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Le pic à dos noir (Picodes arcticus) : colonisation des brûlis récents et étude de ses déplacements par l'analyse d'isotopes stables de l'hydrogène

Huot, Matthieu January 2007 (has links) (PDF)
Les densités de Pics à dos noir sont largement plus élevées dans les forêts de conifères brûlées qu'en forêts non brûlées. Selon des études récentes, l'espèce pourrait dépendre d'un apport régulier de brûlis récents (i.e. < 5-6 ans) dans le paysage pour maintenir ses populations à des niveaux viables. Pour atteindre ces brûlis, l'espèce effectue sans doute des déplacements importants. Les seules mentions de ce genre de mouvements proviennent de l'Observatoire d'oiseaux de Tadoussac (Québec) où l'on détecte annuellement d'importants déplacements automnaux de juvéniles mais peu de déplacements d'adultes. Ces observations suggèrent les hypothèses suivantes : 1) ce sont principalement les juvéniles qui coloniseront les brûlis récents; et 2) les déplacements des Pics à dos noir sont structurés selon l'âge des individus. Nous avons utilisé le deutérium contenu dans les plumes pour évaluer les distances parcourues annuellement (entre chaque période de mue). Le patron de mue particulier des pics, permet de déterminer l'âge et, selon cet âge, d'échantillonner des plumes d'âge différent sur le même individu. Nos résultats concordent avec la première hypothèse étant donné une différence dans la structure d'âge des pics entre les deux types d'habitats x2 = 9,43, df = 2, P = 0.0088, n = 186). Cependant, cette différence peut être principalement expliquée par un nombre élevé d'oiseaux de troisième année (TY) dans les brûlis. Ceci suggère qu'une part de la colonisation se déroule l'été même du feu par des individus dans leur deuxième année de vie (SY) et par la suite par des juvéniles nés l'année même du feu (automne et hiver). L'analyse d'isotopes stables d'hydrogène dans les plumes déjeunes encore au nid a révélé la présence d'un gradient latitudinal des isotopes de cet élément dans la région d'étude. Selon cette analyse, les SY (habitats confondus) semblent s'être déplacés au sud des lieux de naissance, pour atteindre les lieux de capture. Ce déplacement concorde avec les données provenant de l'Observatoire d'oiseaux de Tadoussac, qui suggèrent un déplacement automnal de la part de juvéniles de l'année vers le sud. En ce qui concerne les adultes, les TY et les 4Y ont mué au sud de leur aire de distribution au Québec selon les résultats d'analyse isotopique. Cependant, ces résultats impliqueraient un déplacement majeur vers le nord du Québec entre 2003 et 2004, vers les lieux de capture de 2004. Nous croyons qu'un autre phénomène appelé «refroidissement évaporatif» pourrait avoir lieu chez les individus plus âgés capables de voler et de s'alimenter par eux-mêmes. Une différence de métabolisme pourrait être la cause de ces différences de ratios isotopiques entre plumes d'un même individu ou entre groupes d'individus, rendant l'interprétation des signatures isotopiques plus difficile. Quoique peu de femelles de quatre ans (4Y) aient été capturées, nous croyons qu'elles ont tendance à poursuivre leurs déplacements, au-delà de la première année, contrairement aux mâles qui seraient davantage philopatriques à une région (les valeurs SD des plumes nous indiquent une latitude probable) ou un territoire acquis.
