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Les conséquences économiques de l'immigration sur le marché du travail des pays d'accueil : le recours aux tests de cointégration et aux élasticités de complémentarité / The economic consequences of immigration on the labor market of host countries

Fromentin, Vincent 04 December 2010 (has links)
En période de ralentissement économique, les craintes d'un effet négatif de l'immigration sur les pays d'accueil resurgissent et les politiques migratoires se durcissent dans les pays développés, et notamment dans les pays européens. La justification des politiques restrictives en termes d'immigration s'appuie généralement sur l'idée d'un impact négatif de l'immigration pour l'économie du pays de destination. Est-ce que l'immigration a véritablement des conséquences économiques négatives sur la croissance économique et le marché du travail des pays développés ? Pour répondre à cette question, nous montrons tout d'abord que l'ampleur des flux migratoires est, notamment, dictée par les fluctuations économiques. Lorsque le pays s'inscrit dans une phase de croissance économique, le recours à l'immigration s'intensifie pour répondre aux besoins de main d'oeuvre de l'économie du pays d'accueil. A l'inverse, en période de conjoncture morose, les flux migratoires ont tendance à diminuer puisque l'offre et la demande sur le marché du travail se rigidifie, en raison de la montée du chômage et de la baisse de la demande globale. Ensuite, une revue de littérature théorique et empirique met l'accent sur certaines études qui visent à analyser les conséquences économiques de l'immigration sur la croissance économique, le chômage et les salaires dans le pays d'accueil. On en déduit que les hypothèses sous-jacentes aux analyses théoriques ont de véritables incidences sur les conclusions des modèles théoriques. En outre, la plupart des modèles théoriques ne prennent pas en compte l'aspect demande de travail, qui est pourtant un facteur primordial pour apprécier l'incidence de l'immigration. Nous montrons que le recours à un modèle d'équilibre général simultané permet de prendre en considération l'effet direct de l'offre de travail et l'effet de la demande de travail, afin d'étudier les interactions entre l'immigration, le marché du travail et l'économie du pays d'accueil. La revue de littérature empirique, qui présente synthétiquement les principales méthodologies de recherches et les résultats des travaux empiriques, montre que les études empiriques permettent d'obtenir des conclusions quant à l'impact de l'immigration. Quels que soient le pays, la période, la méthodologie et les données considérés, les conséquences économiques de l'immigration sont très limités. Enfin, nous proposons trois études empiriques pour examiner l'impact de l'immigration dans les pays développés et notamment en France. Elles sont menées dans des cadres d'analyse désagrégé et agrégé, avec une vision microéconomique et macroéconomique, à partir de données transversales, temporelles et de panel. La première analyse a permis d'examiner les interactions entre les travailleurs immigrés et natifs, en fonction du niveau de qualification, en mesurant le degré de substituabilité-complémentarité entre les travailleurs. Les estimations des fonctions de production translogarithmique multifactorielle, à cinq variables et à sept variables, pour le marché du travail français, ont abouti à des conclusions relativement similaires. L'estimation des élasticités de complémentarité et l'évaluation de l'impact de l'immigration sur l'emploi et les salaires des autochtones avec la prise en compte de rigidités sur le marché du travail montrent que les conséquences sur les salaires et l'emploi sont très limitées. Les deux autres études sont basées sur les tests de cointégration et les tests de causalité. Ces analyses empiriques, qui s'appuient sur un cadre théorique d'équilibre général simultané, examinent la relation entre l'immigration, le chômage, les salaires et la croissance économique dans les pays d?accueil, à long terme et à court terme. La première étude est menée à partir de séries temporelles pour plusieurs pays de l?OCDE et la deuxième étude estime une relation de cointégration et un modèle vectoriel à correction d?erreur à partir de données de panel. On conclut que les variations de l'immigration ont une incidence négative sur le taux de chômage à long terme (baisse du chômage) et une incidence positive à court terme (hausse du chômage). / Unavailable
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A step further in the theory of regional economic integration : a look at the Unasur's integration strategy / Une étape supplémentaire dans la théorie de l’intégration économique régionale : un regard sur la stratégie d’intégration de Unasur

