Abstract Not Available.

One of the oldest traditional crafts that provided employment for a significant proportion of the Nigerian population and practised specially by the Oyo Yoruba, is dressmaking by hand. The introduction of colonial rule and sewing machine in the region in early nineteenth century, not only revolutionised the art of dressmaking, but it also created a new and non-traditional craft: tailoring--the art of making clothes with the aid of a sewing machine. Over the years, dressmaking by hand has given way to tailoring, and tailoring has gradually become a dominant industry in the field of informal sector activities in Oyo State. The objectives of the study are (1) to describe the evolution and spatial diffusion of informal tailoring industry in the Oyo State metropolitan system, (2) to measure and explain the pattern of spatial variations of the diffusion, and (3) to explain the role of colonial and post colonial systems in the development and spatial diffusion of the industry in the state. It is hoped that from the evidence presented in the study, we can speculate on what spatial and historical structures that promote or hinder the development of informal tailoring activity, at least in the Nigerian metropolitan areas. The study area is Yorubaland, where the bulk of the population is Yoruba. The observation units at the inter urban level are sixteen selected centres, consisting of eleven divisional and five non-divisional headquarter towns. The intra urban observation units are the forty-five administrative wards and sub-wards of the Ibadan metropolitan area. In order to reconstruct and explain the historical and geographical evolution of the informal tailoring industry in colonial and post colonial Oyo State, the author adopted a multi data source approach principally to provide supplementary information. A historical geographical approach is adopted in the discussion on the relationship between the colonial and post colonial economic and spatial structures and the development and diffusion of tailoring industry. Also, in tracing the impact of these colonial structures on the tailoring development, emphasis is placed on a descriptive approach. To test the hypotheses on the relationship between the spatial diffusion of informal tailoring industry and urban hierarchy in Oyo State, a probability of location model is designed and used. Based on the probability of location index, the actual and the expected patterns of diffusion and development, in time and space, of the informal tailoring industry, are compared. The relevance of the variables included in the construction of the probability of location model is tested, using Spearman's Rank-Order Correlation method. (Abstract shortened by UMI.)

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Plus de deux décennies après Entre les eaux (1973), la production romanesque de Mudimbe, qui s'est poursuivie avec les trois autres titres ( Le bel immonde en 1976, L'Écart en 1979 et Shaba deux en 1989), exprime un invariant socio-historique: l'ambivalence caractéristique du sujet intellectuel négro-africain. Les causes de ce prétexte fondateur obsessionnel d'une fiction qui simpose par sa pertinence face à la littérature négro-africaine dite "militante", semblent n'avoir pas retenu suffisamment l'attention de la critique immédiate. Celle-ci, dont la sensibilité interprétative n'a été qu'effleurée par cet aspect fondamental (elle en a bien sûr saisi le baroquisme ou une certaine "nuance de bizarre"), a légitimement privilégié jusque-là la compréhension de l'oeuvre romanesque de l'écrivain congolais (zaïrois) à partir des modalités de lecture dictées par une certaine esthétique négro-africaine classique de réception. Ainsi, à partir de la relation fonctionnelle (dans la pratique littéraire et sociodiscursive) entre l' énonciation et l' idéologie , l'introduction de la thèse expose la problématique générale de la recherche en s'appuyant sur la justification du choix de l'oeuvre de Mudimbe: celle-ci est reconnue par la critique comme un "phénomène" marquant l'évolution de la littérature francophone négro-africaine. La première partie de la thèse poursuit le développement de cette affirmation introductive; elle fixe le contexte énonciatif de l'oeuvre romanesque de Mudimbe en se fondant, d'une part, sur les univers diégétiques des récits, et, d'autre part, sur les données des lectures antérieures inspirées par l'axiomatisation d'une critique basée sur l'esthétique de l'africanité-différence. La deuxième partie relève les valeurs illocutoires des récits en tant qu'effets-idéologie et analyse les différents discours ou sociolectes (catholique, bourgeois, scientifico-culturel occidental, marxiste ou communiste, nationaliste intellectualiste) dans leurs relations d'opposition, de négation ou d'affirmation. À partir de la relation des protagonistes-narrateurs aux temps fictifs comme facteurs de leur caractérisation (structures fonctionnelles des instances énonciatives dans les romans), sont analysés dans la troisième partie les rapports dialogiques entre les modalités de réévaluation (l'ambivalence et l'ironie) et les modalités de légitimation (les représentations des systèmes normatifs). De plus, lexamen des structures actantielles des récits romanesques comme effets-idéologie détermine les statuts (toujours ambigus) des personnages dans les structures narratives des récits, explicite la corrélation (toujours discordante) des points narratifs différenciés, relève certaines modalités d'inscription du lecteur dans les romans et établit les récits romanesques chez Mudimbe comme une évaluation de linstitution littéraire négro-africaine. Basée sur les constantes structurelles (au niveau narrativo-discursif) et fonctionnelles (au niveau de la caractérisation des personnages-héros), la conclusion de la thèse mène une réflexion globale sur le rapport entre la nature de l'oeuvre romanesque de Mudimbe, la place de celle-ci dans l'évolution de la littérature francophone négro-africaine et la procédure méthodologique suggérée à partir de la fonctionnalité de l' énonciation et de l' idéologie , comme deux notions interactionnelles opératoires, dans toute pratique ordinaire ou artistique du langage. (Abstract shortened by UMI.)

