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Les fourrages dans l'alimentation des truies en gestation : préférences, performances et comportement alimentaire au pâturage

Aubé, Lydiane 07 December 2020 (has links)
Les conditions d’élevage conventionnel des truies en gestation ont été fortement remises en question, notamment en ce qui concerne le bien-être animal. Entre autres, les pratiques d’alimentation dans ces systèmes d’élevage sont reconnues pour engendrer une altération du bien-être des truies. En effet, pendant la gestation, les truies sont généralement retreintes en aliment dans le but d’éviter un surpoids qui pourrait nuire aux performances de reproduction. Cependant, cela entraîne une frustration de la motivation alimentaire des truies. Il a été démontré, dans de nombreuses études, que l’ajout de fibres dans l’alimentation des truies permet d’améliorer leur bien-être en favorisant la satiété, et aurait également des effets positifs sur leur santé. Les fourrages dans l’alimentation des truies gestantes semblent être une alternative intéressante, du fait notamment de leur contenu élevé en fibres, de leur faible coût et de leur potentiel à contribuer aux besoins nutritionnels des truies. Certaines études ont démontré que le fourrage peut remplacer une partie de l’aliment concentré. Néanmoins, ceci implique une ingestion suffisante de fourrages par les truies. Or, il y a à l’heure actuelle un manque de connaissances sur les caractéristiques des fourrages qui peuvent favoriser l’ingestion par les truies. Les deux premières études de cette thèse visaient à étudier les préférences des truies gestantes pour différents types de fourrages qui différaient soit en termes de composition botanique soit en termes de leur mode de conservation. Durant les expériences, les truies ont exprimé une préférence pour les fourrages riches en légumineuses alors que les mélanges contenant de la fétuque élevée ont été moins consommés. Les truies ont également montré une préférence pour les fourrages enrubannés (ensilage demi-sec) par rapport au foin. Ces résultats nous guident dans les caractéristiques des fourrages à privilégier afin de favoriser la consommation de fourrages des truies. Dans une autre étude menée dans un système d’élevage en extérieur, le niveau de restriction alimentaire et le type de fourrage (foin ou herbe fraîche au pâturage) offert aux truies ont influencé le comportement, les performances et l’ingestion de fourrages des truies gestantes. Au vu des résultats concernant les performances des truies, une restriction en aliment concentré de 60% était excessive puisque les truies n’étaient pas capables de compenser le déficit en nutriments, même si elles consommaient plus de fourrages. Par contre, une restriction de 10% a été facilement compensée, suggérant que le niveau d’alimentation en concentré pour atteindre un compromis optimal entre économie des coûts en alimentation et performances se situe probablement entre 40% et 90% des besoins énergétiques des truies. Dans la dernière étude, il s’agissait de déterminer l’effet de la restriction alimentaire sur le comportement alimentaire des truies gestantes au pâturage ainsi que leur impact sur le couvert végétal. Les résultats ont montré qu'une restriction alimentaire élevée (60%) a favorisé le comportement de broutage chez les truies gestantes, entraînant une plus grande disparition de la végétation haute, mais sans pour autant engendrer une plus grande destruction du couvert végétal. Au contraire, la restriction alimentaire plus faible (10%) a influencé le comportement d'alimentation des truies au pâturage avec une plus grande proportion de fouissement du sol, entraînant des dommages plus importants au couvert végétal. Par conséquent, cette étude a montré que le niveau d'alimentation des truies gestantes peut être réduit sans effet néfaste sur les pâturages. En conclusion, les résultats de ces études ont démontré, d’une part, que les caractéristiques des fourrages ont un effet sur l’ingestion chez les truies gestantes, et d’autre part, que les truies sont capables de compenser une restriction en aliment concentré grâce à la contribution des fourrages à leurs besoins nutritionnels mais seulement dans une certaine mesure. Enfin, contrairement à ce qui était attendu, une diminution de la quantité d’aliment concentré n’a pas conduit à une dégradation du couvert végétal plus importante et a eu, au contraire, un impact plutôt positif. / Breeding conditions of pregnant sows have been strongly questioned, particularly with regard to animal welfare. Among others, some feeding practices are known to have a negative impact on pregnant sows welfare. Indeed, during gestation, sows are usually feed-restricted in order to avoid them becoming overweight which could affect reproductive performances. However, this leads to frustration of the feeding motivation of sows. In many studies, inclusion of fiber in the diet of pregnant sows has been shown to have many benefits, including improving their welfare by promoting satiety. Forages in the diet of pregnant