Bonilla Bolanos, Andrea 08 July 2015 (has links)
La nouvelle stratégie d'intégration adoptée en 2000 par les pays Sud-Américains, après trois décennies d'instabilité économique et de crises récurrentes, est un jalon de l'histoire économique de la région. En effet, la volatilité du cycle économique de ces pays s'est réduite significativement à partir de cette date, atteignant son niveau le plus bas depuis 1950. L'analyse d'un tel phénomène est particulièrement intéressante en particulier lorsque l'on se place dans le contexte de turbulences et de crises des années 2000, à savoir, la crise financière mondiale (2008-2009) et, dans son sillage, la crise des dettes souveraines en zone euro. Dans cette thèse, l'objectif est d'étudier le projet d'intégration régionale d'Amérique du Sud, institutionnalisé en 2008 avec la création de l'Union des Nations Sud-Américaines Unasur, en tant que vecteur de stabilisation de ces économies. De ce fait, il s'agit de concentrer l'analyse sur les interactions entre les douze pays du continent Sud-Américain – Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Guyana, Paraguay, Pérou, Uruguay, Suriname et Venezuela – qui forment un groupe hétérogène autour d'un objectif commun l' "… intégration culturelle, sociale, économique et politique …" et la "… réduction des asymétries de la qualité de vie de ses citoyens … ". La thèse s'intéresse exclusivement aux aspects économiques d'un tel projet d'intégration régionale. À partir d'outils empiriques et théoriques, nous cherchons à évaluer le niveau de convergence et de vulnérabilité des économies concernées. Plus particulièrement une analyse des impacts des politiques d'intégration dans court terme et une étude de leurs performances macroéconomiques de long terme. La thèse se divise en quatre chapitres et s'appuie sur des modèles qui intègrent diverses sources de diffusion des chocs asymétriques. Le premier chapitre présente l'état de l'art de la théorie d'intégration économique régionale en soulignant le cas Sud-Américain. Le deuxième chapitre analyse, à l'aide de modèles vectoriels autorégressifs structurels et de mesures de corrélation, l'impact de chocs externes sur les secteurs réel, monétaire et budgétaire des pays membres de l'Unasur. L'analyse montre que : (i) même les pays les plus fermés (Argentine et Venezuela) et les plus industrialisées (Brésil) présentent une forte vulnérabilité aux perturbations internationales, (ii) cette vulnérabilité individuelle se traduit en une convergence de court terme des trajectoires des principales variables macroéconomiques des pays concernés. Dans le troisième chapitre, on cherche à mesurer le degré de convergence de long terme des niveaux de vie des citoyens Sud-Américains à l’aide de modèles empiriques vectoriels à correction d'erreur et de techniques de cointégration. Les résultats montrent l'existence de tendances stochastiques communes à long terme. Cela signifie que les pays sont engagés dans un processus d'évolution vers un objectif commun, autrement dit, que les conditions de vie des citoyens Sud-Américains ne divergent pas à long terme. En fin, le troisième chapitre vise à analyser l'impact de l'investissement dans la construction de réseaux régionaux de transport, de communication et d'énergie, sur la réduction de l'hétérogénéité structurelle des pays de l'Unasur (projet IIRSA). En effectuant un certain nombre d'expériences de politique dans un cadre théorique, cette analyse constate que : (i) une accroissement d'investissement public en infrastructure suscite une augmentation du commerce intra-intra-régional mais pas forcément une réduction de l'écart de production entre les pays, (ii) l'écart de production à long terme entre l'Argentine et le Brésil diminue, dans un scénario gagnant-gagnant, en termes de croissance économique, seulement si les gouvernements de ces deux pays coordonnent leur augmentation d'investissement en infrastructure, comme proposé par l'IIRSA. / Economic integration seems to be a new global trend. The past two decades have witnessed the formation of several economic unions in Asia (ASEAN+3 in 1997), Europe (Eurozone in 1999), Africa, and America (Union of South American Nations, Unasur in 2008). The South American case deserves special attention because, unlike the other blocs, the Unasur emerged as a political alliance and not as an economic one. Furthermore, Unasur is conceived as a strategy for improving the socioeconomic conditions of nations that have a common history of economic instability and external dependence. However, while common concerns and political willingness exist among group members, the question of whether that consensus is sufficient to ensure economic integration remains unanswered. For instance, economic integration as a strategy for macroeconomic stability has seemed to work well in Europe after the euro was launched in 1999 (Sapir, 2011), until the breakdown of the European sovereign debt crisis in recent years has revealed the inherent weaknesses of an economic union that lacks a political union (Fligstein et al., 2012, Issing, 2011). This development suggests that the Unasur project is likely to fail if the concerned economies do not converge economically. This is the reason why, this thesis assesses the Unasur project from an economic integration perspective, thus, complementing the huge body of political literature that has been developed on the issue (Briceño-Ruiz, 2014, Sanahuja, 2012). The first chapter describes the theory of economic integration' state of art focusing on South America. The second chapter examines the reactions of the Unasur economies to external shocks. By using a structural vector autoregression approach, it measures the impact of three external shocks (monetary, commercial, and financial) in the real, monetary, and fiscal economic sectors of Unasur economies and investigates co-movement paths. The results show (i) a non-negligible degree of synchronization across the studied economies, confirming their high external vulnerability, (ii) irrespective of size or integration degree, all Unasur members share mutual weaknesses, which they must fight to overcome. The third chapter evaluates the convergence in real GDP per-capita, as a suitable proxy measure, of the concerned economies for the period 1951-2011. By relying on cointegration techniques and applying Bernard and Durlauf's (1995) stochastic definitions of convergence and common trends, the presented evidence supports the existence of common long-run trends driving output in South America, meaning that the region is involved in a dynamic process of convergence in living standards. Finally, the fourth chapter studies the economic spillovers of the most advanced structural project of the group: the Initiative for the Integration of Regional Infrastructure in South America (IIRSA). A micro-founded two-country general equilibrium model is constructed to evaluate potential gains or losses (in terms of output convergence and trade integration) of raising publicly provided transportation infrastructure in a coordinated and uncoordinated manner. The model is solved using data from Argentina and Brazil. Results show that: (i) rising public investment in infrastructure boost commercial integration but not necessarily generates output converge, (ii) the only way for the Argentina and Brazil to achieve output convergence is to coordinate their increments on public infrastructure as proposed by the IIRSA.

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