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Effets des diètes salées sur l'équilibre hydrominéral et l'acclimatation à l'eau salée de l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis)

Angers, Bernard January 1992 (has links) (PDF)
Nous avons évalué comme méthode de préacclimatation à l'eau salée, l'addition de chlorure de sodium à la nourriture de l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis). Suite à des traitements de 2 et 3 semaines par des diètes salées distribuées à des poissons maintenus en eau douce, nous avons évalué les modifications hydrominérales et physiologiques relatives à l'acclimatation à l'eau salée. Les traitements ne provoquent aucune variation concernant l'appétit, l'indice hépato-somatique et le facteur de condition, de même que pour le pourcentage d'eau des muscles latéraux. On a observé une augmentation de l'osmolarité plasmatique de même qu'un oedème cellulaire au niveau des branchies. La diète salée produit également une augmentation de l'activité enzymatique de la Na+K+ATPase des branchies ainsi qu'une diminution de l'activité de la Na+K+ATPase rénale. Les valeurs ne différaient toutefois pas entre 2 et 3 semaines de traitement. Suite à un transfert en eau salée à 32 parties par mille, on enregistra des taux de survie supérieurs pour les groupes alimentés avec la diète salée, indiquant que les traitements permettent d'augmenter la régulation d?hypoosmorégulation. Dans une seconde expérience, nous avons comparé la cinétique de certains paramètres physiologiques, suite à 3 méthodes de transfert en eau salée à 28 parties par mille. Soit par transfert direct, par transfert direct avec traitement préalable à la diète salée et finalement, par un transfert par paliers de salinités intermédiaires. Les résultats démontrent que la diète salée permet de réduire le déséquilibre hydrominéral suite à un transfert en eau salée. Cependant, pour une même durée de traitement, la diète salée permettrait une réponse d'acclimatation moindre que le groupe acclimaté par paliers de salinités. La diète salée sur de courtes périodes de traitement induit donc une acclimatation à l'eau salée et réduit les pourcentages de mortalité suite au transfert, sans affecter la croissance. Bien que ce procédé soit plus facilement réalisable en pisciculture, il demeure toutefois moins efficace que l'acclimatation par plateaux de salinités.
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Caractéristiques biométriques et morphologiques de la transformation mâle - femelle chez la crevette Pandalus borealis Kroyer

Laflamme, Ghislain January 1991 (has links) (PDF)
PANDALUS borealis Kröyer est une crevette hermaphrodite protérandrique. A la suite d'un stade larvaire pélagique, la crevette prend la forme adulte. La première maturité sexuelle de l'animal se réalise normalement sous la forme mâle. L'ovotestis produit alors des spermatozoïdes. Cependant, la glande produit aussi des ovocytes qui n'entrent pas en vitellogénèse, donc ne maturent pas. Ce processus se fait sous le contrôle d'hormones, dont notamment celle produite par la glande androgène placée à la base du canal déférent, près de l'ampoule terminale. Les crevettes mâles vont par la suite changer de sexe après un certain nombre d'années (Jusqu'à environ cinq années) selon les milieux surtout en relation avec la température ambiante. Dès lors, il n'y a plus de formation de spermatozoïdes et la glande, devenue un ovaire fonctionnel, produit des oeufs. Un échantillonnage fait dans le golfe Saint-Laurent nous a permis de mieux comprendre certaines composantes biologiques de cette espèce. De plus nous avons pu, par l'analyse des données biotiques recueillies, étudier certaines relations entre divers paramètres. Enfin, grâce aux techniques histologiques, nous avons pu étudier l'organisation et les modifications du système reproducteur des crevettes mâles et de celles en voie de devenir des femelles. Il existe une relation linéaire entre la longueur et la masse de la crevette, et ce pour tous les stades étudiés. De plus, le patron de croissance des crevettes de l'échantillonnage est du même type que celui qu'on trouve dans le golfe du Maine. Ainsi, la crevette augmente sa taille continuellement tout au long de sa vie, mais le taux d'accroissement de la taille diminue avec l'âge de l'animal. Les gonades mâles et celles des femelles en repos ovarien sont petites par rapport à la masse de la crevette. Celles des crevettes dont les oeufs sont en maturation ont une masse qui augmente avec la taille des individus, mais qui semble atteindre un plateau car l'indice gonosomatique des crevettes femelles primipares est plus grand que celui des individus plus âgés. Le calcul des indices hépatosomatiques nous montre que la masse de l'hépatopancréas augmente avec le développement de la crevette. Cependant, on peut supposer que l?hépatopancréas fournit une grande quantité de réserves nutritives à l'animal qui fabrique des oeufs. Pour ces crevettes, l'indice de cet organe est inférieur à celui des mâles. L'analyse histologique des gonades des crevettes de stade mâle ou en voie de devenir femelles nous montre un arrangement cellulaire particulier. Les spermatozoïdes sont fabriqués au niveau du cortex de l'organe et y demeurent alors que les ovocytes migrent dans la médulla. Cependant, seulement les spermatozoïdes de ces individus vont participer à la fécondation car les ovocytes ne mature pas. Les mâles se transforment en femelles lorsque la glande androgène cesse ses activités.