sows seem to be an interesting alternative, particularly because of its high fiber content, low cost and potential contribution to the nutritional needs of sows. Some studies have shown that forages can replace a part of the concentrated feed, however this implies sufficient forage intake by sows. There is currently a lack of knowledge about forage characteristics that can promote intake in gestating sows. The first two studies of this thesis aimed to investigate the preferences of pregnant sows for different types of forages which differed either in their botanical composition or in their conservation method. During the two experiments, the sows expressed a preference for forages rich in legumes, and forage mixtures including tall fescue were less consumed. Moreover, sows preferred forage conserved as haylage compared to hay. These results provide indications on the characteristics of forages that can promote forage intake in sows. In another study carried out in an outdoor breeding system, the level of feed restriction and the type of forage (hay or fresh forage at pasture) offered to sows influenced behaviour, performances and forage intake in pregnant sows. Regarding the results about sows’ performances, a restriction in concentrated feed of 60% was excessive since the sows were not able to compensate the nutrient deficit even if they consumed more forage. On the other hand, a restriction of 10% was easily compensated, suggesting that the level of concentrate to reach an optimal compromise between saving on feeding costs and performances is probably between 40% and 90% of the sows’ needs. In the last study, the aim was to determine the effect of feed restriction on the foraging behaviour of pregnant sows on pasture as well as their impact on vegetation cover. The results showed that a higher feeding restriction (60%) promoted grazing behaviour in pregnant sows and led to a greater disappearance of high vegetation without increasing destruction of the vegetation cover. On the contrary, the lower feed restriction (10%) influenced the foraging behaviour of sows on pasture with a greater proportion of rooting activity leading to greater damages to the vegetation cover. Therefore, this study has shown that the feed level of pregnant sows can be reduced without any adverse effects on pasture. In conclusion, the results of these studies have shown that the characteristics of forages have an effect on the intake in pregnant sows and that the sows are able to compensate for a restriction in feeding to a certain extent thanks to the contribution of forage to their nutritional needs. Finally, contrary to expectations, a reduction of the quantity of concentrated food distributed to the sows did not lead to higher degradation of the vegetation cover and had, on the contrary, a rather positive impact.
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La performance agronomique de mélanges fourragers à base de luzerne selon la diversité des espèces et l'utilisation d’une plante-abri à l'implantation

Perreault Gagnon, Mélanie 30 August 2022 (has links)
L’augmentation de la diversité végétale des fourrages, par l’ajout d’une plante-abri annuelle lors de l’implantation ou par le mélange de plusieurs espèces pérennes, est vue comme une façon d'en améliorer la performance agronomique et le contrôle des adventices. Le projet visait à évaluer l’effet 1) d’une plante-abri d’orge (Hordeum vulgare L.) ou de trèfle d’Alexandrie (Trifolium alexandrinum L.) à l’implantation et 2) de l’ajout d’une, deux ou trois graminées pérennes à la luzerne (Medicago sativa L.) pure sur la performance des mélanges fourragers. Les résultats concernant des plantes-abris démontrent que l’orge a produit plus de biomasse que le trèfle d’Alexandrie et a permis d’atteindre le rendement fourrager total le plus élevé et la biomasse d’adventices la plus faible aux quatre sites récoltés l’année du semis. Le trèfle d’Alexandrie n’a pas démontré d’avantage au niveau du rendement ou de la compétition aux adventices. L’utilisation d’une plante-abri à l’implantation n’a eu aucun effet sur le rendement fourrager les deux années suivantes. L’utilisation de l’orge a mené au fourrage avec la teneur en protéine la plus faible et le ratio sucre soluble:protéine le plus élevé aux quatre sites récoltés. Le trèfle d’Alexandrie n’a pas eu d’effet sur la teneur en protéine des fourrages, mais a permis d’augmenter les fractions protéiques lentement dégradables et non-digestibles dans le rumen, ce qui pourrait augmenter l’efficacité d’utilisation de l’azote par les ruminants. Aucun effet significatif de l’effet de la composition des mélanges fourragers sur les rendements et la qualité nutritive des fourrages n’a été observé l’année du semis. Les années subséquentes, les mélanges à trois ou quatre espèces ont généralement mieux performé que la luzerne pure. La présence d’adventices était légèrement plus élevée avec la luzerne pure qu’avec certains mélanges. La présence de graminées a généralement mené à une amélioration de l’équilibre énergie:protéine du fourrage.
