjuguer l’impératif d’industrialisation de leurs services et le souci d’assurer un accompagnement de qualité. Nous définissons l’accompagnement médico-social à domicile des personnes en perte d’autonomie comme une posture visant à faire faire à et faire avec la personne aidée autant que possible. Cette thèse cherche à définir les conditions socio-organisationnelles nécessaires aux responsables, aux intervenantes et aux technologues pour concevoir des dispositifs à base de TIC visant des usages pérennes et respectueux des compétences professionnelles.A partir d’une analyse ethnographique et de la description d’un processus d’accompagnement, nous mettrons en évidence une configuration tripartite : la personne aidée, l’intervenante à domicile et sa responsable. Ce cadre permet d’analyser les interdépendances entre les catégories d’acteurs à travers trois conceptions : domestique, industrielle, attentionnée. Nous analyserons ensuite la dimension relationnelle dans l’organisation d’un travail de plus en plus rationalisé et définirons une compétence spécifique : l’attitude attentionnée maîtrisée. Après avoir fixé ce modèle d’analyse, nous l’appliquerons au processus d'innovation par la conception d’innovation d’outils technologiques, en l’illustrant par deux suivis d’expérimentation. Enfin, sous l’angle des usages des dispositifs technico-organisationnels, nous analyserons le passage d’une conception domestique de l’accompagnement à une conception industrielle et celui d’une conception industrielle à une conception attentionnée. / Due to politico-economic and socio-demographic pressures, players in the medico-social industry must both industrialize their services and continue to ensure high standard care. We define medico-social home care for people losing their autonomy as an endeavour to do with the helped person and encourage them to do as often as possible.This thesis aims at determining which socio-organizational conditions must be met for managers, carers and technologists to design together ICT-assisted (information and communication technology) plans with a view to durability and respect to professional skills. From an ethnological analysis and a description of the care process, we shall highlight a tripartite configuration, involving the helped person, the carer and the latter’s manager.This pattern enables us to understand the interdependent connections between all categories of players through three different conceptions – domestic, industrial, considerate. Next, we shall describe how relationships are conceived within the organization of an increasingly rationalized work and define a specific skill – the controlled considerate attitude.After setting this analytical pattern, we shall apply it to the innovation through technological tool design process, taking two examples of experiment follow-up. Finally, from the angle of technico-organisational plans, we will study the change from a domestic to an industrial conception and from an industrial to a considerate conception of home care.
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Analyse du processus de régulation entre l’organisation policière et ses informateurs confidentielsLeclerc, Geneviève 01 1900 (has links)
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L'intégration de la différence en milieu de travail entre les travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités et les travailleurs sans déficience, sans incapacitéPicard, France 12 1900 (has links)
Un certain nombre d’éléments semblent reliés à la problématique de l’intégration des personnes vivant avec des déficiences ou des incapacités. Parmi ces éléments se retrouvent : la formation, la compensation de l’incapacité, le recrutement de ces personnes et autres.
La pertinence de cette thèse repose sur l’intégration de la différence en milieu de travail en ce qui concerne les personnes ayant des déficiences ou des incapacités qui s’inscrit dans les orientations sociales contemporaines et reliées à l’exercice effectif du droit à l’égalité.
Le but de cette thèse est de connaître comment se construit l'intégration de la différence en milieu de travail entre les travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités et ceux qui n'en n'ont pas. Pour atteindre cet objectif, le modèle du RIPPH/SCCIDIH (1998) portant sur Le Processus De Production Du Handicap a été utilisé. De même, les écrits de Goffman (1973, 1974) sur les interactions de la vie quotidienne, en particulier, ont servi de base pour comprendre ce phénomène.
Afin de bien saisir la réalité au quotidien et de comprendre en profondeur l’intégration en tant que processus, il m’a semblé important de suivre une méthodologie qui comprend deux volets : l’observation ethnographique de travailleurs réunis en trois équipes ayant des vocations différentes dans un milieu bancaire pendant une durée de neuf mois et la tenue de quinze entretiens semi-dirigés avec des travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités, avec des travailleurs sans limitation et leurs gestionnaires.