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Régime alimentaire et croissance de la ouananiche (Salmo salar L.) du Lac St-Jean

Nadon, Louise January 1991 (has links) (PDF)
On a tenté de démontrer si une variation importante du régime alimentaire pouvait influencer la croissance et si les caractéristiques de croissance et d'alimentation des ouananiches échantillonnées concordaient avec les données des années antérieures. Le régime alimentaire a été évalué avec quatre méthodes; la méthode d'occurrence, gravimétrique, volumétrique et la moyenne des pourcentages en poids. Les variations de la croissance annuelle ont été évaluées par la distance intercirculi et interannuli, par le ratio ARN:ADN du foie et du muscle pelvien et par plusieurs indices physiologiques de croissance tel que l'indice gonadosomatique, l'indice hépatosomatique et la condition relative. Des comparaisons de croissance avec les données des années antérieures ont été effectuées avec les courbes longueur-poids et avec les longueurs moyennes à chaque âge en lac. L'éperlan a constitué 75,3% (en poids) du total des organismes ingérés, du mois de mai au mois d'octobre 1989. Le régime alimentaire au mois de juin a été significativement différent des mois de mai et juillet pour deux méthodes d'analyse sur trois. Ce sont les insectes (majoritairement des tricoptères et des éphémères), qui ont été plus abondants que l'éperlan avec près de 70% (en poids) du total des organismes ingérés. Dans les autres périodes l'éperlan s'est avéré la principale proie consommée. La moyenne des pourcentages en poids et la méthode gravimétrique se sont avérées les meilleures méthodes d'évaluation de l'apport alimentaire au point de vue quantitatif. La plupart des ouananiches ont débuté leur croissance à la mi-juin, cependant la croissance annuelle aurait tendance à commencer plus tard dans la saison à mesure que l'âge en lac augmente. Au début d'août, elles avaient atteint environ 50% de leur croissance annuelle et à la mi-septembre elles avaient atteint de 70% à 80% de leur croissance. Vers la fin octobre la croissance était complétée. Le meilleur taux de croissance a été mesuré au mois de juin et a été attribué à la température optimale de croissance, qui varie entre 13 et 16°C, et au taux d'assimilation des nutriments et non à la valeur calorifique du régime alimentaire, l'indice hépatosomatique ne supportant pas cette hypothèse. L'augmentation des insectes dans les contenus stomacaux serait attribuable à l'augmentation de la biomasse disponible, les ouananiches étant considérées comme des prédateurs opportunistes. Les meilleurs indices permettant de distinguer les divergences de croissance et d'alimentation entre le mois de juin par rapport aux mois de mai et juillet ont été le ratio ARN:ADN du foie, l'indice hépatosomatique et le taux instantané de croissance calculé d'après l'espacement entre les quatre derniers circuli de l'écaillé. L'indice gonadosomatique et la condition relative se sont avérés non-significatifs entre les mois de mai, juin et juillet. Pour le groupe d'âge 2 en lac la condition relative s'est révélée plus importante en mai, on attribuerait cette différence à la méthode d'échantillonnage ce qui devra être vérifié. Les données du régime alimentaire en 1989 n'a pas démontré de différence significative avec les données de Mahy (1976) en 1972 mais ont différé de celles de Desjardins (1989) en 1988. On attribuerait cette différence en partie à la désynchronisation des périodes d'échantillonnages de 1988 et de 1989 et en partie à la disponibilité des proies. Les ouananiches échantillonnées en 1989 ont eu le même patron de croissance que les ouananiches capturées par les Montagnais en 1987. Les géniteurs de la rivière Métabetchouan en 1959-63 et les géniteurs de la rivière aux Saumons en 1945 ont aussi démontré une croissance similaire à celle observée en 1989 et 1987. La croissance des ouananiches capturées dans le lac St-Jean en 1962-63 a semblé supérieure, principalement pour les âges un et deux en lac. Une densité plus faible aurait peut-être favorisé la croissance des classes d'âges inférieures. Cette densité a pu être influencée par la surexploitation ou alors par la diminution du recrutement. Les conditions relatives se sont aussi avérées différentes chez les ouananiches capturées dans le lac St-Jean en 1962-63. Cette différence pourrait être attribuée à la méthode d'échantillonnage au filet ou à l'abondance de la nourriture disponible.