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La performance agronomique de mélanges fourragers à base de luzerne selon la diversité des espèces et l'utilisation d'une plante-abri à l'implantation

Perreault Gagnon, Mélanie 30 August 2022 (has links)
L'augmentation de la diversité végétale des fourrages, par l'ajout d'une plante-abri annuelle lors de l'implantation ou par le mélange de plusieurs espèces pérennes, est vue comme une façon d'en améliorer la performance agronomique et le contrôle des adventices. Le projet visait à évaluer l'effet 1) d'une plante-abri d'orge (Hordeum vulgare L.) ou de trèfle d'Alexandrie (Trifolium alexandrinum L.) à l'implantation et 2) de l'ajout d'une, deux ou trois graminées pérennes à la luzerne (Medicago sativa L.) pure sur la performance des mélanges fourragers. Les résultats concernant des plantes-abris démontrent que l'orge a produit plus de biomasse que le trèfle d'Alexandrie et a permis d'atteindre le rendement fourrager total le plus élevé et la biomasse d'adventices la plus faible aux quatre sites récoltés l'année du semis. Le trèfle d'Alexandrie n'a pas démontré d'avantage au niveau du rendement ou de la compétition aux adventices. L'utilisation d'une plante-abri à l'implantation n'a eu aucun effet sur le rendement fourrager les deux années suivantes. L'utilisation de l'orge a mené au fourrage avec la teneur en protéine la plus faible et le ratio sucre soluble:protéine le plus élevé aux quatre sites récoltés. Le trèfle d'Alexandrie n'a pas eu d'effet sur la teneur en protéine des fourrages, mais a permis d'augmenter les fractions protéiques lentement dégradables et non-digestibles dans le rumen, ce qui pourrait augmenter l'efficacité d'utilisation de l'azote par les ruminants. Aucun effet significatif de l'effet de la composition des mélanges fourragers sur les rendements et la qualité nutritive des fourrages n'a été observé l'année du semis. Les années subséquentes, les mélanges à trois ou quatre espèces ont généralement mieux performé que la luzerne pure. La présence d'adventices était légèrement plus élevée avec la luzerne pure qu'avec certains mélanges. La présence de graminées a généralement mené à une amélioration de l'équilibre énergie:protéine du fourrage.
