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Côtoyer des élèves anxieux dans sa classe: étude exploratoire sur la relation entre l’anxiété d’état d’un élève et l’anxiété de trait des collègues de classeCharbonneau, Sandrine 12 1900 (has links)
Plusieurs jeunes ressentent de l’anxiété à l’école et cela a un effet négatif sur leur bien-être. À l’adolescence, les jeunes tendent à adopter les mêmes comportements que ceux de leurs pairs. Sachant qu’en moyenne les élèves passent 923 heures par année entourés de leurs collègues de classe, la présente étude 1) a évalué si une association existe entre le niveau d’anxiété d’état d’un élève et le niveau d’anxiété de trait des collègues de classe et 2) a examiné si cette association était différente pour les garçons et les filles ainsi que pour les élèves de niveau primaire (10-12 ans) et secondaire (15-17 ans). Pendant deux années scolaires consécutives, 1044 élèves canadiens (59% filles) de six écoles primaires et de sept écoles secondaires ont rempli un questionnaire mesurant l’anxiété d’état et l’anxiété de trait. Des analyses multiniveaux ont montré que l’anxiété d’état des filles était liée uniquement à l’anxiété de trait des autres filles de la classe (b= 0.40, p < .001). Cet effet était similaire pour les filles de l’école primaire et de l’école secondaire (b = 0.07, p = .27). En revanche, aucun effet n’a été obtenu chez les garçons, autant pour les pairs de même sexe (b = 0.11, p = .25) que ceux de sexe opposé (b = -0.01, p = 1.00). Ces résultats suggèrent que les filles et les garçons réagissent différemment à l’anxiété de leurs pairs. Des études futures devraient confirmer ces résultats et étudier les mécanismes sous-jacents à cette différence de sexe. / Many teens report experiencing anxiety in school, which can reduce their well-being. During adolescence, teens tend to adopt the same behaviors as their peers. Considering that adolescents spend on average 923 hours every year surrounded by their classmates, the current exploratory study (1) assessed if an association exists between a student’s state anxiety score and classmates’ average trait anxiety scores and (2) examined whether this association differed for boys and girls, as well as for elementary school and high school students. During two consecutive school years, 1044 Canadian students (59% girls) from six elementary schools (aged 10-12) and seven high schools (aged 15-17) completed a questionnaire assessing state and trait anxiety. Multilevel analyses revealed that a girl’s level of state anxiety was associated only with the trait anxiety of the girls in the same classroom (b = 0.40, p < .001). This effect was similar for elementary and high school girls (b = 0.07, p = .27). Interestingly, no association was found for boys, same-sex peers (b = 0.11, p = .25), or opposite-sex peers (b = -0.01, p = 1.00). Our results suggest that girls and boys react differently to the anxiety of their peers. Future studies should confirm these results and explore the mechanisms involved in this sex-specific difference.
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The relationship between co-rumination and different forms of normative anxiety in Quebec youthSegall Cernik, Rebecca 08 1900 (has links)
Les amis peuvent compter l'un sur l'autre lorsqu'ils sont confrontés à des problèmes, mais certaines discussions peuvent conduire à la co-rumination. La co-rumination apparaît tôt dans la vie et a été associée à diverses formes de symptômes anxieux et/ou à des désordres cliniques d’anxiété. Toutefois, peu d’études ont exploré l'association entre la co-rumination et les formes d'anxiété normative incluant l'anxiété d'état, de trait, de performance et la sensibilité à l'anxiété. Ce mémoire examine la relation entre la co-rumination et ces formes d'anxiété normative en tenant compte du sexe et de l'âge. Au total, 1204 enfants (âgés de 11 à 12 ans) et adolescents (âgés de 16 à 17 ans) ont été recrutés dans des écoles primaires et secondaires du Québec. Ils ont rempli des questionnaires mesurant la co-rumination et les quatre formes d'anxiété normative dans leurs classes. Les résultats ont révélé que la co-rumination était associée à une seule forme d'anxiété normative (sensibilité à l'anxiété) chez les enfants et à trois formes (trait, performance et sensibilité à l'anxiété) chez les adolescents. Ainsi, la co-rumination semble associée différemment à certaines formes d'anxiété normative en raison de facteurs développementaux. De futures études confirmatoires et longitudinales devraient examiner les hypothèses générées par les résultats de cette étude exploratoire. Au-delà des implications discutées dans l'article, ce mémoire présente des pistes de recherche potentielles et des considérations pour de futures études portant sur la relation entre la co-rumination et les différentes formes d'anxiété