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Aspects de la production primaire et secondaire dans les eaux hivernales de la partie amont du Fjord du Saguenay

Chassé, Raynald January 1988 (has links) (PDF)
Durant la période d'août 1985 à mai 1986, nous avons étudié in vitro, à la station DR 190A, station représentative de la partie amont du fjord du Saguenay, quelques aspects de la dynamique de la production primaire et de la production secondaire. Les cellules phytoplanctoniques contenues dans les eaux glaciales du Saguenay sont relativement abondantes mais peu productives. Au début de la formation des glaces (janvier), les cellules sont surtout concentrées dans le frasil et dans les eaux de surface tandis qu'en février-mars elles sont beaucoup plus abondantes dans la glace. Les conditions physico-chimiques sont relativement peu favorables à une forte productivité primaire. La température et les éléments nutritifs semblent être des facteurs plus importants que l'intensité lumineuse dans le contrôle de la productivité primaire hivernale. La faible biomasse végétale en période pré-hivernale, limite ainsi la faune du zooplancton car la communauté est composée entièrement d'espèces omnivores. Durant la période août-décembre, la dominance dans les eaux de surface est assurée par le Rotifère Asplanchna priodonta; il représente jusqu'à 99% des individus. Dans les eaux profondes de 30 et 100 m, le calanoïde Microcalanus pygmaeus et le cyclopoïde Oncaea borealis sont des espèces dominantes. L'espèce M. pygmaeus est également très abondante en automne (août-décembre) et au printemps (mars-mai) tandis que l'espèce O. borealis n'a été observé que durant la saison automnale. La particularité de ce travail de recherche réside dans l'apport de données physiques, climatiques et biologiques des eaux du fjord du Saguenay en conditions hivernales. Même si les conditions climatiques nous ont imposé certaines limites dans notre échantillonnage, il n'en reste pas moins que la présente étude contribue à enrichir nos connaissances sur l'océanographie du fjord du Saguenay, principal affluent de l'estuaire du St-Laurent.
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Croissance et reproduction d'une population d'osmerus mordax au Lac Vert, et développement embryonnaire et larvaire dans deux milieux de matière organique, le glucose et l'acétate

Bédard, Dany January 1988 (has links) (PDF)
La population d'éperlans, Osmerus mordax, du lac Vert, étudiée durant leur migration reproductrice, se caractérise pour chaque groupe d'âge par des mâles plus longs et plus gros. Elle présente un fort taux de croissance allométrique de la relation longueur-poids, soit 3,23 chez les mâles et de 3,29 chez les femelles. Ainsi le facteur de condition moyen chez les mâles (0,617) est supérieur à celui des femelles (0,577). Cette population se distingue par un taux de croissance instantané en longueur et en poids maximal au cours de la 4e année. La migration des éperlans se produit de préférence à une température de 4-9°C avec un optimum à 6°C. On note une nette dominance des mâles due en partie à leur retour sur les sites de fraie. L'âge des individus se reproduisant est de 2 à 6 ans pour les femelles et de 2 à 7 ans pour les mâles; le groupe d'âge III est nettement dominant chez les deux sexes. L'incubation d'oeufs d'Osmerus mordax, en milieux de matière organique dissoute de glucose et d'acétate à 0,8 mmol.l-i entraîne une diminution des volumes des réserves énergétiques chez les larves nouvellement écloses. Dans un milieu d'acétate, le volume du vitellus protéique est de 0,0353 et celui de la gouttelette d'huile de 0,0059 comparativement à 0,0757 et de 0,0128 en eau pure. La longueur des larves ne présente aucune différence significative (P > 0,05) entre les milieux. De même, ces deux milieux de matière organique augmentent le taux de mortalité des oeufs au début de leur développement et avant l'éclosion: 90,69% en milieu de glucose, 88,85% en milieu d'acétate et 82,85% en eau pure. Les taux à l'éclosion sont respectivement de 100%, 93,56% et de 86,96%. La présence de nourriture n'est pas un facteur suffisant (P < 0,05) pour déclencher le comportement de nutrition des larves. Le courant d'eau et principalement l'intensité lumineuse ont une importance significative sur l'activité et le comportement alimentaire des larves. Elles présentent un fort comportement de phototaxie positive. D'ailleurs, à forte intensité lumineuse, les larves se concentrent