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Effets de la défaunation de ruminants sur les performances de production, en fonction de la ration ingérée. Etude des variations de la protéosynthèse et de la cellulolyse microbienne ruminale

Eugène, Maguy 05 July 2002 (has links) (PDF)
Cette thèse avait pour objectif d'évaluer la défaunation comme technique permettant une meilleure nutrition des ruminants. La défaunation entraîne une augmentation du flux d'azote (non ammoniacal) au niveau du duodénum. Cependant, des études de la littérature indiquent que l'effet de la défaunation sur les productions animales (viande, lait et laine) est variable. Notre hypothèse de travail est que le rapport azote / énergie (PDIN / UF) de la ration est le principal facteur de variation des effets observés. Nous avions pour objectifs: 1) Etablir les lois de la réponse animale à la défaunation en général, ainsi que dans le contexte spécifique de la zone tropicale humide. 2) Déterminer l'impact de la défaunation sur les paramètres de la digestion permettant d'expliquer la réponse animale à la défaunation, notamment sur la protéosynthèse et la cellulolyse microbienne. En premier lieu, les lois générales des effets de la défaunation ont été établies à partir de l'analyse statistique d'une base de données de la littérature (méta-analyse). Dans un second temps, l'étude de quatre rations à base de fourrage (Digitaria decumbens) contenant 50, 60, 70 et 90 g PDIN /UF a été réalisée. Dans une seconde étude, quatre autres rations composées de fourrage avec complément (maïs et tourteau de soja) et contenant 80, 100, 120 et 140 g PDIN /UF, furent testées. La production de viande a été déterminée par mesures de gain de croît moyen quotidien (GMQ) d' agneaux faunés et défaunés, en fonction des huit profils alimentaires (8 rapports PDIN /UF). Des mesures de flux duodénaux d'azote sur des béliers adultes fistulés, faunés et défaunés, nous ont permis d'estimer la protéosynthèse. La cellulolyse microbienne a été estimé par les mesures de dégradabilité in sacco des fibres (NDF), de digestibilité ruminale des fibres (NDF) ainsi que par la mesure des activités enzymatiques glycolytiques du rumen, sur ces mêmes béliers. Les résultats de la synthèse bibliographique indiquent que la défaunation entraîne une augmentation de la croissance des animaux en moyenne de 10% (P < 0.01, 132.6 vs 118.7 ± 5.2 g/j). Lors des essais expérimentaux, la défaunation a permis d'augmenter le GMQ en moyenne avec les rations mixtes ( PDIN / UF > 80) (P < 0.03, 184.1 vs 165.9 ± 9.3 g/j). Aucun effet n'a été observé pour les rations de fourrage (GMQ = 76 ± 3 g/j), sauf pour la ration contenant 50 PDIN/UF (25 vs 49 ± 11 g/j). Dans la synthèse bibliographique, l'augmentation de 20 % du flux d'azote (microbien et alimentaire) intestinal après défaunation, contribue à l'augmentation des quantités de nutriments azotés absorbés. Pour les études expérimentales, après défaunation ce flux augmente significativement de 20% pour les rations mixtes, et de (+ 11%) pour la ration de fourrage. La synthèse indique une amélioration du profil des acides gras volatils (AGV) du rumen (augmentation du pourcentage de propionate) après defaunation, tandis que la cellulolyse microbienne diminue (- 4.7 % DrNDF). L'augmentation du flux d'azote intestinal et l'amélioration du profil des AGV contribuent à l'amélioration de l'utilisation métabolique des nutriments énergétiques. Ainsi, la défaunation améliore l'indice de consommation des animaux défaunés ( -1.4 g MS / g de croît). L'ensemble de ces résultats est confirmé par l'étude de nos rations expérimentales. En conclusion, le rapport azote / énergie de la ration module les effets de la défaunation, quand l'énergie n'est pas limitante. En zone tropicale humide, la défaunation ne présenterait un intérêt que pour les rations mixtes et les vieux fourrages. L'intérêt de la défaunation en ZTH reste à confirmer, notamment pour les jeunes fourrages et la canne à sucre (pauvre en azote, riche en sucre).
