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Effets des facteurs alimentaires sur la synthèse ruminale de vitamines B chez la vache laitière

Seck, Mactar 19 April 2018 (has links)
Deux études ont été initiées dans le but d’évaluer les effets du type de fourrages et du rapport fourrage : concentrés sur la synthèse ruminale de vitamines B. Dans un premier essai, huit vaches Holstein ont été alimentées avec une ration contenant de l’ensilage de luzerne ou de l’ensilage de dactyle comme unique fourrage. Dans un deuxième essai, quatorze vaches Holstein ont été alimentées avec une ration à faible taux de fourrages (44.8%) ou à fort taux de fourrages (64.1%). Utiliser le dactyle comme unique fourrage a augmenté les synthèses ruminales de thiamine, riboflavine, niacine et vitamine B6, mais n’a eu aucun effet sur celle de vitamine B12. Utiliser une ration à bas taux de fourrages a augmenté la synthèse ruminale de thiamine et de niacine, mais a réduit celle de la vitamine B12 tout en diminuant la dégradation ruminale de la vitamine B6. Cette étude est une étape vers l’identification de rations qui nécessiteront une éventuelle supplémentation afin d’optimiser la production laitière. / B-vitamins are synthesized by rumen microflora but knowledge on factors affecting this synthesis is very scarce. Two studies were conducted to determine the effects of dietary factors such as family forage or forage-to-concentrate ratio on B-vitamin ruminal syntheses. In study 1, eight Holstein cows were fed with diets containing either alfalfa or orchardgrass silages as sole forage. In study 2, fourteen Holstein cows were fed low-forage (44.8% forage) or high-forage (64.1% forage) diets. Apparent ruminal synthesis of thiamin, riboflavin, niacin and vitamin B6 were greater with orchardgrass silage than with alfalfa silage. Using a low-forage diet increased ruminal syntheses of thiamin, riboflavin and niacin, reduced vitamin B6 degradation, but decreased ruminal synthesis of vitamin B12. These studies are a step towards identification of diets that may require B-vitamin supplementation to optimize milk production of dairy cows.
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Impacts économiques et environnementaux d'une mise à jour des recommandations en protéines et en acides aminés chez la vache laitière en contexte canadien et choix du modèle de formulation

Binggeli, Simon 25 March 2022 (has links)
L'alimentation protéique des vaches laitières à un coût important pour l'entreprise laitière, autant sur le plan économique qu'environnemental. De plus, les unités de base de la formulation protéique ont aussi changé passant de la protéine brute pour utiliser les acides aminés plus récemment, tout en gardant le concept de protéine métabolisable. Les objectifs généraux de cette thèse étaient de : 1) déterminer si un changement dans l'alimentation protéique des bovins laitiers peut réduire l'empreinte environnementale, tout en maintenant ou améliorant les revenus nets de l'entreprise laitière canadienne; 2) évaluer comment les différences de structure des principaux modèles de formulation disponibles peuvent affecter leur capacité à prédire la production de protéine du lait sur les fermes commerciales québécoises. Le premier projet consistait à évaluer le potentiel d'un système d'alimentation basé uniquement sur les acides aminés, avec une efficacité d'utilisation variable, au lieu du système basé sur les protéines métabolisables actuellement utilisé. Les résultats ont démontré certains avantages économiques avec un gain potentiel sur les revenus nets de la ferme de 0 à 9 % selon la région et le contexte de la ferme. Combiné à cela, on a aussi observé un maintien ou même une réduction de l'empreinte environnementale par une réduction potentielle du bilan azoté de 0 à 7 % et une réduction des gaz à effet de serre de 0 à 4 %. Pour être sûr qu'un changement de l'alimentation protéique soit valable, il faut déterminer si les modèles existants sont capables de bien prédire la production de la protéine du lait, et par conséquent l'utilisation de la protéine, directement sur les fermes commerciales québécoises. La première phase du second projet consistait à évaluer les prédictions de la protéine du lait sur des fermes québécoises avec 4 modèles de formulation couramment utilisés lorsque l'information collectée était contrôlée. Les résultats ont montré que le modèle scandinave NorFor avait la meilleure capacité de prédiction avec un coefficient de concordance de corrélation (CCC) de 0,82 suivi par le Cornell Net Carbohydrate and Protein System (CNCPS) avec 0,76, le National Research Council. (NRC) 2001 et Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) 2018 avec 0,75 chacun. Avec tous les modèles, les animaux avec des rations à plus haute teneur en énergie avaient des estimations plus élevées que pour les animaux avec des rations à plus faible teneur énergétique. De plus, avec tous les modèles, les animaux en début de lactation avaient des sous-estimations plus importantes que ceux plus avancés en lactation. La seconde phase de ce projet consistait