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Le marché culturel à l'Université Laval à travers les politiques, les exigences et les pratiques d'admission

Daignault, Lucie 25 April 2018 (has links)
Le sujet de cette thèse est l'accessibilité aux études supérieures et au savoir pour certains groupes sociaux. Il s'agit ici de saisir à partir des politiques des pratiques et des exigences d'admission, pourquoi certains groupes sociaux ont encore faiblement accès à l'Université et aux différents diplômes qu'elle confère. Plus spécifiquement, cette recherche identifie les principaux mécanismes de sélection à l'Université Laval pour les années, scolaires 1980-81 et 1982-83 et elle permet de constater qu'il existe un marché culturel intérieur à l'Université Laval. L'hypothèse â démontrer ici est qu'un programme universitaire sera d'autant plus sélectif s'il donne accès au marché de la culture le plus rentable. Le premier chapitre consiste en la présentation de notre problématique et de notre cadre théorique et comprend une critique de la démocratisation de l'enseignement supérieur, laquelle permet de constater qu'il n'y a pas eu réelle démocratisation puisqu'à l'Université, comme plusieurs études le démontrent il y a un fort déséquilibre de la représentation des diverses origines sociales. Ensuite, nous présentons notre cadre théorique. Pour vérifier notre hypothèse, nous avons principalement privilégié la théorie du conflit de Collins qui a introduit le concept de l'accès au marché de la culture pour expliquer le fait que la rentabilité du savoir n'est pas exclusivement liée à sa connotation avec la technologie de pointe. Enfin, ce chapitre explique le phénomène de la hiérarchisation des disciplines. Le second chapitre sert à circonscrire le cadre de notre recherche. Il s'agit ici de présenter notre méthodologie c'est-à-dire la base sur laquelle nous avons sélectionné les comités d'admission et les documents qui nous ont permis de recueillir les informations. Le troisième chapitre constitue le coeur de cette thèse puisqu'il consiste en une description des politiques d'admission des exigences d'admission et des pratiques d'admission. Y sont étudiés dans le détail tous ces paramètres de sélection et ce, pour chaque programme de notre échantillon. Il ne reste plus alors qu'â ficeler le tout par une tentative d'explication qui comporte des liens entre le cadre théorique et les résultats. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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L'évaluation de la performance de la Clinique universitaire de physiothérapie

Fauteux, Cynthia 24 September 2018 (has links)
En avril 2016, la Clinique universitaire de physiothérapie (CUP) de l’Université Laval ouvre ses portes et vise deux objectifs pédagogiques : fournir des expériences de formation clinique et développer des approches novatrices en supervision. L’objectif de la présente étude était d’évaluer la performance de la CUP pendant ses huit premiers mois d’activité, en ciblant l’atteinte des valeurs, la production de services, l’atteinte des objectifs et la capacité à s’adapter aux changements. La performance de la CUP a été évaluée en utilisant un devis multiméthode, incluant des approches quantitatives et qualitatives, ainsi que quatre sources de données (indicateurs de performance, groupes de discussion, entrevues individuelles semi-structurées et des entrevues téléphoniques structurées). Ces données ont été recueillies auprès de quatre échantillons tirés d’autant de population, soit les six membres du personnel de la CUP, 11 stagiaires, six référents ainsi que 41 usagers. Les valeurs de professionnalisme et d’excellence ont été observées par les membres du personnel et les stagiaires. La CUP a été ouverte 858 heures et 41 étudiants ont pu effectuer 1277 traitements. Les clients étaient satisfaits ou très satisfaits des services reçus dans une proportion de 93,1%. Dans l’ensemble, les référents ont estimé que la CUP avait pu s’ajuster à leurs besoins, à l’exception de ceux liés à la communication. Les valeurs identifiées lors de la conception de la CUP ont pu être observées par les stagiaires et les membres du personnel. La CUP répond également adéquatement aux besoins de placements cliniques, fournissant 12,5% de tous les stages offerts au programme de physiothérapie pendant la période d’évaluation. La prestation de services de physiothérapie est également satisfaisante puisqu’à chaque heure d’ouverture, 1,5 rendez-vous était effectué. Des améliorations restent à actualiser en lien avec la coordination des services et la communication avec les partenaires. / In April 2016, Université Laval's Clinique Universitaire de Physiothérapie (CUP) opened its doors with two educational objectives: to provide clinical training experiences and to develop innovative approaches to supervision. The objective of this study was to evaluate the performance of the CUP during its first eight months of operation, targeting the achievement of values, the production of services, the attainment of objectives and the ability to adapt to changes. The performance of the CUP was evaluated using a multi-method design, including quantitative and qualitative approaches, as well as four data sources (performance indicators, focus groups, semi-structured individual interviews and structured telephone interviews). These data were collected from four samples, namely the six members of CUP staff, 11 trainees, six referrals and 41 users. Values of professionalism and excellence were observed by staff members and trainees. The CUP was open for 858 hours and 41 students were able to perform 1277 treatments during the evaluation period. Clients were satisfied or very satisfied with the services received in a proportion of 93.1%. Overall, the referees felt that the CUP had been able to adjust to their needs, with the exception of that of communication. The values established during the design of the CUP were observed by trainees and staff members. The CUP also adequately meets clinical placement needs, providing 12.5% of all placements offered in the physiotherapy program during the evaluation period. The provision of physiotherapy services is also satisfactory since at each opening hour, 1.5 appointments were made. Improvements remain to be made regadring the coordination of services and communication with partners.
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Les changements de programme et l'intolérance à l'ambiguïté

Bolduc, Berthe 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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Les mondes étudiants au défi de la polarisation des sociétés. Étude comparée de la différence ethnoculturelle des étudiants en mobilité internationale à l'Université de Bordeaux (France) et à l'Université Laval (Québec)

Benissa, Hachem 22 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 14 février 2024) / Thèse en cotutelle entre l'Université Laval, Québec, Canada et l'Université de Bordeaux, Talence, France / Le vaste mouvement de massification des universités et d'internationalisation du recrutement de leurs publics fait, de nos jours, des mondes étudiants des communautés marquées par le pluralisme ethnoculturel. Cette recomposition interne s'établit, en outre, dans un contexte marqué par une polarisation des sociétés fondée sur l'identité culturelle. Cette situation interpelle au premier chef les universités qui présentent une longue tradition de négligence en matière de gestion ouverte de la différence ethnoculturelle. Cette thèse entend, par l'usage d'une méthodologie mixte, analyser l'expérience de la différence ethnoculturelle vécue par les étudiants étrangers en mobilité individuelle, réalisant leur cursus universitaire à l'Université de Bordeaux (France) et à l'Université Laval (Québec) (2020-2023). Elle ambitionne également d'analyser les politiques universitaires de gestion de la diversité dans une double perspective, émique et étique. À l'aide d'une approche constructiviste, nous cherchons à étudier les processus d'exo-catégorisation conduisant au sentiment de discrimination chez le minoritaire (frontière en soi) et d'endo-catégorisation susceptibles de motiver un engagement dans des réseaux communautaires (frontière pour soi). Notre étude fait recours principalement au concept de frontière qui permet d'appréhender l'expérience des étudiants étrangers en situation de minoration, articulée aux problématiques d'enracinement et de reconnaissance dans les domaines corporel, linguistique et religieux. Les données de cette recherche sont constituées de 2 824 réponses à un questionnaire qui a été diffusé auprès des populations étudiantes dans les deux universités et de 82 entretiens réalisés avec des étudiants (59) et des responsables universitaires (23), ainsi que des données secondaires recueillies à l'aide d'un relevé de traces, d'une observation directe et indirecte et d'une analyse des documents institutionnels (plans d'action, rapports, sites numériques, etc.). Les résultats de notre recherche révèlent le taux du sentiment de discrimination fondé sur des marqueurs d'origine ethnique des étudiants et démontrent les mécanismes et les effets liés au traitement inégalitaire dans le milieu universitaire en particulier et dans la société en général. Paradoxalement, l'expérience de minoration peut conduire un nombre important d'étudiants à