essentiellement près de la surface de l'eau et l'effet du courant sur le pourcentage de larves en mouvement n'est pas significatif. Leurs comportements d'orientation et d'alimentation sont plus intenses en présence d'un courant d'eau, d'une intensité lumineuse de 17 000 lx et d'une nourriture additionnée de bétaine, L-alanine et L-arginine à 10 mmol.l-1. Les facteurs abiotiques de nutrition, comme un courant d'eau de 30 à 70 mm.s-1 et une intensité lumineuse de 17 000 lx, provoquent une diminution plus rapide du volume des réserves énergétiques, un taux de croissance et une longueur moindre au cours de l'absorption des réserves énergétiques endogènes. De même, le glucose et l'acétate causent une diminution plus rapide du volume des réserves énergétiques et amènent ainsi une diminution d'énergie disponible pour la croissance (L = 8,035 en glucose, L = 8,365 en acétate et L = 3,450 en eau pure). L'effet des matières organiques sur les larves en conditions abiotiques de nutrition n'accroît pas la diminution du volume du vitellus protéique et provoque une diminution accrue du volume de la gouttelette d'huile en acétate et une augmentation en glucose par rapport à l'eau pure. Les efficacités d'utilisation des réserves énergétiques sont supérieures en milieux de matière organique. Ceci suggère un apport énergétique exogène pour les larves; le milieu d'acétate semble plus adéquat.
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Culture du saumon de l'Atlantique Salmo salar en eau salée dans l'estuaire du St-Laurent, Québec (Canada) avec hivernage en eau douce

Saint-Gelais, Sylvain January 1986 (has links) (PDF)
Sur une bonne partie de la côte est du Canada, l'eau de mer est trop froide en hiver pour que le saumon de l'Atlantique Salmo salar y soit gardé continuellement en captivité. De plus, la présence de glaces dérivantes ne permet pas l'amarrage en hiver de cages flottantes pour l'élevage. Pour éviter ces problèmes, nous avons expérimenté une stratégie d'élevage qui consiste à placer les poissons en eau salée durant un premier été, à les transférer en eau douce pour l'hiver, puis à les retourner en eau salée pour un deuxième été. Une première expérience d'hivernage a été réalisée avec des saumons de l'Atlantique et des ouananiches S, s., ouananiche qui furent placés dans des cages flottantes dans la rivière aux Outardes. Les résultats ont montré que les problèmes causés par les glaces peuvent être surmontés si on utilise des techniques relativement simples. Ces techniques sont l'utilisation d'une estacade de bois pour retenir les cages lors de la débâcle au printemps et la pose de boîtes isolées dans les cages pour former une zone libre de glace pour le nourrissage. Le taux instantané de croissance du saumon de l'Atlantique en eau douce l'hiver fut semblable à ceux de saumons élevés en mer. Celui des ouananiches fut cependant inférieur. La mortalité fut impossible à mesurer en raison des pertes importantes de poissons causées par des brèches dans les filets de plastique. A l'été 1983, l'expérimentation de la stratégie complète a débuté par l'élevage d'un groupe de saumons de l'Atlantique en eau salée dans l'estuaire du St-Laurent. A l'hiver 1983-84, ces poissons ont été transférés dans la rivière aux Outardes, puis en pisciculture. Au printemps, ils ont été replacés en eau salée jusqu'à l'automne 1984. Durant l'été 1983, un autre groupe de saumons, provenant du même lot que le groupe expérimental, a été élevé en eau douce seulement pour servir de comparaison. Les saumons de ce groupe ont été placés dans les mêmes milieux que le groupe expérimental à partir de l'automne 1983. A partir de poids moyen de 43 g, le groupe expérimental a atteint, après 17 mois, un poids moyen de 1,28 kg et un taux instantané de croissance en poids de 0,64%-jour. Le groupe de comparaison a atteint un poids inférieur, soit 1,00 kg. Le transfert en eau douce pour l'hiver cause une décroissance limitée dans le temps ainsi qu'une mortalité faible. Durant l'expérience, aucun poisson n'a atteint la maturité sexuelle. La survie et les croissances relativement faibles des deux groupes, comparativement à d'autres élevages réalisés en mer seulement, peuvent s'expliquer par la sous-alimentation au début de l'expérience. On conclut que 1'élevage du saumon de l'Atlantique en eau salée selon une stratégie comportant un hivernage en eau douce est techniquement et biologiquement réalisable. On propose un modèle de ferme commerciale basée sur cette stratégie.
