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Prosodie en vreemdetaalverwerving : accentdistributie in het Frans en in het Nederlands als vreemde taal

Rasier, Laurent 22 March 2006 (has links)
In recent years quite a lot of attention has been paid to the suprasegmental features of speech. In the field of second language acquisition, by contrast, the study of prosodic systems suffers from a considerable under-representation. Situated in the double theoretical framework of contrastive linguistics and interlanguage analysis, this study investigates the strategies underlying the distribution of pitch accents in L2 Dutch and French as well as the factors influencing them. The ‘Integrated Contrastive Model' used in this research involves four types of comparisons: Dutch (L1) – French (L1), Dutch (L1) – Dutch (L2), French (L1) – French (L2), Dutch (L2) – French (L2). Looking at Dutch and French L1 data, it appears that structural factors have a much stronger influence on the distribution of pitch accents in French than in Dutch, where their position in the utterance is mainly governed by semantic-pragmatic principles. Crucially, this contrast between the learners' L1 and L2 constitutes a major of interference in their inter¬language system. This is reflected by the use of a structurally motivated default pattern in L2 Dutch, whereas Dutch-speaking L2 learners of French have a clear preference for accent patterns reflecting the contextual news value of sentence elements. The systematic use of the French ‘arc accentuel' in L2 Dutch results in a relatively high number of contextually infelicitous accent distributions (negative transfer), whereas the use of the pragmatic accent rules of Dutch in L2 French gives rise relatively few accentuation errors. This leads to a significant over- and underuse of some accent distributions instead. Besides those differences, there are also similarities between the two interlanguage varieties under investigation. In both cases, the relative correctness of the accentuation proves to be correlated with the overall quality of the segmentation of the utterance: the more accurate the learners' pausing strategies, the higher the probability that they also produce a contextually adequate accent distribution. Also, marked L1 accent patterns appear not to be transferred to the learners' L2 speech. Finally, mastering both the L2 pausing strategies and the typologically marked accent patterns of the target language emerges as an important step towards nativelike use of the L2 accent system. In the general conclusions, both the theoretical and pedagogical implications of the research results are discussed. / En dépit de l'intérêt croissant pour les études prosodiques, relativement peu de recherches ont été consacrées aux caractéristiques suprasegmentales de l'interlangue. Située dans le double cadre théorique de la linguistique contrastive et de l'analyse de l'interlangue, cette thèse étudie les stratégies de placement de l'accent ‘tonique' en français et en néerlandais, ainsi que les facteurs influençant la distribution de l'accent dans les productions orales de locuteurs natifs et non-natifs (niveau de maîtrise ‘avancé') des deux langues. Pour étudier ces différents aspects, nous avons développé un paradigme expérimental (‘Modèle Contrastif Intégré') faisant intervenir quatre études contrastives : néerlandais – français (L1), néerlandais (L1) – néerlandais (L2), français (L1) – français (L2), néerlandais (L2) – français (L2). L'étude contrastive de données comparables recueillies auprès de locuteurs natifs démontrent, en français, la prédominance de facteurs structuraux sur des facteurs d'ordre sémantico-pragmatique, alors qu'en néerlandais c'est l'inverse qui se produit. Par ailleurs, ce contraste s'avère exercer une influence importante sur les productions orales des deux groupes d'apprenants. Ceci se traduit chez les apprenants francophones du néerlandais par une distribution par défaut de type ‘arc accentuel', alors que les apprenants néerlandophones du français ont plutôt tendance à produire des schèmes accentuels reflétant la valeur informative des constituants. Ces différentes stratégies d'accentuation s'accompagnent dans le premier groupe d'un nombre important de distributions contextuellement inadéquates (transfert négatif), alors que dans le second groupe l'application en interlangue des stratégies de la langue maternelle occasionne relativement peu d'erreurs (transfert positif), mais uniquement des différences (significatives) en terme de fréquence statistique. Outre ces différences, les deux interlangues étudiées présentent un certain nombre de similitudes. Tout d'abord, la qualité de l'accentuation s'avère, dans les deux cas, être étroitement liée à la qualité de la segmentation de l'énoncé : plus la répartition des pauses dans l'énoncé est correcte, plus il y a de chances que les apprenants produisent un schème accentuel contextuellement approprié. En outre, il apparaît que les formes ‘marquées' de la langue maternelle ne sont pas transférées vers l'interlangue. Enfin, la maîtrise des schèmes accentuels marqués ainsi que des stratégies de segmentation de la langue-cible s'avèrent constituer deux étapes importantes vers un niveau de maîtrise comparable à celui des locuteurs natifs. L'étude se termine par une discussion des implications théoriques et didactiques des résultats.

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