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La théorie standard des unions monétaires à l'épreuve de l'Histoire / Traditional theory of monetary unions put to the test of HistoryHédreville, Manix 18 October 2010 (has links)
L’Histoire des unions monétaires est encore aujourd’hui un domaine assez inexploité par la science économique. Pourtant elle peut s’avérer riche d’enseignements. L’intérêt premier de cette thèse est de présenter une analyse historique et quantitative des phénomènes d’union monétaire depuis le XIXe siècle (5 expériences d’union monétaire sont ici étudiées : l’Union latine, l’union monétairescandinave, la zone franc-CFA, l’Union monétaire de la Caraïbe de l’Est et l’Union monétaire de la zone euro) permettant d’asseoir encore plus la pertinence de l’argument institutionnaliste selon lequel la théorie traditionnelle des Zones monétaires optimales ne serait satisfaisante ni sur le plan « positif » ni sur le plan « normatif ». Dès lors, la théorie orthodoxe doit être abandonnée au profit d’une conception de la monnaie comme institution souveraine. Cela commande une approche multidisciplinaire des unions monétaires, faisant la part belle aux outils conceptuels développés dans le cadre de l’Economie Politique Internationale. Partant de là, nous avons analysé les possibilités d’unions monétaires dans le monde, en particulier dans le MERCOSUR, en distinguant au niveau régional , du côté de l’ « offre de régime monétaire » comme du côté de la « demande de régime », les forces capables de porter (ou de faire obstacle) à l’accomplissement du projet d’union monétaire du MERCOSUR. Cela constitue le deuxième grand point d’intérêt de cette thèse. / History of monetary unions is a relatively unexplored area for economics. All the same, one can learn great lessons from it. The first interest of this work is to present a historical and quantitative analysis of currency union phenomena since 19th century. Here, are studied five experiences of monetary unions: Latin Union, Scandinavian Monetary Union, CFA-franc zone, Eastern Caribbean Monetary Union and Euroland’s monetary union. This examination strengthens even more the institutionalist argument that standard Optimum Currency Areas (OCA) theory is satisfactory neither on the “positive” level nor on the “normative” one. Therefore the orthodox theory must be abandoned for the benefit of a conception of money as a sovereign institution. That calls for a multidisciplinary approach of monetary unions, with a great deal of room devoted to conceptual tools developed in the scope of International Political Economy. On that assumption, we assess the probability of occurrence of currency unions in the developing world – more specially in MERCOSUR – by distinguishing on the regime supply side, as on the regime demand side, forces that are able to carry into accomplishment (or to jeopardize) monetary union. That is the second main interest of our work.
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La convergence au sein d’une union monétaire : approches par la dynamique des prix et le taux de change d’équilibre. / Convergence within a monetary union : approaches through price dynamics and equilibrium exchange rates.Guerreiro, David 26 October 2012 (has links)
Cette thèse analyse la convergence au sein d’une union monétaire par l’intermédiaire de la dynamique des prix et des taux de change d’équilibre. Dans le premier chapitre nous présentons les caractéristiques générales des zones monétaires, ainsi que l’historique de celles que nous étudions : l’UEM et la zone CFA. Le deuxième chapitre traite de la convergence des prix au sein de la zone euro par le biais de modèles à transition lisse. La convergence est non-linéaire, et les vitesses d’ajustements sont différentes selon les pays. Ceci s’explique par les différences dans l’évolution de la compétitivité-prix, les rigidités du marché du travail, mais aussi les schémas de spécialisation. Le troisième chapitre évalue la validité de la Parité des Pouvoirs d’Achat absolue au sein de l’UEM à travers des tests de racine unitaire et de cointégration en panel de deuxième et de troisième générations. Dans l’ensemble, la dynamique des prix apparaît hétérogène et dépendante des périodes d’évolution de l’UEM ainsi que des groupes de pays considérés. Le quatrième chapitre relie les déséquilibres externes à la crise de la dette souveraine que connait l’UEM depuis 2009. Nous montrons que lorsqu’un pays appartenant à une union monétaire fait face à un déséquilibre externe vis-à-vis d’un autre pays membre, l’écart de taux d’intérêts correspondant tend à s’accroître. De plus, lorsque ces déséquilibres persistent, ils peuvent déclencher une crise de la balance des paiements. Enfin le dernier chapitre s’intéresse à la pérennité de la zone CFA. En comparant cette dernière à un échantillon composé d’autres pays d’Afrique Subsaharienne, nous mettons en évidence que malgré son non-respect des critères d’optimalité, la zone CFA a favorisé les équilibres internes et externes, et facilité les ajustements aussi bien au niveau de l’ensemble de la zone, qu’au niveau individuel. Ceci laisse penser que cette union est soutenable. / This thesis analyses the convergence among a monetary union through the price