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Développement d'un vaccin à spectre élargi de protection contre le SRAS-CoV-2Blanchette, Léa-Jeanne 25 March 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles / La pandémie de COVID-19 a suscité d'intenses efforts de vaccination pour neutraliser le SRAS-CoV-2 en réduisant la transmission et la mortalité. Cependant, la variabilité génétique de la cible vaccinale a conduit à l'émergence de variants échappant à la protection vaccinale. Des vaccins novateurs ciblant des régions virales conservées sont cruciaux pour une protection élargie. Plutôt qu'être axée sur la neutralisation, cette stratégie pourrait immédiatement contrôler l'inflammation, la maladie grave et la mortalité liées aux variants. En réponse à ce besoin, nous avons développé le vaccin PapMV-N en couplant la protéine N hautement conservée du SRAS-CoV-2 à la plateforme des nanoparticules de PapMV. PapMV-N vise à induire une réponse protectrice à spectre élargi via la stimulation des lymphocytes T cytotoxiques de type Th1. Nous avons comparé PapMV-N à deux autres formulations générant des réponses Th1 (CpG-N) et Th2 (Alum-N). Après deux injections chez la souris, PapMV-N a induit les titres d'anticorps associés à Th1 les plus élevés, tandis qu'Alum-N a induit les titres d'anticorps associés à Th2 les plus élevés. De plus, CpG-N a entraîné la fréquence la plus élevée de cellules T sécrétrices d'IFN-γ spécifiques de l'antigène. Nous avons évalué les effets protecteurs chez des souris transgéniques K18-hACE2 après deux doses, suivies d'une exposition au SRAS-CoV-2 ancestral. Toutes les formulations contenant l'antigène N ont réduit l'inflammation et les cytokines pro-inflammatoires dans les poumons. Une tendance distincte est apparue dans le cerveau : les vaccins de type Th1 ont entraîné des titres viraux réduits et une réduction des symptômes, tandis que les souris vaccinées avec Alum-N de type Th2 ont présenté des titres cérébraux élevés et des symptômes graves. L'étude souligne la protéine N comme cible hautement immunogène et PapMV-N comme vaccin prometteur. De plus, elle éclaire l'importance du profil immunitaire Th1/Th2 induit par le vaccin dans la protection contre le SRAS-CoV-2. / The COVID-19 pandemic prompted intensive vaccine efforts to neutralize the SARS-CoV-2 virus, reducing transmission and mortality. However, the genetic variability of the vaccines' target has led to the emergence of variants that evade vaccine protection. Innovative vaccines targeting conserved viral regions are crucial for broader variant protection. This strategy, rather than focusing on neutralization, could serve as an immediate tool to control inflammation, severe disease and death until strain-specific vaccines are available. To address this, we developed the PapMV-N vaccine by coupling the highly conserved SARS-CoV-2 nucleocapsid (N) protein to the PapMV nanoparticle vaccine platform. PapMV-N aims at inducing a broad protective Th1-type cytotoxic T lymphocyte response. We compared PapMV-N's performance in mice immunogenicity tests to two vaccine formulations generating Th1 (CpG-N) and Th2 (Alum-N) responses. After two injections, PapMV-N yielded the highest Th1-associated antibody titers, while Alum-N induced the highest Th2-associated antibody titers. Additionally, CpG-N prompted the highest frequency of IFN-γ-producing antigen-specific T cells. We assessed protective effects in transgenic K18-hACE2 mice after two doses, followed by exposure to ancestral SARS-CoV-2. All N antigen-containing formulations reduced inflammation and pro-inflammatory cytokine levels in the lungs. Interestingly, a distinct trend emerged in the brain: Th1-type vaccines resulted in reduced viral titers and absence of symptoms, whereas Th2-type Alum-N vaccinated mice exhibited elevated brain titers and severe symptoms. This study highlights the N protein as a highly immunogenic vaccine target and positions PapMV-N as a promising vaccine candidate. Moreover, this study sheds light on the significance of the vaccine-induced Th1/Th2 immune response profile in SARS-CoV-2 protection.
