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Agrégation plaquettaire in vitro : effets anticoagulants du CTAD et utilisation à des fins diagnostiques dans les espèces sensiblesGranat, Fanny 13 April 2016 (has links) (PDF)
La numération plaquettaire est une analyse délicate et le résultat est souvent erroné notamment du fait d’une tendance à l’agrégation in vitro dans certaines espèces animales. Il a ainsi pu être démontré chez le Chat que ce phénomène peut être inhibé par l’association d’un anticoagulant avec des inhibiteurs plaquettaires : le CTAD (Citrate, Théophylline, Adénosine et Dipyridamole). Cette association permet ainsi l’obtention de numérations plaquettaires fiables sans affecter les autres populations sanguines, mais également d’effectuer des analyses d’hémostase et de biochimie. De nouveaux intervalles de référence ont dû être établis pour certaines variables hématologiques avec les analyseurs utilisés en laboratoire et dans les cliniques vétérinaires. Par ailleurs, si les effets antiagrégants du CTAD sont moins nets chez le Chien, il peut également servir d’anticoagulant « universel », permettant de réduire le nombre de prélèvements et d’améliorer ainsi le bien-être des animaux.
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Impact des trichothécènes sur l'immunité des muqueuses et utilisation de Lactobacillus sobrius comme moyen de lutte microbiologique contre ces mycotoxinesSeeboth, Julie 25 October 2013 (has links) (PDF)
Les mycotoxines sont des métabolites secondaires des moisissures qui peuvent naturellement contaminer de nombreux supports (céréales, fruits, papiers peints, compost). Dans ces travaux de thèse, nous avons focalisé notre intérêt sur deux mycotoxines produites principalement par les champignons du genre Fusarium, appartenant toutes deux au même groupe des trichothécènes, le déoxynivalénol (DON) et la toxine T-2 (T-2). Les objectifs de cette thèse ont été de déterminer les effets de ces deux toxines sur la mise en place des réponses immunitaires au sein de la muqueuse respiratoire et intestinale. L’ensemble de ces études a été réalisé chez le porc, espèce cible de ces contaminants et animal modèle pour l’Homme. Les résultats de ces travaux ont montré que ces deux toxines affectent la réponse immunitaire. Au niveau du tractus respiratoire, une faible dose de toxine T-2 altère l’activation des macrophages alvéolaires lorsqu’ils sont stimulés par les agonistes des TLRs -4, -2/6 (lipopolysaccharides et acides lipoteichoïques, respectivement) en diminuant la synthèse du composé antimicrobien NO et des cytokines pro-inflammatoires IL-1β et TNF-α. Cette immunosuppression pourrait alors conduire à une susceptibilité plus accrue des porcs à des infections opportunistes. Au niveau du tractus intestinal, à l’état basal, nous avons mis en évidence que le DON comme la toxine T-2 induit une forte réponse inflammatoire innée associée à la stimulation de la voie IL-17 en inhibant le développement des cellules T régulatrices. Des études mécanistiques ont permis de déterminer que les cytokines associées à la voie IL-17 suite à une exposition aux trichothécènes, sont produites par une des sous-populations de cellules T innées, les cellules Tγδ productrices d’IL-17. La troisième partie de ce travail a porté sur l’utilisation de la souche Lactobacillus sobrius DSM 16698T dans le but de lutter contre les effets immunomodulateurs générés lors d’une exposition aux trichothécènes. Les résultats de ce travail ont montré que cette souche bactérienne est capable de réduire les effets inflammatoires IL-17 et de rétablir les paramètres impliqués dans les fonctions de la barrière intestinale, suite à une exposition ex vivo et in vivo au DON. En revanche, cette souche a peu d’effet contre la toxine T-2. L’ensemble de ce travail de thèse suggère donc qu’une exposition à de faibles doses de trichothécènes pourrait accroître la susceptibilité des animaux aux perturbations de nature infectieuse ou inflammatoire.
