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Les colonnades d’étage dans les maisons de Pompéi, Herculanum et Oplontis. Antécédents, genèse, analogies / The upper floor colonnades in the houses of Pompeii, Herculanum and Oplontis. Antecedent, genesis, analogiesSuaudeau, Jacques 12 January 2017 (has links)
L’exploration archéologique des sites des villes ensevelies le 24 Août 79 sous les cendres et lapilli émanés du Vésuve en éruption a révélé la présence de colonnades dans les étages de quelques-unes (31) des maisons ainsi mises au jour, colonnades au travers desquelles certaines pièces de ces étages communiquaient avec l’extérieur, atrium, péristyle, jardin ou rue. Ces colonnades sont constituées en général de quatre colonnettes d’une hauteur moyenne de 2,10 m, distantes d’environ 160 cm l’une de l’autre (distance inter axiale), comprises entre deux antae latérales, le tout formant une baie d’environ 8m de large sur 2 mètres de hauteur. Deux groupes de maisons dotées de telles colonnades d’étage peuvent être distingués. Le groupe le plus homogène et le plus consistant (11 maisons), qui correspond aussi aux maisons les plus anciennes est constitué par les maisons avec « cenaculum à colonnade ». dans lesquelles la colonnade d’étage et la salle située en arrière d’elle sont situées le plus souvent au dessus du tablinum. Le second groupe de maisons présentant une colonnade d’étage correspond à des habitations plus vastes, plus récentes, possédant un péristyle, et dans lesquelles la colonnade d’étage s’ouvre sur ce péristyle (9 maisons). L’étude des origines de ces colonnades d’étage montre que ces deux types de colonnades d’étage pompéiennes correspondent à deux types d’apport hellénistique : - le premier type, originel, du cenaculum à colonnade, placé au-dessus du tablinum, aurait puisé son inspiration dans les traditions étrusques, au travers de l’émergence de la Domus italico-romaine ; - le second type, plus tardif, du portique sur péristyle, évoluant vers le portique superposé au portique du péristyle, aurait quant à lui puisé son inspiration dans les stoai hellénistiques avec portiques superposés, et dans les portiques superposés des « basileia » macédonienne et de Pergame. / The archaeological exploration of the sites of the cities buried on August 24th, 79 under the ashes and lapilli from erupting Vesuvius revealed the presence of colonnades in the upper floors of some (31) of the houses so brought to light, colonnades through which certain rooms of these upper floors communicated with the outside, the atrium, the peristyle, the garden or the street. These colonnades are generally constituted by four small columns of an average height of 2,10 m, distant about 160 cms one of the other one (inter axial distance), comprised between two antae, the whole realizing a window about 8m wide and 2 meters high. Two groups of houses endowed with such upper floor colonnades can be distinguished. The most homogeneous and the most substantial group ( 11 houses), which also corresponds to the oldest houses is constituted by houses with " cenaculum with colonnade ". In which the upper floor colonnade and the room situated at the back of it are situated mostly above the tablinum. The second group of houses presenting an upper floor colonnade corresponds to larger, more recent houses, with a peristyle, in which the upper floor colonnade opens on the peristyle (9 houses). The study of the origins of these upper floor colonnades shows that these two types of upper floor Pompeian colonnades correspond to two types of Hellenistic contribution: - The first type, original, of the cenaculum with colonnade, placed over the tablinum, would have drawn its inspiration from the Etruscan traditions, through the emergence of the italico-Roman Domus ; - The second type, later, of the colonnaded opening on the peristyle, evolving towards a portico built over the portico of the peristyle, would have drawn its inspiration from the Hellenistic stoai with superimposed porticoes, and from the superimposed porticoes of the Macedonian and Pergamon "basileia".
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Le tablinum à Pompéi : formes, fonctions, décors / The tablinum in Pompeii : forms, functions, decorationsMaquinay, Alexia 15 December 2018 (has links)
Le tablinum est une salle que l’on trouve dans presque toutes les demeures du monde romain : il s’agit de la pièce principale de l’atrium, entièrement ouverte sur celui-ci et située au terme de son axe longitudinal, en face de l’entrée. Son étymologie dérive du terme latin tabula, signifiant tablette, registre de comptes. On a donc déduit qu’il s’agissait d’un espace servant à conserver les documents administratifs et juridiques de la famille, inscrits sur ces tablettes et réunis sous forme d’archives. Les sources latines confirment, par ailleurs, cette hypothèse. Le tablinum serait alors un réceptacle de la mémoire officielle de la familia. Il existe toujours, néanmoins, plusieurs interprétations contradictoires sur la nature du tablinum, sa définition, son apparition dans la maison romaine ainsi que sur son évolution architecturale et stylistique. À travers les témoignages du genre les mieux conservés du monde romain : ceux de la cité campanienne de Pompéi, nous tentons dans la présente étude de retracer l’histoire du tablinum romain, son origine étrusque, ses différentes formules et articulations, d’exposer toute la gamme de décors qui ornaient ses murs et de revenir sur les différentes fonctions qu’il put occuper au cours des siècles. / The tablinum is a room found in almost all homes in the Roman world: it is the main room of the atrium, fully open on it and located at the end of its longitudinal axis, in front of the entrance. Its etymology derives from the Latin word tabula, meaning tablet, account register. It was therefore deduced that this was a space used to store the family’s administrative and legal documents, inscribed on these tablets and collected in the form of archives. Moreover, Latin sources confirm this hypothesis. The tablinum would then be a receptacle of the official memory of the familia. There are still, however, several contradictory interpretations about the nature of the tablinum, its definition, its appearance in Roman houses as well as its architectural and stylistic evolution. In this study, through the best-preserved testimonies of the Roman world – those found in the Campanian city of Pompei –we attempt to retrace the history of the Roman tablinum, its Etruscan origin, its different forms and articulations, to expose all the range of decorations that adorned his walls and to rediscover the different functions that it could occupy over the centuries.
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