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Vaccination contre la COVID-19 chez les patients de la clinique MPOCPelletier, Éliane 13 December 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles / Introduction : Le programme d'immunisation contre le SARS-CoV-2, était initialement composé de deux doses de vaccins, et priorisait les groupes à risque élevé de complications de l'infection à COVID-19 tel que les patients souffrant de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Avec l'évolution de la campagne et la recherche active dans le domaine, la campagne de vaccination québécoise a ajouté une dose de rappel en cours d'étude. Les vaccins contre le SARS-CoV-2 à vecteur viral tel que le ChAdox nCoV-19 d'AstraZeneca (Vaxzevria) ou à ARN messager tels que le BNT162b2 de Pfizer-BioNTech (Comirnaty) et le mRNA-1273 de Moderna (Spikevax) visent à générer des anticorps dirigés contre la protéine S (Spike) du virus qui est responsable de l'attachement du virus aux cellules humaines. Bien que plusieurs études d'envergure aient démontré l'efficacité de la vaccination contre la COVID-19 pour la population générale, les patients souffrant de maladie chronique comme MPOC y étaient sous-représentés. Ce manque de données était préoccupant puisque les effets indésirables et la protection n'y étaient pas bien décrits chez cette population à risque des complications sévères d'une infection à SARS-CoV-2. Objectifs : Les objectifs de cette étude étaient de décrire la réponse vaccinale chez les patients MPOC au Québec notamment quant à la sécurité (exacerbations, réactions locales et systémiques), l'efficacité (sérologie des anticorps anti-S pour la vaccination) et le portait de la vaccination (vaccin reçu et la réception ou non d'une 3ᵉ dose). Devis : Compte tenu du peu de données sur le phénomène d'intérêt, un devis d'étude descriptive quantitative de type enquête descriptive longitudinale a été utilisé. Méthodologie : L'échantillonnage a été effectuée de manière non-probabiliste intentionnelle au sein des 415 patients de la clinique MPOC de l'IUCPQ. Sur les 415 patients de la clinique, 407 ont acceptés d'être vaccinés, et 327 ont participé au projet de recherche. Sur les 327 patients de l'étude, 191 ont eu des prélèvements sanguins. La collecte de données a débuté à la fin du mois de février 2021 et s'est terminée au mois de juin 2022. La collecte de données a été effectuée à l'aide de questionnaires téléphoniques standardisés avec des questions directes et à l'aide de prises de sang, de sérologies et d'immunodosage des anticorps dirigés contre la protéine S par chimiluminescence par les machines Abbott et Siemens. Les données ont été analysées de manière bivariée et multivariée, et à l'aide de modèles linéaires mixtes. Ces analyses visaient à déterminer l'influence de différentes variables sur l'intensité de la réponse vaccinale. Résultats : Au terme de la collecte de données, la majorité des deux premières doses de vaccins administrées était composée de deux doses de BNT162b2. La majorité des patients de l'étude (283/312; 90,7%) a reçu une 3ᵉ dose. La majorité des 3ᵉ dose administrées était du mRNA-1273. Plus d'effets indésirables ont été rapportés après la 2ᵉ dose de vaccin. Les plus fréquents effets indésirables observés étaient la douleur au site d'injection chez 47,4% des patients après la 1ᵉʳᵉ dose et 64,5% après la 2ᵉ dose, et la fatigue chez 23,7% des patients après la 1ᵉʳᵉ dose et 34,5% après la 2ᵉ dose. Le risque d'exacerbations était augmenté de manière statistiquement significative dans les 2 semaines suivant la vaccination des doses additionnelles, 2ᵉ et 3ᵉ, lorsque comparé à la première dose. Ce risque montait à 0,2480 exacerbation/patient-année dans les deux semaines après la 1ᵉʳᵉ dose, 0,7439 après la 2ᵉ dose et 0,6999 après la 3ᵉ dose. Concernant l'efficacité des deux premières doses seulement, l'âge supérieur à 70 ans et la réception d'une ou deux doses de vaccins non à ARNm prédisaient des niveaux anticorps anti-S inférieurs, et le sexe féminin et l'utilisation de corticostéroïdes inhalés tendaient à avoir des niveaux d'anticorps plus élevés que les hommes et les non-utilisateurs de corticostéroïdes inhalés, respectivement. La quasi-totalité des patients MPOC (99,7%) ont développé une réponse sérologique dépassant le seuil de protection établi par le fabricant du test utilisé pour le dosage des anticorps après 1 an. L'utilisation de corticostéroïdes inhalés et une histoire d'infection à la COVID-19 semblaient augmenter les niveaux d'anticorps observés tandis qu'un âge supérieur à 70 ans et la réception d'au moins un vaccin non à ARNm semblaient diminuer ces changements. Les autres variables indépendantes observées tel que le sexe, la corticodépendance, le score de Charlson, l'IMC, le statut tabagique, le VEMS, la classification GOLD, le score CAT et l'administration ou non d'une 3ᵉ dose de vaccin n'étaient pas associées à une différence statistiquement significative d'anticorps anti-S au suivi à un an. Conclusion : Bien que la majorité des patients MPOC de l'étude a développé des niveaux d'anticorps suffisant au suivi après la 2ᵉ dose de vaccin et au suivi à 1 an, un âge avancé et/ou supérieur à 70 ans, la réception d'au