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Dimension internationale de la guerre civile syrienne : cas de l'intervention militaire des milices chiites

Sonhaye, Ornella Kpébe 08 February 2022 (has links)
La guerre civile syrienne, qui a éclaté en 2011, a donné lieu à la survenance de phénomènes qui ont résulté des différentes dynamiques et dimensions du conflit. L'observation d'un phénomène à savoir, l'intervention militaire des milices chiites en soutien au régime de Bachar al-Assad a particulièrement retenu notre attention. Issue de la dimension internationale de la guerre civile, l'implication militaire de ces acteurs non étatiques, à consonance identitaire, venus des pays de la région a fait l'objet de notre travail de recherche. À travers ce mémoire, nous avons tenté d'expliquer leur intervention et donc de répondre aux questions ayant trait aux différentes motivations qui les ont poussés à soutenir un régime contesté et en manque de légitimité. Après plus de dix années de guerre, le régime Assad a pu survivre et cela fut le fait des milices chiites. Leur intervention et leur support militaire ont permis à l'armée régulière syrienne de remporter des batailles décisives et de finalement s'en sortir victorieuse au détriment de la rébellion armée. Cette recherche a permis d'explorer les motivations d'ordre politiques et identitaires qui ont joué en faveur d'une intervention des milices chiites venues du Liban, de l'Afghanistan et de l'Irak. Le choix de la milice du Hezbollah libanais, de la Division des Fatimides (Liwa Fatemiyoun) et des milices chiites irakiennes est en partie dû aux efforts militaires et logistiques qu'elles ont déployés pour venir en aide au régime syrien. Mais aussi, leur proximité et leurs liens avec la République islamique d'Iran fut pour nous une source de motivation, dans la mesure où notre recherche a permis de décortiquer l'alliance et les relations qui les unissent à Téhéran. Cette recherche a, pour ainsi dire, permis de mettre en perspective les enjeux aussi bien politiques, stratégiques, géopolitiques qu'identitaires qui ont prévalu dans le choix des milices chiites à s'impliquer dans le conflit syrien en faveur du régime de Bachar al-Assad. Ce projet de recherche a également mis en lumière le rôle et les interactions des communautés identitaires aussi bien confessionnelles qu'ethniques, de même que leurs répercussions dans le système international tel que conçu après la Seconde Guerre mondiale.
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"Nous sommes tous rebelles syriens" : l'indexation médiatique des quotidiens Le Monde, Libération et Le Figaro dans le cas du conflit syrien

Rembert, Mélanie 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux liens qui existent, en France, entre les médias et les autorités politiques, et cherche à savoir si la presse française, représentée par Le Monde, Libération et Le Figaro, a ajusté son discours à celui de ces autorités dans le cas du conflit syrien. Il transpose l’hypothèse de l’indexation de Bennett (1990) aux médias français pour déterminer si elle aurait pu prédire leur comportement quant à ce conflit. Partant du postulat que les autorités françaises ont toujours adopté un discours unique positif envers l’opposition modérée et négatif envers le régime syrien, les hypothèses testées via une analyse du contenu de ces quotidiens sur la Syrie entre 2011 et 2014 ont fait ressortir deux conclusions : la couverture médiatique analysée a été très homogène et similaire au discours des autorités françaises; généralement, les quotidiens se sont plus inspirés des témoins directs du conflit que des autorités françaises.