à évaluer les effets potentiels des incertitudes de mesures à la ferme sur la prédiction de la production de la protéine du lait. Elle a démontré que, pour ces 4 modèles, l'estimation de la consommation volontaire de matière sèche, le poids vif et la composition des fourrages étaient les facteurs les plus à risque de créer des erreurs sur la prédiction de production de la protéine du lait. Finalement, pour valider les performances en contexte réel d'application, le dernier projet comparait encore les performances de prédiction de la protéine du lait, mais cette fois-ci avec des données provenant de la base de contrôle laitier de Lactanet. La qualité de l'information recueillies était alors non contrôlée, et ainsi plus à risque d'erreur, ce qui pouvait avoir un impact négatif sur les prédictions. Dans ce contexte, le modèle scandinave avait toujours les meilleures prédictions avec une CCC de 0,76. Cependant cette fois-ci, le modèle INRA 2018 avait les deuxièmes meilleures prédictions avec une CCC de 0,75, suivis du NRC 2001 avec 0,70 et finalement le CNCPS avec 0,62. Les prédictions moins précises de ce projet sont liées à la qualité diminuée de l'information disponible, mais aussi à l'absence de certaines données, qui étaient collectées dans le précédent projet. Finalement, on peut conclure que lorsque l'information nécessaire au bon fonctionnement de chacun des modèles est disponible, ils performent en moyenne de façon adéquate, malgré un certain avantage pour le modèle NorFor. Entre 4 et 38% de l'erreur de prédiction sont au niveau des troupeaux et une adaptation à ce niveau par les conseillers est donc nécessaire. / Dairy cow protein feeding management is an important cost for dairy farms as much on economics than on the environment. The standard units used to represent diet protein changed throughout time to pass from crude protein in the old days to amino acids more recently, while still using metabolizable protein. The general objectives of this thesis were to 1) determine whether a change in the protein diet of dairy cattle can reduce the environmental footprint, while maintaining or improving the bottom line of the Canadian dairy farms; 2) evaluate how the differences in the structure of the main formulation models available can affect their ability to predict milk protein production on Quebec commercial farms. The first project was about evaluating the potency of an amino acids-based diet formulation, with variable efficiency, instead of the current metabolizable protein system currently in use. Results showed a potential enhancement of up to 9% of the farm net income, depending on the farm situation. We also observe a potential reduction in N farm balance by 0 to 7% and a reduction in emission of greenhouse gases by 0 to 4%. However, to make sure that changes in protein feeding is effective, it is important to determine if existing models are able to predict protein yield, and consequently protein utilization, directly on commercial dairy farm. The first part of the second project was about evaluating milk protein yield prediction of 4 common feed evaluation models on commercial farms when quality information is available. Results have shown that the Scandinavian model NorFor had the best prediction capabilities with a concordance correlation coefficient (CCC) of 0.82, followed by Cornell Net Carbohydrate and Protein System (CNCPS) with 0.76, NRC 2001 and INRA 2018 both at 0.75. Furthermore, we observed for all models that animal with higher energy content in their diet had usually higher estimation than animal with lower energy content in their diet. Also, in all models, animals in a later lactation stage had higher overestimation then animals in an earlier stage. These observations indicate evolution in the efficiency of utilization of protein throughout lactation. The second phase of this project was about the evaluation of potential uncertainties of measurements at the farm on milk protein yield prediction. It showed that for the four models, dry matter intake, body weight and forage characterization were the main factors at risk of affecting milk protein yield predictions. Finally, to validate performances in real context of the application, the last project compared milk protein yield prediction, but with dairy herd improvement data, from Lactanet. Information quality was uncontrolled and at risk to have negative impacts on predictions. The Scandinavian model still had the best prediction capabilities with a CCC of 0.76. INRA 2018 had the second-best prediction performances this time on with a CCC of 0.75, followed by NRC 2001 with 0.70 and CNCPS with 0.62. Lower data quality and unavailability of some data that were collected in the previous project are the main reasons for these lower predictions in this third project. Finally, we can conclude that, when information needed for each model is available, they on average perform well, while NorFor has better performances. Between 4 and 38% of total errors were at herd level. So an adaptation is needed by advisors on each herd for the models to perform well.