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Transfert des polluants organiques persistants (POP) du fourrage vers le lait chez le ruminant / Transfer of persistent organic pollutants (POP) of fodder to milk in ruminants

Costera Pastor, Adrián 11 June 2007 (has links)
Le ruminant est exposé aux POP déposés sur les prairies. Cette thèse étudie le transfert des PCDD/F, PCB et HAP du fourrage et du sol vers le lait. De l’herbe contaminée en PHE, PYR et B[a]P a été incubée dans le rumen des vaches pour déterminer la disparition in sacco des HAP, des alcanes cuticulaires et de la MS. Les 3 HAP ont disparus (83%) au bout d’1h d’incubation, tandis que les alcanes cuticulaires et la MS ont présenté une disparition plus lente. Les FT des HAP de l’herbe et du sol vers le lait a été étudié in vivo chez la chèvre. Les HAP natifs sont très faiblement transférés vers le lait quelle que soit la matrice d’apport. Le transfert des PCDD/F et PCB du foin contaminé vers le lait a été aussi étudié. Les FT des PCB ont varié de 5 à 90% et pour les PCDD/F de 1 à 40%. Le risque d’exposition de l’homme via le lait peut se présenter notamment pour les PCDD/F et PCB. Les normes actuelles sur les teneurs de HAP dans le lait ainsi que la toxicité du 1-OH-PYR devraient être précisées / Ruminant is exposed to POPs deposited on grasslands. This thesis study the transfer of PCDD/Fs, PCBs and PAHs from fodder and soil to milk. PHE, PYR and B[a]P contaminated grass was incubated in the rumen of cows in order to determine the in sacco disappearance of PAHs, cuticular n-alkanes and DM. The 3 PAHs disappeared (83%) in the 1st hour of incubation while the cuticular n-alkanes and DM disappearance was slower. The transfer of PAHs from grass and soil towards milk has been studied in vivo in goats. The transfer to milk of native PAHs is minimal whatever the matrix ingested. The transfer of PCDD/Fs and PCBs from contaminated hay to milk has been also studied. The CORs of PCBs varied from 5% to 90% and for PCDD/Fs from 1% to 40%. The risk of human exposure via milk could become meanly with PCDD/Fs an PCBs. The current safety threshold values in milk as well as toxicity of 1-OH-PYR must be reviewed
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Grille d'évaluation de la valorisation des fourrages dans les fermes laitières québécoises

Coulombe, Marie-Christine January 2012 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / Cette étude visait à développer une grille d'évaluation de la valorisation des fourrages sur les fermes laitières québécoises. Une recherche exploratoire a aussi été menée sur les motivations et les freins à l'adoption de quatre pratiques favorisant une meilleure valorisation des fourrages par les producteurs laitiers. La production de fourrages, leur coût de production et leur utilisation par le troupeau ainsi que l'efficacité des chantiers de récolte sont les axes de la gestion des fourrages qui ont été considérés comme étant critiques. À l'aide des quatre indicateurs principaux et des neuf indicateurs secondaires développés, il est possible d'évaluer les entreprises laitières en matière de valorisation des fourrages. La grille s'est avérée fonctionnelle dans l'ensemble des situations étudiées et a répondu aux attentes des conseillers et des producteurs interrogés. L'étude sur l'adoption des pratiques a mis en lumière le rôle des conseillers et a démontré que l'utilisation de la grille d'évaluation a favorisé l'adoption des pratiques proposées.
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Caractérisation des dimensions et de la forme des particules de fourrages hachés

Dubé, Marc. 23 April 2018 (has links)
La taille et la forme des fourrages hachés influencent la conservation en ensilage et l’utilisation par les vaches laitières. Traditionnellement, la longueur est estimée par tamisage mécanique. La mesure par imagerie proposée ici permet de caractériser des particules individuelles avec une précision accrue. Des fourrages de maïs et de luzerne hachés à trois longueurs théoriques (12,7, 25,4, et 29,6 mm) ont été utilisés. La mesure de la forme a été obtenue par le concept de Normalized Multiscale Bending Energy (NMBE) qui fait appel au traitement de signal digital. À partir de photos de particules, un algorithme développé dans MATLAB® fournit des mesures précises de la longueur, l’aire, l’épaisseur et la surface massique de chaque particule. Le tamisage mécanique sous-estimait la longueur des particules par rapport aux mesures par imagerie. La méthode du NMBE a montré que les particules de luzerne étaient plus irrégulières et plus allongées que celles de maïs. / The size and shape of chopped forage particles can influence silage conservation and feed utilization by dairy cows. Particle length is traditionally measured by mechanical sieving. Image analysis is proposed here to measure more precisely individual particles. Corn and alfalfa forages were chopped at three theoretical lengths (12.7, 25.4 and 29.6 mm). Shape measurement was obtained from the concept of Normalized Multiscale Bending Energy (NMBE) which uses digital signal processing. From pictures of chopped particles, an algorithm developed in MATLAB® provided precise measurements of length, area, thickness and area per unit mass for each particle. Mechanical sieving underestimated actual particle length as measured by image analysis. The NMBE method indicated that alfalfa particles were more irregular and elongated compared to corn particles.