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La résurgence de la Russie dans la région du Moyen-Orient : le cas de la crise syrienne de 2011

Andrieux, Thomas 09 August 2019 (has links)
Ce projet traite du rôle joué par la Russie dans le conflit syrien. Il a comme objectif principal de documenter les diverses raisons qui motivent la Russie à s’être impliquée politiquement et militairement dans un conflit pourtant loin de ses frontières. En outre, il permettra aussi de renseigner sur la place qu’occupe la Russie au sein de la dynamique géopolitique du Moyen-Orient. Ce projet de maîtrise met en relation plusieurs thématiques rarement abordées dans le cadre de recherches en sciences géographiques, lui donnant un degré d’originalité fort pertinent du point de vue scientifique. La Russie s’est toujours positionnée du côté du régime depuis le début des protestations et a catégoriquement condamné toute intervention extérieure, perçue comme de l’ingérence visant à déstabiliser un régime souverain et légitime. Trois thématiques évoquées à de multiples reprises dans les médias de masse ainsi que dans certaines publications comme étant les facteurs qui expliqueraient les motivations de Moscou ont été reprises et analysées. Historiquement parlant, la Russie et la Syrie n’ont pas des liens assez forts pour expliquer un soutien aussi important tout au long du conflit. Le commerce de l’armement n’est pas non plus un facteur d’importance car Moscou vend ses armes en quantités beaucoup plus importantes à la Chine, au Vietnam et à l’Algérie. La base navale de Tartous, souvent citée dans la presse, n’est qu’un héritage soviétique et à peine en état de fonctionner. Ne disposant pas de la capacité de gérer des opérations navales depuis Tartous, Moscou se sert de cette base comme d’un simple point de ravitaillement. Le terrorisme en Russie existe depuis longtemps mais le conflit syrien aura une faible incidence sur l’intégrisme domestique. L’effet à en fait été contraire, dans le sens que l’exode de combattants russes vers la Syrie a fait chuté le degré de violence dans certaines régions du Caucase du Nord. La Russie se serait plutôt positionnée de la sorte en Syrie pour rétablir son influence dans la région et paver la voie vers un multilatéralisme intégrant des États influents au sein de la dynamique régionale du Moyen-Orient. / This project analyses the role played by Russia in the Syrian conflict. This project primary objective is to investigate the various reasons that motivates Russia to be implicated militarily and politically in a conflict that is far away from its own borders. In addition, this project will allow the reader to be better informed about Russia’s present place in middle eastern geopolitical dynamics. This master’s degree project puts in relation many themes that are rarely addressed in geographical studies, giving it a degree of originality that is highly relevant in contemporary scientific studies. Russia has always positioned itself besides the Syrian regime since the beginning of the population uprising in 2011. It has also condemned any exterior intervention, perceived as a way to destabilize a legitimate and sovereign regime. Three main recurring themes, described as explaining Russia’s actions in Syria, found many times in mass medias and in certain publications, were analyzed. Historically speaking, Russia and Syria don’t have strong enough relations that could explain why Moscow is showing such a strong support for the regime in place. The Russian weapon’s trade with Syria isn’t important enough either; Russia sells bigger volumes of weaponry to China, Vietnam and Algeria. The Russian naval base located in Tartus, cited many times in the medias, is nothing else but a soviet heritage that can only manage to maintain basic resupply functions. As it has no command and control capabilities, Moscow is only using these floating piers as a logistical asset in the conflict. Terrorism in Russia exists since a long time but the Syrian conflict will have a reduced impact on domestic radicalism. The effect was quite the opposite of what was expected; the migration of Russian fighters towards Syrian battlefields lowered the percentage of violent and armed crimes in certain regions of the North Caucasus. Russia adopted its stance in Syria to re-establish its influence in the region and to pave the road for a dynamic of multilateralism in the Middle East that would integrate key states that are influent in the region.