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Relation structure/activité de tanins bioactifs contre les Nématodes Gastrointestinaux (Haemonchus contortus) parasites des petits ruminantsQuijada Pinango, Jessica 17 December 2015 (has links) (PDF)
Les nématodes gastrointestinaux (NGIs) représentent une contrainte majeure en élevage des ruminants. Jusqu’à présent, la maîtrise de ces parasitoses a reposé essentiellement sur l’emploi répété de traitements anthelminthiques (AH) de synthèse. Cependant, le développement constant de résistances aux AH dans les populations de nématodes chez les petits ruminants conduit à rechercher des méthodes alternatives ou complémentaires de lutte contre ces parasitoses. Au cours des deux dernières décennies, les données se sont accumulées montrant que certaines plantes étaient dotées de propriétés anthelminthiques, ce qui a été associé à la présence de tannins condensés (TCs) et de flavonoïdes. Ces ressources contenant des TCs, exploitées comme nutricaments, représentent donc une alternative attractive à la chimiothérapie, en combinant des effets bénéfique sur la santé et la nutrition des ruminants. Toutefois, une des difficultés à résoudre, pour un usage pertinent de ces nutricaments, est de comprendre l’origine de la variabilité des résultats observés dans l’activité AH. A côté de facteurs quantitatifs, la qualité (la structure) des TC semble également jouer un rôle dans les propriétés antiparasitaires mais ce facteur demeure peu exploré. En utilisant Haemonchus contortus comme modèle expérimental de nématode et le sainfoin (Onobrychis viciifolia) comme modèle de plantes contenant des tannins, l’objectif général de cette thèse a été de mieux comprendre les relations structure/activité des TCs. Les objectifs spécifiques des diverses études menées ont été 1) d’ examiner in vitro (par la méthode LEIA) l’activité AH de 36 fractions purifiées de TCs présentant une large diversité de caractéristiques structurelles [ex: la taille (mDP), les proportions prodelphinidols /procyanidols (PD/PC) et trans/cis ], et 2) le rôle possible d’interactions entre tannins et flavonoïdes, 3) d’ évaluer et comparer in vivo chez des agneaux, les conséquences sur les populations de vers et sur la résilience de l’hôte de la distribution de 2 ressources contenant des TCs de qualité contrastée pour les valeurs PD/PC [fort PD/PC, sainfoin (O. viciifolia); bas PD/PC, pellicules de noisettes (Corylus avellana)], 4) d’ examiner si les résultats varient en fonction de l’espèce et de la localisation des parasites (abomasum, H. contortus vs intestin grêle, Trichostrongylus colubriformis), 5) d’évaluer les concentrations, la qualité et la bio-disponibilité des TCs le long du tube digestif chez les ovins. Les résultats acquis ont montré: 1) des relations in vitro entre certaines caractéristiques des TCs et l’activité AH : un rapport élevé PD/PC pour les 2 espèces de nématodes auquel s’ajoute un rôle de la taille des tanins (mDP) pour H. contortus sont les facteurs identifiés. De manière générale, H. contortus s’est avéré plus sensible (valeurs EC50 plus faibles) aux effets des diverses ressources que T. colubriformis. Des synergies d’effets AH ont été observés entre tannins et flavonoides (quercétine et lutéoline), tout particulièrement dans le cas de TCs avec un faible rapport PD/PC. Dans l’étude in vivo, les agneaux consommant du sainfoin ont montré des effets AHs et une amélioration de la résilience de l’hôte alors que les effets de la noisette ont été beaucoup plus discrets. Les analyses menées sur les contenus des divers organes digestifs et les fèces, pour les deux types de ressources ont montré de fortes réductions de TCs détectés par rapport aux teneurs initiales dans la ration alors que les caractéristiques de structure étaient globalement préservées au long du tube digestif. En conclusion, le rôle de la qualité (structure) des TCs dans l’activité AH a été confirmé à la fois par les études in vitro et in vivo. Ces résultats suggèrent l’importance de prendre en compte ces facteurs dans la recherche de ressources pouvant être exploitées comme futurs nutricaments chez les ruminants.
