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La France dans une Europe en construction évolution de la diplomatie de 1616 à 1815Vollering, Cédrick January 2010 (has links)
Ce mémoire de maîtrise s' intéresse à l'analyse de l'évolution diplomatique entre 1616 et 1815. Cette étude a pour but de comprendre la manière dont se structure une nouvelle forme de diplomatie internationale au moment de la construction de l'État moderne. C'est sous l'optique de la France, acteur essentiel dans cette évolution diplomatique, que l'objet d'étude est abordé. Le cadre temporel débute avec l'arrivée du cardinal de Richelieu au pouvoir et se termine avec le congrès de Vienne de 1814-1815. Le premier chapitre du mémoire se consacre à l'expertise diplomatique des ambassadeurs. Les diplomates envoyés à Vienne sont en fait des héritiers des pratiques diplomatiques de. l'Ancien Régime. Cette analyse de l'éducation diplomatique se fait à travers le traité de diplomatie de François de Callières, ambassadeur sous le règne de Louis XIV. Nous abordons également le ministère de Richelieu, qui jette les bases de l'hégémonie française en Europe. Le second chapitre aborde les différents concepts nécessaires à la compréhension de la nouvelle diplomatie internationale tels que la légitimité, le droit de conquête ainsi que la balance du pouvoir. Celui-ci se consacre également à l'étude des problèmes de l'équilibre européen avec les règnes de Louis XIV et de Napoléon 1er. Nous abordons ici l'essor puis le déclin de la puissance française en Europe. Le tout se termine avec l'analyse du traité de Paris du 30 mai 1814, véritable base des négociations de Vienne. Le troisième et dernier chapitre se concentre sur le congrès de Vienne de 1814-1815. C'est à travers les mémoires de Talleyrand et les procès verbaux recueillis par le Comte d'Angeberg que sont étudiées les négociations. Le but de ce congrès est de restructurer la balance du pouvoir européen et d'éviter l'éclatement de nouveaux conflits comparables aux guerres napoléoniennes. La division des puissances coalisées concernant le partage des dépouilles de l'Empire français permet à la France de s'insérer dans le processus décisionnel du congrès, malgré son statut de puissance vaincue. Cette section présente l'application de la négociation multilatérale dans le but de doter l'Europe d'un nouveau système d'équilibre des pouvoirs. Le retour de Napoléon sur le trône met de nouveau la France de côté et le congrès de Vienne retourne à une diplomatie bilatérale: imposition des conditions du vainqueur sur le vaincu.
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Une conduite révolutionnaire, ou Action et Réflexion chez Henri Grégoire de 1789 à 1831Marion, Claude 01 May 1976 (has links) (PDF)
Le présent document propose un dépouillement portant sur les œuvres imprimées de l'abbé GREGOIRE, aussi bien que sur ses inédits, et il fait preuve également d'une bonne connaissance de la littérature abondante consacrée à l'évêque constitutionnel de Blois.<br />Le plan de la thèse traite des activités politiques, religieuses et philanthropiques de GREGOIRE de 1775 à 1831.<br />En matière politique, l'auteur montre l'influence indéniable exercée tant par Montesquieu que par Rousseau sur le curé d'Emberménil, mais aussi la volonté de GREGOIRE de faire passer dans les institutions et dans les faits les idées des philosophes; témoignant ainsi qu'il appartient à la génération dite des «secondes lumières».<br />Son talent oratoire ainsi que son courage personnel ont permis à GREGOI RE de jouer un rôle non négligeable dans les assemblées révolutionnaires, encore qu'il n'ait pas eu l'envergure politique d'un SIEYES ou d'un MIRABEAU.<br />Sur le plan ecclésiastique, GREGOIRE, dont la vocation sacerdotale solide traversera intacte la tourmente révolutionnaire et dont la dignité de vie sera reconnue par tous - est un gallican convaincu qui accepte sans difficultés la Constitution civile du clergé et qui croit sincèrement à l'avenir de l'Eglise constitutionnelle. Il est un des piliers de celle-ci et adoptera lors des graves difficultés qui l'assailliront une attitude des plus courageuses.<br />Partisan d'abord d'une Eglise d'Etat, GREGOIRE, dont la pensée ecclésiastique n'est pas exempte de quelques flottements, est un adversaire résolu et irréductible du Concordat pour des motifs plus nobles d'ailleurs que TAYLLERAND et FOUCHE.<br />GREGOIRE, nomme politique, homme d'Eglise, historien à la plume infatigable, est enfin, et je dirai peut-être surtout, un philanthrope convaincu qui se dévouera inlassablement en faveur de certains individus qu'il considère comme exclus de la société de son temps: les juifs et les hommes de couleur.
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