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Ce mémoire propose une réflexion sur le processus de création chorégraphique que nous avons élaboré à partir des concepts philosophiques proposés par Gilles Deleuze, dans l'ouvrage Francis Bacon. Logique de La sensation. Au sein de l'essai chorégraphique Certaines scènes peuvent ne pas convenir, nous avons cherché à entrer en dialogue avec la pensée de Deleuze et le monde, et surtout à « faire rhizome », afin d'ouvrir la danse à des pistes de sens et des territoires sensibles inattendus. Dans le présent document, nous cherchons d'abord à définir les modalités de notre recherche création autour du concept de « rhizome », puis à dégager de notre processus créatif une Logique de La sensation qui serait proprement chorégraphique, tout en maintenant un lien étroit avec la philosophie de Deleuze et l'oeuvre picturale de Francis Bacon. La notion d'un devenir du corps tient lieu, dans cette logique, de dynamique centrale. Nous abordons ensuite l'usage particulier que nous avons fait du corps dansant, où ce dernier devient « matériau de la Figure ». En procédant à ce que Deleuze nomme la « capture des forces », nous cherchons à découvrir dans la danse le « fait du corps », au-delà de tout effet narratif ou figuratif. Par la suite, nous cherchons à identifier, à partir des concepts deleuziens de territoire, de rythme et de structure, ce qui participe à générer la cohérence de l'oeuvre, en dépit de nos tactiques visant à déjouer et à multiplier les développements possibles du sens. L'oeuvre devient alors la cartographie d'un territoire que l'on arpente et que l'on découvre au fil de son développement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Création chorégraphique, Rhizome, Sensation, Figuration, Corps, Rythme, Philosophie.

Thesis (M.A.)--University of Hong Kong.

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Thesis (M.A.)--University of Hong Kong, 1975. / Also available in print.

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Orientador: Roberto Romano / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciencias Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-11T13:26:21Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Pires_BrunaTorlay_M.pdf: 872423 bytes, checksum: be8c8d08a94b8036f9de854463720614 (MD5) Previous issue date: 2008 / Resumo: Este trabalho procura assinalar traços da filosofia de Francis Bacon na Enciclopédia francesa do século XVIII. Estes traços se manifestam nas teses que defendem o intercurso entre avanço técnico e progresso do conhecimento, e o ideal de ciência como conquista indefinida que escapa ao gênio individual, e sobrevive como patrimônio comum da humanidade. Compreensivamente, mostra que o ¿utilitarismo¿ de Francis Bacon e dos enciclopedistas na verdade se fundamenta na idéia capital de que a existência produz-se mediante engenho / Abstract: This work search after some traces of Francis Bacon¿s thought in eighteenth century¿s French Encyclopaedia. These traces are manifest on the thesis that defend the intercourse between technical improvement and advancement of learning, and the ideal of science as an undefined acquisition not due to individual genius, but thought of as mankind¿s common inheritance. As a whole, it points that Bacon¿s and enciclopaedists¿ ¿utilitarianism¿ is in fact grounded on the capital idea that existence is made through ingenuity / Mestrado / Filosofia / Mestre em Filosofia

Note:

Francis Bacon (1561-1626) is recognized as a founder of the modern scientific project and a forerunner of the modern era of political thought. He advocated the development of an active science that would enable human beings to control nature in order to relieve man's estate. To accomplish this, Bacon argues that we must reconstruct all arts and sciences upon a more solid foundation. In reconstructing the arts and sciences, Bacon subtly changes the meaning of foundational religious, political, and scientific notions in order to better suit his project of progress. As the inheritors of his vision, turning to Bacon helps recover foundational considerations that have been forgotten as a result of his success. This dissertation approaches Bacon's thought through an analysis of his New Atlantis, a fable that envisions the completion of his project. I also turn to his other political, scientific, and religious works as appropriate to supply what is omitted in the fable. I find that although his revision of religious, scientific, and political foundations is conducted subtly they are nevertheless revolutionary, and essential for preparing the various outlooks that characterize the modern world.