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Le Tafilalt : contribution à l'histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles /Mezzine, Larbi. January 1987 (has links)
Th. 3e cycle--Paris 4. / Contient des éd. de textes en langues berbères transcrits en caractères arabes, et leurs trad. en français.
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La mise en tourisme d'un espace oasien fragile et marginalisé, la Région du Tafilalet dans le Sud-est marocain : Enjeux, freins et perspectivesBoukherouk, Mohamed 20 January 2012 (has links)
Le Tafilalet est une région du Maroc Saharien située dans le secteur sud-est, dans une zone frontalière, elle présente les signes d’un espace désertique fragile et marginalisé. Sa situation géographique, ses traits climatiques et son profil morphologique en font un espace structurellement vulnérable, qui n’offre que peu de chances au développement humain et économique. Pourtant, c’est un espace qui a pu briller et voir une période d’essor durant le Moyen Age. Celle-ci a connu le développement d’une grande civilisation de l’aride, dont les traits sont encore vivants dans le système de production agropastoral oasien. Ces particularités avaient permis l’établissement d’un équilibre fragile entre l’homme oasien, ses besoins et sa demande et un milieu fragile avec peu de capacités. Un équilibre rompu, depuis, par la modernité, l’exode rural, l’urbanisation et la salarisation. Nouveau arrivé dans le système économique oasien, le tourisme s’est développé à partir du début du XXème siècle, et a enregistré une importante évolution au point de devenir la première activité économique structurée du territoire. Le désert, les dunes, la palmeraie sont les grands atouts de ce produit, qui essaie de combiner, avec l’offre originelle paysagère, une offre culturelle constituée du bâtit, de la richesse humaine et tribale tout autant que par la commercialisation du désert comme espace ludique (circuit quad, VTT…). C’est ainsi que son produit s’affranchit des spots classiques du désert (dunes et dromadaire) pour s’ouvrir à un tourisme diffus, qui explore l’arrière pays, puisant dans la multi-activité et le ludique, l’immersion dans la vie quotidienne saharienne, le partage et l’échange culturel entre touristes et habitants. L’espace de notre étude autant que le secteur saharien, en globalité, se développe touristiquement, mais dans l’anarchie et la spontanéité. Le tourisme peut se révéler comme un facteur de menace pour la nature oasienne, son paysage, ses capacités en terme d’eau et de terre et son système de production agropastoral, majoritairement, vivrier et traditionnel…La mise en tourisme devra donc être rationnelle et bien contrôlée. Le développement du tourisme au Tafilalet passerait d’abord par une stratégie de développement durable. La place de la région, de l’acteur local sont très importantes, à nos yeux. Le développement devra, en ce sens, être appréhendé dans/ et par le territoire, comme espace de vie et d’action, loin des visions sectorielles qui n’avaient fait que prévaloir les zones utiles et marginaliser une bonne partie du territoire saharien. Cette approche doit interpeller aussi les spécificités de l’espace à la fois au niveau géographique et humain et mettre au centre de ses préoccupations la contrainte naturelle autant que la fragilité et la vulnérabilité environnementales… Des éléments qui ne peuvent être dissociés de la grande problématique du développement humain. Ce dernier est soulevé dans la thèse à travers la mise en lumière de l’importance de la participation citoyenne, déjà active et qui compte déjà plusieurs expériences à son actif. Le besoin de l’empowerment ou du renforcement de ses capacités, par la formation et le financement, est aussi soulevé pour révéler l’importance d’une action qui est déjà en germe et qui a besoin de soutien et d’accompagnement. En somme, le développement touristique dans les espaces sahariens, comme nous l’avons étudié à travers le cas de la région du Tafilalet, devrait rendre à l’homme oasien la place qu’il se doit d’occuper comme acteur dans son propre espace, à travers une stratégie de tourisme durable où le spatial autant que l’humain, l’économique et l’environnemental sont pris en considération. De fait, dans cet espace fragile et vulnérable les considérations environnementales et humaines sont aussi importantes que les variables de rentabilité, et devraient être au centre de toute réflexion sur le développement touristique territorial. / Tafilalet is a Saharan region of Morocco. Located in the south-east, in a border area, it shows signs of a weak desert space and a marginalized one. Its geographical location, climatic features and morphological profile make it a structurally vulnerable space, that offers little chance for human and economical development. Yet it was able to shine and experienced a boom during the Middle Age. This one has seen the development of a great arid civilization whose features are still living in the oasis agro-pastoral production system. These features have led to the establishment of a delicate balance between the oasis man, its needs and demand and a fragile environment with weak development capacities. Balance since broken by modernity, rural exodus, urbanization and salaried work. Newly arrived in the oasis economical system, tourism has developed from the early twentieth century and has undergone significant changes, to become the first formal economical activity in the area. The desert, the dunes, the palmgrove are the main advantages of this product which tries, increasingly, to combine with the original landscape offer a range of a cultural one consisting of the built heritage, human and tribes wealth as well as the commercialization of the desert as playful space (sport tours : quad, mountain biking ...). Thus the product is, gradually, free of the classical desert spots (dunes and camels) and the area opened to a an integrate and diffuse tourism, exploring the hinterland, drawing multi-activity, immersion in the