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Caractérisation des dimensions et de la forme des particules de fourrages hachés

Dubé, Marc. 23 April 2018 (has links)
La taille et la forme des fourrages hachés influencent la conservation en ensilage et l’utilisation par les vaches laitières. Traditionnellement, la longueur est estimée par tamisage mécanique. La mesure par imagerie proposée ici permet de caractériser des particules individuelles avec une précision accrue. Des fourrages de maïs et de luzerne hachés à trois longueurs théoriques (12,7, 25,4, et 29,6 mm) ont été utilisés. La mesure de la forme a été obtenue par le concept de Normalized Multiscale Bending Energy (NMBE) qui fait appel au traitement de signal digital. À partir de photos de particules, un algorithme développé dans MATLAB® fournit des mesures précises de la longueur, l’aire, l’épaisseur et la surface massique de chaque particule. Le tamisage mécanique sous-estimait la longueur des particules par rapport aux mesures par imagerie. La méthode du NMBE a montré que les particules de luzerne étaient plus irrégulières et plus allongées que celles de maïs. / The size and shape of chopped forage particles can influence silage conservation and feed utilization by dairy cows. Particle length is traditionally measured by mechanical sieving. Image analysis is proposed here to measure more precisely individual particles. Corn and alfalfa forages were chopped at three theoretical lengths (12.7, 25.4 and 29.6 mm). Shape measurement was obtained from the concept of Normalized Multiscale Bending Energy (NMBE) which uses digital signal processing. From pictures of chopped particles, an algorithm developed in MATLAB® provided precise measurements of length, area, thickness and area per unit mass for each particle. Mechanical sieving underestimated actual particle length as measured by image analysis. The NMBE method indicated that alfalfa particles were more irregular and elongated compared to corn particles.
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Vitamines B, éléments clés de l'efficacité métabolique : effets de la nature de la diète sur les apports

Castagnino, Douglas de Souza 24 April 2018 (has links)
Les travaux sur la nutrition en vitamines B des ruminants montrent des résultats très variés sur les quantités de ces nutriments disponibles pour l’animal selon la nature de la ration. Ces divergences sont dues à des changements des populations microbiennes dans le rumen, causées par les facteurs physico-chimiques de la ration. Une amélioration de la compréhension des effets de la nature de la diète sur la synthèse et l’utilisation des vitamines B dans le rumen pourrait aider à identifier les conditions sous lesquelles une supplémentation en ces vitamines serait bénéfique pour la vache. Le but de ce travail de thèse est donc d’améliorer la compréhension des effets de l’espèce fourragère, de la maturité et de la longueur des particules de fourrage sur les apports en vitamines B chez la vache laitière. Pour évaluer chacune de ces variables, les concentrations de thiamine, riboflavine, niacine, vitamine B6, folates et vitamine B12 ont été mesurées dans les échantillons d’aliments et de digesta duodénal recueillis lors de trois projets réalisés à l’Université du Michigan par l’équipe du Dr. M. Allen. Dans la première étude, l’effet de l’espèce fourragère des ensilages a été évalué au cours de deux expériences similaires durant lesquelles les vaches recevaient une diète à base d’ensilage de luzerne ou de dactyle. Les diètes à base de luzerne ont été associées à une augmentation de la dégradation de la thiamine et de la vitamine B6 dans le rumen par rapport aux diètes à base d’ensilage de dactyle. La deuxième étude visait à évaluer les effets de la maturité des plantes lors de la mise en silo sur les quantités de vitamines B disponibles pour la vache; les deux expériences se différenciaient par l’espèce fourragère étudiée, soit la luzerne ou le dactyle. Une récolte à un stade de maturité plus élevé a augmenté les flux duodénaux de thiamine, de niacine et de folates lorsque les vaches recevaient des diètes à base d’ensilage de luzerne mais n’a diminué que le flux duodénal de riboflavine chez les animaux recevant des diètes à base d’ensilage de dactyle. La troisième étude a comparé les effets de la longueur de coupe (10 vs. 19 mm) d’ensilages de luzerne et de dactyle sur le devenir des vitamines B dans le système digestif de la vache laitière. Cette étude a permis de constater qu’une augmentation du temps de séchage au champ diminuait les concentrations de vitamines B dans les ensilages. Cependant, la