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Les fourrages dans l'alimentation des truies en gestation : préférences, performances et comportement alimentaire au pâturageAubé, Lydiane 10 February 2024 (has links)
Les conditions d’élevage conventionnel des truies en gestation ont été fortement remises en question, notamment en ce qui concerne le bien-être animal. Entre autres, les pratiques d’alimentation dans ces systèmes d’élevage sont reconnues pour engendrer une altération du bien-être des truies. En effet, pendant la gestation, les truies sont généralement retreintes en aliment dans le but d’éviter un surpoids qui pourrait nuire aux performances de reproduction. Cependant, cela entraîne une frustration de la motivation alimentaire des truies. Il a été démontré, dans de nombreuses études, que l’ajout de fibres dans l’alimentation des truies permet d’améliorer leur bien-être en favorisant la satiété, et aurait également des effets positifs sur leur santé. Les fourrages dans l’alimentation des truies gestantes semblent être une alternative intéressante, du fait notamment de leur contenu élevé en fibres, de leur faible coût et de leur potentiel à contribuer aux besoins nutritionnels des truies. Certaines études ont démontré que le fourrage peut remplacer une partie de l’aliment concentré. Néanmoins, ceci implique une ingestion suffisante de fourrages par les truies. Or, il y a à l’heure actuelle un manque de connaissances sur les caractéristiques des fourrages qui peuvent favoriser l’ingestion par les truies. Les deux premières études de cette thèse visaient à étudier les préférences des truies gestantes pour différents types de fourrages qui différaient soit en termes de composition botanique soit en termes de leur mode de conservation. Durant les expériences, les truies ont exprimé une préférence pour les fourrages riches en légumineuses alors que les mélanges contenant de la fétuque élevée ont été moins consommés. Les truies ont également montré une préférence pour les fourrages enrubannés (ensilage demi-sec) par rapport au foin. Ces résultats nous guident dans les caractéristiques des fourrages à privilégier afin de favoriser la consommation de fourrages des truies. Dans une autre étude menée dans un système d’élevage en extérieur, le niveau de restriction alimentaire et le type de fourrage (foin ou herbe fraîche au pâturage) offert aux truies ont influencé le comportement, les performances et l’ingestion de fourrages des truies gestantes. Au vu des résultats concernant les performances des truies, une restriction en aliment concentré de 60% était excessive puisque les truies n’étaient pas capables de compenser le déficit en nutriments, même si elles consommaient plus de fourrages. Par contre, une restriction de 10% a été facilement compensée, suggérant que le niveau d’alimentation en concentré pour atteindre un compromis optimal entre économie des coûts en alimentation et performances se situe probablement entre 40% et 90% des besoins énergétiques des truies. Dans la dernière étude, il s’agissait de déterminer l’effet de la restriction alimentaire sur le comportement alimentaire des truies gestantes au pâturage ainsi que leur impact sur le couvert végétal. Les résultats ont montré qu'une restriction alimentaire élevée (60%) a favorisé le comportement de broutage chez les truies gestantes, entraînant une plus grande disparition de la végétation haute, mais sans pour autant engendrer une plus grande destruction du couvert végétal. Au contraire, la restriction alimentaire plus faible (10%) a influencé le comportement d'alimentation des truies au pâturage avec une plus grande proportion de fouissement du sol, entraînant des dommages plus importants au couvert végétal. Par conséquent, cette étude a montré que le niveau d'alimentation des truies gestantes peut être réduit sans effet néfaste sur les pâturages. En conclusion, les résultats de ces études ont démontré, d’une part, que les caractéristiques des fourrages ont un effet sur l’ingestion chez les truies gestantes, et d’autre part, que les truies sont capables de compenser une restriction en aliment concentré grâce à la contribution des fourrages à leurs besoins nutritionnels mais seulement dans une certaine mesure. Enfin, contrairement à ce qui était attendu, une diminution de la quantité d’aliment concentré n’a pas conduit à une dégradation du couvert végétal plus importante et a eu, au contraire, un impact plutôt positif. / Breeding conditions of pregnant sows have been strongly questioned, particularly with regard to animal welfare. Among others, some feeding practices are known to have a negative impact on pregnant sows welfare. Indeed, during gestation, sows are usually feed-restricted in order to avoid them becoming overweight which could affect reproductive