dynamics and the equilibrium exchange rates. In the first chapter we introduce the main characteristics of the monetary areas, as well as the history of those under study: the EMU and the CFA franc zone. The second chapter deals with the price convergence inside the Eurozone via smooth transition regressions. This process is non-linear, and adjustment speeds are dissimilar depending on the countries. It is explained by the differences in the evolution of price competitiveness, labor market rigidities, but also specialization patterns. The third chapter investigates the validity of the absolute Purchasing Power Parity within EMU thanks to second and third generation panel unit root and cointegration tests. On the whole, price dynamics seems to be heterogeneous and depends on the EMU period and group countries considered. The fourth chapter links external disequilibria to the sovereign debt crisis experienced by EMU since 2009. We exhibit that when a country belonging to a monetary union faces an external disequilibrium relative to its main partner, the interest rates spread tends to increase. Moreover, when these disequilibria are persistent, they may trigger a balance of payments crisis. Finally, the last chapter pays attention to the permanence of CFA franc zone. By comparing the latter to a sample of other Sub-Saharan African countries, we evidence that the CFA franc zone has fostered external and internal balances, facilitated adjustments in the zone as a whole, as well as in each of its member, even if it does not fulfill the optimality criteria. This suggests that the union is sustainable.
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Les répercussions du plan Marshall sur les comportements économiques du Canada durant la période de l'après-guerreGrandmaison, Mathieu 08 1900 (has links)
La période de l’après-guerre posa d’importants défis commerciaux à l’économie canadienne. Les années entre 1945 et 1950 furent effectivement marquées par la rupture de son système commercial traditionnel et la recherche d’une stratégie alternative. Le pays dut composer avec un déficit commercial croissant à l’égard des États-Unis, ainsi qu’une chute de ses exportations à destination du Royaume-Uni, ruiné par les années de guerre. Ce déséquilibre commercial qui menaçait d’épuiser les réserves canadiennes de dollars américains reflétait l’écart entre les capacités productives des deux rives de l’Atlantique. Le programme de reconstruction des économies européennes, ou plan Marshall, fut accueilli avec enthousiasme à Ottawa puisqu’il devait non seulement rétablir les marchés du Vieux Continent, mais également faciliter la mise en place d’un réseau multilatéral d’échanges et la libéralisation du commerce international. Les tensions de la guerre froide limitèrent toutefois l’ouverture de ces marchés aux marchandises canadiennes, puisque l’endiguement du communisme commanda une consolidation européenne qui privilégia le démantèlement des entraves aux échanges intra-européens, aux dépens du commerce transatlantique. Les préoccupations de Washington en matière de sécurité collective devaient néanmoins laisser place à une stratégie alternative pour le Canada, en poussant la coopération économique des deux pays, dans le but d’optimiser une production de défense destinée aux pays membres de l’OTAN, dont la demande était soutenue par l’aide Marshall. L’incorporation du Canada dans ce dispositif de défense élargie à la communauté atlantique permit ainsi d’assurer un accès privilégié à ses marchandises sur le marché américain, et par conséquent de progresser vers l’équilibre commercial. / The postwar years brought many challenges to the Canadian economy in terms of trade policies. Indeed, in the years between 1945 and 1950, Canada experienced growing trade imbalances as imports from the United States market reached new peaks and exports to the United Kingdom decreased dramatically due to financial exhaustion caused by the war. These developments soon raised concerns as the country was faced with the prospect of foreign reserves depletion, a situation mainly caused by the productivity gap existing between the economies of the two sides of the Atlantic. The American sponsored European Recovery Program or Marshall Plan was met with enthusiasm in Ottawa as it intended to restore economic viability of the European markets as well as to establish a multilateral trade system based on non-discriminatory trade practices. The international tensions of the nascent Cold War were to limit these achievements as the need for a strong Europe dictated the elimination of restrictive trade practices between European commercial partners without giving equal treatment to transatlantic trade relations. However, the conflictual Cold War context was to offer an alternative strategy to the Canadian’s quest for dollars, for Washington’s collective security concerns paved the way to closer economic cooperation and privileged access to Canadian exports of strategic materials and other defence related commodities in the American market. The Marshall Plan was a key element of the procurement mechanism of the NATO country whose demand alleviated the pressure on Canadian foreign reserves through greater exports to the United Stated.