taille des particules des ensilages de luzerne et de dactyle n’a pas affecté les quantités des vitamines B arrivant au duodénum des vaches. En général, les résultats de ces études montrent qu’il existe une corrélation négative entre la synthèse de riboflavine, de niacine et de vitamine B6 et leur ingestion, suggérant une possible régulation de la quantité de ces vitamines B par les microorganismes du rumen. De plus, l’ingestion d’amidon et d’azote a été corrélée positivement avec la synthèse de thiamine, de folates et de vitamine B12, et négativement avec la synthèse de niacine. Ces corrélations suggèrent que les microorganismes qui utilisent préférentiellement l’amidon jouent un rôle majeur pour la synthèse ou la dégradation de ces vitamines. De plus, la présence d’une quantité suffisante d’azote semble avoir un impact majeur sur ces processus. La suite de ces travaux devrait viser la modélisation de ces données afin de mieux appréhender la physiologie de la digestion de ces vitamines et permettre la création de modèles mathématiques capables de prédire les quantités de vitamines disponibles pour les vaches. Ces modèles permettront, lorsqu’intégrés aux logiciels de formulation de ration, d’élaborer une diète plus précise, ce qui améliorera la santé du troupeau et la performance laitière et augmentera les profits du producteur. / Research on B vitamins and ruminant nutrition reported that the amounts of these nutrients available for the animals vary according to the nature of the diet. These differences are due to changes in microbial populations in the rumen caused by several physical and chemical characteristics of the diets. However, data regarding how those factors affect B-vitamin supply are limited. A better quantitative understanding of dietary factors driving ruminal synthesis and degradation of B vitamins will help to identify conditions favoring vitamin supplementation to the cow. The objective of this thesis was to evaluate the effects of forage family, plant maturity and forage particle length on B-vitamin supply to lactating dairy cows. To evaluate each of these variables, concentrations of thiamin, riboflavin, niacin, vitamin B6, folates and vitamin B12 were measured in feed and duodenal digesta samples collected during three studies carried out at the University of Michigan by Dr. Allen’s team. In the first study, the effect of forage family was evaluated in two similar trials, where diets containing either alfalfa or orchardgrass silages were offered to lactating dairy cows. Diets based on alfalfa silage resulted in a greater degradation of thiamin and vitamin B6 in the rumen compared with diets based on orchardgrass silages. The second study assessed the effects of plant maturity at harvest on the amounts of B vitamins available to the cow; the two trials differed by the studied forage family, alfalfa or orchardgrass. Increasing maturity at harvest of forages increased the amounts of thiamin, niacin and folates reaching the sites of absorption with diets based on alfalfa silages whereas it only decreased riboflavin duodenal flow with diets based on orchardgrass silages. In the third study, the effects of alfalfa and orchardgrass silage particle length (10 vs. 19 mm) on the fate of B vitamins in digestive tract of dairy cows were studied. Increasing wilting time in the field decreased B-vitamin concentrations in both silages. Nevertheless, for both forage families, the length of silage particles had no effect on the amounts of B vitamins reaching the duodenum of cows. Overall, the results from these three studies highlighted that there was a negative correlation between the apparent synthesis of riboflavin, niacin and vitamin B6 and their intake, suggesting that ruminal bacteria reduced the synthesis of these vitamins when their dietary supply was augmented. In addition, starch and nitrogen intakes were positively correlated with the ruminal synthesis of thiamin, folates and vitamin B12, but negatively correlated with the synthesis of niacin. These correlations suggest that microorganisms that use starch play a major role in the synthesis or the degradation of these vitamins. Moreover, these processes are affected by the nitrogen supply. The continuation of this work will be the modeling of these data, which will help to better understand the digestion physiology of these vitamins and allow the creation of mathematical models able to predict duodenal B-vitamin flow in cows. These models will allow feed formulation software to design more adequate diets, which will improve herd health and milk performance and increase dairy farmer profits.