performances. However, this leads to frustration of the feeding motivation of sows. In many studies, inclusion of fiber in the diet of pregnant sows has been shown to have many benefits, including improving their welfare by promoting satiety. Forages in the diet of pregnant sows seem to be an interesting alternative, particularly because of its high fiber content, low cost and potential contribution to the nutritional needs of sows. Some studies have shown that forages can replace a part of the concentrated feed, however this implies sufficient forage intake by sows. There is currently a lack of knowledge about forage characteristics that can promote intake in gestating sows. The first two studies of this thesis aimed to investigate the preferences of pregnant sows for different types of forages which differed either in their botanical composition or in their conservation method. During the two experiments, the sows expressed a preference for forages rich in legumes, and forage mixtures including tall fescue were less consumed. Moreover, sows preferred forage conserved as haylage compared to hay. These results provide indications on the characteristics of forages that can promote forage intake in sows. In another study carried out in an outdoor breeding system, the level of feed restriction and the type of forage (hay or fresh forage at pasture) offered to sows influenced behaviour, performances and forage intake in pregnant sows. Regarding the results about sows’ performances, a restriction in concentrated feed of 60% was excessive since the sows were not able to compensate the nutrient deficit even if they consumed more forage. On the other hand, a restriction of 10% was easily compensated, suggesting that the level of concentrate to reach an optimal compromise between saving on feeding costs and performances is probably between 40% and 90% of the sows’ needs. In the last study, the aim was to determine the effect of feed restriction on the foraging behaviour of pregnant sows on pasture as well as their impact on vegetation cover. The results showed that a higher feeding restriction (60%) promoted grazing behaviour in pregnant sows and led to a greater disappearance of high vegetation without increasing destruction of the vegetation cover. On the contrary, the lower feed restriction (10%) influenced the foraging behaviour of sows on pasture with a greater proportion of rooting activity leading to greater damages to the vegetation cover. Therefore, this study has shown that the feed level of pregnant sows can be reduced without any adverse effects on pasture. In conclusion, the results of these studies have shown that the characteristics of forages have an effect on the intake in pregnant sows and that the sows are able to compensate for a restriction in feeding to a certain extent thanks to the contribution of forage to their nutritional needs. Finally, contrary to expectations, a reduction of the quantity of concentrated food distributed to the sows did not lead to higher degradation of the vegetation cover and had, on the contrary, a rather positive impact.
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Les facteurs associés à la consommation alimentaire de la truie et les impacts sur la portéeHamel, Béatrice 02 February 2024 (has links)
La gestion en production animale joue un rôle crucial dans la rentabilité et l'optimisation des performances des animaux. En maternité porcine, il faut s'assurer d'offrir aux truies un environnement et des soins appropriés afin de leur permettre de compléter leurs cycles de production ainsi que d'élever leurs porcelets avec le plus de facilité possible. L'alimentation est un des éléments clés dans la gestion des animaux. En améliorant la précision avec laquelle une truie est alimentée, qui varie en fonction de ses besoins ou encore de son état physiologique, les producteurs obtiendront des performances de reproduction plus élevées et des résultats de troupeau plus intéressants. La présente étude visait donc à identifier les facteurs associés à cette consommation alimentaire lors de différentes périodes, en plus de prédire les impacts de celle-ci sur les performances des porcelets. L'expérience a été réalisée dans une ferme commerciale représentative des maternités porcines du Québec. Les résultats de l'étude ont permis de souligner l'importance de la gestion alimentaire pré et post mise-bas afin d'atteindre un état de chair optimal pour les truies, en plus de mieux comprendre l'impact de la portée sur la production laitière et les besoins nutritionnels de la truie. L'étude a aussi permis de souligner que certains marqueurs sanguins de la truie pourraient être utilisables comme des indicateurs afin de prédire la consommation de la truie allaitante et les performances de croissance des porcelets.
