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Thérapie brève auprès de travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux en épuisement professionnelTurcotte, Linda January 2006 (has links)
Dans les milieux hospitaliers, une personne sur deux vit un niveau élevé de détresse psychologique et, parmi les employés en épuisement professionnel réinsérés au travail, le taux de rechute au cours de la première année atteint à 23 % (Sun Life Canada, 1999). En outre, l'ampleur de ce problème se reflète bien dans les statistiques d'absentéisme où les problèmes de santé psychologiques constituent 39 % du total des absences. À ce jour, la littérature ne rapporte aucune recherche décrivant le mode de traitement de l'épuisement professionnel et mesurant son efficacité auprès des travailleurs de la santé et des services sociaux. Afin d'évaluer une démarche thérapeutique efficace et préventive, nous offrons une thérapie brève - environ 6 séances en individuel - à des travailleurs présentant les symptômes de l'épuisement professionnel et toujours présents au travail (groupe traitement). Des mesures sont prises avant le début de la thérapie, immédiatement après la dernière séance et six mois plus tard à l'aide des quatre tests suivants : le Maslach Bumout Inventory (MBI), le Rosenberg (estime de soi), l'Inventaire de Beck (dépression) et l'Analyse de l'estime de soi sans l'aspect culturel. Les participants au groupe traitement sont comparés à ceux d'un groupe témoin constitué de travailleurs du réseau de la santé qui présentent aussi les symptômes de l'épuisement professionnel, tout en étant présents au travail au moment de l'étude. Les résultats obtenus montrent que la thérapie brève diminue significativement les symptômes de l'épuisement professionnel et augmente l'estime de soi. Ils confirment en outre que cette amélioration se maintient après six mois de la fin du traitement. Enfin, le groupe traitement présente moins de jours d'absence. En conclusion, cette étude permet d'identifier des moyens thérapeutiques concrets et efficaces pour aider les travailleurs du réseau de la santé en épuisement professionnel.
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Utilisation de la thérapie orientée vers les solutions dans le traitement de l'anxiétéBrochu, Julie January 2011 (has links)
L'anxiété est une problématique prévalente qui entraîne des conséquences importantes sur les individus qui en sont atteints. L'approche cognitive comportementale est actuellement l'approche la plus utilisée dans le traitement de l'anxiété et a démontré son efficacité. À la suite d'une thérapie cognitive comportementale (TCC), la qualité de vie des gens souffrant de symptômes anxieux s'améliore sans pour autant atteindre le niveau de qualité de vie des gens non atteints de cette pathologie. La psychothérapie positive, plus précisément, la thérapie brève orientée vers les solutions (TBOS), s'est avérée efficace au point de vue de l'amélioration de la qualité de vie par l'utilisation de techniques visant à créer l'espoir chez les clients. Elle pourrait contribuer au traitement de l'anxiété et à l'amélioration de la qualité de vie des gens souffrant de symptômes anxieux. Cette recherche cible deux objectifs en lien avec ce thème : expliciter les règles d'action qui sous-tendent une intervention utilisant des techniques de thérapie brève orientée vers les solutions dans le traitement de l'anxiété et proposer un modèle qui rend compte de la synthèse de ces règles d'action. La présente recherche est de nature exploratoire et est une recherche-action qualitative de type praxéologique. La principale participante de cette étude est la chercheure-acteure étant donné que c'est sa pratique professionnelle qui a été étudiée. Huit clients se sont engagés dans une psychothérapie à la clinique d'anxiété de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas et ont accepté de participer à cette recherche. Les rencontres de psychothérapie avec ces clients ont été enregistrées sur bande audio. Une grille d'auto-observation a permis à la chercheure-acteure de collecter les données à partir de ces enregistrements et de les colliger dans un journal de bord. Une analyse qualitative de théorisation ancrée a été réalisée à partir des données collectées. Trois éléments centraux décrivant l'utilisation de la TBOS dans le traitement de l'anxiété ont été identifiés : les contextes dans lesquels la TBOS a été utilisée, les visées qui sous-tendaient son utilisation, ainsi que les modalités décrivant son utilisation. À partir des résultats, un modèle décrivant l'utilisation de la TBOS dans le traitement de l'anxiété et un"Guide du thérapeute" ont été produits. Ces deux outils ont été conçus afin d'offrir au lecteur une synthèse de nos résultats et fournir des critères descriptifs aux cliniciens désirant utiliser la TBOS auprès de clients atteints de symptômes anxieux.
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École interactionnelle de douleurs abdominales chroniques un parcours stratégique pour apprendre à s'autotraiterDuhaime, Sophie January 2010 (has links)
Les douleurs abdominales chroniques touchent plus d'un adulte sur cinq, autant les hommes que les femmes. Qu'elles aient reçu ou non un diagnostic, ces personnes ont peu ou pas de ressources à leur disposition pour les aider à faire face à leur situation. Le but de ce projet de recherche a consisté à évaluer l'efficacité d'un traitement en groupe des douleurs abdominales chroniques appelé École interactionnelle de douleurs abdominales chroniques (ÉIDAC). Il s'agit d'une étude quasi expérimentale effectuée auprès de 15 participants sélectionnés à la suite d'une évaluation médicale et d'une évaluation interactionnelle. L'échantillon a été réparti de façon non aléatoire en deux groupes (groupe traitement : n = 8 ; groupe liste d'attente : n = 7) selon l'âge, le sexe, le niveau de douleur et d'incapacité. Au départ, le groupe traitement a été comparé au groupe liste d'attente. Plus tard, le groupe liste d'attente a aussi bénéficié de l'ÉIDAC. Chacun des groupes a été évalué à trois occasions avant et après l'intervention, puis quatre mois plus tard lors d'une relance.Les outils d'évaluation utilisés sont : l'échelle visuelle analogique (pour l'évaluation de l'intensité et de l'aspect désagréable de la douleur), l'inventaire de dépression de Beck II, le questionnaire généraliste SF-36, l'échelle du lieu de contrôle de Levenson (IPC), le questionnaire de la perception de l'état de santé (IPQ-R), le questionnaire de l'évaluation de la dramatisation de la douleur (PCS) et l'index d'incapacité reliée à la douleur.Les résultats montrent une diminution marquée, entre le début et la fin de l'intervention, de l'incapacité reliée à la douleur, du niveau de dramatisation de la douleur et de la sévérité des symptômes dépressifs. On note une diminution significative de la douleur lors de la relance. On observe également une amélioration significative de la qualité de vie et de plusieurs sous-échelles reliées à la perception de la maladie, notamment une diminution de la perception de la chronicité de la maladie, une augmentation du contrôle personnel et du contrôle attribué au traitement, une amélioration de la cohérence reliée aux symptômes et une diminution de la représentation émotionnelle. Enfin, les résultats indiquent aussi une diminution significative du contrôle externe associé à la chance.Les conclusions de cette étude préliminaire supportent la pertinence d'évaluer l'ÉIDAC à l'aide d'un essai clinique randomisé.
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