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Valorisation de la gourgane (Vicia faba L. major cultivar Baie-St-Paul) dans l'alimentation de la vache laitière : effets sur l'utilisation de l'azote, le méthane d'origine entérique et les performances zootechniques

Cherif, Chirine 13 March 2019 (has links)
L’objectif de ce projet est de comparer l’effet de remplacement du tourteau de soja et du maïs grain par la gourgane (moulue ou roulée) sur l’ingestion, les fermentations ruminales, l’utilisation de l’azote, la production de méthane et la production laitière. Neuf vaches de race Holstein (120 jours de lactation) ont été utilisées selon un dispositif en carré latin 3×3 (période de 35 jours dont 14 jours d’adaptation). Les traitements expérimentaux étaient : 1) Ration totale mélangée (RTM) contenant du tourteau de soja (Témoin), 2) RTM contenant de la gourgane roulée et 3) RTM contenant de la gourgane moulue. La gourgane a été incluse à raison de 17% de la matière sèche en remplaçant complètement le tourteau de soja et partiellement le maïs grain sur une base iso-azotéeet iso-énergétique. Après 14 jours d'adaptation aux régimes expérimentaux, la consommation alimentaire, les caractéristiques des fermentations ruminales (incluant le dénombrement des protozoaires), la dégradabilité ruminale (in sacco), la digestibilité gastro-intestinale apparente, l'excrétion azotée, la production laitière et la production de CH4 ont été mesurées. L'incorporation de la gourgane (moulue ou roulée) dans la ration n'a pas eu d'incidence sur l’ingestion, la production laitière et la composition du lait. Le traitement expérimental n'a eu aucun effet sur la concentration ruminale des acides gras volatils totaux, le rapport acétate : propionate et le nombre de protozoaires. Comparativement aux vaches recevant le régime témoin, la concentration d’ammoniac (NH3) a augmenté et tendait à augmenter chez les vaches nourries avec la gourgane roulée et moulue, respectivement. Cependant, il n'y avait aucune différence dans la concentration ruminale de NH3 entre les deux gourganes traitées. La digestibilité totale apparente de la protéine brute (PB) était similaire chez les vaches nourries avec le régime témoin et celles nourries avec la gourgane roulée et tendait à augmenter chez les vaches nourries avec la gourgane moulue comparativement à celles nourries avec le régime témoin. L’excrétion de l’azote(g/jou en proportion de l’azote ingéré) dans les urines et le fumier (fèces + urine) n'a pas été affectée par l'inclusion de la gourgane dans l'alimentation. La production de CH4 entérique était similaire entre les régimes expérimentaux. En conclusion, l’inclusion de la gourgane (17% de MS) en remplacement du tourteau de soja et du maïs grain dans la ration n'a eu aucun effet sur la production de lait, l'excrétion d’azote et la production de CH4 entérique des vaches laitières. / The objective of this study was to compare the effect of replacing soybean meal (SBM) and corn grain with ground or rolled faba bean (FB) on nutrient digestion, rumen fermentation, N utilization, methane production and milk performance. Nine Holstein cows (120 days of milk) were used in a 3 × 3 Latin square design (35-d period). The experimental treatments were: 1) Total mixed ration (TMR) containing SBM (control), 2) TMR containing rolled FB and 3) TMR containing ground FB. SBM and corn grain were completely and partially replaced (17% of diet DM), respectively, with either rolled or ground FB, on an isonitrogenous and isoenergetic basis. After 14-d days of adaptation to the experimental diets, feed intake, rumen fermentation characteristics (including protozoa enumeration), in saccoruminal degradability, apparent total-tract digestibility, N excretion, milk performance (production and composition), and CH4 production were measured. Including FB in the diet did not affect dry matter intake, milk production and milk composition. Experimental treatment had no effect on total VFA concentration, acetate:propionate ratio and protozoanumbers. Compared with cows fed the control diet, ruminal NH3 concentration increased and tended to increase for cows fed ground FB and rolled FB, respectively. However, there was no difference in ruminal NH3 concentration between the two processed FB. Apparent total-tract digestibility of crude protein was similar between cows fed the control diet and cows fed rolled FB and tended to increase for cows fed ground FB compared with cows fed the control diet. Urinary and manure (feces + urine) N excretion (g/d or as a proportion of N intake) were not affected by the inclusion of FB in the diet. Enteric CH4 production was similar among the experimental diets. In conclusion, this study showed that including FB (17% of dietary DM) at the expense of SBM and corn grain in the diet had no effect on milk production, N excretion and enteric CH4 production of dairy cows.
