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L'habilitation psychologique et la fréquence des conduites d'incivilité organisationnelle autorévéléesMérette, Geneviève January 2014 (has links)
L’incivilité organisationnelle se définit par des comportements antisociaux de faible intensité, avec l’intention ambiguë de nuire à la cible. Ces comportements se manifesteraient de façon quotidienne chez 25 % des travailleurs et plus d’une fois par semaine chez 50 % de ceux-ci, entraînant ainsi des conséquences fort néfastes. Le stress, la satisfaction au travail et la perception individuelle de justice organisationnelle seraient considérés comme les principaux déterminants individuels de l’incivilité organisationnelle. Qui plus est, ces déterminants de l’incivilité organisationnelle auraient tous un facteur en commun, soit l’habilitation psychologique comme variable indépendante. Cet effet se traduirait donc par une diminution du niveau de stress, une hausse de la satisfaction retirée de l’emploi et une perception individuelle de justice dans l’organisation. À ce jour, aucune étude n’a encore exploré la relation entre l’habilitation psychologique et l’incivilité organisationnelle. L’objectif principal de cette thèse est donc d’étudier les liens existant entre la mesure globale de l’habilitation psychologique (sens du travail, influence perçue, autonomie perçue, compétence perçue) des gestionnaires et la fréquence des conduites d’incivilité organisationnelle « autorévélées » par ces derniers. La population ciblée se compose de 621 directeurs et directeurs principaux d’une organisation du secteur des services financiers. À partir de leurs réponses aux instruments psychométriques mesurant ces concepts, nous avons procédé à des analyses de régressions multiples hiérarchiques afin de vérifier la contribution des quatre dimensions de l’habilitation psychologique dans l’explication des conduites d’incivilité organisationnelle autorévélées chez les travailleurs de cette organisation.
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Surcharge de travail et développement de l'épuisement professionnel : examen du rôle modérateur de l'autonomie et de la qualité de la relation avec le supérieur hiérarchiqueHaché-Miron, Marie-Claude January 2013 (has links)
Au cours des dernières décennies, la globalisation des marchés, la compétitivité accrue et le développement des technologies de l’information ont provoqué de profondes transformations et de nombreux bouleversements auprès des organisations canadiennes et québécoises. Ces changements rapides se sont avérés lourds de conséquences pour la santé psychologique du personnel. En effet au Québec, les entreprises, dont les universités, ont essuyé une hausse alarmante de la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail auprès de leurs employés, tel que l’épuisement professionnel (ÉP). Selon les chercheurs, on augmente les risques d’un employé à développer le syndrome d’ÉP si les facteurs organisationnels occasionnent un déséquilibre chronique entre les demandes faites à l’individu (charge de travail) et les ressources dont il dispose dans l’organisation. En ce sens, la documentation sur le sujet soutient que la présence de ressources, telles l’autonomie perçue et la qualité de la relation entre le supérieur et l’employé, peut modérer le lien entre les demandes et l’ÉP. Découlant de ces constats, 1,533 employées et employés d’une université québécoise francophone ont participé, volontairement, à une étude sur la santé organisationnelle de leur milieu de travail. Les données recueillies lors de cette étude ont été analysées afin de répondre à l’objectif de la présente thèse qui est d’examiner le rôle de deux variables modératrices, l’autonomie perçue et la qualité de la relation entre le supérieur et l’employé, dans la relation entre la surcharge quantitative et le développement de l’épuisement professionnel. Les résultats obtenus suite aux analyses de régression permettent de confirmer le lien existant entre la surcharge de travail quantitative et le développement de l’ÉP. Les résultats montrent aussi l’effet modérateur d’une bonne relation supérieur-employé sur la relation entre la surcharge de travail et le sentiment d’accomplissement professionnel. Cette étude nous illustre que les organisations et les gestionnaires ont un important rôle à jouer dans l’augmentation ou la diminution du stress organisationnel.
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