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Valorisation des ressources fourragères chez les agneaux à l'engraissement

Jacques, Joannie 17 April 2018 (has links)
Dans les élevages ovins québécois, l'achat d'aliment représente près de 50 % des frais variables par agneau. La diminution des frais d'élevage pourrait se faire par une meilleure valorisation des ressources fourragères abondamment disponible au Québec. Toutefois, ce mode d'élevage pourrait avoir une influence sur la croissance des agneaux, la qualité de leur carcasse et la qualité de viande. Cette expérience a donc été conduite afin de vérifier l'impact d'une ration principalement composée de fourrages (en bergerie ou au pâturage) sur les performances de croissance d'agneaux à l'engraissement ainsi que sur la qualité de carcasse et de viande subséquente. Pour ce faire, un groupe d'agneaux (n = 40) a été réparti et engraissés selon 4 traitements alimentaires du sevrage (24 ± 0,8 kg PV) à l'abattage (47 ± 0,3 kg PV) : (C) Conventionnel - Témoin : concentrés et fourrages à volonté, (F) Fourrages : ration composée de 60 % de fourrages secs et de 40 % de concentrés, (A) Affouragement : herbe fraîche à volonté servie deux fois par jour et (P) Pâturage : parcelles de pâturage en gestion intensive. Le suivi de la consommation et du poids des agneaux a permis de vérifier l'efficacité alimentaire et de suivre la croissance des sujets. Des prélèvements sanguins ont permis l'analyse de la composition en urée du sang lié au métabolisme protéique. Des mesures aux ultrasons ont régulièrement été prises pour l'oeil de longe et le gras dorsal, afin de bien évaluer l'évolution du dépôt adipeux et du développement musculaire. Suite à l'abattage, la carcasse de chaque agneau a été classifiée. Des échantillons de viande ont ensuite été prélevés pour en analyser le pH ultime (48 h), la couleur (L*, a*, b*), la perte en eau, la perte à la cuisson, la force de cisaillement, l'indice de fragmentation myofirillaire, la longueur des sarcomeres, la composition chimique (eau, protéines, gras, collagène) ainsi que le profil en acides gras. Une évaluation sensorielle a également été conduite afin de vérifier si une différence entre les viandes était perceptible par le consommateur au niveau de la tendreté, de la jutosité et de la flaveur. 1! Le gain moyen quotidien (GMQ) des agneaux du traitement F (347 g/jr) a été inférieur à celui des agneaux du traitement C (449 g/jr), mais supérieur au GMQ des agneaux du traitement A (267 g/jr) ou P (295 g/jr) (P < 0,0001). Aucun effet significatif n'a été observé entre le GMQ des agneaux alimentés à l'herbe (A vs P). Les agneaux des traitements F et A-P ont nécessité respectivement 20 et 40 jours de plus (P < 0,0001) que les agneaux du traitement C afin d'atteindre le poids d'abattage. Les agneaux alimentés avec des concentrés à volonté ont eu une meilleure conversion alimentaire (P< 0,0001) que les agneaux alimentés avec 60 % de foin (F) ou alimentés à l'herbe (A-P). Les valeurs obtenues pour l'état de chair et l'épaisseur de gras dorsal (durant la croissance et après l'abattage) ont été supérieures pour les agneaux du traitement C (P< 0,0001) comparativement aux agneaux des autres traitements alimentaires. Aucune différence n'a été observée au niveau de la classification du gigot et de l'épaule entre les différents traitements alimentaires (P > 0,05). Toutefois, les longes des agneaux alimentés aux concentrés à volonté (C) ont obtenu de meilleures classifications