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Étude du comportement des particules virales aérosolisées dans un bâtiment agricole ventilé mécaniquementAudet, Martyne 24 April 2018 (has links)
Le contrôle des agents pathogènes viraux en agriculture constitue une préoccupation majeure pour les producteurs, tant pour l’impact économique négatif que les épidémies infligent que pour la santé des travailleurs et des animaux d’élevage. Les mesures de biosécurité renforcée restent à ce jour inefficaces à enrayer la dissémination des virus, ceux-ci pouvant être propagés par l’air. Il est connu que l’air intérieur des bâtiments d’élevage confiné contient une importante concentration de bioaérosols variés ayant le potentiel d’être dispersés aux sites voisins par les systèmes de ventilation. En conséquence, il s’avère urgent de développer des méthodes pour faciliter la détection précoce des virus dans l’air des bâtiments qui soient efficaces, simples, écologiques et sécuritaires pour les animaux. Une collaboration avec un groupe d’ingénieurs agricoles fut établie afin d’élaborer un outil visant l’amélioration des stratégies d’échantillonnage de l’air dans les bâtiments mécaniquement ventilés. Brièvement, il fut suggéré que la co-nébulisation d’une solution fluorescente (NSF/ANSI 60) et d’un bactériophage modèle pourrait démontrer la faisabilité de l’identification d’une zone stratégique dans l’espace intérieur pour l’échantillonnage des agents pathogènes viraux aérosolisés. La détermination d’une telle zone pourrait favoriser leur détection précoce et la prévention de leur propagation au sein du cheptel. Le comportement des aérosols viraux fut également étudié in vitro en présence de poussières standardisées pour tenter de déterminer si le contenu particulaire de l’air influence la taille des particules virales et si une taille préférentielle peut leur être attribuée. Ces informations supplémentaires pourraient éclairer la prise de décisions, faciliter la planification de systèmes de filtration pour les aérosols viraux et influencer le développement de méthodes de capture alternatives. / Dissemination of viral pathogens via airborne particles is a known phenomenon. In agriculture, indoor air of livestock confinement buildings contains a high concentration of bioaerosols that may be dispersed to neighbouring sites through ventilation systems. Control of pathogenic viruses remains to this day a major concern for the health of agricultural workers and animals, as well as for the significant negative economic impact that epidemics inflict on the industries. The development of methods for virus detection in the air of agricultural buildings that are simple, reliable, ecologically sound, and without risk for animal health is urgent. We collaborated with a group of agricultural engineers to tackle this problem. A 55 m3 mechanically ventilated experimental confinement building was used to improve air sampling strategies by assessing the spatial concentration variations of an artificially nebulized virus and a fluorescent marker. We have ascertained that it is feasible to determine the most probable areas where viral particles are more likely to stay in suspension and be detected, simply by nebulizing a fluorescent solution of varying particles sizes. In the near future, molecular diagnostic tests will be available to the agricultural industry. Simply nebulizing a fluorescent solution could lead to the determination of the most suitable areas to use these molecular devices. Viral aerosols behaviour was also studied in vitro in conjunction with standardized dusts to determine if the nature of the particles in the air influenced viral particles size and if a preferential particle size could be observed. This additional information could provide insights to help decision making towards filtration systems and influence the development of alternative methods for viral aerosols capture.
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Étude des effets secondaires associés à un traitement prolongé de fluticasone inhalée chez les chevaux atteints de souffle (asthme équin)Muñoz Diaz, Trohadio Tomás 02 1900 (has links)
Le souffle équin est une maladie inflammatoire chronique des petites voies
respiratoires, très fréquente chez les chevaux gardés à l’intérieur avec de la
paille et du foin moisi et poussiéreux. Les signes cliniques peuvent être
prévenus par le contrôle de l’environnement et soulagés par l’administration
de corticostéroïdes systémiques et inhalés. L’objectif de cette étude était de
déceler les effets secondaires présents sur des chevaux atteints de souffle
traités à la fluticasone (Flovent 250 μg HFA®, 2000 μg BID, pendant six
mois, et puis 2000 μg SID, pendant six autres mois) par le cortisol sérique et
la présence d’ulcères gastriques. Cinq chevaux exempts de maladie
respiratoire et onze chevaux atteints du souffle ont été gardés à l’intérieur
d’une écurie avec du foin moisi et de la paille dans le but de provoquer la