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Les répercussions du plan Marshall sur les comportements économiques du Canada durant la période de l'après-guerreGrandmaison, Mathieu 08 1900 (has links)
La période de l’après-guerre posa d’importants défis commerciaux à l’économie canadienne. Les années entre 1945 et 1950 furent effectivement marquées par la rupture de son système commercial traditionnel et la recherche d’une stratégie alternative. Le pays dut composer avec un déficit commercial croissant à l’égard des États-Unis, ainsi qu’une chute de ses exportations à destination du Royaume-Uni, ruiné par les années de guerre. Ce déséquilibre commercial qui menaçait d’épuiser les réserves canadiennes de dollars américains reflétait l’écart entre les capacités productives des deux rives de l’Atlantique. Le programme de reconstruction des économies européennes, ou plan Marshall, fut accueilli avec enthousiasme à Ottawa puisqu’il devait non seulement rétablir les marchés du Vieux Continent, mais également faciliter la mise en place d’un réseau multilatéral d’échanges et la libéralisation du commerce international. Les tensions de la guerre froide limitèrent toutefois l’ouverture de ces marchés aux marchandises canadiennes, puisque l’endiguement du communisme commanda une consolidation européenne qui privilégia le démantèlement des entraves aux échanges intra-européens, aux dépens du commerce transatlantique. Les préoccupations de Washington en matière de sécurité collective devaient néanmoins laisser place à une stratégie alternative pour le Canada, en poussant la coopération économique des deux pays, dans le but d’optimiser une production de défense destinée aux pays membres de l’OTAN, dont la demande était soutenue par l’aide Marshall. L’incorporation du Canada dans ce dispositif de défense élargie à la communauté atlantique permit ainsi d’assurer un accès privilégié à ses marchandises sur le marché américain, et par conséquent de progresser vers l’équilibre commercial. / The postwar years brought many challenges to the Canadian economy in terms of trade policies. Indeed, in the years between 1945 and 1950, Canada experienced growing trade imbalances as imports from the United States market reached new peaks and exports to the United Kingdom decreased dramatically due to financial exhaustion caused by the war. These developments soon raised concerns as the country was faced with the prospect of foreign reserves depletion, a situation mainly caused by the productivity gap existing between the economies of the two sides of the Atlantic. The American sponsored European Recovery Program or Marshall Plan was met with enthusiasm in Ottawa as it intended to restore economic viability of the European markets as well as to establish a multilateral trade system based on non-discriminatory trade practices. The international tensions of the nascent Cold War were to limit these achievements as the need for a strong Europe dictated the elimination of restrictive trade practices between European commercial partners without giving equal treatment to transatlantic trade relations. However, the conflictual Cold War context was to offer an alternative strategy to the Canadian’s quest for dollars, for Washington’s collective security concerns paved the way to closer economic cooperation and privileged access to Canadian exports of strategic materials and other defence related commodities in the American market. The Marshall Plan was a key element of the procurement mechanism of the NATO country whose demand alleviated the pressure on Canadian foreign reserves through greater exports to the United Stated.
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