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L'impact de l'alimentation de précision et de la stratégie "bump feeding" en gestation sur les performances, la productivité et la longévité des truies et sur les performances de la progéniturePierre, Carole 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 19 mars 2024) / La méthode d'alimentation en gestation constitue un facteur incontournable de la gestion de la reproduction porcine. Généralement, dans les élevages porcins, les truies sont alimentées avec un seul aliment de composition nutritionnelle fixe pendant toute la gestation, entraînant un manque d'adéquation entre les apports alimentaires et leurs besoins nutritionnels. Ceci se répercute non seulement sur les performances de croissance et reproductives des truies, mais agirait aussi sur les performances zootechniques des porcelets jusqu'après leur sevrage. Outre l'alimentation, la parité des truies est aussi un facteur important exerçant également des influences considérables sur les truies et leur progéniture. L'objectif de ce projet de recherche était de valider l'impact de l'alimentation de précision (AP) et de la stratégie « bump feeding » (BF) en gestation chez des truies durant leurs parités 1 à 3 sur leurs performances à la mise-bas et au sevrage ainsi que les performances de croissance en post-sevrage de leurs porcelets. Une bande de 135 truies a été suivie de leur première parité jusqu'à leur troisième parité et 100 porcelets issus à chacune de ces trois parités ont été suivis en post-sevrage. Quatre traitements isoénergétiques ont été comparés : deux stratégies d'alimentation à concentration constante en nutriments (0,53 % lysine digestible iléale standardisée (Lys DIS)) dont l'apport en quantité était soit constant (FF ; « Flat feeding ») ou variable (BF avec un apport moindre avant 90 jours de gestation puis plus élevé ensuite) et deux stratégies d'alimentation de précision basées sur le modèle InraPorc appliqué par rang de portée (APP) ou en considérant le poids individuel des truies à la saillie (API). Le gain de poids en gestation (saillie à la mise-bas) a augmenté du rang de portée 1 à 3 et il était plus élevé pour le traitement APP (56,94 kg) comparativement au BF (51,94 kg) avec des valeurs intermédiaires pour les traitements FF et API (P < 0,036). L'épaisseur de gras dorsal à la saillie était plus élevée au premier rang de portée comparativement au rang de portées deux et trois (P < 0,001), mais n'a pas été modifiée par les traitements. Les meilleures performances à la mise-bas et au sevrage (nés vivants par portée, poids de portée naissance et au sevrage) ont été obtenues chez les truies à leur 3$^\textup{e}$ parité. Les stratégies alimentaires en gestation ont eu peu d'effets sur les performances à la mise bas et au sevrage des portées. Seulement, le pourcentage de mortalité 24 h-sevrage était globalement plus faible pour le traitement APP et plus élevé pour le traitement API alors que pour les traitements FF et BF, un pourcentage plus élevé était seulement observé en parité trois. Les deux stratégies d'apport énergétique, soit BF et FF, étaient similaires en matière de performances reproductrices à la mise bas et au sevrage, la stratégie FF semblant toutefois mener à de meilleures performances de croissance en post sevrage (meilleur gain, déposition en os et en maigre). Cette étude a donc permis de montrer qu'il ne semble pas être recommandé d'augmenter l'apport en aliment en fin de gestation pour optimiser les performances des truies et de leur progéniture. L'alimentation de précision n'a pas permis d'améliorer les performances reproductives des truies à la mise bas et au sevrage, mais pourrait être efficace à réduire les rejets d'azote et de phosphore dans les lisiers. D'autres études sont toutefois nécessaires pour confirmer ce point.