comparativement aux agneaux alimentés à l'herbe (A-P) (P = 0,02). Le rendement carcasse a été supérieure (P< 0,0001) pour les agneaux du traitement C comparativement à celui des agneaux des traitements F et A, principalement à cause de leur système digestif plus léger au moment de l'abattage (P = 0,0007). Les carcasses d'agneaux alimentés au pâturage (P) ont obtenu des indices de classification inférieures (P = 0,01), principalement du à un manque de gras dorsal. L'alimentation des agneaux a eu un effet significatif sur la couleur du gras sous-cutané, influençant les paramètres L* (P = 0,004) et b* (P < 00001), mais aucun effet n'a été observé pour le paramètre a* (P > 0,05). La viande d'agneaux alimentés à l'herbe (A-P) était plus foncée, avec une valeur de L* inférieure (P < 0,03) comparativement à celle des agneaux alimentés avec des concentrés (C-F). Les autres paramètres caractérisant la couleur de la viande (a*, b*, teinte, saturation) n'ont pas été influencés par les traitements (P> 0,05). L'alimentation des agneaux n'a pas eu d'effet sur la force de cisaillement, l'indice de fragmentation myofibrillaire et la longueur des sarcomeres du longissimus dorsi des agneaux (P > 0,05). La teneur en gras, protéine, collagène total et collagène soluble de la viande n'a pas été influencée par les traitements alimentaires (P > 0,05). Les agneaux du traitement F avaient une viande avec une teneur m en eau plus élevée (P = 0,02) que les agneaux du traitement P. La tendreté et la jutosité de la viande déterminées par un panel de juges entraîné ne différaient pas entre les traitements (P > 0,05). Toutefois, selon ce même panel la viande d'agneaux alimentés avec des concentrés à volonté avait une flaveur typique d'agneau plus prononcé (P = 0,03) que la viande issue d'agneaux élevés au pâturage. Le gras intramusculaire d'agneaux alimentés à l'herbe (A-P) avait un pourcentage de Cl8:2 cis-9, trans-ll (P< 0,0001) et de tous les acides gras polyinsaturés de la famille des n-3 plus élevés (P<0,01) que les agneaux alimentés avec des concentrés (C-F). La majorité des acides gras polyinsaturés de la famille des n-6 ne montraient aucune différence significative entre les traitements (P> 0,05). L'alimentation à l'herbe a permis de diminuer le ratio n-6/n-3 (P < 0,0001) de la viande. La viande d'agneaux alimentés avec des concentrés à volonté (C) contenait plus de Cl8:1 trans-10 (P< 0,0001) et moins de Cl8:1 trans-ll (P< 0,0001) que celle des agneaux des trois autres traitements alimentaires, ce qui pourrait indiquer un débalancement de la fermentation ruminale.Finalement, il est possible d'élever des agneaux lourds au Québec avec des rations à forte proportion fourragère ou encore uniquement au fourrage. Il faut toutefois s'attendre à certains changements, tels que l'augmentation de la période d'engraissement, l'obtention de carcasses plus maigres et possiblement avec des indices de classifications inférieurs. Somme toute, l'alimentation d'agneaux avec de fortes proportions de fourrage pourrait améliorer l'efficacité de la production en diminuant les coûts liés à l'alimentation et en prévenant la production de carcasses trop grasses, tout en assurant un développement musculaire similaire, donc en produisant une viande maigre et appréciée des consommateurs, puisque la qualité de viande semble peu affectée par les traitements alimentaires. De plus, le profil en acides gras amélioré, d'un point de vue santé humaine, pourrait susciter de l'intérêt de la part des consommateurs.