s'engager dans des réseaux communautaires. On assiste dès lors à l'émergence d'une solidarité collective, accentuée en l'absence d'une politique universitaire structurée d'accueil, d'accompagnement et d'inclusion, notamment pour le cas français. Les réseaux communautaires imposent une réflexion profonde sur l'usage de la culture d'origine et de la croyance religieuse comme leviers de socialisation, d'enracinement et de promotion des particularismes dans la société d'accueil. Ces réseaux deviennent ainsi un lieu d'affirmation identitaire et participent à l'établissement, au renfoncement ou à l'affaiblissement des frontières ethnoculturelles dans les mondes étudiants. / The shift towards university massification and the globalization of student recruitment have transformedstudent communities into resulting in a marked increase in ethnocultural diversity. This internalreconfiguration occurs within a context characterized by societal polarization based on cultural identity. Universities, which traditionally overlooked the need of proactive management of ethnoculturaldifferences, now face challenges in adapting to this evolving situation. This thesis adopts a mixed methodology to analyze the ethnocultural experiences of internationalstudents pursuing their higher education at the University of Bordeaux (France) and Laval University(Québec) during the period spanning from 2020 to 2023. It seeks to explore university policiesconcerning diversity management from both experiential and organizational lens. Employing a constructivist framework, we explore the processes of exo-categorization leading tofeelings of discrimination among minority individuals (external boundaries) and endo-categorizationthat may motivate engagement in community networks (internal boundaries). Our study primarily reliesupon the concept of boundaries as a means of comprehending the experiences of international studentsin contexts of marginalization, focusing on issues related to phenotype, language, and religious. The research data comprises a total of 2,824 questionnaire responses obtained from th studentpopulations at both universities, accompanied by 82 interviews that were conducted with students (59) and university officials (23). Additionally, supplementary data were acquired through trace surveys, direct and indirect observations, as well as analysis of institutional documents (action plans, reports, digital platforms, etc.). The results of our study highlight the prevalence of discrimination rooted in ethnic markers amongstudents, offering insights into the mechanisms and effects related to unequal treatment within theuniversity environment and society at large. Paradoxically, experiences of marginalization can lead asignificant number of students to engage in community networks. Therefore, there is an emergence ofminority solidarity, particularly in the absence of a structured university policies of support andinclusion are lacking, notably in the context of France. These community networks necessitate deepreflection on the use of one's cultural origin and religious beliefs as tools of socialization, integration, and promoting distinctiveness within the host society. Consequently, these networks serve as platformfor identity affirmation and contribute to either the strengthening or weakening of ethnoculturalboundaries within student communities
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Une analyse de la procédure d'admission au programme d'ergothérapie de l'Université Laval

Gingras, Samuel 20 April 2018 (has links)
J’analyse la procédure d’admission au programme d’ergothérapie de l’Université Laval. Ce programme contingenté est affligé par un important taux d’attrition causé par les nombreux changements de programme qui y sont observés, une situation unique au Canada. En modélisant une procédure d’admission similaire à celle employée en ergothérapie, je montre que les règles en vigueur engendrent un phénomène de polarisation chez les étudiants les plus doués à la recherche d’un programme de transition. Ce phénomène fait du programme d’ergothérapie un programme tremplin et conduit à de graves conséquences. Même en utilisant un taux d’attrition optimiste, le gouvernement québécois prévoit un déficit provincial de plus de 650 ergothérapeutes en 2016. Avec un échantillon de demande d’admission de 2004 à 2012 du programme d’ergothérapie, j’analyse les effets de l’utilisation d’une procédure d’admission aléatoire, une procédure peu utilisée dans l’admission universitaire. Mes résultats suggèrent qu’une procédure d’admission aléatoire viendrait diminuer l’attrition. Mots-clés : Éducation supérieure, Problème d’admission, Procédure d’admission aléatoire.