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Comparaison des teneurs en éléments minéraux et de la balance en cations-anions chez cinq graminées fourragères

Brassard, Hélène 11 April 2018 (has links)
La consommation de fourrages ayant des teneurs excessives en cations comparativement aux anions provoque l’alcalinisation du sang des vaches en période de tarissement ce qui réduit la disponibilité du Ca dans le sang et augmente la susceptibilité des vaches taries à l’hypocalcémie. Pour réduire l’incidence de la fièvre vitulaire, symptôme clinique de l’hypocalcémie, on recherche une faible Différence Alimentaire Cations-Anions (DACA) dans la ration de la vache avant le vêlage afin de favoriser une mobilisation efficace du Ca. Les objectifs de ce projet étaient de vérifier les effets de l’espèce, du cultivar, du numéro de coupe et de la situation géographique sur la DACA et la composition minérale de cinq graminées fourragères cultivées au Québec. Les concentrations en cations (Na+, K+, Ca2+, Mg2+) et anions (Cl-, S2-, P3-) ainsi que la DACA elle-même ont été mesurées chez différents cultivars de brome inerme, brome des prés, dactyle pelotonné, fétuque élevée et fléole des prés. La fléole des prés s’est distinguée des autres espèces par ses faibles concentrations en K et ses faibles valeurs de DACA autant à la première qu’à la deuxième coupe. Les valeurs de DACA de la fléole ont varié de 267 à 373 mÉq kg-1 MS alors que celles du dactyle variaient de 367 à 774 mÉq kg-1 MS selon le numéro de coupe et l’année de production. La fléole peut donc être privilégiée afin de produire des fourrages adaptés aux besoins de la vache tarie tandis que le dactyle est à proscrire dans la ration pré-vêlage étant donné les risques d’hypocalcémie qui s’y rattachent. Les résultats n’ont révélé aucune différence de DACA entre les cultivars étudiés et les quelques variations de composantes minérales entre cultivars n’étaient pas suffisantes pour affecter la DACA. Les résultats ont permis de constater que l’effet de la coupe était négligeable comparativement à l’effet de l’espèce et suggèrent que le principal facteur géographique influençant la DACA des plantes fourragères est la combinaison des disponibilités du sol à la fois en K et en Cl. Ainsi, la fertilisation chlorée de la fléole des prés cultivée en sol faiblement pourvu en K pourrait être considérée afin de produire des fourrages à faible DACA au Québec. / The consumption of forages containing a high proportion of cations by comparison with anions causes the blood alkalinisation of dry dairy cows which in turn decreases the blood Ca availability and increases the susceptibility of dry cows to hypocalcaemia. To prevent milk fever, a clinical symptom of hypocalcaemia, a prepartum ration with a low Dietary Cation-Anion Difference (DCAD) is essential to improve Ca homeostasis. The objectives of this project were to verify the effects of species, cultivars, cut numbers and geographical sites on the DCAD and the mineral concentration of five cool-season grass species grown in Quebec. Concentrations of cations (Na+, K+, Ca2+, Mg2+) and anions (Cl-, S2-, P3-) and the DCAD values were measured in different cultivars of smooth bromegrass, meadow bromegrass, orchardgrass, tall fescue, and timothy. Timothy distinguishes itself from other grass species because it has low K concentrations and low DCAD values in both spring growth and summer regrowth. The DCAD of timothy varied from 267 to 373 mEq kg-1 DM while that of orchardgrass varied from 367 to 774 mEq kg-1 DM according to cut number and the year of production. Timothy is therefore the best suited cool-season grass species for the production of forages for dry cows while orchardgrass should be avoided in prepartum diets because of the high risk of hypocalcaemia. These results reveal no significant difference in DCAD between cultivars. Furthermore, the small variations in mineral concentration were not sufficient to affect the DCAD. These results show that the effect of the cut number (spring growth and summer regrowth) is insignificant by comparison with the effect of the species. These results also suggest that the combined availability of K and Cl in soil is the main factor responsible for the differences in DCAD of grass forages between geographical sites. Therefore, to produce low DCAD forages in Quebec, Cl fertilisation of timothy grown on soils with low K content should be considered.
