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Signes neurologiques mineurs et persistants et rendement cognitif à l'âge scolaire chez des enfants à risque de difficulté d'apprentissageCouture, Mélanie January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Comportements maternels chaleureux et agression physique des enfants : trajectoires de développement et prédicteursCôté, Catherine January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Travail, Terres et Productivités : Le rôle de la surface par actif dans les trajectoires de développement agricole, dans le Monde et au Mexique (1980 – 2007) / Agricultural labour and land productivities : the role of the area per worker in agricultural development paths, in the world and Mexico (1980 – 2007)Vergez, Antonin 08 December 2015 (has links)
En 2008, la Banque mondiale a consacré son « rapport annuel sur le développement » à l'agriculture. Cela n’avait plus été le cas depuis 25 ans. Elle y montre que la croissance agricole est plus efficace que celle d’autres secteurs pour réduire la pauvreté. La productivité du travail agricole des actifs agricoles y est paradoxalement à peine citée : ses facteurs explicatifs de court terme comme ses variables structurantes sur le long terme ne sont pas analysés. Cette thèse entend contribuer à une meilleure compréhension des relations dynamiques qu’entretiennent la démographie et le développement non agricole avec le développement agricole (élévation de la productivité du travail agricole). Sous quelles conditions démo-économiques la transformation structurelle d'une économie (baisse du poids relatif du secteur agricole dans l’économie (actifs et valeur ajoutée)) peut-elle s'accompagner d'un développement agricole ? Alors qu’un secteur industriel ou tertiaire qui se développe est généralement attracteur d’actifs, une loi inverse existe-t-elle pour le secteur agricole ? Celui-ci doit-il nécessairement se vider de ses actifs pour se développer ? Y’a-t-il jamais eu, et peut-il y avoir développement agricole dans un contexte de croissance continue du nombre des actifs agricoles ?Notre (hypo)thèse principale est que la combinaison dynamique des facteurs «terre » et «actif agricole », dont la résultante est la « surface travaillée par actif agricole », est la véritable clé du développement agricole, davantage que la productivité de la terre. Nous analysons les déterminants des niveaux et taux de croissance de la productivité du travail agricole au cours de la période 1980 - 2007, à différentes échelles géographiques. Une attention particulière est mise sur la variable « nombre d’actifs agricoles », à l'aide de différents jeux de données (internationales, nationales, données d’enquêtes de terrain), à différentes échelles (monde, Mexique, 31 états fédérés et 2400 Municipes mexicains) et avec diverses méthodes (décomposition factorielle, cartes, classifications ascendantes hiérarchiques, inférence statistique, enquêtes de terrain auprès de ménages agricoles, non agricoles, d’institutions). Au niveau mondial, nous mettons en évidence une « course de vitesse » entre actifs agricoles et terre dans certaines régions du monde et proposons le concept de «transition agricole démographique » ainsi que sa typologie associée. Le Mexique est ensuite choisi pour ses agricultures présentant des niveaux de développement très contrastés, en synchronie comme en diachronie. Nous cherchons à expliquer les différences de trajectoires de développement agricole observées au Mexique. Nous analysons l’influence de variables caractérisant l’économie non agricole, la substitution du capital machine au travail, la libéralisation foncière, la géographie (physique et humaine). Dans les comparaisons internationales comme au Mexique, nous montrons que le taux de croissance de la surface par actif agricole a une influence marginale plus forte sur le taux de croissance de la productivité du travail agricole, que le taux de croissance de la productivité de la terre. Enfin, nous analysons les stratégies économiques de ménages et actifs agricoles, du Municipe de Teopisca dans la région de Los Altos de Chiapas, « piégés » dans un contexte de « transition agricole démographique bloquée » (décroissance tendancielle de la surface travaillée par actif) : diversification des sources de revenus (vers le non agricole) et tentatives d’élévation de la productivité de la terre sont les deux principales stratégies déployées sous contraintes de défaillances des marchés (travail, crédit) et d’accès à l’eau d’irrigation. / In 2008, the World Bank has dedicated its "Annual Report on Development" to agriculture. This had not been the case for 25 years. It shows that agricultural growth is more effective than other sectors to reduce poverty. The agricultural labor productivity of the agricultural workforce is paradoxically barely mentioned: its explanatory factors for the short term