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La conscience internationale dans la presse étudiante au Québec (1945-1969) : le cas du journal le Carabin de l'Université Laval

Gagnon, François January 2014 (has links)
À travers ce mémoire, nous avons tenté de répondre à la question suivante : comment évolue et se module la conscience internationale dans la presse étudiante au Québec de 1945 à 1969 en étudiant le cas du journal étudiant Le Carabin de l’Université Laval. Pour répondre à notre interrogation, nous avons articulé notre argumentaire en trois parties. Trois chapitres qui démontrent à la fois l’évolution et la modulation de cette conscience internationale perçue à travers l’analyse du journal étudiant. Dans un premier temps, nous verrons comment les étudiants québécois, à la suite de la Deuxième Guerre mondiale, mettent sur pied des organisations s’inspirant des structures mises en place par les dirigeants de l’époque (ONU, Plan Marshall, Plan Colombo). Ensuite, dans le deuxième chapitre, la conscience internationale se tourne vers les pays en processus d’autodétermination. Sans délaisser totalement les principes mis sur pied dans les années d’après-guerre, les pages du journal Le Carabin démontrent un intérêt pour les décolonisations. Intimement liés au contexte québécois de la Révolution tranquille, les étudiants voudront, tout en manifestant l’envie d’une plus grande autonomie, venir en aide aux pays qui tentent de se libérer du joug impérialiste. Le mouvement étudiant se radicalise. Enfin, dans le dernier chapitre, nous verrons l’apogée de la conscience internationale. L’intérêt des étudiants se tourne désormais vers le syndicalisme de l’UGEQ qui porte une attention particulière à l’actualité internationale. Les États-Unis et la guerre du Vietnam seront au cœur des débats et manifestations et Le Carabin en fera abondamment mention. Le mémoire se conclut sur la chute momentanée de cet intérêt pour l’international, à la fin des années 1960, une réalité dont nous tenterons de comprendre les raisons.
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De la socialisation politique familiale à la socialisation universitaire : étude d'un processus continu auprès d'étudiants et d'étudiantes à l'Université Laval

Hautval, Marie 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire propose de considérer les effets du passage par l'institution universitaire sur la politisation des étudiant(e)s. La socialisation politique étant un processus continu au sein duquel de multiples agents interviennent, la capacité d'action de facteurs et d'instances parallèles et antérieurs à la poursuite d'études universitaires est également interrogée. Le poids de la socialisation familiale ainsi que ses liens et ses points de rupture avec la socialisation universitaire ont été tout particulièrement soulignés. Aussi, le présent mémoire a porté une attention particulière à la capacité d'action de l'université et de ses composantes (professeurs, enseignements, pairs, etc.) sur la formation et la transformation de représentations politiques précises, celles touchant directement au domaine de l'enseignement supérieur. Coût des études universitaires, financement de l'institution, gestion des campus, autant de thématiques renvoyant à un questionnement plus global sur l'accès aux études supérieures, mais également sur le rôle de l'institution universitaire au sein de la société. Afin de répondre à ces questions, une enquête faisant usage de questionnaires a dans un premier temps été menée auprès d'étudiant(e)s de l'Université Laval relevant des facultés des sciences de l'administration et des sciences sociales, puis des entretiens avec certains répondants ont été réalisés. Les étudiant(e)s ont ainsi pu fournir des renseignements sur leur milieu familial, leur rapport aux études, leur situation socioéconomique, leurs pratiques socioculturelles ou encore leur opinions politiques, notamment en matière d'enseignement supérieur, permettant de mener à bien l'analyse.
