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Évaluation de l'utilisation de thromboprophylaxie en périopératoireRobinson-Cohen, Cassianne January 2008 (has links)
La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est une complication fréquente des interventions chirurgicales. Le risque de développement d'une phlébite chez un patient ayant subi une chirurgie est calculé à partir de facteurs prédisposants du patient, ainsi que du type de chirurgie. Plusieurs méthodes préventives ont été démontrées efficaces pour réduire le risque de développement d'une phlébite. Des recommandations de l' American College of Chest Physicians (ACCP) concernant les traitements antithrombotiques appropriés ont été publiées en septembre 2004. Malgré la disponibilité de traitements préventifs efficaces et la publication de lignes directrices, les cas de MTEV évitables sont bien trop fréquents. Objectifs. Les objectifs principaux étaient (1) d'évaluer l'adhérence intrahospitalière des médecins du CHUS aux recommandations de l'ACCP concernant les traitements antithrombotiques en périopératoire, et (2) de connaître les caractéristiques (des patients et de la chirurgie) influençant l'adéquation des modalités de traitement. L'objectif secondaire de l'étude fut de confirmer l'impact de l'adhérence aux recommandations sur le taux d'événements thromboemboliques cliniques. Méthodes. Nous avons révisé les données hospitalières informatisées de tous les patients admis pour une chirurgie (pour laquelle l'ACCP recommande un traitement thromboprophylactique) pendant l'année 2006 afin d'estimer la fréquence de (1) thromboprophylaxie présente et (2) thromboprophylaxie adéquate. Des modèles de régression logistique ont permis d'identifier les facteurs associés à ces 2 variables. Ensuite, nous avons suivi ces mêmes patients, par le biais d'une étude de cohorte prospective, pour une période de 3 mois suivant la date de leur chirurgie, pour établir s'il y a eut développement ou non d'une MTEV. Résultats. Des 2286 admissions inclues dans notre cohorte, 1852 (81%) patients ont reçu un traitement prophylactique, et 582 (26,5%) ont reçu un traitement conforme aux recommandations de l'ACCP. Les variables liées à l'absence de traitement prophylactique étaient le sexe, l'âge et le niveau de risque de développement de MTEV du patient, un diagnostic de varices, une grossesse dans les 3 mois précédent la date de chirurgie, le type de chirurgie et la durée de séjour à l'hôpital. Les variables liées à l'adéquation du traitement prophylactique étaient l'âge, un diagnostic de cancer dans les 3 mois précédent la date de chirurgie, une insuffisance cardiaque, une affection abdominale inflammatoire ainsi que le type de chirurgie. Seize patients (0,7%) ont développé une MTEV dans les 3 mois suivant leur chirurgie. Parmi ces patients, 2 n'avaient reçu aucun traitement, 11 ont reçu un traitement inadéquat et 2 ont reçu un traitement conforme aux recommandations. Le risque relatif de développer une phlébite lorsqu'un patient reçoit un traitement inadéquat ou absent est de 1,49 (intervalle de confiance à 95% = 0,42 à 5,23). Conclusion Par le biais de cette étude, nous démontrons que le taux de prescription adéquate de traitement thromboprophylactique est faible, malgré la mise en place de lignes directrices claires. Une implantation ciblée, basée sur les variables associées à l'inadéquation du traitement serait une solution possible pour améliorer la situation.
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Epidémiologie en soins primaires de la thrombose veineuse superficielle des membres inférieurs / Epidemiology of superficial-vein thrombosis of the legs in primary careFrappé, Paul 14 October 2015 (has links)
La sévérité potentielle de la thrombose veineuse superficielle (TVS) des membres inférieurs a récemment été documentée par des études réalisées en soins secondaires et tertiaires. Son épidémiologie reste cependant inconnue en soins primaires. Le premier objectif de ce travail était de mesurer la prévalence de la TVS en soins primaires, ainsi que le taux d'évènements thromboemboliques concomitants au moment du diagnostic. Pour y répondre, un réseau de recherche collaborative entre médecins généralistes et médecins vasculaires de la région stéphanoise a été mis en place. Une étude transversale descriptive a été réalisée au sein de ce réseau pendant un an. La prévalence annuelle de la TVS a été mesurée à 0,64 pour mille habitants. Au moment du diagnostic, 24,6% des TVS étaient associées à une thrombose veineuse profonde symptomatique et 4,7% à une embolie pulmonaire symptomatique. Une seconde étude a recherché une variation saisonnière de la fréquence de la TVS en analysant les données individuelles de trois études aux designs différents ; l'étude STENOX, l'étude POST et l'étude STEPH. Une variation significative n'a été retrouvée que dans l'étude POST, et les peak-to-low ratios étaient inférieurs à 1,2 dans les trois études. Ainsi, si une variation existe, celle-ci parait être de faible envergure, sans conséquence sur la pratique et la recherche / The potential severity of superficial vein thrombosis (SVT) of the lower limbs has recently been shown by studies perfomed in secondary and tertiary care. The epidemiology of SVT remains unknown in primary care. The first objective of this study was to measure the prevalence of SVT in primary care, and the rate of concomitant thromboembolic events at diagnosis. A collaborative research network between general practitioners and vascular physicians from Saint-Etienne has been set up. A cross-sectional study has been conducted within this network during one year. The annual prevalence of SVT was measured to 0.64 per thousand inhabitants. At diagnosis, 24.6% of SVT were associated with symptomatic deep vein thrombosis and 4.7% with symptomatic pulmonary embolism. A second study was looking for a seasonal variation of SVT frequency by analyzing individual data from three studies with different designs; the STENOX study, the POST study and the STEPH study. A significant variation was found only in the POST study, and peak-to-low ratios were below 1.2 in the three studies. Thus, if other more powerful and exhaustive studies could find a seasonal variation, that variation would probably be of low magnitude and without clinical significance
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