• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 24
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 34
  • 34
  • 28
  • 15
  • 14
  • 14
  • 14
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Le rôle de la Nation crie du Québec dans la gouvernance de la Baie James : dans quelle mesure?

Clavreul, Mylène January 2013 (has links)
Ce mémoire présente l'analyse du rôle du leadership politique de la Nation crie du Québec au sein de la gouvernance dans la région de la Baie James. Cette analyse s'articule autour de la question suivante : est-ce que le cadre de gouvernance actuel dans la région de la Baie James répond adéquatement au pouvoir revendiqué par le leadership cri? Cette question s'érige à partir du constat selon lequel le leadership cri se dit toujours insatisfait de son rôle dans la gouvernance de la région alors qu'il est partie à un traité et à des ententes avec les gouvernements qui sont reconnus comme uniques en matière de gouvernance autochtone au Québec. Ainsi, on cherche à connaître en quoi ce cadre de gouvernance est en mesure ou non de satisfaire le rôle revendiqué par le leadership cri. En ce sens, après avoir délimité le débat théorique se rapportant à la coexistence d'entités politiques sur le territoire de la Baie James, ce mémoire élabore une analyse des structures clés du cadre de gouvernance impliquant notamment le leadership cri, Québec et Ottawa, puis une analyse des caractéristiques du pouvoir revendiqué par le leadership cri. Subséquemment, ce mémoire présente ce qui explique que le cadre de gouvernance tel qu'analysé via ses structures clés répond ou ne répond pas adéquatement aux caractériqtiques du pouvoir revendiqué par le leadership cri. Indubitablement, la conclusion surprend et confronte une partie importante du discours et de la littérature qui réfère de façon presqu'automatique au cadre pour traiter du problème quant au rôle de la Nation crie au sein de la gouvernance dans la région de la Baie James. En fait, si on conclut que le cadre de gouvernance actuel dans la région de la Baie James ne répond effectivement pas en tous points au pouvoir revendiqué par le leadership cri, ce sont dans les nuances expliquant cette "non réponse" que se trouve le sens novateur de la mise en cause du cadre dans le problème de gouvernance.
12

Étude isotopique sur le cycle du carbone dissous et la production de gaz à effet de serre lors de la création d'un réservoir hydroélectrique boréal (Eastmain-1, Nouveau Québec)

