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Providence divine et diable trompeur : représentations des manifestations visionnaires chez les religieux et les religieuses en Nouvelle-France (de 1612 à 1724)Martel, Stéphan January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Compagnons de songes et imaginaire du double, l'enfance fictionnalisée dans l'oeuvre de Henri Bosco / Dream companions and fantasy of the double : fictionalized childhood in Henri Bosco's worksSaint-Hillier, Julie 02 December 2016 (has links)
Henri Bosco a consacré une part importante de son œuvre à une enfance qu’il rêve « entre autobiographie et fiction ». L'ami imaginaire y fait figure de véritable compagnon de songes. L'enfance que la plume de Bosco rejoue sans cesse est une figure obsédante du Paradis Perdu. On y rencontre Pascalet, Antonin ou encore Constantin, les doubles fictifs de l’auteur, mais aussi Hyacinthe, Marie et Gatzo, les compagnons du songe enfantin, leurs hôtes intimes.L’imaginaire du double construit le personnage enfantin comme si l'identité du héros ne devait être complète que dans le jeu de miroir que provoque l'autre en soi. L'identité multiple et bien souvent androgyne que Bosco accorde à l'enfant peut être lue comme un don particulier de l'enfance, un don qui se perd, comme l'innocence des premiers temps bibliques, et que Bosco met en scène pour recréer un paradis terrestre profane: celui de l'enfance. L’enfance du double, temps fabuleux et primordial, fait aussi figure de hantise lorsque le personnage peuplé d’êtres intimes glisse vers un âge adulte obsessionnel, envahi par l’inquiétant étranger en soi. Les identités en expansion des personnages enfantins doublés par leurs compagnons imaginaires sont peut-être en elles-mêmes l'espace du paradis perdu de l'enfance que l’adulte ne peut plus capturer, ou seulement en songes... / Henri Bosco devoted a significant part of his works to a childhood that he dreams “between autobiography and fiction”. Amongst these works, the imaginary friend stands as a true dream companion. The childhood sketched over and over by Bosco’s quill is an obsessive figure of the Lost Eden. There, we can meet Pascalet, Antonin, or even Constantin, the fictive counterparts to the author, as well as Hyacinthe, Marie and Gatzo, companions of the childish dream, their private hosts. The fantasy of the double builds the childish character as if the hero’s identity shan’t be complete but for the specular split that is brought by the Other in the Self. The multiple – and often, androgynous – identity that Bosco grants to the child can be read as a peculiar gift of childhood. This gift can be lost, just like the innocence of biblical times, and is staged by Bosco in order to recreate a secular paradise: childhood. The double’s childhood, as a fabulous and primordial time, can also be haunting when the character – inhabited by intimate beings – is slowly sliding towards an obsessive adulthood, beset by the uncanny stranger within. The expanding identities of the childish characters, doubled up by their imaginary companions, might be the lost paradise of childhood, unseizable by the adult, otherwise in his dreams…
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La quête d'universel dans le roman québécois des années 1950 : les cas de La fin des songes, d'Alexandre Chenevert et de La Patience des justesGarneau, Émilie 24 April 2018 (has links)
Datant du XIXe siècle et popularisé aux lendemains de la crise de 1929, le discours social sur l'universel occupe une place importante au sein de la production littéraire des années 1950 et semble être suggéré de façon récurrente par les romanciers comme remède aux maux humains de leurs personnages. Partant du constat du caractère aliénant du mode de vie associé à la modernité, il prône un retour à des valeurs proprement humaines, détachées de toute forme d'individualisme et de matérialisme. Or, très peu de chercheurs s'y sont, jusqu'à maintenant, intéressés. Ce mémoire tentera donc de rendre compte de ce discours pourtant omniprésent dans les romans de l'après-guerre, mais écarté de la plupart des recherches déjà effectuées. Il démontrera, par le fait même, que le roman n'est pas uniquement une voie d'expression du discours social sur l'universel, mais qu'il suggère également une sorte de condition à son avènement, soit la mort d'un personnage, comme si seule la perte d'un proche, dans toute sa violence, était indispensable à la prise de conscience des autres personnages et à la réconciliation qui peuvent seules rendre l'universel possible. Pour explorer cette hypothèse, cette recherche se fondera sur l'étude de trois romans, soit La fin des songes de Robert Élie (1950), Alexandre Chenevert de Gabrielle Roy (1954) et La Patience des justes de Pierre de Grandpré (1966). Ces trois œuvres, par des schémas narratifs bien différents, abordent tous l'universel comme unique solution aux maux humains de leurs personnages. Or, bien qu'elles laissent présager que cette promesse de salut est à portée de main, elles démontrent également que la route qui y mène est ardue.
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