normative. / Friends can rely on each other when faced with problems, though these discussions may lead to co-rumination. Co-rumination occurs early in life and has been associated with various forms of anxiety symptoms and/or clinical anxiety disorders. However, a scarcity of literature has explored the association between co-rumination and forms of normative anxiety, including state anxiety, trait anxiety, test anxiety, and anxiety sensitivity. This thesis examined the relationship between co-rumination and these forms of normative anxiety while considering sex and age. In total, 1204 children (ages 11 to 12) and adolescents (ages 16 to 17) were recruited from elementary and high schools in Quebec. Participants completed questionnaires measuring co-rumination and the four forms of normative anxiety in their classrooms. The results revealed that co-rumination was associated with one form of normative anxiety (anxiety sensitivity) in children and three forms (trait anxiety, test anxiety, and anxiety sensitivity) in adolescents. Thus, co-rumination may be differentially associated with various forms of normative anxiety due to certain developmental factors. Future longitudinal confirmatory studies should test the hypotheses generated from the findings of this exploratory study. Beyond the implications discussed in the article, this thesis features potential research avenues and considerations for future studies investigating the relationship between co-rumination and different forms of normative anxiety.
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State and trait predictors of negatively toned dreams in women : a prospective investigationBanu, Cristina 09 1900 (has links)
Bien que les rêves dysphoriques, comme les mauvais rêves et les cauchemars, surviennent
du moins occasionnellement chez la majorité des adultes, les facteurs impliqués dans
l’occurrence de ces rêves, d’une nuit à l’autre, demeurent incertains. Par le biais d’un devis
prospectif multiniveaux, nous avons étudié l’impact interactif des facteurs d’état et de trait sur
l’occurrence de rêves dysphoriques d’une nuit à l’autre. Nous avons également exploré dans
quelle mesure le contenu affectif et négatif des rêves de tous les jours était affecté par les mêmes
facteurs. Des femmes adultes ont complété des mesures de trait de personnalité et de
psychopathologie suivies de jusqu’à quatre semaines de journaux quotidiens de rêves et d’anxiété
avant le coucher, ainsi que d’inventaires hebdomadaires de stress perçu. En contrôlant pour le
rappel de rêve, une hausse hebdomadaire du stress perçu a significativement augmenté la
probabilité d’avoir un rêve dysphorique une nuit donnée, alors que la psychopathologie a modéré
positivement cette relation. Ces résultats suggèrent que les femmes adultes ayant un niveau plus
élevé de psychopathologie seraient particulièrement sensibles au stress quotidien et donc plus
susceptibles de faire des mauvais rêves ou cauchemars les nuits suivantes. Les analyses ont aussi
révélé des effets positifs différentiels des variables d’état et de trait sur le contenu émotionnel et
négatif des rêves de tous les jours. Ces résultats concordent avec le modèle neurocognitif des
rêves dysphoriques proposé récemment et l’hypothèse de continuité des rêves. Les implications
de cette étude et des recommandations futures sont émises. / Although disturbing dreams, such as bad dreams and nightmares, are experienced at least
occasionally by a majority of adults, the factors involved in the night-by-night occurrence of these
dreams remain unclear. Using a prospective design and multilevel modeling, we investigated the
interactive impact of state and trait factors on the nightly occurrence of disturbing dreams. We
further explored the extent to which emotionally intense and negative everyday dream content
was affected by the same variables. Adult women completed measures of personality and
psychopathology followed by up to four weeks of daily dream logs, daily pre-sleep anxiety logs,
and weekly perceived stress inventories. After controlling for dream recall, upsurges in weekly
perceived stress significantly increased the likelihood of having a disturbing dream on a given
night, whereas psychopathology positively moderated that relationship. These results suggest
that adult women reporting higher levels of psychopathology are particularly sensitive to
everyday stress and thus more likely to experience bad dreams or nightmares on subsequent
nights. Analyses also revealed differential positive effects of state and trait variables on the
emotional and negative content of everyday dreams. These findings are in line with a recently
proposed neurocognitive model of disturbed dreaming and the continuity hypothesis of
dreaming. The implications of this study and future recommendations are emitted.
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