maladie chez le groupe atteints du souffle. Une fois les chevaux atteints de
souffle devenus symptomatique, ils ont été divisés en deux groupes : un
premier groupe traité avec de la fluticasone, nourri avec du foin et gardé sur
une litière de paille, et un deuxième groupe non traité nourrie avec de la
moulée et gardé sur une litière de ripe, pendant six mois. Par la suite, les
deux groupes ont été mis au pâturage. Le cortisol a été mesuré par Immunoessai
enzymatique par chimiluminescence (CEIA, Immunolite 1000,
Siemmens®) les 12e et 10e jours avant et les 7e, 28e, 80e, 160e, 200e, 250e,
290e et 320e jours après le début du traitement afin de déterminer le degré
de suppression du cortisol sérique. On a également fait une suivi de la
présence d`ulcères gastriques à l`aide de vidéo endoscopique. La fluticasone
inhalée deux fois par jour cause une diminution du cortisol sérique les 28e,
80e et 160e jours, mais elle n’entraîne pas d’effets sur le score des ulcères
gastriques. Les pellets de luzerne causent quant à elles, une augmentation
du score des ulcères gastrique chez les animaux exempts de maladie
respiratoire. / Recurrent Airways Obstruction (RAO) is a small airways inflammatory
disease, very common in horses stabled in mouldy-dusty hay and straw
environments. The clinical signs are prevented by environmental control,
relieved by systemic and inhaled corticosteroids. Our objectives were to
determine whether inhaled corticosteroids cause a suppression of cortisol
levels and gastric ulceration in RAO horses treated with fluticasone 2000μg
(Flovant HFA®) BID for 6 months and 2000μg SID for another 6 months. Five
(5) healthy horses were used as controls and eleven (11) RAO affected
horses were stabled in a moldy-dusty environment to induce disease
exacerbation. Once they were symptomatic, they were divided into two
groups, the treated group was kept on hay/straw and the untreated group
was fed with pellets food and bedded on wood shavings six months.
Afterwards, all horses were pasture for the next 6 months. Serum cortisol
was mesured by Immuno-essai enzymatique par chimiluminescence (CEIA,
Immunolite 1000®, Siemmens) 12, 10 days before and 7, 28, 80, 160, 200,
250, 290, 320 days after treatment initiation, in order to determine cortisol
suppression. Fluticasone administered twice a day reduces blood cortisol
levels after 28, 80 and 160 days, but did not cause any change in gastric
ulcers. However, pellets slightly increased gastric ulcer scores in healthy
horses.
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Évaluation des comportements du chiot en clinique vétérinaire : étude piloteGodbout, Martin January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Etude d'un anticoagulant oral (le rivaroxaban) sur les paramètres hémostatiques de chiens en santéConversy, Bérénice 04 1900 (has links)
Chez le chien, les thromboses représentent une complication majeure de nombreuses conditions qui sont revues dans ce manuscrit. L’arsenal thérapeutique actuel présente certaines limites: des effets anticoagulants variables d’un patient à l’autre, des hémorragies et une administration par voie sous-cutanée pour l’héparine. Le rivaroxaban est un nouvel anticoagulant oral approuvé pour la prévention et le traitement des thromboses chez l’humain. C’est un inhibiteur direct du facteur Xa.
La présente étude a pour objectif d’évaluer les effets hémostatiques du rivaroxaban chez des chiens en santé, en utilisant les tests de coagulation suivants: temps de prothrombine (PT), temps partiel de thromboplastine (aPTT), activité anti-facteur X, génération de thrombine (GT) et thromboélastographie (TEG®).
Tout d’abord, l’effet anticoagulant du rivaroxaban a été évalué in vitro : le plasma citraté pauvre en plaquettes provenant de 20 Beagle en santé a été aliquoté et enrichi avec des solutions de rivaroxaban à des concentrations de 0 à 1000 mg/L d’anticoagulant. Une prolongation concentration-dépendante de tous les tests de coagulation a été notée. Les concentrations de 0.024 et 0.053 mg/L diminuent respectivement de 50% la vitesse de propagation de la GT et la densité optique de l’activité anti-facteur X. Ces derniers tests sont les plus sensibles et précis pour détecter l’effet anticoagulant du rivaroxaban.
Ensuite, 24 Beagle en santé ont été répartis aléatoirement en 3 groupes (n=8). Chaque groupe a reçu par voie orale un placebo, ou 20 mg de rivaroxaban une ou deux fois à 8h d’intervalle. Quinze échantillons sanguins ont été prélevés pour chaque chien sur 30 heures. Pour tous les tests de coagulation excepté la TEG®, une différence significative a été notée dans les résultats entre les groupes traités et le groupe placebo (p<0.0001). La durée de l’effet anticoagulant du rivaroxaban était de 7.9-18.7h dans le groupe traité une fois; et de 17.5-26.8h dans le groupe traité deux fois. Le pic d’action de l’effet anticoagulant était d’environ 2h. Seul le paramètre R de la TEG® était significativement affecté dans les groupes traités.