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Évolution de la valeur nutritive, au cours de la saison de croissance, du fourrage cultivé en région nordique

Lauzon, Julie 26 September 2018 (has links)
Au Québec, les plantes fourragères occupent plus de la moitié de la superficie en grande culture (CQPF, 2012).Ce sont 63% des exploitations agricoles du Québec qui cultivent des plantes fourragères et ces fourrages sont utilisés principalement dans l’alimentation des vaches laitières. La fléole des prés et la luzerne sont les deux espèces les plus cultivées (Berg et al., 1996). Selon Charbonneau et al. (2013), avec l’augmentation des températures moyennes annuelles de 2,8 °C au cours des 50 prochaines années, il sera possible de cultiver certaines plantes plus exigeantes en unités thermiques comme le maïs ou le soya dans des régions agricoles du Québec où cela est actuellement difficile, voire impossible. Les régions plus nordiques pourraient donc devenir les principales sources de plantes fourragères au Québec. Selon quelques études menées en atmosphère contrôlée, il semblerait que certains aspects du climat, comme la température, aient une influence sur la valeur nutritive des plantes fourragères, au-delà de leurs effets sur la vitesse de croissance (Thorvaldsson, 1988; Thorvaldsson, 1992).Nous avons donc mesuré l’évolution de la valeur nutritive de la fléole des prés et de la luzerne dont la croissance a eu lieu dans trois régions du Québec aux conditions climatiques contrastées: Sainte-Anne-de-Bellevue, 2098 degrés-jours; Saint-Augustin-de-Desmaures, 1712 degrés-jours; et Normandin, 1359 degrés-jours. La matière sèche, le rendement et le stade de développement ont été mesurés une fois par semaine, durant 4 à 7semaines, lors de la croissance printanière de 2015 et 2016. Les attributs de valeur nutritive ont été analysés chimiquement sur tous les échantillons de calibration et de validation et ils ont été par la suite prédits par spectroscopie dans le visible et proche infra-rouge (VNIRS) pour tous les échantillons prélevés. Les digestibilités de la matière sèche et de la fibre étaient plus élevées pour les deux espèces dont la croissance a eu lieu dans la région nordique (Normandin). Cependant, le rendement était plus faible à Normandin qu’à Saint-Augustin-de-Desmaures et Sainte-Anne-de-Bellevue. Pour un même rendement (soit celui obtenu à Normandin au stade recommandé de récolte), les digestibilités de la matière sèche et de la fibre NDF étaient plus faibles dans les échantillons de fourrages prélevés à Normandin par rapport à ceux prélevés aux sites plus au sud, et ce, pour les deux espèces. La différence de valeur nutritive de la fléole des prés et de la luzerne dont la croissance a eu lieu en climat nordique est explicable par la corrélation qui existe entre l’augmentation du rendement et la baisse de la valeur nutritive. Pour un même rendement, la valeur nutritive des fourrages produits en région nordique était inférieure à celle des fourrages produits dans les régions plus au sud.
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Agriculture et alimentation végétale en milieu montagnard durant le Néolithique : nouvelles données carpologiques dans les Alpes françaises du Nord

Martin, Lucie 30 September 2010 (has links) (PDF)
Depuis quelques années, plusieurs fouilles archéologiques dans les Alpes françaises du Nord ont révélé la présence de macrorestes végétaux, dont de nombreuses graines carbonisées de plantes sauvages et cultivées. L'analyse carpologique porte sur trois sites néolithiques en cours de fouille et une fouille menée auparavant. Il s'agit de l'abri sous roche de la Grande-Rivoire à Sassenage, dans le massif du Vercors (Isère) ; du site de plein air du Chenet des Pierres à Bozel, dans la vallée de la Tarentaise (Savoie) ; de la grotte des Balmes à Sollières-Sardières dans la Haute-Maurienne (Savoie) et de l'abri sous bloc ALP 1 de l'Aulp du Seuil, à Saint-Bernard-du-Touvet dans le massif de la Chartreuse (Isère). La problématique générale de ce travail est de définir, par ces nouvelles analyses et les connaissances disponibles, la façon dont les communautés humaines tiraient profit de leurs ressources végétales, cultivées ou sauvages, pour subvenir à leur besoin. Ce travail permet de répondre notamment à plusieurs interrogations sur la gestion de l'environnement végétal par l'homme au Néolithique, dans un contexte montagnard. Dans cette région aux biotopes variés et étagés, nous avons mis en évidence l'importance des céréales sur deux sites, et la possibilité de cultures en altitude. La cueillette, qui tient également une place importante, est pratiquée sur un large territoire, couvrant plusieurs étages de végétation. L'analyse carpologique de niveaux de bergerie nous permet de comprendre la façon dont les hommes géraient les ressources végétales pour l'entretien du bétail. Plusieurs taxons, comme les céréales, le sapin, le gui et l'if ont été reconnus pour leur usage vétérinaire et sanitaire. Enfin les données carpologiques contribuent à la compréhension de la fonction et de l'occupation des sites au sein du territoire alpin en fonction de la production et/ou de la consommation de plantes cultivées, d'un apport de la plaine ou encore de l'importance de la cueillette.

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