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The ideological transformation of Hezbollah since its involvement in the Syrian Civil War : local perspectives and foreign observations

Mac Donald, Ian 13 February 2020 (has links)
Le Hezbollah a été, et est toujours, une organisation sectaire impliquée dans un système politique où il est contraint de s’y imposer pour avoir un poids politique fort vis-à-vis d’autres acteurs sectaires en place. Lorsque le conflit avec Israël, un ennemi clairement reconnaissable selon des critères nationaux, linguistiques, ethniques et religieux, s’est intensifié contre la nation libanaise, le Hezbollah s’est auto-prétendu être le protecteur de la nation libanaise. La guerre civile syrienne est un conflit principalement entre Arabes et embourbé par le sectarisme, a une fois de plus donné au Hezbollah un ennemi clairement défini. Cependant, contrairement à Israël, les ennemis du Hezbollah sont désormais des Arabes sunnites, qui constituent également une importante minorité au Liban. Le conflit syrien a amené le Hezbollah à modifier radicalement sa politique étrangère et sa stratégie militaire pour faire face aux menaces émergentes dans son voisinage. Comment le Hezbollah a-t-il changé idéologiquement à la suite de la guerre civile syrienne ? La théorie de la sécurisation prédit que les élites utiliseront un petit problème de sécurité et le feront apparaître comme une menace importante pour la sécurité d’une société afin de concentrer les ressources et de gagner la confiance de la population. L’auteur suppose que le Hezbollah a permis de sécuriser le pays face à la menace posée par l’État islamique, comme il l’a fait avec Israël, transformant ainsi son idéologie pour être encore plus nationaliste qu’avant la guerre civile syrienne. Afin de tester cette théorie, un travail de terrain a été effectué au Liban afin de déterminer si le Hezbollah insistait sur son rôle dans la protection de la nation libanaise contre la menace de l’État islamique. Les conclusions de l’étude qualitative suggèrent que, alors que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, défendait le rôle du Hezbollah dans la protection de la communauté imaginée libanaise contre la menace de l’État islamique, l’implication du Hezbollah en Syrie impliquait qu’il adhère plus à une idéologie nationaliste sectaire, comparée à ce qu’il l’avait fait contre Israël avant. De plus, le discours physique du Hezbollah continue de susciter le symbolisme islamiste universaliste. / Since its creation, Hezbollah has been a sectarian organization in a political system where it has been compelled to compete for power against other sectarian actors. However, at times when conflict with Israel escalated, an enemy that was clearly distinguishable via national, linguistic, ethnic, and religious criteria, Hezbollah often claimed to be the protector of the Lebanese nation. The Syrian Civil War, a conflict mainly between Arabs that is mired by sectarianism, has once again given Hezbollah a clearly defined enemy. However, unlike Israel, Hezbollah’s enemies are now Sunni Arabs, which is also a large minority within Lebanon. The Syrian conflict caused Hezbollah to dramatically alter its foreign policy and military strategy to confront such emerging threats within its neighbourhood. How has Hezbollah ideologically changed as a result of the Syrian Civil War? Securitization theory predicts that elites will use a small security issue and make it appear as a large security threat to a society in order to concentrate resources and gain the trust of the population. From being a sectarian actor in Lebanese politics, the author hypothesises that Hezbollah securitized the threat posed by the Islamic State to the Lebanese nation, as it has done with Israel, thus transforming its ideology to be even more nationalist than prior to the Syrian Civil War. In order to test this theory, fieldwork was conducted in Lebanon to observe if Hezbollah emphasized its role in protecting the Lebanese nation against the threat of the Islamic State. Findings from the qualitative study suggest that while Hezbollah’s Secretary General Hassan Nasrallah advocates Hezbollah’s role in protecting the Lebanese imagined community from the threat of the Islamic State, Hezbollah’s involvement in Syria has meant that it engages in a more sectarianized nationalist ideology than it previously did with Israel. Furthermore, Hezbollah’s physical discourse continues to elicit universalist Islamic symbolism.