Chaque travailleur ayant une déficience ou une incapacité a été pairé à un travailleur n’en ayant pas et avec une expérience comparable. Le nombre d’années d’expérience a été considéré. Ainsi, parmi les sujets, il y en a qui ont moins de deux ans d’expérience et d’autres qui ont plus de deux ans. La taille de l’équipe est aussi un facteur qui a été pris en compte. Dans deux équipes, on compte environ une vingtaine d’employés et dans la troisième environ une cinquantaine. De même, dans une équipe, il y a un seul travailleur ayant une déficience et des incapacités et dans les deux autres, il y a plus qu’un travailleur ayant une déficience ou une incapacité. Le nombre de paires de travailleurs s’élève à cinq.
L'analyse des résultats où chaque sujet observé à été comparé avec celui avec lequel il était pairé et avec les autres travailleurs de l'équipe, révèle que les facteurs d'intégration tiennent davantage à la production en tant que système comme bien connaître les tâches, obtenir un rendement comparable aux autres travailleurs, avoir des bonnes cotes d'évaluation du rendement; qu'aux interactions entre travailleurs. De plus, ce résultat s'applique avec plus d'importance aux travailleurs ayant des déficiences ou des incapacités qu'aux autres.
Ces travaux ont aussi permis d'assister à la transformation du modèle de RIPPH/SCCIDIH qui s'est étendu à l'étude de la différence et non pas seulement à celle de la déficience; les sujets en cause étant non seulement des travailleurs ayant des déficiences; mais, aussi ceux sans déficience. Ainsi, du modèle appelé le processus de production du handicap nous sommes passés à celui nommé le processus de production de l'intégration de la différence. La portée envisagée de ce dernier vise d'autres sortes de différence comme l'âge, le sexe, la nationalité de sujets à travers divers milieux. / Various factors seem linked to the issue of the integration of workers living with impairments or disabilities, notably training, the compensation of disabilities, and the hiring of these individuals and others.
The rationale of this thesis rests on the integration of differences in the workplace pertaining to individuals with impairments or disabilities. This integration is in line with current social trends and is associated with the effective realization of the right to equality.
This thesis is aimed at discovering how the integration of differences is achieved in the workplace between workers with impairments or disabilities and workers who do not have these features.
To achieve this objective, the INDCP/CSICIDH model (1998) focusing on the Disability Creation Process was used. Writings by Goffman (1973, 1974), particularly those concerning interactions in everyday life, were also used as a basis to understand this phenomenon.
In order to acquire a clear understanding of the day-to-day reality and the integration process, it seems important to me to follow a twofold methodology: a 9 month ethnological observation of banking sector workers belonging to three teams, each team having a different role, and fifteen semi-structured interviews involving employees with an impairment or a disability, workers without limitations and their managers. Obtaining case histories through interviews and confirming this information by means of observation in the workplace enables me to gain an insight into the situation which would not have been possible otherwise.
Every worker with an impairment or a disability was paired with a non-disabled worker whose level of experience was comparable. The number of years of experience was taken into account. Certain subjects have less than two years of experience while others have more than two years. Team size is another factor that was considered. Two teams are made up of about twenty employees, and the third team, about fifty. In one team, only one worker has an impairment or a disability, while in the two other teams, more than one worker has these features. There are five pairs of employees.
Each subject observed was compared to the worker with whom he or she was paired. The analysis of the results reveals that integration factors are more related to production as a system (for example, having a good knowledge of tasks, delivering a performance similar to that of other employees, and scoring well on performance appraisals) than to the interactions between workers. Furthermore, these results apply more significantly to employees with impairments and disabilities than to the other workers.
This body of work has also allowed the transformation of the INDCP/CSICIDH model which has broadened from the study of impairments only and now encompasses the study of differences. The subjects involved were not only workers with deficiencies, but also employees with no impairments. We have moved from the Disability Creation Process model to the Difference Integration Creation Process. The expected scope is to cover other types of differences, such as age, gender, and nationality of subjects in various environments. / co-directrice: Saint-Jean, Micheline
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Organisationsbilder : om tanken som bas för handling /Lidström-Widell, Gill. January 1995 (has links)
Doctoral thesis in Swedish, 1995. / Added title page in English: Images of organizations; on thought as a basis for action. Summary in English, p. 227. Includes bibliographical references.