moins un vaccin non à ARNm et la non-utilisation de corticostéroïdes inhalés étaient associés à une moins bonne réponse sérologique selon les deux études. Les effets indésirables les plus fréquents étaient la fatigue et la douleur au site d'injection, et leur fréquence chez les patients MPOC de cette étude semblaient être moindre que chez le reste de la population âgée de plus de 55 ans présentée dans les études de mRNA-1273 et BNT162b2. Le risque d'exacerbations était augmenté de manière statistiquement significative dans les 2 semaines suivant la vaccination des doses de rappel. Le risque d'exacerbation était supérieur dans les deux semaines suivant l'administration de la 2ᵉ dose de vaccin. / Introduction: The Quebec SARS-Cov-2 vaccination campaign, originally consisting of 2 shots of vaccine, prioritized groups at high risk of developing severe SARS-CoV-2 infection such as elderly people or those suffering from chronic diseases as chronic obstructive pulmonary disease (COPD). With multiple studies published and constant new data brought to light, the campaign recommended a third and booster shot of vaccine while this study was on-going. The vaccines target the spike protein (S-protein), responsible of the attachment of the virus to the human cell, by using viral vector-based vaccine such as AstraZeneca's Vaxzevria, and RNA vaccines such as Pfizer-BioNTech's Comirnaty (BNT162b2) and Moderna's Spikevax (mRNA-1273). The vulnerability of patients with COPD to SARS-CoV-19 makes it important to document the effectiveness and the security of the COVID-19 vaccines. However, data regarding the safety and efficacy of COVID-19 vaccination in patients with COPD patients is lacking. Objectives: This study aims to describe the response to COVID-19 vaccination in patients with COPD by assessing its safety profile (exacerbations, local and systemic side effects) and efficacy (serum anti-S antibodies). Methods: Data collection started in February 2021 and ended in June 2022. Patients were recruited from the IUCPQ COPD clinic having 415 patients. Standardized phone interviews were used to collect information about the safety of the vaccines. Immunization status against SARS-CoV-2 was assessed using a commercially available immunoassay (Siemens, Dimension Vista 1500; COV2T assay) that quantifies IgG and IgM against the spike (S) protein. To differentiate between natural and vaccine-related immunity, an immunoassay (Architect i2000; Abbott system; SARS-CoV-2 IgG assay) measuring IgG directed against nucleocapsid (N) protein was conducted. Statistical analysis was done to identify factors predicting lower serologic responses. Results: The most frequent vaccine combination administered consisted in two shots of BNT162b2. Most patients (90.7%) received three shots of COVID-19 vaccine, the third being mostly mRNA-1273. More adverse effects were reported after the second dose of vaccine than after the first one. The most frequent local and systemic adverse effects reported were pain in 47.4% of the patients and fatigue in 23.7% after the first dose. Pain was observed in 64.5% of the patients and fatigue in 34.5% after the second dose. A higher exacerbation risk was observed in the 2-week period following the booster shots, amounting to 0.7439 exacerbation/patient-year after the second dose and 0.6999 after the third dose compared to 0.2480 exacerbation/patient-year during the 2-week period following the first dose vaccination. When looking at the efficacy of the first two shots only, old age (above 70 years old), and having at least one non-mRNA vaccine predicted lower anti-S antibodies levels, while female sex, and inhaled corticosteroids (ICS) use tended to have higher anti-S antibodies level than males and non-ICS users. Most COPD patients reached the manufacturer's proposed anti-S antibodies threshold indicating immunity one year after the first dose administration. An advanced age (patient aged over 70 years-old) and a combination other than two RNA vaccines were associated to a lower antibody response, while ICS use and a positive history infection to COVID-19 predicted a higher response. The remaining independent variables including sex, corticodependence, Charlson score, BMI, smoking status, FEV1, GOLD classification, CAT score and a third dose administration were not statistically associated with the anti-S protein change in this one-year study. Conclusion: Most patients with COPD involved in this study showed adequate anti-S antibodies levels after the second dose of vaccines and one year after the administration of the first dose. However, being older than 70 years, having at least one non-mRNA vaccine and not using ICS were associated to lower serum anti-S antibodies levels. The most frequent side effects reported by patients with COPD after COVID-19 vaccination were fatigue and pain at the injection site. When compared to general population aged over 55 years old who received mRNA vaccines, the frequencies of these adverse effects were lower in COPD patients. Furthermore, the risk of COPD exacerbation was significantly increased during the 2-week period following the booster shots of vaccine, second and third, being highest after the second shot.