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Le cycle de reproduction d'une étoile de mer couveuse subarctique Leptastérias polaris

Boivin, Yves January 1985 (has links) (PDF)
Le cycle de reproduction d'une espèce d'étoile de mer couveuse, Leptasterias polaris (Mül1er et Troschel) de 1'infralitoral de l'estuaire du St-Laurent (Québec) a été étudié. Ce comportement de couvaison a des implications sur la stratégie de reproduction, considérant qu'il impose aux femelles une période de jeûne. Nous avons donc tenté de caractériser le cycle de reproduction de cette espèce par rapport à des variations critiques dans des paramètres liés à la reproduction; tels la variation du poids des organes (gonade et hépatopancréas) et les populations de classes de tailles des cellules germinales. Chez le mâle et la femelle, on retrouve un cycle annuel de ponte, quoique l'amplitude de l'indice gonosomatique soit de 2 à 3 fois plus grand chez le mâle. Cette faible amplitude chez les femelles est due au peu d'ovocytes (environ 4 000) produits chaque année. La ponte n'entraîne pas un lessivage des ovaires qui présentent une réserve importante d'ovocytes et où on ne retrouve pas l'évidence de phagocytose. Chez la population, l'émission des ovocytes s'étire généralement de septembre à décembre et est suivie d'une période de couvaison de 4 à 5 mois. Chez le mâle, le début de l'émission des gamètes survient en septembre et se prolonge jusqu'en janvier. La synchronisation avec les femelles suggère une stimulation par un facteur exogène (température, phérornone). L'indice hépatosomatique évolue de façon si irrégulière qu'on ne peut établir une corrélation avec les variations de l'indice gonosomatique, comme on retrouve chez d'autres espèces d'étoiles de mer. Mais on peut tout de même observer une tendance à la baisse lors du recrutement annuel des gamètes femelles. Ainsi, L. polaris semble minimiser les pertes d'énergie en ne produisant que peu de gros oeufs (3 000 - 4 000) qui sont recrutés et subissent la maturation à partir d'un stade préexistant ayant déjà atteint un stade vitellogénique avancé. La ponte et la couvaison se manifestent en hiver, où l'investissement énergétique nécessaire pour les besoins métaboliques des couveuses sera à son minimum. De plus, les juvéniles étant libérées au printemps pourront profiter d'une part de la production et de la fixation maximale des microphytes benthiques, et d'autre part des larves des autres invertébrés ainsi que d'une température avantageuse pour la croissance.
