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Le malaise dans la jouissance : De l’incommodité du Sujet entre Droit et psychanalyse / Discontent in jouissance : Of the inconvenience of the Subject between Law and psychoanalysisDay, Terence 26 November 2016 (has links)
L’individu est abordé, et même défini, par des théories sous-tendues de postulats philosophiques construisant le monde : l’individu est théorisé. Une vision plus ou moins spécifique de cet individu est proposée par chaque théorisation. Celui-ci peut être considéré seul, individuellement, ou en relation avec les autres, collectivement. La psychanalyse tend à s’orienter selon la subjectivité de l’individualité, produisant son Sujet. Le Droit tend à s’orienter selon l’objectivité de la collectivité, produisant son sujet. Pour l’individu, la prise dans ces édifices théoriques est fatalement enclavante. Nous focalisons sur le terme jouissance, champ lacanien pour la psychanalyse et prérogative de la propriété pour le Droit. Foulant la terre lacanienne, la jouissance est impossibilité là où dans l’enceinte juridique elle est possibilité. Très certainement infructueuse pour le Sujet mais tout spécialement fructueuse pour le sujet. Très abstraite, elle est insoumise et abusive chez Lacan, à s’y méprendre. Très concrète, elle est soumise et conditionnée dans le Code civil, à s’y comptabiliser financièrement. Dans un effort paradoxal de fixation sur des jouissances dissemblables bien qu’essentiellement philosophiquement décrétées, c’est le champ lacanien qui se superpose aux prérogatives de la propriété juridique. Ce faisant, les turbulences de la psychopathologie de la postmodernité quotidienne s’éclairent, l’attitude de la psychanalyse vis-à-vis de son Sujet se révèle, l’absolue relativité de l’abord de l’individu lorsqu’assujetti à une théorie se rappelle. Ceci devant la constatation d’un abus radicalement hors la propriété juridique, à situer davantage du côté de la psychanalyse qu’à déposer sur les épaules de son culpabilisé Sujet, atteint du malaise dans la jouissance. / The individual is broached, and even defined, by theories underpinned by world-building philosophical assumptions: he is theorized. A more or less specific view of this individual is proposed by each theorization. He can be considered alone, individually, or in relation to others, collectively. Psychoanalysis tends to be oriented towards the subjectivity of individuality, producing its Subject. The Law tends to be oriented towards the objectivity of the community, producing its subject. For the individual, being caught in theses theoretical structures is inevitably ensnaring. We will focus on the term of jouissance, Lacanian field for psychoanalysis, and prerogative of property for the Law. Treading the Lacanian grounds, jouissance is impossibility, while she is possibility wherein the juridical precinct; most certainly unfruitful for the Subject, but especially fruitful for the subject; very abstruse, she is unruly and abusive for Lacan, uncannily; very practical, she is obedient and conditioned in the french Civil Code, for financial profitability. In a paradoxical effort to fixate on dissimilar, although essentially philosophically decreed, jouissances, the Lacanian field superimposes itself onto the juridical property prerogatives. Thus, the turbulences of the psychopathology of everyday postmodernity are enlightened, the attitude of psychoanalysis vis-à-vis its Subject reveals itself, the absolute relativity at the outset of the individual when liable to a theory is recalled. This being brought before the finding of an abuse, radically apart from juridical property, to place more towards psychoanalysis than to lay upon the shoulders of its guilty Subject, affected by discontent in jouissance.
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