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Léon Frederic (1856-1940), « gothique moderne » : carrière d’un artiste belge dans l’Europe de la fin du XIXe siècle / Léon Frederic (1856-1940), “gothique moderne” : career of a Belgian artist in Europe at the end of the 19th century

Foudral, Benjamin 03 July 2019 (has links)
Peintre bruxellois aujourd’hui méconnu, Léon Frederic (1856-1940), surnommé le « gothique moderne », tint un rôle important au tournant du XXe siècle comme l’un des représentants de la modernité picturale belge, tant sur la scène artistique nationale qu’internationale. S’appuyant sur un examen rigoureux d’un fonds d’atelier de plusieurs milliers de pièces, d’archives et de correspondances inédites, ainsi que sur l’établissement du catalogue raisonné de l’œuvre, cette étude souhaite reconstituer la trajectoire d’un peintre omniprésent, oublié face à la « mythologie de rupture » des avant-gardes. Si l’histoire de l’art a retenu l’image d’un peintre mystique reclus à la campagne, l’appréhension de sa carrière a permis de reconstituer le portrait d’un faux-naïf conscient des enjeux promotionnels, appartenant à une nouvelle élite belge qui fut à l’origine de l’intense vie culturelle bruxelloise. Frederic a su élaborer une mise en image inédite du « peuple », ouvrier et paysan, aussi bien comme point de convergence de l’image utile et morale, souhaitée par les tenants de l’art social, que comme projection d’un imaginaire culturel issu de la tradition et propre à une élite en quête d’un avenir meilleur pour les classes défavorisées. Stylistiquement, son art, se rapprochant de l’« archaïsme moderne » cher à Emile Verhaeren, l’impose dans le nouveau champ moderniste des sécessions comme l’ethnotype idéal et recherché de l’artiste « flamand ». Peintre bourgeois et marginal, élitaire et social, national et cosmopolite, Frederic est apparu comme l’un des hérauts adoubés de la modernité du temps et nous invite à remettre en question la binarité de la conception de l’art à la fin du XIXe siècle. / The Belgian painter Léon Frederic (1856-1940), nicknamed the “gothique moderne”, played a key role at the turn of the 20th century as one of the main actors of Belgian modern art, both on the national and international artistic scene. Based on a rigorous examination of a studio collection of several thousand pieces, archives and unpublished correspondence, as well as on the realization of the catalogue raisonné of the work, this study aims to reconstruct the trajectory of an omnipresent painter, forgotten faced with the "mythology of rupture" of the avant-garde. If the history of art has retained the image of a mystical painter recluse in the countryside, the comprehension of his career enabled to reconstruct the portrait of a “faux-naïf” aware of the promotional stakes. Frederic belongs to a new Belgian elite who was at the origin of the intense cultural life in Brussels. Throughout his career, he has developed a new image of the "people", worker and peasant, both as a point of convergence of the necessary and moral image, wanted by the supporters of the social art, and as a projection of a cultural imagination, specific to an elite in search of a better future for the underprivileged classes. Stylistically, his art, approaching the "archaïsme moderne" theorized by Emile Verhaeren, imposes it in the new international and modernist field of the Secessions as the ideal and sought-after ethnotype of the "Flemish" artist. A bourgeois and marginal painter, elite and social, national and cosmopolitan, Frederic appeared as one of the heralds of the modernity and invites us to question the binarity of the conception of art at the end of the 19th century.
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Figures de l'espace et de la frontière dans la fiction de Rudyard Kipling / Literary Borderlines and the Spatial Imagination in Rudyard Kipling’s Fiction

Raimbault, Elodie 20 November 2009 (has links)
Voyageur durant toute sa vie, connaisseur de l’Inde, des États-Unis, de l’Afrique du Sud et du Sussex, défenseur de l’Empire britannique quand sa stabilité territoriale est menacée, Rudyard Kipling possède une expérience de l’espace mondial directe et physique qu’on retrouve problématisée sur les plans thématique, narratif et stylistique dans sa fiction. La notion de frontière produit à tous niveaux des relations de différentiation et d’opposition mais aussi de contact et d’échanges : le voyage se fait conquête, aventure ou vagabondage, le rapport à l’espace est politique ou poétique. L’espace impérial est nécessairement délimité et Kipling conçoit un Empire agent fédérateur d’une mosaïque de nations. Stylistiquement, la phrase de Kipling parvient de même à fédérer des langues et registres variés sans nuire à l’unité textuelle et la narration se fonde sur l’articulation entre les éléments individuels et l’ensemble. L’instance narrative crée des lignes de convergence qui relient entre eux les récits en créant des réseaux d’œuvre à œuvre, aboutissant à la construction partielle d’un monde cohérent et à une possibilité d’ouverture dans cet espace balisé. L’économie interne des œuvres les révèle en tant qu’objets composites et unifiés, faisant jouer poèmes et illustrations au sein de recueils de nouvelles, intrigue principale et micro récits dans les romans. Le texte est figuration à part entière lorsqu’il inclut une carte annotée et qu’il crée un espace typographique signifiant et moderne. Mettant en regard l’espace représentant et l’espace représenté, l’agencement du texte et celui du monde narratif qu’il peint, l’espace littéraire kiplingien fonctionne de façon dynamique. / Rudyard Kipling was a traveller all his life and a champion of the British Empire at the time when its territorial stability was put at risk; he knew India, the U.S.A., South Africa and Sussex intimately. His direct and physical experience of the globe frames the thematic, narrative and stylistic characteristics of his novels and short story collections. Through the notion of borderline, relationships of differentiation, opposition, contact and exchange are built up thematically, in the narrative and in the style: the traveller is represented as a conqueror, an adventurer or a wanderer and global space is apprehended either politically or poetically. Imperial space is necessarily delineated and Kipling conceives of an Empire federating a mosaic of nations. Likewise, Kipling’s sentences stylistically patch up diverse languages, dialects and registers without endangering their textual unity and his narration hinges on the relation between separate elements and the whole text. The narrative authority creates converging lines between stories and networks appear between books, building up a coherent fictional world which suggests the possibility of an opening in this highly demarcated space. In their internal organisation, the books are at once composite and unified, the main narrative interacting with poems and illustrations in the short story collections and with micro narratives in the novels. Text becomes truly figurative in the annotated maps and when the typographical space is modern and significant. Kipling’s literary space dynamically confronts physical territories and a linguistic representative space, the textual organisation and the narrative world it depicts.

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