as its structural variables in the long term are not analyzed. This thesis aims to contribute to a better understanding of the dynamic relationship between demography and non-agricultural development with agricultural development (increased productivity of agricultural labor). Under what demo-economic conditions can the structural transformation of an economy (i.e. the decline in the relative weight of the agricultural sector in the economy (workers and value added)) be accompanied by agricultural development? While an industrial or service sector that develops generally attracts workers, is there an opposite relationship in the agricultural sector? Does the agricultural sector have to lose its workers to develop? Has an agricultural sector ever developed in a context of continuous growth in the number of agricultural workers? Our main (hypo)thesis is that the dynamic combination of factors « land » and « agricultural worker », whose resultant is the « agricultural area worked per agricultural worker », is the real key to agricultural development, more than the productivity of the land.We analyze the determinants of the level and of the growth rate of the agricultural labor productivity over the 1980-2007 period, at different geographical levels. Special focus is put on the evolution of the « number of agricultural workers », using different sets of data (international, national, field surveys data), at different scales (world, Mexico, and 31 federal states 2400 Mexican municipalities) and with various methods (factor decomposition, maps, hierarchical ascending classifications, statistical inference, field surveys of farming households).Globally, we highlight a « race » between land and the number of agricultural workers in certain regions of the world and propose the concept of « demographic transition agriculture » and its associated typology.Mexico is then chosen for its agriculture showing very contrasting levels of development, for both synchronic and diachronic observation. We seek to understand the differences in agricultural development paths observed in Mexico by analyzing the influence of variables characterizing the non-farm economy, the substitution of machinery capital for labor, land liberalization, geography (physical and human).In international comparisons as within Mexico, we show that the growth rate of the area by agricultural worker has a marginally stronger influence on the growth rate of agricultural labor productivity, than the growth rate of land productivity.Finally, in the Municipality of Teopisca in the Los Altos region of Chiapas, we analyze the economic strategies of farm households « trapped » in a context of « blocked demographic agricultural transition » (downward trend of the agricultural area per worker): income diversification (toward the non-agricultural sector) and attempts to rise the land productivity are the two main strategies deployed under local severe constraints of market failures (labor, credit) and difficult access to irrigation water.
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Variations temporelles de l’injection de drogues et association avec le risque d’infection par le virus de l’hépatite CFortier, Emmanuel 01 1900 (has links)
La majorité des personnes utilisatrices de drogues par injection (PUDI) contracteront le virus de l’hépatite C (VHC), les mettant à risque accru de complications hépatiques graves et parfois mortelles. Les comportements les plus risqués pour l’acquisition du VHC incluent le partage de matériel d’injection et l’injection à haute fréquence. Un facteur jusqu’ici négligé dans l’évaluation du risque de VHC est l’aspect dynamique de l’injection, c.-à-d. la manière dont elle varie dans le temps, incluant l’effet des périodes sans injection et celui des changements dans la fréquence d’injection. On reconnaît également l’effet délétère que l’instabilité résidentielle peut avoir sur le risque de VHC, bien que les mécanismes sous-jacents soient mal compris.
Cette thèse s’intéresse à l’effet des variations temporelles de l’injection sur le risque de VHC, et à la manière dont la fréquence d’injection évolue en concomitance avec les conditions résidentielles dans le temps, afin d’aider au développement de nouvelles stratégies de prévention du VHC. Les données ont été recueillies entre mars 2011 et juin 2016 dans la Hepatitis Cohort, une cohorte de PUDI suivies trimestriellement à Montréal, au Québec.
Une première analyse a évalué l’effet des périodes sans injection de trois mois ou moins sur le risque de VHC sur 916 personnes-années de suivi, par régression de Cox (N=372). Celle-ci suggère que les PUDI présentant des périodes sans injection courtes (3/3 mois sans injection) et sporadiques (1/3 ou 2/3 mois sans injection) sont respectivement 76% et 44% moins à risque de VHC que celles s’injectant de manière persistante (0/3 mois sans injection).