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Efficacité vaccinale contre la COVID-19 chez les adolescents québécois: une étude cas-témoins test-négatifIonescu, Iulia 23 October 2023 (has links)
En 2021, le Québec est entré dans une nouvelle phase de lutte contre le SRAS-CoV-2, et ce, en raison de l'arrivée des vaccins et de l'amorce de la campagne de vaccination de masse contre la COVID-19. L'efficacité clinique des nouveaux vaccins était excellente au moment de leur autorisation. Toutefois, l'efficacité réelle et la durée de protection conférées par ceux-ci restaient largement inconnues. De plus, l'émergence de variants du SRAS-CoV-2 plus transmissibles, plus virulents et/ou avec une capacité d'échappement immunitaire plus élevé démontre l'importance et la nécessité de continuer à effectuer une surveillance active pour assurer l'efficacité des vaccins contre la COVID-19. L'objectif de ce mémoire était d'évaluer l'efficacité vaccinale chez les adolescents québécois contre l'infection par le SRAS-CoV-2, les formes graves de la COVID-19, l'hospitalisation et le décès, tout cela selon les variants en circulation. L'efficacité a également été estimée en fonction du temps depuis la vaccination afin d'évaluer si le déclin de l'immunité constituait un défi potentiel. Les analyses ont montré que l'efficacité contre le variant Delta était élevée et durable même jusqu'à cinq mois après l'administration de deux doses de vaccin. L'efficacité contre le variant Omicron, quant-à-elle, était significativement plus basse à chaque point de mesure post-vaccination comparativement à l'efficacité contre Delta. De plus, l'efficacité contre l'infection symptomatique était supérieure à l'efficacité contre toute infection. Un intervalle allongé entre les doses semblait également améliorer l'efficacité vaccinale. L'évaluation de l'efficacité par rapport aux issues graves n'a pas été possible en raison d'un faible nombre d'hospitalisations et d'aucun décès dans ce groupe d'âge. Le suivi de l'évolution de l'efficacité vaccinale est très important et continuera à contribuer à l'élaboration de futures recommandations et d'interventions ciblées par les autorités de santé publique. / In 2021, Quebec entered a new phase of the fight against SARS CoV-2 with the arrival of vaccines and the start of the mass vaccination campaign against COVID-19. The clinical efficacy of the new vaccines was excellent at the time of authorization. However, the real-world effectiveness and duration of protection conferred by the latter remained largely unknown. In addition, the emergence of SARS-CoV-2 variants that are more transmissible, more virulent and/or have a higher immune escape capacity demonstrates the importance and need for continued active surveillance to ensure the effectiveness of COVID-19 vaccines. The purpose of this thesis was to assess the vaccine effectiveness among Quebec adolescents against SARS-CoV-2 infection, severe forms of COVID-19, hospitalization and death, all according to the variants in circulation. Effectiveness was also estimated by time since vaccination to assess whether the decline in immunity was a potential challenge. Analyses showed that vaccine effectiveness against the Delta variant was high and sustained even up to five months after two doses of vaccine. However, effectiveness against the Omicron variant was significantly lower at each post-vaccination measurement point compared to effectiveness against Delta. In addition, effectiveness against symptomatic infection was superior to effectiveness against any infection. An extended interval between doses also appeared to improve vaccine effectiveness. Evaluation of efficacy against serious outcomes was not possible due to low hospitalizations and no deaths in this age group. Monitoring the evolution of vaccine effectiveness is very important and will continue to contribute to the development of future recommendations and targeted interventions by public health authorities.
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Helping people see their place in community immunity : a dynamic web-based visualizationHakim, Hina 20 April 2022 (has links)
L'immunité collective - parfois appelée immunité de groupe - est un concept important et complexe de la santé publique qui n'est pas toujours bien compris par le grand public. Cette incompréhension est particulièrement prononcée chez les personnes qui hésitent à se faire vacciner. Des recherches antérieures ont suggéré que la décision d'obtenir un vaccin pour soi ou son enfant est principalement motivée par les avantages et les risques individuels, plutôt que par les avantages pour la communauté. Cependant, peu de recherches ont identifié des moyens d'aider les gens à comprendre le fonctionnement de l'immunité collective. Il y a également eu relativement peu de recherches sur le rôle des émotions sur la perception du risque et sur les connaissances et les comportements relatifs à l'immunité collective. La visualisation d'informations est un mécanisme de communication puissant pour transmettre des informations et des données sur les risques, car elle permet de présenter rapidement des concepts complexes de manière claire et attrayante. La visualisation d'informations pourrait également permettre d'influencer les émotions. La première partie de ce travail visait à examiner systématiquement les interventions conçues pour communiquer au grand public ce qu'est l'immunité collective et comment elle fonctionne. Cet examen systématique a montré qu'il existe relativement peu de preuves scientifiques des effets de stratégies