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The western volunteers in Syria and Iraq : a case study of violent political engagement

Corneau-Tremblay, Guillaume 28 March 2022 (has links)
En utilisant le cas des volontaires occidentaux ayant combattu l'État islamique (EI) en Syrie et en Irak, et une triangulation intraméthode, ce mémoire explore l'engagement dans la violence politique de ces individus et contribue à l'élaboration d'une théorie typologique plus large. À partir de données originales -- des entretiens et des autobiographies -- et secondaires, le mémoire identifie deux profils typiques de mobilisation -- les Militaro-Escapistes et les Politico-Utopistes -- avec chacun leurs mécanismes propres, analysés au travers du cadre théorique proposé par Xavier Crettiez en 2016. Le mémoire soutient qu'il n'y a pas de chemin unique et linéaire vers la violence politique et qu'il n'est pas nécessaire d'avoir la présence d'un évènement déclencheur pour y conduire. Il s'agit plutôt d'un processus lent et progressif s'étalant sur de nombreuses années d'interactions en personne qui pousse les militants à considérer cette option comme judicieuse et faisable. La socialisation violente est donc essentielle, car elle développe les identités collectives et les cadres cognitifs des acteurs. De plus, le mémoire propose que ces acteurs possédaient tous la volonté d'acquérir un statut, la reconnaissance des autres et une raison d'être. Finalement, le cas étudié permet de confirmer que les individus ne doivent pas nécessairement être immédiatement disponibles biographiquement pour ultimement rejoindre une guerre à l'étranger. Certains volontaires se sont rendus disponibles, mettant de côté des responsabilités personnelles, ou ont attendu d'être disponibles, parfois pendant plusieurs mois. / Using the case of Western volunteers who fought against the Islamic State (IS) in Syria and Iraq, and a within-method triangulation, this thesis explores the engagement processes into political violence of those individuals and contributes to the development of a broader typological theory. Drawing from original material -- interviews and autobiographies -- and secondary data, it identifies two ideal-type profiles of mobilization -- the Militaro-Escapists and the Politico-Utopists -- with each their specific mechanisms, analyzed using the framework proposed by Xavier Crettiez in 2016. The thesis argues that there is no unique and linear path toward political violence, and there is no need for such thing as a triggering event to lead one into using it. It is rather a slow and progressive process spanning over many years of in-person interactions that push militants to consider this option as sound and feasible. As such, violent socialization is essential for the development of collective identities and cognitive frames. Moreover, the thesis proposes that violent political actors all greed status, recognition from others, and significance. Finally, the case studied confirms that individuals do not necessarily have to be biographically available in the first place to ultimately join a foreign war. Some of the volunteers made themselves available, setting aside responsibilities they had, or waited to be available, sometimes for many months.
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Analyse de la divergence des positions des États-Unis et de la Russie en Syrie dans la lutte contre le groupe de l'État islamique en Iraq et au Levant menée sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations Unies

El Kyak, Anass 20 July 2021 (has links)
Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment la divergence des logiques d'action entre les États-Unis et la Russie en Syrie avait entravé la constitution d'une action collective encadrée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) qui aurait pu favoriser la prévention et la mise à l'échec rapide et définitive de l'organisation de l'État islamique en Iraq et au Levant (EIIL). En effet, les États-Unis et la Russie ont été les puissances internationales les plus influentes en Syrie étant donné leur implication d'envergure qui avait comme objectif déclaré de vaincre l'EIIL. S'accordant sur la nécessité de résoudre politiquement la crise syrienne, ces deux acteurs stratégiques détiennent toutefois des préférences contradictoires, principalement par rapport au sort du régime syrien de Bachar al-Assad et à la dynamique des groupes armés impliqués dans les combats contre ce dernier. Ainsi, malgré leurs projets concurrents en Syrie, ces deux acteurs ont tenté de concevoir une approche commune pour résoudre la guerre civile et aboutir à la conduite d'opérations militaires conjointes contre l'EIIL et les autres groupes terroristes investissant le conflit syrien. Néanmoins, la persistance des dissensions entre ces deux membres permanents du CSNU avait réduit les possibilités d'accord entre eux et s'est projetée sur les travaux de cette instance dont les décisions jouissent d'une portée juridique et politique exceptionnelle. Ainsi, nous analysons, d'une part, les occasions diplomatiques d'interaction entre ces deux acteurs, et d'autre part, leurs motivations stratégiques respectives. Cette analyse nous permet de définir leurs logiques d'action en Syrie, de relever les divergences fondamentales qui les avaient menés à préférer des réponses unilatérales contre l'EIIL plutôt qu'une réponse commune et de caractériser enfin le dilemme de l'action collective engendré par leur problème de coordination en Syrie et ayant restreint la capacité du CSNU à prendre des mesures collectives décisives et définitives contre l'EIIL en Syrie. / This thesis attempts to understand how the divergence in the logics of action between the United States and Russia in Syria had hindered the constitution of a collective action framed by the United Nations Security Council (UNSC) that could have favored the prevention and the rapid and definitive defeat of the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) organization. Indeed, the United States and Russia have been the most influential international powers in Syria given their extensive involvement under the stated goal of defeating ISIL. While agreeing on the need for a political solution to the Syrian crisis, these two strategic actors hold conflicting preferences, mainly with regard to the fate of the Syrian regime of Bashar al-Assad and the dynamics of the armed groups involved in the fighting against him. Thus, despite their competing plans in Syria, these two actors have attempted to devise a common approach to resolving the civil war and leading to the conduct of joint military operations against ISIL and the other terrorist groups taking advantage in the Syrian conflict. Nevertheless, the persisting dissension between these two permanent members of the UNSC had reduced the possibilities of agreement between them and has been projected on the work of this body whose decisions enjoy an exceptional legal and political scope. Thus, we analyze, on the one hand, the diplomatic occasions of interaction between these two actors, and on the other hand, their respective strategic motivations. This analysis allows us to define their logics of action in Syria, to identify the fundamental differences that have led them to prefer unilateral responses against ISIL rather than a common response, and to characterize the dilemma of collective action created by their coordination problem in Syria and that limited the UNSC's ability to take decisive and definitive collective action against ISIL in Syria.