Une deuxième analyse a utilisé la modélisation de trajectoires fondée sur le groupement pour identifier cinq types distincts de trajectoires de fréquence d’injection suivies sur une année, lesquels ont ensuite été comparés en termes d’incidence du VHC sur des périodes de suivi allant de 71 à 355 personnes-années (N=386). Les résultats suggèrent que les PUDI dont la fréquence reste élevée (injection fréquente) ou change dans le temps (croissante, décroissante) sont à plus haut risque de VHC que celles s’injectant à basse fréquence (sporadique, peu fréquente).
Une dernière analyse a identifié trois types de trajectoires de stabilité résidentielle suivies sur un an (persistance, déclin, amélioration; N=386), lesquels ont été évalués en association avec les trajectoires de fréquence d’injection suivies simultanément. Les résultats suggèrent qu’il existe un lien entre l’amélioration des conditions résidentielles et la diminution de la fréquence d’injection, mais aussi que la probabilité d’injection à fréquence croissante est plus élevée chez les PUDI maintenant des conditions résidentielles stables que celles chez qui elles s’améliorent.
Collectivement, les résultats ont de nombreuses implications en termes de prévention du VHC. Cliniquement, l’instabilité de la fréquence d’injection semble être un facteur de risque à monitorer régulièrement. En termes de santé publique, les interventions favorisant l’engagement dans des périodes sans injection ou le maintien d’une basse fréquence d’injection pourraient être prometteuses. Enfin, les stratégies visant l’amélioration des conditions résidentielles pourraient éventuellement aider les PUDI à réduire leur fréquence d’injection, mais être insuffisantes pour maintenir celle-ci à basse fréquence une fois la stabilité atteinte. / The majority of people who inject drugs (PWID) will become infected with hepatitis C virus (HCV), placing them at risk of serious and sometimes fatal liver complications. Injecting behaviours with higher risk of HCV transmission include injecting equipment sharing and high frequency injecting. One factor that has been overlooked when assessing HCV acquisition risk is the dynamic aspect of drug injecting, i.e., how drug injecting varies over time, including the role of injecting cessation episodes and that of changes in injecting frequency. Moreover, there is growing recognition of the deleterious effect unstable housing can have on HCV acquisition risk, although the underlying mechanisms are not yet fully understood.
This thesis examines how temporal variations in drug injecting relate to HCV acquisition risk and further explores how housing conditions and injecting frequency evolve together over time, for the purposes of contributing to the development of novel HCV prevention strategies. Data were collected between March 2011 and June 2016 in the Hepatitis Cohort, a prospective cohort study of PWID interviewed and tested for HCV infection at three-monthly intervals in Montréal, Québec.
A first analysis examined the effect of injecting cessation episodes of three months or less on the risk of contracting HCV during 916 person-years of follow-up, using Cox regression (N=372). Results suggest that PWID with short injecting cessation episodes (3/3 months without injecting) or sporadic injecting cessation episodes (1/3 or 2/3 months without injecting) are 76% and 44% less at risk of contracting HCV than those with persistent injecting (0/3 months without injecting), respectively.
A second analysis used group-based trajectory modeling to identify five distinct types of one-year injecting frequency trajectories and compared these in terms of HCV incidence over follow-up periods ranging from 71 to 355 person-years (N=386). Findings suggest that PWID injecting with consistently high frequencies (frequent) or time-varying frequencies (increasing, decreasing) are at greater HCV acquisition risk compared with those maintaining low injecting frequencies (sporadic, infrequent).
Finally, a third analysis identified three types of one-year housing stability trajectories (sustained, declining, improving) and examined their associations with concomitant injecting frequency trajectories (N=386). Findings suggest an association between improving housing stability and decreasing injecting frequency, but also a higher probability of increasing injecting frequency among PWID who maintain housing stability compared to those that improve it.
Collectively, these findings have numerous implications for HCV prevention. Clinically, instability in injecting frequency appears to be a risk factor that should be monitored regularly. From a public health perspective, interventions that promote engagement in injecting cessation episodes or maintenance of low injecting frequency may be promising. Finally, strategies aimed to improve housing stability may help PWID to decrease their injecting frequency but may not be sufficient to help them maintain low injecting frequencies once housing stability is achieved.
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