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Essais sur la préférence du fils au pakistan / Essays on Son Preference in PakistanJaved, Muhammad Rashid 22 July 2019 (has links)
Ce mémoire regroupe différentes études sur la préférence pour les garçons au Pakistan. Celles-ci analysent la fréquence et l'étendue de la préférence pour les garçons et son effet sur la grossesse des femmes. Le rôle que la préférence pour les garçons joue sur la participation des femmes au niveau des décisions au sein du ménage est examiné, tout comme son effet sur l'espacement des naissances, la probabilité d'une naissance à risque, ou l'impact de l'âge auquel une femme se marie sur l'équilibre entre les sexes et le développement de l'enfant né. Nous trouvons qu'il existe une préférence réelle et déclarée pour la progéniture masculine au Pakistan. La probabilité de poursuivre les grossesses diminue avec le nombre de garçons nés. De plus, les femmes qui ont au moins un garcon ont plus d'influence sur les décisions quotidiennes du ménage mais pas sur les décisions financières. La participation des femmes sur les décisions à prendre au sein du ménage augmente avec le nombre de garçons mais seulement jusqu'à la troisième naissance. D'ailleurs, les femmes ayant au moins un garçon attendent plus longtemps avant d'avoir d'autres enfants. Ce constat est plus particulièrement vrai dans le cadre d'une première naissance et il est moins présent à partir de la deuxième naissance. En outre, le fait de se marier à 18 ans ou plus tard influence de façon positive la préférence des femmes sur la composition de sa famille. Pourtant, peu importe qu’une femme se marie avant ou après 18 ans, cela ne modifie pas le biais en faveur des garçons dans leur investissement parental. A partir de ces résultats, nous proposons des préconisations politiques afin de lutter contre les inégalités entre les sexes au Pakistan. / This thesis is a collection of studies on son preference in Pakistan. The studies analyze the prevalence and strength of son preference and its effects on women’s childbearing. The role son preference plays in determining women's participation in intra-household decisionmaking is examined as are its effect on birth spacing, probability of risky births and role of maternal age at marriage in modifying gender-specific reproduction and development outcomes. We find strong evidence for both the revealed and stated preference for male offspring. The probability of continuing childbearing also decreases with the number of sons born. Furthermore, we find that women with at least one son have more say in ‘routine’ household decisions but not in financial decisions. Female participation in decision-making grows significantly with the number of sons but only up to the third parity. We find that women with at least one son are more likely to delay succeeding births. We obtain strong evidence at parity 1. The impact seems to dissipate beyond the second parity. Moreover, we find that marriage at 18 or later positively influence women’s preference for family’s sex composition. However, whether or not a woman married early or late does little to modify the male gender bias prevalent in parental investment. In light of these findings, we suggest policy measures that could help improve gender equity in the country.
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