Lalonde, Annie January 2009 (has links) (PDF)
Le réservoir Eastmain-1 (est de la Baie de James, Nouveau Québec) a été inondé de novembre 2005 à mai 2006. Il s'étend sur une superficie de 603 km² et possède une profondeur d'eau moyenne de 11,5 m, ce qui lui confère des conditions holomictiques lors des périodes libres de glace. Cette recherche a pour objectif l'étude du cycle du carbone organique et inorganique dissous (COD & CID) suite à la création du réservoir. Pour ce faire, l'analyse élémentaire C/N de la matière organique dissoute et particulaire, ainsi que l'analyse isotopique de tous les composés du carbone -incluant le CO₂ atmosphérique à la surface du réservoir-ont été réalisées, suite à cinq campagnes de terrain menées de Juin 2006 à Juillet 2007. Une relation linéaire négative est observable entre les valeurs δ¹³C-CID et l'inverse de la pression partielle de CO₂ (1/pCO₂), avec une ordonnée à l'origine de -23,7 ± 01,0‰. Cette valeur correspond à la composition isotopique d'un CID en quasi-équilibre avec le CO₂ produit in situ par l'oxydation de la matière organique dissoute (MOD) du réservoir. Les valeurs élevées des ratios C/N de cette MOD indiquent une origine majoritairement terrestre. Le second pôle de cette relation linéaire correspond à des conditions d'équilibre avec le CO₂ atmosphérique ambiant, portant la signature de la forêt boréale avoisinante. Selon les conditions de températures, d'hydraulicité, d'agitation des vents, etc., les pCO₂ et les compositions isotopiques mesurées se dispersent autour de la courbe de mélange, ce qui suggère un système de plus faible inertie en comparaison avec les réservoirs plus âgés et de plus vastes étendues de la région de la Baie de James. Toutefois, la légère tendance temporelle en ¹³C du CID, de 2006 à 2007, pourrait suggérer une évolution vers des conditions plus stables suite aux hauts taux d'oxydation du COD lors de la mise en eau du réservoir. Le réservoir Eastmain-1 (est de la Baie de James, Nouveau Québec) a été inondé de novembre 2005 à mai 2006. Il s'étend sur une superficie de 603 km² et possède une profondeur d'eau moyenne de 11,5 m, ce qui lui confère des conditions holomictiques lors des périodes libres de glace. Cette recherche a pour objectif l'étude du cycle du carbone organique et inorganique dissous (COD & CID) suite à la création du réservoir. Pour ce faire, l'analyse élémentaire C/N de la matière organique dissoute et particulaire, ainsi que l'analyse isotopique de tous les composés du carbone -incluant le CO₂ atmosphérique à la surface du réservoir-ont été réalisées, suite à cinq campagnes de terrain menées de Juin 2006 à Juillet 2007. Une relation linéaire négative est observable entre les valeurs δ¹³C-CID et l'inverse de la pression partielle de CO₂ (1/pCO₂), avec une ordonnée à l'origine de -23,7 ± 01,0‰. Cette valeur correspond à la composition isotopique d'un CID en quasi-équilibre avec le CO₂ produit in situ par l'oxydation de la matière organique dissoute (MOD) du réservoir. Les valeurs élevées des ratios C/N de cette MOD indiquent une origine majoritairement terrestre. Le second pôle de cette relation linéaire correspond à des conditions d'équilibre avec le CO₂ atmosphérique ambiant, portant la signature de la forêt boréale avoisinante. Selon les conditions de températures, d'hydraulicité, d'agitation des vents, etc., les pCO₂ et les compositions isotopiques mesurées se dispersent autour de la courbe de mélange, ce qui suggère un système de plus faible inertie en comparaison avec les réservoirs plus âgés et de plus vastes étendues de la région de la Baie de James. Toutefois, la légère tendance temporelle en ¹³C du CID, de 2006 à 2007, pourrait suggérer une évolution vers des conditions plus stables suite aux hauts taux d'oxydation du COD lors de la mise en eau du réservoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réservoirs hydroélectriques, CO₂, carbone organique dissous, ¹³C, C/N, Baie de James, Québec
13

Caractérisation de la déglaciation finale des basses terres de la Baie James à partir des enregistrements sédimentaires des rivières Broadback et Rupert (Québec)