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La représentation de la théorie de l'évolution chez des étudiant-e-s en biologie à l'université

Zaïm-Idrissi, L. Khadija 25 April 2018 (has links)
Notre problématique de recherche a découlé de la mise en relation des préoccupations suivantes: d'une part, nous avons remarqué l'usage croissant des modèles biologiques, notamment du modèle darwinien, pour interpréter certains rapports sociaux tels la xénophobie et l'agressivité. D'autre part, en tant qu'enseignante en biologie, nous nous interrogions sur la représentation que se font les étudiant-e-s à l'égard de la théorie de l'évolution. Ces interrogations nous ont conduite à nous pencher sur les conditions socio-historiques qui ont présidé à l'élaboration de la théorie de l'évolution et à examiner ses fondements scientifiques. Nous avons ainsi pu établir que certains concepts de la théorie de l'évolution, tels ceux de la sélection naturelle, de survie du plus apte, ne sont pas sans rappeler les valeurs de libre concurrence et d'élitisme de la société victorienne. Par ailleurs, les débats actuels au sujet de ladite théorie nous apprennent que, si le concept de sélection naturelle ne peut pas être rejeté, il ne peut cependant être considéré comme central dans tout processus évolutif. En effet, eu égard à la complexité des êtres vivants, ceux-ci sont capables de créer du nouveau, de l'imprévisible, à partir des perturbations aléatoires. Or, l'intervention du hasard nous empêche à la fois de reconstituer et de prédire rigoureusement les étapes évolutives d’une population donnée: elle nous impose un raisonnement probabiliste. Ces constats nous ont amenée à mieux cerner l'objet de cette étude qui est la représentation que se font les étudiant-e-s en biologie à l'université à l'égard de la théorie de l'évolution, et à concevoir une étude concrète faisant usage d'instruments de cueillette qui s'articulent autour du concept de hasard et de l'importance que lui accordent les étudiant-e-s dans leurs raisonnements. Nous avons ainsi mis au point des entrevues semi-structurées, un jeu de simulation et un questionnaire. Pour aborder les discours obtenus, nous avons opté pour une analyse qui nous a permis de mettre au jour diverses facettes de la représentation que se font les étudiant-e-s interrogé-e-s à l'égard de la théorie de l'évolution. Nous avons ainsi constaté que si la plupart des étudiant-e-s se font une représentation déterministe de la théorie de l'évolution, et tendent, parfois, à adhérer aux thèses sociobiologiques, d'autres étudiants font intervenir le hasard dans leur raisonnement sur le processus évolutif et dénoncent le sociobiologisme. Enfin, quelques étudiant-e-s ont manifesté des contradictions au cours de leur raisonnement sur les processus évolutifs proposés: tantôt ils tiennent compte du hasard, tantôt ils l'excluent de leur raisonnement. Ces conclusions nous ont permis de signaler l'intérêt de l'exploration des représentations des étudiant-e-s à l'égard de la théorie de l'évolution et la nécessité d'en tenir compte dans un enseignement qui a, entre autres, comme but de former à l'esprit critique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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Historique de la Faculté des Arts de l'Université Laval, 1852-1902

Provost, Honorius 25 April 2018 (has links)
Dans le langage académique, les facultés d'une université correspondent aux maîtresses branches de l'enseignement supérieur qu'on y dispense. Les professeurs et élèves affectés à chacune de ces branches constituent telle faculté en particulier. C'est du moins le sens métonymique de ce terme, en français. Car, selon le sens traditionnel, et les Anglais y sont restés plus fidèles, la faculté désigne seulement le corps professoral. Chaque faculté a son conseil ou bureau de direction, dont le président s'appelle doyen. La faculté jouit ainsi d'une certaine autonomie: elle a sa régie interne, ses règlements, ses responsabilités; elle est une petite université dans la grande. Deux ou trois facultés au moins