de communication sur l'immunité collective. Il existe un certain nombre d'interventions disponibles en ligne pour transmettre le concept d'immunité collective, mais leurs effets ont rarement été évalués et aucune étude n'a évalué les effets des interventions sur les émotions. La deuxième partie de ce travail visait à concevoir une application Web au sujet de l'immunité collective et à optimiser cette application en fonction des réponses cognitives et émotionnelles des utilisateurs. Dans notre application, les utilisateurs sont invités à construire leur communauté en créant un personnage qui les représente (leur avatar) et huit autres personnages qui représentent des personnes de leur entourage, par exemple leur famille ou leurs collègues de travail. L'application intègre ces personnages dans une visualisation animée de deux minutes montrant comment différents paramètres (par exemple, la couverture vaccinale et les contacts au sein des communautés) influencent l'immunité collective. Cette étude a montré que notre animation avec des avatars personnalisés peut aider les gens à comprendre leur rôle dans la santé de la population. Notre application s'est révélée être une méthode de communication prometteuse pour expliquer la relation entre les comportements individuels et la santé de la communauté. Elle offre une stratégie potentielle pour concevoir du matériel de communication sur des sujets complexes tels que la santé ou l'immunité collective. La troisième et dernière partie de ce travail visait à évaluer les effets de notre application Web montrant le fonctionnement de l'immunité collective sur la perception des risques, sur les émotions, sur la confiance dans les informations, sur les connaissances et sur les intentions en matière de vaccination. Dans le cadre d'un vaste essai contrôlé randomisé en ligne et factoriel, notre application a influencé tous les résultats dans le sens souhaité, en particulier chez les personnes ayant une vision du monde plus collectiviste. Cette étude est encore plus pertinente aujourd'hui, alors que les pays du monde entier mènent des campagnes de vaccination contre la COVID-19. Notre application est d'ailleurs présentement utilisée dans un outil d'aide à la décision en ligne, permettant aux gens de prendre une décision éclairée par rapport aux vaccins contre la COVID-19 pour eux-mêmes ou leurs enfants. / Community immunity--sometimes referred to as herd immunity--is an important and complex concept in public health that is not always well-understood by members of the general public. This lack of understanding is particularly pronounced among people who are vaccine hesitant. Previous research has suggested that decisions about whether or not to vaccinate oneself or one's child are primarily driven by benefits and risks to the individual, with community-level benefits being less compelling. However, little research has identified ways to help people understand how community immunity works, and there has also been relatively little research investigating the role of emotion in risk perceptions, knowledge, and behavior relevant to community immunity. Visualization is a powerful communication mechanism for communicating information and data, including information and data about risk, because it enables rapid presentation of complex concepts in understandable, compelling ways. Visualization may also influence emotions. The first part of this work was aimed to systematically review interventions designed to communicate what community immunity is and how community immunity works to members of the general public. This systematic review demonstrates that there is relatively little evidence about the effects of communicating about community immunity. There are a number of interventions available online for conveying the concept of community immunity, but very few interventions were evaluated for its effects and no studies evaluated the effects of interventions on emotions. The second part aimed to design a web application about community immunity and optimize it based on users' cognitive and emotional responses. In our application, people build their own community by creating an avatar representing themselves and 8 other avatars representing people around them, for example, their family or coworkers. The application integrates these avatars in a 2-min visualization showing how different parameters (eg, vaccine coverage, and contact within communities) influence community immunity. This study found out that applications with personalized avatars may help people understand their individual role in population health. Our application showed promise as a method of communicating the relationship between individual behaviour and community health. It offers a potential roadmap for designing health communication materials for complex topics such as community immunity. The third and last part of this work aimed to evaluate the effects of our online application showing how community immunity (herd immunity) works on risk perception, emotions, trust in information, knowledge and intentions regarding vaccination. In a large, factorial, online randomized controlled trial, our application influenced all outcomes in the desired directions, particularly among people who have more collectivist worldviews. This work is increasingly relevant as countries around the world carry out COVID-19 vaccination campaigns. Accordingly, our application is currently being used in an online decision aid to support people making evidence-informed decisions about COVID-19 vaccines for themselves or their children.