Dell'Oste, Farrah 08 1900 (has links) (PDF)
La déglaciation du nord-est de l'Ontario et du nord-ouest du Québec est caractérisée par un recul vers le nord de la marge sud de l'inlandsis Laurentidien, lequel a permis le développement du Lac glaciaire Ojibway. La déglaciation de cette région est aussi marquée par les réavancées glaciaires de Cochrane dans le bassin du Lac Ojibway. Les travaux antérieurs indiquent que la déglaciation finale du sud du bassin de la baie James culmine avec le drainage du Lac Ojibway et l'incursion subséquente de la Mer de Tyrrell aux environs de 8 ka. Les reconstitutions paléogéographiques classiques suggèrent que ce drainage est le résultat de l'effondrement de la glace résiduelle localisée au-dessus de la baie d'Hudson. Des travaux de modélisation glaciologique suggèrent également que ce drainage aurait pu avoir lieu partiellement du moins par des tunnels sous-glaciaires peu de temps avant la débâcle finale. L'objectif principal de ce projet de recherche est de documenter les événements qui ont mené à la déglaciation finale du secteur des basses terres de la baie James. Spécifiquement, le projet repose sur l'étude de séquences sédimentaires tardiglaciaires et holocènes exposées le long des rivières Rupert et Broadback au Québec. Les travaux de recherche comprennent des levés de coupes stratigraphiques, des analyses sédimentologiques, géochimiques, minéralogiques et pétrologiques des différents dépôts présents, en plus de la caractérisation du contenu en microfossiles des sédiments glaciolacustres et marins et de leur composition en isotopes de l'oxygène (δ18O). La chronologie de la séquence sédimentaire est contrôlée par des datations radiocarbone. Les résultats des investigations stratigraphiques indiquent que la séquence de déglaciation comprend (1) un till de crues glaciaires; (2) les sédiments du Lac Ojibway; (3) un horizon de 50-70 cm d'épaisseur composé de lits de silts rougeâtres et verdâtres finement laminés contenant des boules d'argile et des clastes, et (4) les dépôts de la Mer de Tyrrell. L'horizon lité marquant le contact entre les sédiments glaciolacustres et glaciomarins est interprété comme reflétant le drainage abrupt du Lac Ojibway. La datation de bivalves et de foraminifères extraits de la partie supérieure de l'horizon de drainage a donné des âges de 7,8 et 8,21 14C ka cal BP. La partie supérieure de la séquence varvée renferme de nombreux microfossiles, tels des ostracodes (Candona sp.), mais aussi une quantité non négligeable de foraminifères, fragments de bivalves et autres palynomorphes marins (kystes de dinoflagellés). La présence de faunes et flores marines dans les sédiments glaciolacustres est donc considérée anormale. Ces microfossiles révèlent des valeurs δ18O différentes dans les ostracodes du genre Candona. (~-22 %0) et les foraminifères (~2 %0). En tenant compte du contexte stratigraphique et des résultats sédimentologiques et chronologiques, ces données suggèrent des échanges sous-glaciaires entre les eaux du Lac Ojibway avec celles de la Mer de Tyrrell. Les résultats de ce projet fournissent donc des informations complémentaires sur le mécanisme de drainage final et sur les événements de la déglaciation finale, en plus d'identifier la dépression topographique formée par la baie James comme une voie de drainage importante par laquelle les eaux du Lac Ojibway furent évacuées peu de temps avant l'incursion marine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Basses terres de la baie James, rivière Rupert, rivière Broadback, stratigraphie quaternaire, déglaciation, Lac glaciaire Ojibway, réavancées de Cochrane, Inlandsis Laurentidien, micropaléontologie, isotopes de l'oxygène.
14

Utilisation d'un géoradar afin de caractériser la stratigraphie de la tourbe et estimer le carbone organique accumulé dans une tourbière boréale, région d'Eastmain, Baie James, Québec

Dallaire, Pierre-Luc 10 1900 (has links) (PDF)
Les tourbières boréales stockent une grande quantité de carbone (C) par l'accumulation de la matière organique qui excède sa décomposition. Les changements climatiques anticipés pourraient induire un important retour de ce C dans l'atmosphère. Il est donc nécessaire d'obtenir des estimations précises quant à la distribution et le bilan du C stocké dans les tourbières. La plupart des études quantifiant les stocks de C ont été réalisées à l'échelle régionale en utilisant un nombre restreint de valeurs. Cette étude a permis d'évaluer le bilan de C d'une tourbière de la région d'Eastmain (baie James) en tentant d'éliminer l'incertitude d'un sous échantillonnage par l'utilisation de relevés au géoradar. Le géoradar est un outil de prospection géophysique basé sur la propagation d'ondes électromagnétiques dans le sol et dont la réflexion/diffraction du signal est largement contrôlée par la distribution du contenu en eau. La prospection au géoradar a permis d'obtenir des profils continus des principales unités stratigraphiques d'une tourbière ombrotrophe de 2,2 km2. Pour cette recherche, plus de 10 km de profils géoradar ont été récoltés. L'interprétation et la validité des profils ont été basées sur des données de terrain (e.g. épaisseur manuelle de tourbe, stratigraphie des carottes, tranchée de 10 m, mesures de conductivité électrique, mesures de la profondeur de la nappe phréatique et mesures de permittivité électrique en laboratoire) et des analyses paléostratigraphiques (e.g. perte au feu, macrorestes et description Tröels-Smith). Trois grands changements ont été identifiés sur les profils : (a) le contact organique/minéral, (b) la transition minérotrophe/ombrotrophe et (c) l'accumulation post Petit Âge Glaciaire. Ces résultats ont été interpolés afin de modéliser en 3D les différentes couches stratigraphiques sur l'ensemble de la tourbière et calculer la masse totale de C. L'emploi du géoradar a permis de calculer avec plus de précision le volume total de tourbe et d'appliquer des valeurs distinctes (e.g. densité sèche, teneur en matière organique) à chacune des unités pour le calcul de la masse globale de carbone. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tourbières boréales, Géoradar, Bilan de carbone, Interpolations, Baie James.
15