sont nécessaires pour constituer une université, laquelle, d'ailleurs, ne peut être légalement fondée qu'au moyen d'une charte octroyée par les autorités compétentes. L'Université Laval comprend maintenant onze facultés distinctes. Mais, à sa fondation et pendant longtemps, elle en eut seulement quatre. La Faculté des Arts était du nombre. C'est de celle-ci que nous avons entrepris de raconter le premier demi-siècle d'existence. Les seules sources de première main qui ont été mises à contribution sont celles que contiennent les précieuses archives du Séminaire de Québec et de l'Université Laval. Elles suffisaient, d'ailleurs, étant donné la circonscription du sujet. Il ne s'agissait pas de faire l'histoire, même en abrégé, de chacun des collèges affiliés qui constituent, en un sens, la Faculté des Arts. C'est plutôt du lien moral établi entre eux et l'Université qu'il s'agissait, de la coordination des efforts communs pour le progrès de l'enseignement secondaire et sa plus grande adaptation aux exigences de l'enseignement supérieur qui en est le débouché. Pendant plus de cinquante ans, la Faculté des Arts n'a guère été qu'une commission de contrôle des études en vue de l'obtention du diplôme de baccalauréat; et toutes ses opérations étaient polarisées dans ce sens. Ce n'était pas de l'enseignement supérieur. Ce n'était même pas la voie obligée pour y conduire; car, l'Université devait reconnaître, en plus de ses propres diplômes de baccalauréat es arts et d'inscription, des brevets obtenus en dehors de son contrôle, pour l'admission à l'étude des carrières libérales. On conçoit donc combien étaient ingrates les conditions de travail, quel dévouement, quel tact il fallait déployer. Les maîtres éducateurs de ce temps-là avaient besoin d'une trempe surhumaine, si l'on tient compte, en plus, des oppositions tantôt ouvertes, tantôt sournoises, auxquelles ils eurent à faire face. C'est donc dire que la Faculté des Arts n'a pas conquis sans lutte les franchises et le prestige dont elle s'auréole aujourd'hui. Son plus grand mérite a été d'obtenir l'uniformité et une coopération presque parfaite, quant aux normes de l'enseignement secondaire, au Canada français, entre des institutions d'origines et de mentalités souvent divergentes. Le fait que ces institutions furent presque toujours sous la direction exclusive du clergé n'a pas été autant qu'on pourrait croire un facteur d'union et de bonne entente. Sans dénigrer à plaisir, il faut bien admettre que les cercles ecclésiastiques canadiens, durant presque tout le XIXème siècle et même le début du XXème, ne furent pas toujours édifiants de calme et de fraternité. C'est au travers et à l'encontre d'une foule de mesquineries de clocher, de susceptibilités, de polémiques virulentes, parfois entre personnages de premier rang, que l'Université Laval a réussi à se faire accepter. Et ce ne fut pas sans voir arracher un jour de son giron une progéniture formée du meilleur de son sang, engendrée Dieu sait au prix de quelles angoisses et qui lui paraissait encore si peu viable par elle-même. Sait-on ce qu'on inflige à une mère, quand on lui arrache son enfant? La séparation finale, par le haut, entre l'Université Laval et sa Succursale de Montréal, en 1922, a entraîné, dans la Faculté des Arts, le départ de la moitié des collèges affiliés, passés sous le contrôle de la nouvelle Université de Montréal. Mais les places restées vides, à Québec, ont été graduellement comblées par autant et plus de nouveaux collèges, masculins ou féminins, affiliés subséquemment. C'est aussi dans cette période récente que la Faculté des Arts, engagée de plus en plus dans certaines branches de l'enseignement supérieur spécialisé, a vu craquer ses cadres devenus trop étroits, pour accorder existence et autonomie à toutes les facultés plus récentes, sauf celle du Droit canonique. Ainsi donc, la Faculté des Arts, partie de plus bas, a été la plus féconde des facultés primitives de Laval. Et, sans s'être épuisée pour autant, elle continue d'étendre son champ d'action dans les domaines qui lui sont dévolus. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Enquête sur la situation des étudiants africains de l'Université Laval

