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Separation anxiety in children suffering from sleep terrors or sleepwalking / Anxiété de séparation chez les enfants souffrant de terreurs du sommeil ou de somnambulismeGarmroudinezhad Rostami, Elham 18 April 2019 (has links)
La relation entre la psychopathologie développementale et le sommeil, ou vice versa, est complexe (Gregory & Sadeh, 2016). Davantage de recherche est nécessaire, y compris des études longitudinales populationnelles chez les enfants. Cependant, le trouble d'anxiété généralisée et le trouble d'anxiété de séparation comptent tous deux les problèmes de sommeil parmi leurs principaux symptômes chez les enfants en clinique (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014). Les résultats sont toutefois mitigés et certaines perturbations du sommeil ne sont pas associées à l'anxiété dans la population non-clinique d'enfants. On sait peu de choses sur la relation entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes et le somnambulisme chez les enfants d'une population non clinique. Donc, dans ce mèmoire, je tente de démontrer la présence de liens entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes d’une part, et le somnambulisme d’autre part, dans la petite enfance ; je teste la robustesse de ces associations après avoir pris en compte l'anxiété générale chez les participants. Enfin, j’explorerai les différences entre les sexes pour ces associations. Cette recherche fait partie de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ, Canada), pilotée par l'Institut de la statistique du Québec. Dans l'échantillon initial, 2223 familles ont été incluses lorsque les enfants avaient environ cinq mois. Dans cette étude, l'anxiété de séparation et l'anxiété générale ont été mesurés chaque année entre l'âge de 1,5 et 6 ans grâce au questionnaire informatisé rempli par l'interviewer, un entretien structuré en face à face avec la mère (N = 2045; 2044). Les terreurs nocturnes ont été évaluées entre 1,5 et 6 ans et le somnambulisme entre 2,5 et 6 ans à l'aide d'un questionnaire autoadministré à la mère (N = 1840; 1849). Un score moyen à travers les temps de mesure a été calculé pour l'anxiété de séparation et l'anxiété générale alors qu’une somme a été calculée pour les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les associations ont été testées par des régressions hiérarchiques en trois étapes : (1) anxiété de séparation et facteurs de confusion, (2) inclusion de l'anxiété générale et (3) inclusion d'un terme d'interaction sexe * anxiété de séparation. L'une des principales conclusions de cette étude est que l'anxiété de séparation pouvait prédire à la fois les terreurs nocturnes et le somnambulisme dans la petite enfance, même après contrôle de l'anxiété générale entrée comme facteur de confusion dans les modèles. Cette dernière n'a montré aucune association avec les deux parasomnies. Les associations n’étaient pas différentes pour les garçons et les filles. Nos résultats ont montré que l'anxiété de séparation pourrait jouer un rôle dans l’apparition des terreurs nocturnes et du somnambulisme chez les jeunes enfants dans la population générale (non-clinique). Cette étude représente une étape importante dans la compréhension des liens entre les symptômes d’anxiété de séparation et le sommeil chez les enfants. / The relationship between developmental psychopathology and sleep is complex (Gregory & Sadeh, 2016). More research is needed, including longitudinal population-based studies in children. However, Generalized anxiety disorder and separation anxiety disorder all list sleep problems among their core symptoms in clinical children population (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014), but results are mixed and sleep disturbances may not be associated with anxiety in non-clinical population of children. Little is known the relationship between separation anxiety and night terrors and sleepwalking among children in a non-clinical population. So, in this dissertation, I explore the links between separation anxiety and night terrors on one hand, and sleepwalking on the other hand, in a non-clinical early childhood sample. This research is part of the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, Canada), initiated by the Quebec Institute of Statistics. In the initial sample, 2223 families were included when children were approximately 5 months. Separation anxiety and General anxiety were measured from the ages of yearly 1.5 to 6 years through the Interviewer Completed Computerized Questionnaire, a face-to-face structured interview with the mother (N= 2045; 2044). Night terrors were assessed from 1.5 to 6 years of age, and sleepwalking from 2.5 years to 6 years, through a self-administered questionnaire completed by the mother (N= 1840; 1849). A mean score across measurement times was calculated for separation anxiety and general anxiety, and a sum for night terrors and sleepwalking. I tested the associations with three-step hierarchical regression models: (1) inclusion of separation anxiety and confounding factors as predictors, (2) inclusion of general anxiety, and (3) inclusion of an interaction term gender*separation anxiety. One of the major findings of this study is that separation anxiety predicts both night terrors and sleepwalking in early childhood, even after controlling for general anxiety. The latter showed no associations with any of the two parasomnias. Finally, these associations were not different for boys and girls. Our findings have shown that separation anxiety may play a role in night terrors and sleepwalking etiology. This study represents an important step for a better understanding of the association between separation anxiety symptoms and sleep in children in the general (non-clinical) population.
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Sommeil et trouble de déficit de l'attention/hyperactivité chez les enfantsMoreau, Vincent 18 April 2018 (has links)
Les parents d'enfants présentant un trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH) rapportent fréquemment que leur enfant présente des difficultés de sommeil, mais ces difficultés sont rarement confirmées par des méthodes objectives. De plus, certains facteurs tels l'usage de psychostimulants et la comorbidité psychiatrique sont soupçonnés de contribuer à ces difficultés. La thèse vise dans un premier temps à évaluer la présence de difficultés de sommeil chez les enfants avec un TDAH comparativement à un groupe d'enfants sans TDAH. Dans un deuxième temps, la thèse vise à évaluer la relation entre les difficultés de sommeil et les problèmes émotionnels, comportementaux et cognitifs. Afin d'atteindre ces objectifs, les parents de 44 enfants avec un TDAH ont complété un questionnaire sur le sommeil ainsi que sur les problèmes de comportement de leur enfant, alors que les enfants ont porté un actigraphe (une mesure objective du sommeil basée sur le mouvement) pendant une semaine. Les mêmes mesures ont été recueillies auprès d'un échantillon d'enfants sans TDAH appariés individuellement quant à l'âge et au sexe. Les résultats suggèrent que les enfants avec un TDAH ont non seulement plus de difficultés de sommeil rapportées par les parents, mais également telles que mesurées par l'actigraphie. L'usage de psychostimulants n'est pas associé à une exacerbation des difficultés de sommeil, mais la présence de symptômes de comorbidité psychiatrique est liée à de plus sévères difficultés de sommeil mesurées par l'actigraphie. Au sein de l'échantillon d'enfants avec un TDAH, la comparaison entre ceux avec et sans difficultés de sommeil, définies selon les questionnaires parentaux ou l'actigraphie, n'a pas révélé de différence significative sur différentes mesures de fonctionnement diurne. L'analyse des corrélations suggère toutefois une relation entre l'efficacité du sommeil et une mesure attentionnelle, ainsi qu'entre la durée totale du sommeil et un large éventail de problèmes comportementaux et cognitifs tels que rapportés par les parents. En conclusion, les résultats de la présente thèse confirment la présence de difficultés de sommeil chez les enfants avec un TDAH, difficultés ayant potentiellement un impact sur l'intensité des symptômes et des problèmes comportementaux et cognitifs associés.
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