Estimation de la ressource granulaire et du potentiel aquifère des eskers de l'Abitibi-Témiscamingue et du sud de la Baie-James (Québec)

Nadeau, Simon 06 1900 (has links) (PDF)
Les eskers de l'Abitibi-Témiscamingue sont des complexes fluvioglaciaires généralement mis en place dans un environnement sous-aquatique lors de la déglaciation. La submersion glaciolacustre Barlow-Ojibway, qui a suivi le retrait du front glaciaire, a favorisé l'accumulation de sédiments à grains fins dans les zones profondes recouvrant les irrégularités du terrain. Cette couverture de sédiments a affecté le volume apparent des dépôts granulaires en enfouissant partiellement ou complètement les flancs d'eskers. En plus d'être d'un intérêt en matériaux granulaires, les eskers de l'Abitibi-Témiscamingue sont des sources d'approvisionnement en eau potable pour plusieurs municipalités. Ce sont les sédiments à grains fins, peu perméables, sur les flancs qui favorisent la formation de réservoirs aquifères. La présence d'eau de haute qualité entre souvent en conflit avec certaines activités humaines. Pour éviter l'émergence de conflit d'usage et favoriser la protection de la ressource, un mode de gestion adapté à cette réalité est nécessaire. Pour y parvenir, ce mémoire dresse un portrait quantitatif de la réserve en dépôts granulaires de l'Abitibi-Témiscamigue et le sud de la Baie-James en plus d'évaluer le potentiel aquifère de l'ensemble des segments d'eskers. À l'aide de la modélisation de la topographie des eskers, le volume de dépôts granulaires apparent a été estimé à 10 610 millions de m*3 pour l'ensemble de l'Abitibi-Témiscamingue. De ce volume, près du tiers (3 105 millions de m*3) se concentre sur le territoire de la MRC de la Vallée-de-l'Or : 2503 millions de m3 dans le sud de la Baie-James, 1 950 millions de m*3 dans la MRC d'Abitibi, 1 630 millions de m*3 dans la MRC de Témiscamingue, 1 279 millions de m3 dans la Ville de Rouyn-Noranda et 143 millions de m*3 dans la MRC d'AbitibiOuest. La disparité dans les volumes mesurés est liée à la taille des territoires couverts, aux milieux de mise en place des eskers et à l'épaisseur des dépôts glaciolacustres qui les recouvrent. La modélisation des altitudes maximales de la submersion glaciolacustre et la présence ou l'absence des dépôts glaciolacustres ont permis de connaître l'environnement de sédimentation des eskers. Quatre milieux de mise en place ont pu être identifiés pour les segments d'esker de la région, soit: celui au-dessus du niveau maximal de la submersion (type A représentant 10 % de tous les eskers), celui de la zone sublittoral supérieure à l'altitude de la plaine argileuse (type B représentant 31 % de tous les eskers), celui de la zone profonde où les eskers sont partiellement enfouis par les sédiments à grains fins (type C représentant 58 % de tous les eskers) et celui de la zone profonde où les eskers sont complètement recouverts par les sédiments à grains fins (type D représentant 1 % de tous les eskers). Ces milieux de mise en place jumelés à la présence ou à l'absence de résurgence d'eau ponctuelle ou diffuse el à la présence d'affleurement de till ou de roc à proximité des segments permettent d'évaluer le potentiel aquifère des eskers. Quatre niveaux de potentiel aquifère ont été attribués aux segments d'eskers de la région selon ces caractéristiques; 4 signifie le meilleur potentiel et 1, le moins bon. Selon ce classement, 39 % des eskers sont de niveau 4, 32 % des eskers sont de niveau 3, 26 % des segments sont de niveau 2 et 3 % des segments sont de niveau 1. La répartition spatiale des eskers selon ce classement montre un accroissement progressif du potentiel aquifère de ces derniers vers le nord-ouest de la région : les eskers de niveau 1 se retrouvent en plus forte dominance au Témiscamingue; ceux de niveau 2 sont majoritairement localisés au sud de Val-d'Or et dans les hautes terres à l'est de Lebel-sur-Quévillon; ceux de niveau 3 se répartissent sur l'ensemble du territoire, mais avec une présence plus marquée au nord de Val-d'Or et les eskers de niveau 4 sont principalement localisés au nord d'Amos. L'acquisition, à l'échelle régionale, du volume minimal de la réserve de dépôts granulaires et du potentiel aquifère des segments d'esker fourni une base de connaissance pour cibler des segments nécessitant des études plus détaillées. En ce sens, les segments d'eskers ayant le meilleur potentiel (le niveau 3 et 4) devront être mieux définis quant à la taille des aquifères, leur recharge et leur vulnérabilité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : eskers, dépôts granulaires, potentiel aquifère, cartographie, submersion glaciolacustre
16