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Effets de Bacillus subtilis et de Bacillus Licheniformis utilisés comme probiotiques sur la concentration en acides gras à chaîne ramifiée du lait et sur les performances des vaches laitières

Lamontagne, Jérome 15 December 2020 (has links)
L’objectif de ce projet de recherche était de déterminer les effets d’une supplémentation de probiotiques du genre Bacillus sur les performances de production de vaches de race holstein en mi-lactation et sur le profil en acides gras de leur lait. Pour ce faire, six vaches multipares porteuses d’une canule ruminale ont été utilisées selon un dispositif en chassé croisé répliqué et randomisé. Les vaches ont ainsi reçu soit 200 g/j de poudre de lactosérum comme traitement témoin ou 200 g/j de BioPlus 2B (Chr Hansen, Milwaukee, WI), un probiotique commercial de Bacillus subtilis et de Bacillus licheniformis, représentant un apport quotidien de 6,4 × 10¹¹ UFC et utilisant la poudre de lactosérum comme diluant. La production laitière, la composition du lait et son profil en acides gras, les paramètres de fermentation ruminale et le microbiote ruminal ont été évalués. Les traitements n’ont pas affecté les performances laitières. L’utilisation du probiotique a cependant augmenté la concentration relative d’anteiso 13:0 et d’anteiso 15:0 et tendait à augmenter la concentration totale d’acides gras à chaîne ramifiée dans les matières grasses du lait lorsque comparé au traitement témoin. Les traitements n’ont pas modifié le pH, l’azote ammoniacal ou les concentrations en acétate, propionate et butyrate du rumen. Cependant,le probiotique a augmenté la concentration ruminale d’isovalérate et tendait à augmenter celle de l’isobutyrate. Cette expérience a permis d’observer la sensibilité du profil en acides gras du lait face aux modifications du microbiote ruminal. Les bactéries probiotiques du genre Bacillus pourraient donc être utilisées dans un protocole de maximisation des acides gras à chaîne ramifiée du lait pour permettre une augmentation du niveau de ces acides gras dans les produits laitiers. / The aim of the study was to determine the effect of a Bacillus-based direct-fed microbial on dairy performance of mid-lactating Holstein dairy cows and on their milk fatty acid composition. To this end, six multiparous cows fitted with a rumen cannula were used in a randomized replicated crossover design. Cows received 200 g/d of either whey powder, as a control, or BioPlus 2B (Chr Hansen, Milwaukee, WI), a commercial direct-fed microbial providing Bacillus subtilis and Bacillus licheniformis, representing a daily dose of 6.4 ×10¹¹ cfu, and using whey powder as a carrier. Milk production, composition and fatty acid profile, as well as ruminal parameters and microbiota were evaluated. Bacillus concentrationin the rumen increased with the addition of the direct-fed microbial supplement. Treatmentdid not affect ruminal pH, NH3-N and concentrations of acetate, propionate, and butyrate.However, direct-fed Bacillus increased ruminal concentration of isovalerate and tended to increase the concentration of isobutyrate. Treatments did not affect milk performance. The direct-fed Bacillus increased the relative concentration of anteiso 13:0 and anteiso 15:0 in milk fat, and tended to increase total concentration of branched-chain fatty acids as compared with control. This trial indicates that milk fatty acid composition is sensitive to ruminal microbiota modifications. Direct-fed Bacillus could be used as part of a standard protocol aiming to produce milk enriched in branched-chain fatty acids.
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Évaluation de l'impact du remplacement de la fléole des prés par la fétuque élevée, en espèce pure ou en mélange avec la luzerne, dans les rations des vaches en lactation

Richard, Anne-Marie 16 April 2019 (has links)
L’objectif du projet présenté dans ce mémoire de maitrise est d’évaluer l’effet du remplacement de la fléole des prés par la fétuque élevée, offertes en espèce pure ou en mélange avec la luzerne, et de vérifier l’impact de la méthode de conservation de la fétuque élevée, soit en ensilage préfané (35 % de matière sèche, MS) ou demi-sec (55 % de MS), sur les performances des vaches en lactation. Pour ce faire, cinq traitements ont été testés : 1) fléole des prés (70 % de la ration) en ensilage préfané ; 2) fléole des prés (42 % de la ration) + luzerne (28 % de la ration) en ensilages préfanés ; 3) fétuque élevée (70 % de la ration) en ensilage préfané ; 4) fétuque élevée (42 % de la ration) + luzerne (28 % de la ration) en ensilages préfanés ; 5) fétuque élevée (70 % de la ration) en ensilage demi-sec. Quinze vaches Holstein (128 +- 33 JEL) ont été distribuées dans un triple carré