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Helping people see their place in community immunity : a dynamic web-based visualizationHakim, Hina 10 May 2024 (has links)
L'immunité collective - parfois appelée immunité de groupe - est un concept important et complexe de la santé publique qui n'est pas toujours bien compris par le grand public. Cette incompréhension est particulièrement prononcée chez les personnes qui hésitent à se faire vacciner. Des recherches antérieures ont suggéré que la décision d'obtenir un vaccin pour soi ou son enfant est principalement motivée par les avantages et les risques individuels, plutôt que par les avantages pour la communauté. Cependant, peu de recherches ont identifié des moyens d'aider les gens à comprendre le fonctionnement de l'immunité collective. Il y a également eu relativement peu de recherches sur le rôle des émotions sur la perception du risque et sur les connaissances et les comportements relatifs à l'immunité collective. La visualisation d'informations est un mécanisme de communication puissant pour transmettre des informations et des données sur les risques, car elle permet de présenter rapidement des concepts complexes de manière claire et attrayante. La visualisation d'informations pourrait également permettre d'influencer les émotions. La première partie de ce travail visait à examiner systématiquement les interventions conçues pour communiquer au grand public ce qu'est l'immunité collective et comment elle fonctionne. Cet examen systématique a montré qu'il existe relativement peu de preuves scientifiques des effets de stratégies de communication sur l'immunité collective. Il existe un certain nombre d'interventions disponibles en ligne pour transmettre le concept d'immunité collective, mais leurs effets ont rarement été évalués et aucune étude n'a évalué les effets des interventions sur les émotions. La deuxième partie de ce travail visait à concevoir une application Web au sujet de l'immunité collective et à optimiser cette application en fonction des réponses cognitives et émotionnelles des utilisateurs. Dans notre application, les utilisateurs sont invités à construire leur communauté en créant un personnage qui les représente (leur avatar) et huit autres personnages qui représentent des personnes de leur entourage, par exemple leur famille ou leurs collègues de travail. L'application intègre ces personnages dans une visualisation animée de deux minutes montrant comment différents paramètres (par exemple, la couverture vaccinale et les contacts au sein des communautés) influencent l'immunité collective. Cette étude a montré que notre animation avec des avatars personnalisés peut aider les gens à comprendre leur rôle dans la santé de la population. Notre application s'est révélée être une méthode de communication prometteuse pour expliquer la relation entre les comportements individuels et la santé de la communauté. Elle offre une stratégie potentielle pour concevoir du matériel de communication sur des sujets complexes tels que la santé ou l'immunité collective. La troisième et dernière partie de ce travail visait à évaluer les effets de notre application Web montrant le fonctionnement de l'immunité collective sur la perception des risques, sur les émotions, sur la confiance dans les informations, sur les connaissances et sur les intentions en matière de vaccination. Dans le cadre d'un vaste essai contrôlé randomisé en ligne et factoriel, notre application a influencé tous les résultats dans le sens souhaité, en particulier chez les personnes ayant une vision du monde plus collectiviste. Cette étude est encore plus pertinente aujourd'hui, alors que les pays du monde entier mènent des campagnes de vaccination contre la COVID-19. Notre application est d'ailleurs présentement utilisée dans un outil d'aide à la décision en ligne, permettant aux gens de prendre une décision éclairée par rapport aux vaccins contre la COVID-19 pour eux-mêmes ou leurs enfants. / Community immunity--sometimes referred to as herd immunity--is an important and complex concept in public health that is not always well-understood by members of the general public. This lack of understanding is particularly pronounced among people who are vaccine hesitant. Previous research has suggested that decisions about whether or not to vaccinate oneself or one's child are primarily driven by benefits and risks to the individual, with community-level benefits being less compelling. However, little research has identified ways to help people understand how community immunity works, and there has also been relatively little research investigating the role of emotion in risk perceptions, knowledge, and behavior relevant to community immunity. Visualization is a powerful communication mechanism for communicating information and data, including information and data about risk, because it enables rapid presentation of complex concepts in understandable, compelling ways. Visualization may also influence emotions. The first part of this work was aimed to systematically review interventions designed to communicate what community immunity is and how community immunity works to members of the general public. This systematic review demonstrates that there is relatively little evidence about the effects of communicating about community immunity. There are a number of interventions available online for conveying the concept of community immunity, but very few interventions were evaluated for its effects and no studies evaluated the effects of interventions on emotions. The second part aimed to design a web application about community immunity and optimize it based on users' cognitive and emotional responses. In our application, people build their own community by creating an avatar representing themselves and 8 other avatars representing people around them, for example, their family or coworkers. The application integrates these avatars in a 2-min visualization showing how different parameters (eg, vaccine coverage, and contact within communities) influence community immunity. This study found out that applications with personalized avatars may help people understand their individual role in population health. Our application showed promise as a method of communicating the relationship between individual behaviour and community health. It offers a potential roadmap for designing health communication materials for complex topics such as community immunity. The third and last part of this work aimed to evaluate the effects of our online application showing how community immunity (herd immunity) works on risk perception, emotions, trust in information, knowledge and intentions regarding vaccination. In a large, factorial, online randomized controlled trial, our application influenced all outcomes in the desired directions, particularly among people who have more collectivist worldviews. This work is increasingly relevant as countries around the world carry out COVID-19 vaccination campaigns. Accordingly, our application is currently being used in an online decision aid to support people making evidence-informed decisions about COVID-19 vaccines for themselves or their children.