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Migration et classe sociale : trajectoires d'exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada

Ouellet, Myriam 22 October 2018 (has links)
Depuis sa violente éruption en mars 2011, le conflit syrien a généré près de 12 millions de sinistrés, ces derniers ayant quitté leur foyer dans l’espoir de trouver refuge ailleurs. Parmi eux, 6,3 millions de déplacés internes et 5,3 millions enregistrés hors de la Syrie ; la majorité étant toujours présente dans les pays frontaliers incluant la Turquie, la Jordanie et le Liban. Ce mémoire porte sur les trajectoires migratoires de ces réfugiés syriens exilés au Moyen - Orient et ayant pu accéder à une réinstallation au Canada. Bien que certains travaux s’étant intéressés aux trajectoires d’exil de réfugiés aient mobilisé la notion de classe sociale, très peu se sont directement intéressés à l’influence de cette dernière sur le processus migratoire en lui-même. Or, des travaux récents ont réitéré l’importance de la prise en compte de la classe sociale dans l’analyse des trajectoires migratoires en démontrant comment celles-ci s’avéraient largement dépendantes des ressources mobilisables par les migrants – notamment économiques et sociales. Ainsi, ce projet s’intéresse à l’influence de la classe sociale sur les trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada et propose d’analyser dans quelle mesure l’appartenance à une certaine classe sociale, en termes d’accès différencié aux divers types de capital – économique, social, culturel et symbolique — influence ces trajectoires. Les résultats de notre étude démontrent, dans un premier temps que, lors de la migration vers le premier pays d’accueil, l’accès aux ressources influence positivement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe privilégiée. Cependant, lors du processus de réinstallation vers le Canada, les résultats supposent une logique divergente, alors que contrairement à ce qui fut observé au préalable, uneplus grande vulnérabilité, caractérisée par un accès limité aux ressources, influence inversement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe précarisée. / Since its outbreak in March 2011, the Syrian conflict has displaced more than 12 million individuals, who found themselves leaving their homes to seek refuge elsewhere. Among these people, 6.3 million are internally displaced and 5.3 million have left Syria, mostly for Turkey, Jordan and Lebanon. This paper explores the migration trajectories of Syria n refugees exiled in the Middle East and granted access to a resettlement program in Canada. Although some studies on refugee trajectories have mobilized the notion of social class, very few have taken a direct interest in its influence on the migratory process itself. Recent research reiterated the importance of considering social class as a variable in the analysis of migration trajectories by showing how the choice of itinerary seems to be dependent on the migrants’ resources, notably their economic and social resources. Thus, this project is looking at the impact of social class on the exile trajectories of Syrian refugees that resettled in Canada and proposes to introduce the analysis of social class in terms of access to different forms of capital — economic, social, cultural and spatial — and how belonging to a certain social class influences these trajectories. The results of our study show that, initially, during the migration to the first host country, access to resources influences positively the trajectory and experience of Syrians in exile in such a way that it favors individuals belonging to more privileged social classes. However, with regard to the process of resettlement in Canada, the results suggest the opposite. In fact, it is a greater vulnerability, characterized by limited access to resources, that inversely influences the trajectories of exile so as to favor the individual belonging to a more precarious class.

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