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Impacts du seigle hybride dans l'alimentation des truies en gestation et en début de lactation sur les performances de reproduction et le microbiote intestinal des truies et leurs porceletsMazroua, Leila 17 June 2024 (has links)
L'objectif de ce projet était de déterminer les effets du seigle hybride dans l'alimentation des truies gestantes sur leurs performances reproductrices à la parturition et au sevrage ainsi que sur leur microbiote et celui de leurs porcelets. À cette fin, 245 truies ont été réparties en 4 traitements alimentaires de la saillie jusqu'à la 1$^\textup{ére}$ semaine de lactation. Les régimes étaient : Témoin : maïs, drêche de maïs, tourteau de soja (10 % NDF) ; Fibre : maïs, drèche de maïs plus écaille d'avoine et remoulage de blé (20 % NDF) ; Seigle 30 % : seigle, maïs, drèche de maïs, remoulage de blé, écaille d'avoine (20 % NDF); Seigle 60 % : seigle, drèche de maïs, écaille d'avoine (20 % NDF). Aux 28 et 110$^\textup{ème}$ jours de gestation des prélèvements sanguins ont été effectuées sur les truies. Des prélèvements fécaux ont été effectués 7 jours après la parturition sur les truies et trois porcelets par portée. Aucun effet sur les performances reproductrices n'a été signalé, à l'exception du pourcentage de mort-nés et du pourcentage de morts naissance-24h, qui ont été réduit et augmenté par le traitement Fibre (P < 0,05). Pour les truies, seulement le gain de l'épaisseur de gras dorsal en gestation était plus faible pour le traitement Seigle30 (P < 0,05), respectivement. Aucun impact des traitements n'a été observé pour le gain de la portée au sevrage. Parmi les analyses sanguines effectuées, seulement le propionate et le butyrate avant la mise-bas étaient plus élevés pour le Seigle60 (P < 0,05). L'analyse du microbiote a montré que les porcelets du groupe Témoin avait une alpha diversité inférieure aux autres traitements (P < 0,05). Les traitements Fibre, Seigle30 et 60 ont mené une augmentation des *Prevotellaceae* chez la truie ce qui a mené à une hausse de cette famille chez leurs porcelets (P < 0,05). En conclusion, l'ajout de 30 ou 60 % de seigle à l'alimentation de la truie pendant la gestation et le début de la lactation n'a pas affecté les performances de reproduction des truies à la mise-bas ou au sevrage mais la supplémentation en fibre provenant du seigle en gestation a modifié le microbiote des truies et son établissement chez leurs porcelets en début de lactation.
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La vitamine B12 chez les truies nullipares en gestation : faut-il actualiser les recommandations?Simard, Francis 17 April 2018 (has links)
La présente étude avait pour objectif d'évaluer chez des truies nullipares, pendant la gestation, l'effet de différentes concentrations alimentaires en vitamine B]2 (B12) sur le statut en B12 et le métabolisme de l'homocystéine des truies gestantes. Ainsi que l'effet de ces différentes concentrations alimentaires de B12 sur les porcelets et le lait durant la lactation, afin de déterminer une teneur optimale à utiliser. Trente-huit truies ont été assignées au hasard à l'un des 5 compléments alimentaires de B12. Les résultats suggèrent que l'apport en B12 pendant la gestation influence le transfert de cette vitamine vers le porcelet qui se fait principalement via le colostrum et le ± premier ¿ lait de la truie. En outre, l'apport en B12 requis pour maximiser le statut en B12 et minimiser la concentration d'homocystéine de la truie et de ses porcelets se situerait entre 100 et 200 ug/kg d'aliment ingéré selon le critère utilisé. Ces concentrations, largement supérieures aux recommandations actuelles du NRC, méritent d'être validées en utilisant des critères de performances de reproduction des truies et ce, sur des effectifs d'animaux beaucoup plus importants.