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Efficacité vaccinale contre l'infection au SRAS-CoV-2 chez les enfants âgés de 5 à 11 ansRazafimandimby, Harimahefa 18 September 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 29 mai 2023) / Contexte : Peu d'études ont évalué l'efficacité du vaccin Comirnaty 10 μg selon les sous-variants d'Omicron ou selon l'intervalle entre les deux doses chez les enfants. Cette étude a estimé l'efficacité du Comirnaty 10 μg contre l'infection par Omicron chez des enfants de 5 à 11 ans au Québec. Méthode : Cette étude cas-témoin test négatif a évalué l'efficacité vaccinale (EV) contre une infection confirmée par le SRAS-CoV-2, selon le délai depuis la dernière dose vaccinale, l'intervalle entre les deux doses et la période de prédominance de sous-variants Omicron. Les tests d'amplification de l'acide nucléique (TAAN) réalisés entre le 9 janvier et le 20 août 2022 chez des enfants de 5-11 ans vivant dans la communauté sans infection documentée antérieure ont été inclus dans l'étude. Résultats : Un total de 32 684 TAAN ont été inclus dans l'analyse globale. L'EV avec deux doses a diminué de 41 % (IC 95 %, 33-48 %) à 5 % (IC 95 %, -6-15 %) contre toute infection et de 68 % (IC 95 %, 61-74 %) à 32 % (IC 95 %, 19-43 %) contre l'infection symptomatique, 14-55 et 56-240 jours après la vaccination, respectivement. L'EV contre toute infection est passée de 11 % (IC 95 %, -1-22 %) avec un intervalle entre les doses de 21-55 jours à 54 % (IC 95 %, 34-70 %) pour un intervalle de 84 jours ou plus. Au cours des périodes BA.1, BA.2 et BA.4/5, l'EV avec deux doses contre toute infection symptomatique a baissé de 70 % (IC 95 %, 63-76 %) à 31 % (IC 95 %, 12-46 %) et à 3 % (IC 95 %, -51-37 %). Conclusion : Un intervalle plus long entre les deux doses a amélioré l'efficacité contre toute infection, tandis que l'efficacité de deux doses de vaccin avait tendance à diminuer avec le délai depuis la dernière dose et à travers les périodes BA.1, BA.2 et BA.4/5. / Background: Few studies evaluated specific Omicron subvariants Comirnaty 10 μg vaccine effectiveness (VE) or estimated VE by dosing interval in children. We estimated Comirnaty 10 μg VE against Omicron infection in 5-11 years-old children in Quebec. Method: This test-negative case-control study was conducted to assess VE against confirmed SARS-CoV-2 infection, by time since last vaccine dose, interval between two doses and Omicron subvariant predominance period. Nucleic Acid Amplification Tests (NAATs) performed between January 9 and August 20, 2022, in community-dwelling and non-previously infected children aged 5-11 years old were included. Results: A total of 32,684 NAATs were included in the overall analysis. Two-dose-VE decreased from 41 % (95 % CI, 33-48 %) to 5 % (95 % CI, -6-15 %) against any infection, and from 68 % (95 % CI, 61-74 %) to 32 % (95 % CI, 19-43 %) against symptomatic infection, 14-55 and 56-240 days after vaccination, respectively. VE against any infection increased from 11 % (95 % CI, -1-22 %) with a 21-55-days one-to-two-dose-interval to 54 % (95 % CI, 34-70 %) for an interval of 84 days or more. Over the BA.1, BA.2 and BA.4/5 periods, two-dose-VE against symptomatic infection dropped from 70 % (95 % CI, 63-76 %) to 31 % (95 % CI, 12-46 %) and to 3 % (95 % CI, -51-37 %). Conclusion: Longer interval between two doses improved VE against any infection whereas two-doses of BNT162b2 effectiveness tended to decrease over time since the last dose and over the BA.1, BA.2 and BA.4/5 periods.
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Les anticipations et choix individuels face à la COVID-19 : l'hésitation à la vaccinationForgues, Rosalie 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 13 décembre 2023) / Dans ce présent mémoire, nous entreprenons l'identification des facteurs qui exercent la plus grande influence dans la prise de décision concernant l'adhésion au programme de vaccination contre la COVID-19, particulièrement en ce qui concerne l'administration de doses multiples. Afin de scruter le processus décisionnel, nous utilisons les régressions linéaires avec régularisation afin de discriminer certaines variables. Nous optons ensuite pour une première approche qui fait appel à des modèles économétriques, incluant le modèle logit ordonné et le modèle Hurdle Poisson. Une deuxième approche repose sur l'apprentissage statistique, en exploitant un arbre de décision, l'algorithme de l'eXtreme Gradient Boosting, une forêt aléatoire, une analyse fondée sur les vecteurs de support, et enfin, un réseau de neurones. Les variables sont classifiées en cinq catégories majeures : les variables socioéconomiques, celles liées aux symptômes infectieux de la COVID-19, celles associées au risque perçu de contracter la COVID-19, les variables relatives à l'expérience personnelle des individus face à la COVID-19, ainsi que les facteurs liés aux interactions des individus avec ce virus. Les données proviennent de la firme de sondage Léger Marketing Opinion. Nos analyses révèlent que les variables socioéconomiques jouent un rôle central dans la décision d'adhérer au programme de vaccination et aux doses multiples. Notamment, les individus âgés de 50 ans et plus, détenant minimalement un diplôme de premier cycle universitaire, et disposant d'un revenu supérieur à 100 000 $, se montrent plus enclins à participer à l'effort de couverture vaccinale de masse en consentant à la réception de doses multiples. Les autorités publiques et sanitaires ne doivent toutefois pas omettre l'analyse de l'entourage des individus afin d'améliorer l'efficacité des politiques publiques. / In this master thesis, we endeavor to identify the factors that are most likely to exert an influence on decision-making regarding adherence to the COVID-19 vaccination program and the acceptance of multiple-dose vaccine injections. To analyze the decision-making process, We use regularized linear regressions to build a parsimonious model. We then use two primary approaches. Firstly, we employ econometric models, specifically the ordered logit model and the Hurdle Poisson. Secondly, we use statistical learning, encompassing a decision tree, the eXtreme Gradient Boosting algorithm, a random forest, support vector analysis, and a neural network. The variables under investigation fall within five broad categories : socio-economic factors related to infectious symptoms of COVID-19, perceived risk of developing COVID-19, individual experience of COVID-19, and individual relationships with COVID-19. The data utilized for analysis were obtained from Léger Marketing Opinion. Our findings divulge that socio-economic variables play a pivotal role in the decision-making process to endorse the vaccination program. Individuals aged 50 and above, possessing at least an undergraduate degree, and earning an income exceeding $100,000, demonstrate a greater likelihood of participating in mass vaccination coverage and consenting to multiple doses of vaccine injections. Nonethless, we emphasize that public and health authorities must not disregard the importance of scrutinizing the attitudes of those around them, in order to improve the elaboration of public policies.