Somé, Jean-Baptiste 25 April 2018 (has links)
L'existence d'universités susceptibles d'offrir des études de haut niveau dans les pays en voie de développement en général et dans les pays africains en particulier est pratiquement rare, de telle sorte que les étudiants de ces pays sont obligés de compléter leurs études en Occident. Que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord, ces étudiants sont confrontés à un certain nombre de problèmes liés à la poursuite de leurs études. Ces problèmes, selon la littérature consacrée aux étudiants africains, sont surtout d'ordre culturel, socio-économique et psycho-pédagogique. Sur le plan culturel, les problèmes sont prévisibles dans la mesure où l'étudiant africain subit l'influence de deux cultures: la culture africaine, d'une part, et la culture occidentale, de l'autre. En effet, il a d'abord appris à raisonner en africain. Maintenant, il "apprend les langues de l’Europe, cherche à raisonner comme Descartes ou Bacon, se sert de ses bien de consommation … La trop brillante civilisation nord-américaine exerce une fascination marquée". (René DUMONT, 1982). Comment peut-il alors éviter un choc? Sur le plan socio-économique, on sait que ces étudiants viennent de pays généralement pauvres. Très peu de pays africains sont en effet capables de supporter les frais d'études de leurs étudiants. C'est ce qui explique que les étudiants africains inscrits dans les universités occidentales, nord-américaines en particulier, sont ceux dont les parents sont aisés ou ceux qui sont bénéficiaires d'une bourse d'études, une bourse étrangère de préférence. Mais, selon la littérature (Genest, 1972), Wetzel, Norman Rodney (1974), Medzo, F. (1982), leurs conditions de vie demeurent tout de même précaires. Sur le plan psycho-pédagogique, les étudiants africains rencontrent des difficultés surtout au niveau linguistique, au niveau du contenu des programmes d'études et au niveau pédagogique. 1) D'abord au niveau linguistique, l'anglais étant la langue de prédilection en Amérique du Nord, les universités même francophones n'échappent pas à son influence. Or, la plupart des étudiants africains ont été scolarisés en français. Dans ce cas, l'anglais devient un sérieux handicap pour bon nombre d'entre eux. 2) Ensuite, au niveau du contenu des programmes, les études antérieures ont montré que ceux-ci ne répondaient pas toujours aux attentes des étudiants africains. Tuso, dans sa thèse (1981), a remarqué que ces étudiants éprouvaient des difficultés à travailler sur des sujets se rapportant à l'Afrique faute de documents pertinents. 3) Enfin, au niveau pédagogique, les études antérieures (entre autres, Tuso, 1981; Ekaiko, 1981) ont montré également que les étudiants africains éprouvaient des difficultés à s'adapter au système éducatif nord-américains. Nous voyons combien, pour réussir, l'étudiant africain doit surmonter toutes ces difficultés que nous venons d'énumérer, sans oublier le fait que celles-ci varient selon les pays et les universités. C'est pourquoi nous avons pensé qu'une enquête sur la situation des étudiants africains inscrits à l'Université Laval (c'est-à-dire une enquête sur tout ce qui est en rapport direct ou indirect avec les études qu'ils y poursuivent) pouvait être révélatrice de bien d'entraves qui les gênent dans leurs études et qu'à partir de là, des solutions d'aplanissement de ces difficultés pourraient être envisagées. Par le fait même que l'étudiant africain soit étranger à la société québécoise, un problème d'intégration à ce milieu se pose auquel vient se greffer celui de ses rapports avec les personnes qu'il côtoie directement, en l'occurrence ses camarades de classe, le personnel de soutien et ses professeurs. Quelle opinion se fait-il de son environnement tant physique qu'humain et de l'enseignement qui lui est dispensé à l'Université Laval ? / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015

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