En conclusion, le rivaroxaban exerce un effet anticoagulant chez le chien à la dose de 2 mg/kg. Une administration biquotidienne semble appropriée pour un effet de 24h. / In dogs, thrombosis is a major complication detected in many conditions. The limits of the current available anticoagulants in veterinary medicine are their variable effects from one patient to another, bleeding complications and subcutaneous injections for heparin administration. Rivaroxaban is a novel oral anticoagulant approved for the prevention and treatment of thrombosis in humans. It is a direct factor Xa inhibitor.
The objectives of the study were to determine the haemostatic effects of rivaroxaban in healthy dogs by evaluating the following coagulation assays: prothrombin time (PT), activated partial thromboplastin time (aPTT), anti-factor X activity, thrombin generation (TG) and thromboelastography (TEG®).
An in vitro study was conducted: citrated platelet poor plasma from 20 healthy Beagles was aliquoted and mixed with rivaroxaban to obtain solutions ranging from 0 to 1000 mg/L of the anticoagulant. Rivaroxaban exerted a concentration-dependent anticoagulant effect. Rivaroxaban solutions at 0.024 and 0.053 mg/L cause 50% inhibition of the propagation of TG and of the optical density of anti-factor X activity respectively. These assays were the most sensitive to detect the anticoagulant effect of rivaroxaban.
Secondly, 24 healthy Beagles were randomly divided in 3 groups (n=8) and received one placebo pill orally, or 20 mg rivaroxaban once or twice at 8h interval. Fifteen citrated blood samples were collected from each dog over 30h. For each coagulation assay except for TEG®, there was a significant difference in assay results between placebo and rivaroxaban groups (p<0.0001). The duration of the rivaroxaban anticoagulant effect was 7.9-18.7h in the group receiving rivaroxaban once, and 17.5-26.8h in the group receiving rivaroxaban twice. The peak of action of rivaroxaban appeared 2h after the dose. Only R parameter of TEG® was significantly affected by rivaroxaban administration.
To conclude, rivaroxaban is an efficient anticoagulant in healthy dogs at 2 mg/kg. A twice daily administration seems appropriate to exert a 24h anticoagulation.
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Bronchopneumonies infectieuses des jeunes bovins : de la complexité du microbiome aux particularités évolutives et cliniques de virus respiratoires encore méconnus.Salem, Elias 24 October 2018 (has links) (PDF)
L’étiologie des bronchopneumonies infectieuses (BPI) des jeunes bovins est multifactorielle, mettant en cause des agents infectieux comme des bactéries, virus ou parasites, et également des facteurs de risques liés à la conduite d’élevage et à l’environnement. Dans cette thèse nous nous sommes intéressés aux virus respiratoires bovins. Nous avons étudié le virome de l’appareil respiratoire superficiel et profond des jeunes veaux atteints de BPI par des approches de séquençage à haut débit pour mieux caractériser les co-infections virales et identifier de nouveaux virus. Par ailleurs nous nous sommes intéressés au contexte dans lequel les virus opèrent en analysant la structure, la diversité, et le dynamisme du bactériote respiratoire chez des veaux sains et atteints de BPI. Les résultats suggèrent que de nombreux virus agissent en interactions et montrent une prédominance du coronavirus bovin (BCoV) dans les cavités nasopharyngées et également dans les poumons des veaux atteints de BPI. L’étude phylogénétique des BCoV isolés indique une ségrégation entre souches européennes d’une part et américaines et asiatiques d’autre part qui semble résulter d’un phénomène de recombinaison dans les années 1960-70. Par ailleurs un astrovirus bovin a été clairement détecté pour la première fois principalement dans les poumons de veaux atteints de BPI. L’analyse du microbiote indique, elle, une disparité écologique entre cavités superficielles et profondes et des interactions possibles entre agents pathogènes connus et différentes communautés bactériennes de la flore résidente. Enfin une partie des travaux a concerné le virus influenza D (IDV), un nouveau virus respiratoire bovin émergent récemment identifié en France. Lors d’une infection expérimentale chez des veaux nous avons démontré que IDV possède un pouvoir pathogène respiratoire modéré et qu’il module la réponse immunitaire innée du veau. Nous avons aussi confirmé le caractère ubiquiste d’IDV en démontrant sa circulation sur le continent africain. En conclusion, grâce à des méthodes de séquençages à haut débit ce travail a permis une meilleure description et caractérisation des virus respiratoires bovins et de leur environnement immédiat. Il ouvre des perspectives pour mieux comprendre le rôle des interactions virales dans la genèse des signes cliniques respiratoires.