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Comparison of feeding inorganic sulfate trace minerals to partial substitution of organic trace minerals on gilt development, production and longevity and progeny growth performanceMartineau, Jean-Philippe 24 April 2018 (has links)
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Vers la maximisation des réserves minérales corporelles de la cochette afin d'optimiser les performances, la longévité et la durabilitéFloradin, Piterson 13 December 2023 (has links)
Une réduction des apports alimentaires de phosphore (P) aux porcs en engraissement, à des niveaux qui garantissent des performances de croissance maximales et une minéralisation osseuse adéquate, est aujourd'hui largement utilisée par l'industrie pour limiter l'utilisation des phosphates et l'impact environnemental associé aux rejets de ce minéral. L'usage d'une telle pratique nutritionnelle n'est pas encouragé chez les cochettes ou les truies de remplacement considérant qu'elles doivent maximiser leurs réserves minérales osseuses pour faire face aux fortes demandes dans les multiples phases de gestation et lactation à venir. Cette pratique demeure néanmoins présente dans certains contextes de production comme la Suisse où les cochettes sont élevées et alimentées avec les porcs à l'engrais et reçoivent ainsi les mêmes apports de P que ces derniers qui ne vise pas une maximisation des réserves osseuses. Par la suite, il est donc crucial d'augmenter la minéralisation osseuse pour qu'elle soit maximale avant leur début de carrière. Il est important de noter que peu d'études ont été consacrées aux truies de remplacement et leurs besoins en P et Ca sont ainsi moins bien connus que ceux des porcs en croissance. Le but du présent travail de thèse était donc de progresser dans la détermination des apports optimaux de Ca et P pour maximiser la minéralisation osseuse des cochettes dans différents contextes de production, soit des élevages destinés aux cochettes uniquement ou avec les porcs en croissance jusqu'au poids d'abattage de ces derniers. L'approche utilisée se basait sur l'expérimentation in vivo pour générer des données sur la truie de remplacement et réfléchir à l'adaptation des modèles de détermination des besoins des porcs en croissance pour prédire ceux des cochettes adéquatement. La première phase de ce travail de thèse nous a permis de vérifier l'impact d'une stratégie de déplétion et de réplétion de Ca et P digestible (Pdig) sur la cinétique de dépôt des tissus osseux et mous chez la cochette. Il s'agissait entre autres d'évaluer l'aptitude d'une telle stratégie à induire des régulations pour augmenter l'utilisation des minéraux afin de compenser un déficit de minéralisation osseuse induit entre 60 et 95 kg de PV par un aliment déficient en Ca et Pdig suivi d'un régime contenant des quantités normales ou excessives de Ca et Pdig entre 95 et 140 kg de PV. La seconde partie nous a permis de tester l'hypothèse que la récupération de la minéralisation osseuse après un déficit de minéralisation osseuse chez les cochettes était complète dans tous les os individuels ou les régions osseuses en utilisant l'absorptiométrie bi-énergétique à rayon-X (DXA). Les résultats de ces deux études montrent le potentiel de réduire les apports de P alimentaire sans modifier les performances de croissance et confirment la capacité des cochettes déplétées à récupérer après 2 à 4 semaines leur retard de minéralisation osseuse dans le corps entier et dans tous les os individuels ou les régions osseuses lorsqu'elles sont nourries au moins au besoin à partir de 95 kg de PV. La partie modélisation du travail était consacrée à la comparaison des données de rétention corporelle de Ca et P avec nos données de composition corporelles obtenues dans les étapes précédentes en utilisant les traitements apportant des apports élevés de P avec les rétentions simulées par différents modèles de prédiction des besoins en P existants chez les porcs à l'engrais. Les résultats montrent des différences importantes entre les valeurs prédites par ces modèles et donc avec les données expérimentales. Cette comparaison des rétentions corporelles de P, de Ca et de cendres entre les modèles de besoin des porcs qui sont utilisés pour les cochettes et des données réellement mesurées chez des cochettes constitue une étape essentielle dans le développement de modèles mieux adaptés aux cochettes afin de proposer des recommandations à même de maximiser la minéralisation osseuse avant leur début de carrière. Ce travail de thèse a permis de progresser dans la compréhension de l'impact des particularités d'élevages des cochettes de remplacement sur le métabolisme phosphocalcique pour faire évoluer nos modèles de prédiction des besoins. Il a de plus permis de suggérer des stratégies d'alimentation aptes à permettre une maximisation de la minéralisation osseuse malgré l'élevage des cochettes avec les porcs en croissance telle