Saharan and nomad daily life and a cross-cultural exchange between tourists and residents. The area of our study as well as the Saharan area in whole, live a touristic growth but in a kind of anarchy and spontaneity. In sum tourism can be, for several reasons, a threat factor of oasis nature, its landscape, its capacity in terms of water and soil and to the agro-pastoral production system, known to be mainly, a subsistence and traditional one. The development of tourism in Tafilalet region should happen through a strategy of sustainable development where tourism is approached by a territorial vision. The place of the local governance, the local actor are very important to us. Development must be understood in that sense in and for the territory as a space for life and action, away from sectors visions which had only prevailed useful areas and marginalized the majority of the Saharan territory. This approach should also call the specificities of this unique space both in geographical and human aspects. These ones should be in the center of its conception as well as the natural stress, the fragility and vulnerability of the environmental elements ... All of that cannot be separated from the problem of the human development. It is raised in this thesis through a highlight of the importance of citizen participation, already active and that has several experiences to its credit. The need to empower his action by training and funds may reveal the importance of an action that is already in germ and which needs to be supported and assisted. In sum, the development of tourism in the Saharan areas, as we have shown through the case of the Tafilalet region, should give the oasis-man his place as the first actor of his own development. This conception could be done through a strategy of sustainable tourism where the spatial as well as the human, the economical and the environmental elements are considered. In this fragile and vulnerable area human and environmental considerations are as important as profitability variables for any territorial tourism development strategy.
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Les technologies de l’information et de la communication (TIC) : facteurs de développement humain : cas de la Région Méknès-Tafilalet au Maroc / The information technology and communication : factors of human development : the case of Region Meknes-Tafilalet in MoroccoBen el Maati, Abdelkader 11 October 2013 (has links)
La présente étude essaie de répondre au questionnement : les technologies de l’information et de la communication (TIC), contribueraient-elles à la création d’emplois au Maroc et lesquels emplois généreraient-ils des revenus assez suffisants pour permettre aux acteurs TIC les uns, de se prendre en charge pour leurs besoins essentiels (nourriture, habillement, logement décent, soins) et pour d’autres de mener une vie meilleure (se marier, avoir son propre logement, une sécurité sociale , un moyen de transport, l’accès aux loisirs, pouvoir économiser). En prenant en considération d’une part, le niveau de vie de la grande majorité et d’autre part la culture sociale et religieuse des marocains, la notion de développement humain se réduit principalement à l’amélioration matérielle des conditions de vie. Pour vérifier l’hypothèse, une enquête a été effectuée dans la région de Méknès-Tafilalet au Maroc. Cette étude, basée sur les données de 239 sondés par questionnaire exerçant dans 113 entreprises (téléboutiques, cybercafés, centres d’appel, opérateurs, l’administration publique) et sur les interviews et les témoignages de 24 utilisateurs) a révélé que, sur le plan économique, les activités TIC luttent contre le chômage en procurant de l’emploi même à ceux qui n’ont aucune formation dans le domaine et permettent l’accès aux différents indices de la hiérarchie de développement humain et ce proportionnellement aux niveaux de qualification. Sur le plan social, les services rendus par les TIC (téléphonie et internet de proximité, transmission des événements sportifs et politiques, réseaux sociaux, guichets automatiques, services de la e-administration, et de la e-gouvernance…) ont apporté une grande satisfaction aux utilisateurs. Cependant, l’étude a révélé que les TIC ont aussi des impacts négatifs sur la société (perte d’emplois, réduction de revenus, délinquance, cybercriminalité, …) et sur l’environnement. / This study tries to answer the question: the information technology and communication (ICT) to help they create jobs in Morocco and which jobs they generate income sufficient enough to allow the ICT actors some, take responsibility for their basic needs (food, clothing, housing, health care) and for others to live a better life (getting married, having its own housing, social security, means of transport, access to leisure, to save). Taking into account the one hand, the standard of living of the majority and secondly the social and religious culture of Morocco, the concept of human development is reduced mainly to improve material conditions of life. To test the hypothesis, a survey was carried out in the Départment of Meknes-Tafilalet in Morocco. This study, based on data from 239 respondents throught questionnaire practicing in 113 companies (phone shops, cafes, call centers, operators, public administration) and on interviews and testimonies from 24 users) showed that the economic, ICT activities struggle against unemployment by providing employment even those who have no training in the field and provide access to various indices of the hierarchy of human development and in proportion to the level of qualification. On the social services provided by ICT (Internet, telephony, and nearby transmission of sports events and political, social networks, ATM services, e-government and e-governance ...) have made a great user satisfaction. However, the study revealed that ICT also have negative impacts on society (cybercrime, job loss, reduction in income..) and on the environment.
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