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Stéréotypes sexués explicites et implicites en contexte sportif : réalité, évolution, et lien avec les comportements d’engagement sportif / Explicit and implicit gender stereotypes in sport context : reality, evolution, and link with sport involvement behavioursPlaza, Melissa 16 June 2016 (has links)
La perspective psycho-sociale suggère que les stéréotypes sexués pourraient en partie expliquer l’investissement différencié des hommes et des femmes en sport. Ce travail doctoral vise à examiner le rôle joué par les stéréotypes sexués dans les comportements d’engagement/abandon sportif selon (1) la voie indirecte, via l’internalisation de ces croyances durant le processus de socialisation (Fredricks & Eccles, 2004) et (2) la voie directe, via leur activation automatique. Un programme de recherche articulé autour de 8 études et impliquant près de 1300 participants a été conduit. Les études 1 à 3 ont d’une part confirmé que des croyances étaient spécifiquement attachées aux activités sportives et d’autre part, qu’elles étaient susceptibles d’être activées automatiquement lors de la présentation brève d’activités féminines et d’affecter la catégorisation de prénoms subséquente. Les études 4 à 6 ont mis en évidence le rôle significatif joué par les stéréotypes sexués dans l’investissement sportif des individus puisque l’adhésion à des croyances défavorables à son groupe sexué prédisait négativement l’engagement sportif des adolescents, via les perceptions de soi (compétence, valeur). Si aucun lien n’a été observé entre l’association implicite sport-genre et l’engagement sportif, une identité implicite soi + masculin semble être négativement associée à l’abandon sportif. Finalement, les études 5, 7 et 8 ont montré que certains stéréotypes explicites étaient malléables d’un point de vue développemental (stéréotype général) ou suite à une manipulation expérimentale (stéréotype relatif à la compétence), mais n’ont révélé aucun pattern développemental, ni de sensibilité à la manipulation expérimentale concernant l’association implicite sport-genre. / The psycho-social perspective suggests that gender stereotypes could partly explain the differentiated involvement of men and women in sport. This doctoral research aims to examine the role played by gender stereotypes in sport involvement/dropout behaviours according to (1) the indirect pathway, via the internalization of these beliefs during the socialization process (Fredricks & Eccles, 2004) and (2) the direct pathway, via their automatic activation. A research program structured around 8 studies and implicating almost 1300 participants has been conducted. The studies 1 to 3 have confirmed on the one hand that specific beliefs are attached to sport activities and on the other hand, that they are likely to be automatically activated by the brief presentation of feminine activities and to affect the subsequent categorization of names. The studies 4 to 6 have highlighted the significant role played by gender stereotypes in individuals ‘sport involvement, since the endorsement of beliefs in disfavour of one’s own sex-group predicted negatively adolescents’ sport involvement, via the self-perceptions (competence, value). If, none link has been observed between sport-gender implicit association and sport involvement, a self + masculine implicit identity seems to be negatively associated with sport dropout. Finally, the studies 5, 7 and 8 showed that certain explicit stereotypes are malleable under a developmental perspective (general stereotype) and after an experimental manipulation (stereotype related to competence), but did not reveal any developmental pattern, nor sensibility to the experimental manipulation concerning the sport-gender implicit association.
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Mixité, égalité et genre dans les espaces du loisir des jeunes : pertinence d'un paradigme féministe / Coeducation (Mixing), equality and gender in the spaces of the leisure of the young people : relevance of one feminist paradigmMaruéjouls-Benoit, Édith 23 October 2014 (has links)
Les discours scientifiques et politiques sur la jeunesse s’attachent généralement aux problématiques de déviance, comportements à risque, délinquance et décrochage scolaire et oublient le plus souvent l’aspect heuristique de la variable genre. L’analyse de la répartition des filles et des garçons dans les espaces, équipements et temps de loisirs de trois communes périphériques de l’agglomération bordelaise montre l’hégémonie des garçons sur les loisirs organisés et le décrochage massif des filles à l’entrée au collège. Tout se passe comme si les garçons investissaient les espaces publics lorsqu’ils ne trouvent plus de réponses dans des pratiques encadrées, alors que les filles disparaissent de ces espaces et se replient vers la sphère privée. S’inscrivant dans une approche de géographie sociale, la thèse développe la pertinence d’une approche féministe comme paradigme scientifique dans la compréhension d’une territorialité différenciée femmes/hommes dans l’espace public. A travers une enquête de terrain comparative de la fréquentation des espaces et équipements des loisirs des jeunes, la recherche interroge les politiques publiques sur les notions de mixité et d’égalité réelle entre les filles et les garçons dans notre société. L’étude met en avant quatre constats forts : l’inégalité, l’offre de loisirs subventionnée s’adresse en moyenne à deux fois plus de garçons que de filles. La non mixité et le renforcement des inégalités, les activités non mixtes masculines sont beaucoup plus importantes que les activités non mixtes féminines. L’invisibilité et le décrochage des filles : Les filles décrochent à partir de l’entrée en sixième, elles disparaissent des équipements et espaces publics destinés aux loisirs des jeunes. La performativité du genre : La constitution d’espaces de loisir spécifiquement masculin et la valorisation des « cultures masculines » représentent l’essentiel de la pratique jeunesse autonome et en accès libre. / Science-based and political discourses on youth usually focus on issues such as risk behaviour, deliquency, and dropping out of school, and most of the time omit the heuristic dimension of gender. The analysis of the distribution of girls and boys across spaces, equipments and leisure activities in three suburban areas of Bordeaux show how the use of organised leisure is dominated by boys and while girls stay away from these from the start of lower secondary school. It is all as if boys invest public spaces when organised practices do not fit their needs anymore, while girls disappear from these spaces and withdraw into the private sphere. Drawing on the approach of social geography, this thesis demonstrates the relevance of a feminist approach as a science-based paradigm which is useful to understand how public spaces become gender-differentiated. A comparison of how boys and girls use public spaces and leisure equipments results in a questionning of the notions of gender ‘mixity’ and equality in the context of public policies in contemporary society. Four main findings have been identified : (1) – inequalities : state-sponsored leisure targets twice as many boys as girls. (2) – ‘non-mixity’ and the reinforcement of inequalities : boys-only activities are seen as more important than girls-only ones. (3) - The invisibility of girls. They stop using these structures from the start of lower secondary school, they disappear from the public spaces targeting young people. (4) - Gender performativity : The constitution of spaces of specifically male leisure and the valuation of the " male cultures " represent the main part of the practice autonomous youth and in free access.
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