que pratiquée en Suisse, sans modification des performances des animaux et avec un impact environnemental faible. / Reducing the dietary phosphorus (P) intake of fattening pigs to levels that ensure maximum growth performance and adequate bone mineralization is now widely used by the industry to limit the use of mineral phosphates and the environmental impact associated with the release of this mineral. The application of such feeding strategy is not encouraged in gilts or replacement sows considering that they must maximize their bone mineral reserves to meet the high demands of the multiple phases of gestation and lactation. However, this practice is still present in some production contexts such as Switzerland where gilts are raised and fed with fattening pigs and thus receive the same P intake as the latter, which does not aim at maximizing bone reserves. It is therefore crucial to increase bone mineralization to a maximum before the start of their career. It is important to note that few studies have been devoted to replacement sows and their P and Ca requirements are thus less well known than those of growing pigs. The purpose of this thesis was to progress in determining optimal P and Ca intakes to maximize bone mineralization in gilts in different contexts of production, from gilt-only farm to farm with growing pigs up to slaughter weight. The approach used was based on in-vivo experimentation to generate data on the gilts in order to reflect on the adaptation of the models for determining the needs of growing pigs to predict those of gilts adequately. The first phase of this thesis allowed us to verify the impact of a depletion and repletion strategy of Ca and digestible (Pdig) on the kinetics of bone and soft tissue deposition in gilts. One of the objectives was to evaluate the ability of such a strategy to induce regulations to increase mineral utilization in order to compensate for a bone mineralization deficit induced between 60 and 95 kg of BW by a Ca and Pdig deficient diet followed by a diet containing normal or excessive amounts of Ca and Pdig between 95 and 140 kg of BW. The second part allowed us to test the hypothesis that recovery of bone mineralization after a bone mineralization deficit in gilts was complete in all individual bones or bone regions using dual energy X-ray absorptiometry (DXA) The results of these two studies show the potential to reduce the dietary P intake without altering growth performance and confirm the ability of depleted gilts to recover from delayed bone mineralization in the whole body and in all individual bones or bone regions after 2 to 4 weeks when fed at least as needed from 95 kg BW. The modeling part of the thesis was devoted to the comparison of body P retention and body composition Ca data obtained in the previous steps with the treatments providing high P intakes and the requirements simulated by different existing P requirement prediction models in fattening pigs. The results show significant variability between the prediction of these models and the experimental data. This comparison of body retention of P, Ca and bone ash between pig requirement models used for gilts and data measured in gilts is an essential step in the development of models better adapted to gilts in order to propose recommendations for maximizing bone mineralization before the beginning of their career. This thesis has allowed us to progress in our understanding of the impact of the breeding particularities of gilts on phosphocalcic metabolism in order to evolve our models of prediction of needs. It also allowed us to suggest feeding strategies that would allow maximization of bone mineralization despite the rearing of gilts with growing pigs as practiced in Switzerland, without modifying the animals' performance.
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Effets d'un supplément alimentaire de protéines provenant de levures donné à des truies en lactation sur leurs performances et celles de leurs porceletsPlante, Pierre-Alphée 17 April 2018 (has links)
Des truies ont été assignées à un de trois traitements : 1) témoin (n=22); 2) 30 g j-1 de NuPro® (n=22) et; 3) 60 g j-1 de NuPro® (n=21). Elles recevaient le NuPro® dans 500 g de moulée cubée moulue servie sur la ration, et ce pendant une lactation de 21 jours. Le gras dorsal, le poids, la prise alimentaire, les concentrations sanguines d'IGF-1, d'urée et des acides gras libres, ainsi que la composition du lait (matière sèche, gras, protéine, lactose, nucleotides incluant AMP, CMP, GMP, IMP et UMP) des truies n'ont pas été affectés par les traitements (P> 0,1). Le poids des porcelets en pré- et post-sevrage ainsi que leur prise alimentaire en pouponnière étaient similaires pour tous les groupes (P>0,1). Donner du NuPro® aux truies en lactation ne semble pas avoir d'effets sur les performances zootechniques des truies ou de leurs porcelets.
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