latin 5 × 5. Afin de comparer les traitements, les contrastes a priori suivants ont été réalisés : 1) fléole des prés-ensilage préfané vs fétuque élevée-ensilage préfané [(FP et FP + L) vs (FE et FE + L)]; 2) espèces pures-ensilage préfané vs mélanges-ensilage préfané [(FP et FE) vs (FP + L et FE + L)]; 3) interaction entre l’espèce de graminée fourragère et le mélange, pour les traitements à base d’ensilage préfané; et 4) ensilage préfané de fétuque élevée vs ensilage demi-sec de fétuque élevée [FE vs. FE (DS)]. Les contrastes ont été considérés comme significativement différents à des valeurs de P <= 0,05 et une tendance a été considérée quand 0,05 < P < 0,10. Les résultats ont démontré que l’espèce de graminée n’a pas influencé la consommation volontaire de matière sèche, la production laitière, et la teneur en gras du lait. La prise alimentaire et la production laitière ont été supérieures avec les mélanges fourragers, mais la teneur en gras du lait n’a pas été avantagée par ces derniers. La teneur en protéine du lait n’a pas été affectée par l’espèce de graminée pour les traitements à base de mélange fourrager, mais a été supérieure avec la fléole des prés pour les traitements de graminées seules. Les vaches ont consommé davantage de fétuque élevée sous forme d’ensilage préfané comparativement à l’ensilage demi-sec, mais la production laitière et la teneur en gras du lait n’ont pas été affectées par le mode de conservation. En somme, les résultats démontrent que la fétuque élevée est une bonne alternative à la fléole des prés pour les vaches en lactation et confirment les effets bénéfiques des mélanges fourragers dans leur ration.
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Offrir une nouvelle bande d'herbe après la traite du matin ou après la traite du soir : effets sur la valeur nutritive du pâturage et sur les performances des vaches laitières en production bio

Baldoceda Baldeon, Luis Manuel 18 April 2018 (has links)
La présente étude a pour but d’évaluer l'effet de l’allocation de pâturage dans l’après-midi afin de profiter de l’accumulation de glucides non-structuraux (GNS) dans l’herbe et ainsi tenter d’augmenter les performances laitières à travers l’amélioration de la balance énergétique et l’utilisation de l’azote par les vaches dans un système laitier biologique. Seize vaches ont été séparées en deux groupes, recevant une bande quotidienne de pâturage offerte soit après la traite du matin (AM) (07:30h) ou après la traite de l’après-midi (PM) (17:30h). Les traitements ont été appliqués pendant quatorze semaines durant la saison de pâturage (juin - septembre) où a été mesurée la variation de la qualité et de la composition chimique de pâturage pendant le jour. En complémentation, les vaches ont reçu une ration totale mélangée (RTM) après chaque traite (43-46% de la MS ingérée). La concentration en GNS dans le pâturage a été affectée par le moment de la journée (10,1 vs 12,8 % MS, pour AM et PM respectivement ; P<0,05). Le niveau de GNS dans l’herbe n’a pas eu d’effets sur la consommation volontaire de matière sèche (21,3 vs 20,5 kg/j), sur la production de lait (26,0 vs 25,2 kg/j), de protéine brute du lait (0,77 vs 0,76 kg/j) ni de gras du lait (0,99 vs 1,03 kg/j) des vaches. L’excrétion de l’urée et l’efficacité de l’utilisation de l’azote par les vaches n’ont pas été améliorées en PM par apport à AM. Bien que nous ayons observé que les GNS de l’herbe ont augmenté tout au long de la journée, cela ne s’est pas traduit par une amélioration des performances laitières des vaches ayant reçu cette herbe en pâture.
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Impact du profil en acides gras de la ration des vaches laitières sur la teneur en matière grasse du lait en conditions commerciales

Mannai, Hanen 20 April 2018 (has links)
L’objectif du projet présenté dans ce mémoire était d’évaluer l’effet des acides gras alimentaires sur la teneur en gras du lait dans des conditions pratiques d’élevage. Pour ce faire, les profils en acides gras (16:0, 16:1, 18:0, 18:1 cis, 18:1 trans, 18:2 et 18:3) des ingrédients ont été combinés aux données d’alimentation et de lactation de vaches Holstein de la banque de données de Valacta. Les résultats ont confirmé que les effets rapportés en essais contrôlés sont également observables en pratique avec des rations composées d’aliments simples. Les apports en acides gras insaturés sont associés négativement alors que les apports en acide palmitique sont reliés positivement à la teneur en matière grasse du lait. Le concept « charge ruminale en acides gras insaturés » ne s’est pas montré meilleur que les apports en acide linoléique seul pour prédire la teneur en matière grasse du lait.

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