Depuis quelques décennies, le débat de l'actualité rwandaise sur l'impact colonial vs le développement socio-économique et culturel du Rwanda est souvent resté à un stade scholastique voire superficiel. Or, l'essentiel est d'analyser les ressorts de la mission civilisatrice belge et d'identifier les intérêts des acteurs. Nul n'ignore les drames qu'a vécus le Rwanda à plusieurs reprises depuis 1959 jusqu'à avril-juin 1994; des violences d'une telle atrocité ayant même reçu l'absolution des missionnaires, ont conduit au nazisme noir; ce dernier ayant pour soubassement le facteur tribaliste/ethnique. Devant cet état de choses, il y a lieu de se poser la question suivante: Outre la responsabilité des autorités gouvernantes, où se situe celle des pays colonisateurs, et surtout de l'Église, messagère de la Bonne Nouvelle? L'impact du colonialisme sur le développement actuel du Rwanda mérite de sérieuses réflexions, car le schéma européen a souvent associé colonisation et évangélisation. Étant donné l'ampleur du sujet, nous nous sommes limitée sur l'influence de la religion et de l'éducation sur les structures socio-culturelles du Rwanda. Le système d'enseignement calqué sur celui de la métropole a longtemps visé la civilisation du Rwandais comme s'il n'avait pas de civilisation, pourtant il a abouti à l'aliéner. Pour ce faire, tout au long de ce travail, nous nous sommes penchée sur la situation du Rwanda à l'ère coloniale et post-coloniale pour recenser les principaux problèmes que le Rwanda a rencontrés, ainsi que les solutions envisagées après son indépendance.

The present study provides a framework which accounts for diverging patterns of development among economies of the "periphery". Economic development is viewed as the conversion of surplus into productive investment. The integration of developing social formations is based on the presence of a world competitive sector that generates surplus through export earnings. The state apparatus is responsible for creating favorable conditions for national economic development by establishing domestic distributive channels that permit surplus to be utilized productively. Differences in patterns of economic development between social formations are related to the extent to which conditions fostering the productive utilization of surplus have been established. The study compares and contrasts the political and economic experiences of Indonesia and Nigeria. These two cases possess notable similarities in regards to their productive structures and the composition of their societies. Both of their economies, subjected to the effects of a booming petroleum industry in the seventies, undergo profound socio-economic transformations. This analysis concentrates on the period between the two oil shocks, which extends roughly from 1973 to 1982. (Abstract shortened by UMI.)