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Le TGF-[BETA] comme marqueur d'adhérences abdominales dans un modèle expérimental de poulain nouveau-néHablani, Laurence Myriam January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Étude des effets secondaires associés à un traitement prolongé de fluticasone inhalée chez les chevaux atteints de souffle (asthme équin)Muñoz Diaz, Trohadio Tomás 02 1900 (has links)
Le souffle équin est une maladie inflammatoire chronique des petites voies
respiratoires, très fréquente chez les chevaux gardés à l’intérieur avec de la
paille et du foin moisi et poussiéreux. Les signes cliniques peuvent être
prévenus par le contrôle de l’environnement et soulagés par l’administration
de corticostéroïdes systémiques et inhalés. L’objectif de cette étude était de
déceler les effets secondaires présents sur des chevaux atteints de souffle
traités à la fluticasone (Flovent 250 μg HFA®, 2000 μg BID, pendant six
mois, et puis 2000 μg SID, pendant six autres mois) par le cortisol sérique et
la présence d’ulcères gastriques. Cinq chevaux exempts de maladie
respiratoire et onze chevaux atteints du souffle ont été gardés à l’intérieur
d’une écurie avec du foin moisi et de la paille dans le but de provoquer la
maladie chez le groupe atteints du souffle. Une fois les chevaux atteints de
souffle devenus symptomatique, ils ont été divisés en deux groupes : un
premier groupe traité avec de la fluticasone, nourri avec du foin et gardé sur
une litière de paille, et un deuxième groupe non traité nourrie avec de la
moulée et gardé sur une litière de ripe, pendant six mois. Par la suite, les
deux groupes ont été mis au pâturage. Le cortisol a été mesuré par Immunoessai
enzymatique par chimiluminescence (CEIA, Immunolite 1000,
Siemmens®) les 12e et 10e jours avant et les 7e, 28e, 80e, 160e, 200e, 250e,
290e et 320e jours après le début du traitement afin de déterminer le degré
de suppression du cortisol sérique. On a également fait une suivi de la
présence d`ulcères gastriques à l`aide de vidéo endoscopique. La fluticasone
inhalée deux fois par jour cause une diminution du cortisol sérique les 28e,
80e et 160e jours, mais elle n’entraîne pas d’effets sur le score des ulcères
gastriques. Les pellets de luzerne causent quant à elles, une augmentation
du score des ulcères gastrique chez les animaux exempts de maladie
respiratoire. / Recurrent Airways Obstruction (RAO) is a small airways inflammatory
disease, very common in horses stabled in mouldy-dusty hay and straw
environments. The clinical signs are prevented by environmental control,
relieved by systemic and inhaled corticosteroids. Our objectives were to
determine whether inhaled corticosteroids cause a suppression of cortisol
levels and gastric ulceration in RAO horses treated with fluticasone 2000μg
(Flovant HFA®) BID for 6 months and 2000μg SID for another 6 months. Five
(5) healthy horses were used as controls and eleven (11) RAO affected
horses were stabled in a moldy-dusty environment to induce disease
exacerbation. Once they were symptomatic, they were divided into two
groups, the treated group was kept on hay/straw and the untreated group
was fed with pellets food and bedded on wood shavings six months.
Afterwards, all horses were pasture for the next 6 months. Serum cortisol
was mesured by Immuno-essai enzymatique par chimiluminescence (CEIA,
Immunolite 1000®, Siemmens) 12, 10 days before and 7, 28, 80, 160, 200,
250, 290, 320 days after treatment initiation, in order to determine cortisol
suppression. Fluticasone administered twice a day reduces blood cortisol
levels after 28, 80 and 160 days, but did not cause any change in gastric
ulcers. However, pellets slightly increased gastric ulcer scores in healthy
horses.
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