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Essays in the theory of organisations: privatisation, control and hierarchiesFriebel, Guido January 1995 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De l'éducation sanitaire à la promotion de la santé : Enjeux et organisation des savoirs au coeur de l'action publique sanitaire (internationale) / From Health Education to Health Promotion at the World Health Organization : intenationalization and transformations in public health action.Vanel, Julia 09 June 2016 (has links)
L’internationalisation de l’action publique sanitaire est aujourd’hui incontestable, et cette thèse représente une contribution intellectuelle à l’analyse de ce phénomène reconnu mais encore à explorer dans les détails. Partant d’un point très précis voire étroit, la substitution progressive dans le vocabulaire et les pratiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de l’éducation sanitaire par la promotion de la santé, on retrace un parcours autrement considérable qui n’engage rien moins que les représentations historiques et politiques qui ont conduit à la mise en place de politiques publiques dans le domaine sanitaire, et ce à l’international. A la croisée de l’histoire des idées et de l’analyse des politiques publiques internationales, c’est une méthodologie innovante – articulant démarche intellectuelle et recherche empirique, notamment par l’observation participante et la conduite d’entretiens – que nous mobilisons pour retracer l’histoire et le fonctionnement réel de l’OMS.Notre travail se présente comme une histoire d’enchevêtrements de savoir(s), de jeux de pouvoir et de processus d’institutionnalisation dans des contextes changeants. Partant de l’émergence, dès le XVIIIe siècle, de l’éducation sanitaire comme stratégie visant la modification des comportements individuels puis de son inscription au sein de l’OMS, on en arrive à la question du changement de l’action publique (internationale). L’affirmation progressive de la promotion de la santé à partir des années 1980 traduit le travail de sens opéré par des acteurs (de l’OMS) qui, confrontés à des tensions liées à des modifications dans les équilibres jusqu’alors établis, modifient leurs discours et leurs pratiques afin de conserver, ou d’acquérir, une capacité à orienter l’action publique. Surtout, notre recherche montre que l’action publique sanitaire (internationale) se caractérise aujourd’hui par l’effort pour concilier – dans un contexte de complexification des enjeux, d’hétérogénéité croissante des savoirs et de multiplication des acteurs susceptibles d’intervenir au nom de la santé publique – des registres de légitimation (la défense de la liberté individuelle et la nécessité d’une action collective au nom de ce « bien commun » qu’est la santé) et des stratégies d’action (individuelles et collectives) non seulement différentes mais qui souvent même s’opposent. / This doctoral thesis is an intellectual contribution to the analysis of the unquestionable, process of internationalization of public health policies. Starting from a precise and even narrow point—the transition from “health education” to “health promotion” in the discourses and practices put forward by the World Health Organization (WHO)—we retrace the historical and political representations that shape public health-related policies at the international level. This interdisciplinary work, at the crossroad of the history of ideas and the international public policies analysis, is based on an innovating methodology which articulates an intellectual and empirical research to the analysis of the history and the functions of the WHO.This history is one of knowledge intertwining with games of power and institutional processes in shifting contexts. Starting with the emergence as early as the XVIIIth century of health education as a strategy for changing personal behaviors and its inclusion far later in the WHO structure, we move to the question of (international) public (health) policies transformations. The progressive affirmation of health promotion in the 1980’s reflects how WHO instances reframed the meaning of their work, when confronted to the tensions provoked by the shifting balance of well-established conceptions, and how they modified their discourse and their practice in order to keep or acquire a capacity to influence public action.. Above all, our research shows that (international) public health policies are today characterized by a attempt to combine—in a context of complexified issues and increased heterogeneity in knowledge as well as of a greater number of stakeholders in public health (action)—an array of legitimizing discourses ranging from the defense of individual freedom and the need for collective action on behalf of health as a “common good” to (individual and collective) strategies of action that are not only different but often conflicting.
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