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Un nouveau regard sur les épiciers-apothicaires parisiens (XIVe-XVIe siècle) : le manuscrit 17.939 de la Bibliothèque Royale de BelgiqueLafleur, Samantha 08 January 2019 (has links)
Cette thèse examine un manuscrit compilé par la communauté des épiciers-apothicaires de Paris vers le milieu du XVIe siècle. Une étude comparative du recueil, des documents lui étant contemporains et de l’historiographie de l’apothicairerie indique qu’il y a un décalage entre ces différentes sources d’information. Une déconstruction selon la méthode de la codicologie structurale et une analyse approfondie des textes ont permis de cerner la raison d’être du manuscrit et de mettre en lumière le discours du corps professionnel. Réponse à un contexte mouvementé, le codex donne la parole aux épiciers-apothicaires. Depuis le XIXe siècle, raconter l’histoire des apothicaires, c’est raconter l’histoire de la pharmacie. Cependant, le manuscrit de Bruxelles montre que si la pharmacie découle des activités autrefois pratiquées par les apothicaires, on ne peut pas affirmer que l’apothicaire médiéval était un pharmacien. La polyvalence du premier le différencie du second. Un examen codicologique du recueil montre que les activités de l’apothicairerie et celles de l’épicerie étaient étroitement imbriquées, bien que conflictuelles. Il est évident que les dynamiques de cette communauté socioprofessionnelle ont fluctué tout au long de son existence, comme en témoignent les différents moments de rédaction du manuscrit et l’évolution de ses statuts. Le discours établi par les épiciers-apothicaires accentue l’unité et la puissance du corps de métier. Toutefois, d’autres documents d’époque rappellent qu’il s’agit d’un portrait communautaire idéalisé. Afin de comprendre la raison d’être du recueil et les dynamiques de la communauté, j’ai placé le recueil dans son contexte historique par le biais d’une analyse historiographique et documentaire.
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Les épiciers-apothicaires de Montpellier, 1204-1349 : stratégies d'alliances et mobilité socialeBeaulieu, Maxime January 2013 (has links)
De 1204 à 1349, la ville de Montpellier représente un joyau du monde marchand dans le pourtour de la Méditerranée. Des denrées de toutes sortes provenant des confins de l'Orient y seront acheminées pour être ensuite livrées un peu partout dans les villes occidentales et aux foires annuelles. La ville jouit donc d'une renommée indiscutable, au point qu'elle fut longtemps convoitée, avant d'être finalement achetée en 1349, par la couronne de France. Au cours de cette période, bien qu'elle soit la propriété des différents seigneurs qui se sont succédés, Montpellier est une commune, administrée par des représentants élus de ses métiers. Dans ce contexte de prospérité économique et d'administration communale, les familles montpelliéraines tentent d'établir diverses alliances qui leurs permettraient de se hisser au sommet de la hiérarchie sociale. Les épiciers-apothicaires font partie de ces familles qui utilisent différentes méthodes à des fins stratégiques de mobilité sociale. Faisant partie d'un corps de métier appelé "métiers des épices", ils sont généralement des individus prospères et respectés. Parmi leurs confrères, on retrouve les poivriers; ce sont de riches marchands d'épices en gros, possédant des comptoirs un peu partout en Méditerranée, et disposant d'un accès privilégié aux postes de consuls majeurs ainsi qu'à d'autres charges administratives importantes. Naturelle et avantageuse, une alliance, familiale ou professionnelle, avec ces marchands constitue une possibilité d'ascension économique et sociale pour une famille d'épiciers-apothicaires. Ce mémoire a donc pour objectif de démontrer l'utilisation de différentes stratégies associatives par les épiciers-apothicaires de Montpellier à des fins de mobilité sociale.
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