On a pu croire, et l'on croit encore que la democratisation des societes africaines a commence il y a seulement quinze ans au plus, a la faveur de la conjonction de certains facteurs externes (pressions internationales), et internes (revendications politiques, syndicales, etc.). Il est possible de montrer que la democratisation des societes africaines s'opere, sans discontinuite, de la periode coloniale a nos jours, et que le mouvement de la democratie est un fait historique irrepressible et irreversible. En partant de la conception tocquevillienne dont nous tachons d'etablir l'intelligibilite en soulignant a la fois sa complexite et son unite (Premiere Partie). L'etablissement du caractere universel du mouvement de la democratie (Deuxieme Partie) a ete rendu possible par la reference aux principes tocquevilliens qui suivent: le penchant humain pour l'egalite eb tant que sentiment inscrit au plus profond de la nature humaine, l'egalisation des conditions en tant que mouvement de fond de l'histoire generale des societes humaines; l'idee d'humanite universelle engendree par l'egalisation des conditions. Ces principes tocquevilliens permettent en effet de dire que le mouvement de la democratie n'est pas un phenomene localise, mais universel. C'est dans le cadre ainsi defini que nous examinons les rapports entre la reflexion de Tocqueville sur la democratie et son parti pris colonialiste (Troisieme Partie). Or, les societes africaines pre-coloniales etaient disposees en castes, et la colonisation comme incident majeur de la vie des peuples africains, en detruisant les hierarchies et les castes, en renversant la tradition et les prejuges: en nivellant les conditions parmi les colonises, a tourne au profit de la democratie sans le vouloir. C'est donc par la colonisation que l'egalisation des conditions penetre les societes africaines, et, a partir de ce moment, de la periode coloniale a nos jours, la democratisation en Afrique se poursuit a travers de nombreuses transformations et vicissitudes qui s'expliquent a la fois, par l'etat des mentalites ou persistent les survivances de l'ordre aristocratique ancien, et par l'inadequation des lois et des institutions africaines contemporaines. C'est ici, sur le plan politique, que reside le grand probleme de la democratisation des societes africaines car, les lois et les institutions d'un peuple ne peuvent convenir a un autre peuple. Selon Tocqueville, l'etat politique democratique d'un peuple depend des circonstances dans lesquelles ce peuple vit: ses moeurs, ses lois, sa position geographique, donnent un cachet particulier a ses institutions. En Afrique, une longue tradition d'imitation nous amene a reproduire les lois et les institutions de peuples etrangers, ce qui contribue a accroi tre les tribulations et l'instabilite qui regnent encore aujourd'hui dans nos societes. Pour echapper a ces vicissitudes, nous devons non pas reproduire servilement chez nous les lois et les institutions des autres peuples, mais nous instruire de leurs exemples, afin de construire dans les circonstances particulieres ou vivent nos peuples, une democratie en accord avec celles-ci.

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La plupart des études sur l'interaction entre la littérature et le cinéma en Afrique francophone sont consacrées à l'adaptation filmique. Mais en s'interrogeant principalement sur ce que devient le livre à l'écran ou sur le succès d'un film adapté d'un livre à en reprendre le contenu et a faire connaître les idées de son auteur, ces études arriment le cinéma à la littérature comme un sous-produit, niant du même coup le génie créateur du réalisateur qui s'investit dans l'adaptation filmique. Même les critiques qui réfutent la prééminence de la littérature sur le cinéma ne tiennent pas toujours compte de l'évolution du statut du cinéma qui s'impose de plus en plus dans l'univers culturel africain comme un art majeur, susceptible d'imprégner l'imaginaire collectif et d'influencer la création dans les autres arts. Par conséquent la saisie des rapports entre la littérature et le cinéma semble partielle, l'héritage du cinéma dans la littérature n'étant pas suffisamment exploré. Nous fondant sur l'hypothèse que la littérature emprunte au cinéma, un constituant désormais incontournable du paysage culturel africain, nous montrons à partir d'un panorama de la présence du filmique comme thème dans les romans francophones que le cinéma peut servir de réfèrent à la littérature. Il s'agit alors de la dimension socioculturelle du cinéma, à laquelle il faut adjoindre l'aspect semiologique qui envisage le cinéma comme un langage. Dans cette perspective, on explore le recours des romanciers africains aux codes cinematographiques comme ressources d'expressivité, comme hypotexte donnant lieu à une écriture parodique ou comme un facteur de renouvellement esthétique. Enfin nous étudions la novelisation, c'est-à-dire la reprise littéraire des films, en scrutant particulièrement les facteurs culturels, idéologiques, esthétiques ou éthiques qui sous-tendent cette réécriture de même que la qualité littéraire du roman qui en résulte.