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Évolution des contacts sociaux des Québécois selon le statut de comorbidités et le statut vaccinal avant et pendant la pandémie de COVID-19Godbout, Aurélie 25 November 2023 (has links)
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les mesures de distanciation physique mises en place ont permis de limiter la transmission du virus en limitant les contacts sociaux. Avec l'émergence de variants plus sévères/transmissibles avec échappement immunitaire élevé, il est important de comprendre comment les contacts sociaux des personnes à risque de complications de la COVID-19 ont évolué pendant la pandémie, particulièrement après la vaccination. L'objectif principal de ce mémoire était de décrire les tendances temporelles des contacts sociaux des adultes québécois selon le statut de comorbidités avant et pendant les trois premières vagues de la pandémie. L'objectif secondaire visait à explorer l'influence du statut vaccinal avec la première dose sur la relation entre le statut de comorbidités et les contacts sociaux. Pour répondre à ces objectifs, les données de l'étude transversale populationnelle canadienne des contacts sociaux, CONNECT, ont été utilisées. Les participants ont été recrutés par composition téléphonique aléatoire lors de périodes prépandémiques (2018-2019) et pandémiques (avril 2020 à juillet 2021). Les données, recueillies par questionnaire web autoadministré, comprennent les contacts sociaux, les conditions de santé préexistantes et, à partir de la troisième vague, le statut vaccinal. Les résultats montrent que les contacts sociaux des personnes avec et sans comorbidités ont diminué significativement pendant la première vague comparativement à la période prépandémique. Pendant la deuxième vague, les personnes avec comorbidités semblent s'être protégées davantage en maintenant un niveau de contacts inférieur aux personnes sans comorbidités. Puis, les résultats de l'analyse exploratoire suggèrent que les personnes avec comorbidités se sont senties protégées par leur première dose de vaccin, puisqu'elles ont augmenté leurs contacts à un niveau similaire aux personnes vaccinées sans comorbidités pendant la troisième vague. Le suivi de l'évolution des contacts des personnes à risque de complications pourrait contribuer à informer de futures interventions ciblées. / Physical distancing measures implemented since the beginning of the COVID-19 pandemic have limited transmission of the virus by limiting social contacts. In the current context, with the emergence of new variants that are more transmissible/severe and with high immune escape, it is important to assess the evolution of socialcontacts according to the risk of COVID-19 complications, particularly after vaccination. The main objective of this study was to describe time trends in social contacts by comorbidity status, before and during the first three waves of the pandemic. A secondary objective was to explore the influence of vaccination status with the first dose on the association between comorbidity status and social contacts. Data from the Canadian repeated cross-sectional population-based study of social contacts, CONNECT, were used to address these objectives. Participants were recruited by random digit dialing during pre-pandemic (2018-2019) and pandemic (April 2020 to July 2021) periods. Data was collected using a self-administered web-based questionnaire and included social contacts, pre-existing medical conditions and, from the third wave, vaccination status. The results show that contacts significantly decreased during the first wave compared with the pre-pandemic period for individuals with and without comorbidities. During the second wave, individuals with comorbidities appear to have protected themselves by maintaining fewer contacts than individuals without comorbidities. The results of the exploratory analysis suggest that individuals with comorbidities felt protected by the first dose of the vaccine, as they increased their contacts to levels similar to vaccinated individuals without comorbidities during the third wave. Monitoring time trends in social contacts of individuals at risk of COVID-19 complications could help inform future targeted interventions.
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