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Cycle et comportement de reproduction du néogastéropode Buccinum undatum L. dans le golfe Saint-Laurent

Martel, André January 1985 (has links) (PDF)
Un programme d'échantillonnage en plongée sous-marine dans le secteur de l'archipel de Mingan a permis de démontrer que l'activité de reproduction du Prosobranche carnivore Buccinum undatum L. obéit à un cycle annuel bien défini. L'étude des variations de la masse de l'ovaire, du testicule, de l?oviducte palléal et de la vésicule séminale, en parallèle avec l'étude histologique des gonades, a permis de déterminer les périodes de copulation, de ponte et de gamétogénèse. La reproduction a lieu à la fin du printemps et durant l'été. Vers la mi-mai débute la période de copulation qui montre un maximum d'activité au cours du mois de juin pour se terminer vers la fin du même mois. Quelques jours à peine après l'accouplement les femelles peuvent pondre et leur capacité de conserver les spermatozoïdes pendant plusieurs semaines permet une période de ponte prolongée; celle-ci, après une période d'activité maximale survenant en fin juin-début juillet, peut se continuer parfois jusqu'à la fin d'août. L'emmagasinage des spermatozoïdes dans la vésicule séminale du mâle, plusieurs mois avant la copulation, a aussi permis d'expliquer une particularité unique dans la stratégie de reproduction chez le buccin en ce qui concerne le développement du testicule comparé à celui de l'ovaire. Le cycle de développement et de gamétogénèse de ces deux organes est totalement inversé puisqu'au moment où l'ovaire est mature (fin de la vitellogénèse) et atteint sa plus grande taille (en hiver), le testicule du mâle est petit et non-développé. L'inverse se produit durant l'été où l'ovaire est dépensé et petit après la ponte, alors que le testicule est développé et en pleine spermatogénèse. Cette relation inverse dans le développement de ces deux organes n'avait pas encore été démontrée chez un invertébré marin. Quant au cycle d'alimentation, les individus adultes se nourrissent surtout tard en automne, en hiver et au printemps. Au début de la période de reproduction, l'activité d'alimentation diminue beaucoup et demeure ainsi jusqu'au début de l'automne. Plusieurs aspects de la reproduction du buccin ont pu être observés en aquarium et surtout lors des nombreuses plongées effectuées durant la période d'étude. Ces observations se réfèrent entre autre à l'agrégation et à la polygamie en période de copulation, aux déplacements des femelles à la recherche de substrats de ponte et au comportement social de ces femelles lors du dépôt des masses d'oeufs. Les aspects de perte au niveau des masses d'oeufs, due à la prédation par les oursins ou à d'autres facteurs, le recrutement annuel d'embryons de même que les périodes de développement et d'émergence des juvéniles sont aussi discutés. Une méthode originale, mise au point à partir de l'analyse systématique de la présence de spermatozoïdes dans l'oviducte palléal des femelles, nous a permis de suivre dans le temps leur transfert et leur conservation lors de la reproduction. Cette nouvelle méthode nous a aussi permis d'obtenir beaucoup d'informations sur le cycle et le comportement de reproduction du buccin. Un transect permanent posé à proximité du site d'échantillonnage a permis, en parallèle avec les données du cycle de reproduction (méthodes conventionnelles), de démontrer la précision de cette méthode. Tout en étant une technique rapide et simple, l'observation des spermatozoïdes dans l'oviducte palléal nous a donné des résultats plus précis que ceux fournis par les méthodes conventionnelles pour déterminer le début des périodes de copulation et de ponte.
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Analyse chimique des astérosaponines chez Leptastérias polaris et leur rôle dans la réponse défensive de Buccinum undatum

Harvey, Christian January 1985 (has links) (PDF)
Des études chimiques et biologiques ont été réalisées avec les mélanges de saponines extraits des différentes structures anatomiques de l'étoile de mer Leptasterias polaris. De ces travaux, les principaux résultats obtenus démontrent que: 1- la composition des mélanges de saponines varie selon la structure anatomique 2- le xylose, le fucose, le quinovose et le galactose sont les quatre sucres formant la partie hydrate de carbone des saponines extraites 3- la quantité totale et les proportions relatives de chaque sucre diffèrent selon l'origine du mélange 4- il existe une relation prédateur-proie évidente entre Leptasterias polaris et Buccinum undatum, et que le facteur d'alarme impliqué dans celle-ci est de nature chimique 5- la réponse de retrait du pied du buccin et le comportement de fuite manifestés suite à l'application des extraits supposent une implication de ceux-ci dans la relation étudiée 6- la réaction défensive typique aux gastéropodes face aux étoiles de mer n'a pu être provoquée d'une façon significative par les mélanges de saponines 7- la réponse de fuite semble être le comportement défensif privilégié par le buccin en présence des extraits et que les extraits des structures externes semblent les plus actifs à ce niveau 8- la réponse défensive du buccin est spécifique aux étoiles de mer prédatrices de mollusques 9- la taille du buccin influence son comportement défensif.

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