Description métallogénique, métamorphique et morphologique du gîte magmatique de nickel, cuivre, cobalt, platine et palladium Nisk-1, situé dans la Bande du lac des Montagnes, de la Ceinture de Nemiscau sur le territoire de la Baie James

Vallée, Matthieu 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise consiste en une étude sur le gîte magmatique de nickel-cuivre-cobalt-platine-palladium Nisk-1, anciennement Lac Levac, qui était la propriété de Golden Goose Resources Inc. lors du début de cette maîtrise et appartient maintenant à Nemaska Exploration. Le gîte se situe dans la Bande du lac des Montagnes à la Baie James, une bande d'origine volcano-sédimentaire qui fait un lien entre la Ceinture de Nemiscau et la Sous-Province de l'Opinaca. Le gîte se compose de sulfures massifs à disséminés qui se situent près de, ou au contact entre, deux roches ultramafiques différentes. Les sulfures sont associés au sommet actuel de la péridotite serpentinisée noire, qui se trouve en profondeur dans les forages. Nous avons pour hypothèse de départ que ces deux unités ultramafiques constituaient deux coulées séparées et que le sommet originel est renversé, ce qui placerait les sulfures à la base originelle de la péridotite serpentinisée noire. Pour la provenance des sulfures, nous avons posé comme hypothèse qu'ils provenaient de la saturation en soufre de la péridotite serpentinisée noire par l'assimilation des roches sédimentaires dans lesquelles elle s'est mise en place. Nous avons effectué des analyses de lames minces polies, au microscope optique et au MEB, des analyses statistiques, des modèles tridimensionnels des lithologies et des métaux et des analyses « roche totale » des roches ultramafiques. Les roches ultramafiques de Nisk-1 montrent une contamination par les roches de la croûte, et la péridotite serpentinisée noire montre une perte de nickel, ce qui constitue un indice d'association avec des sulfures. La polarité est inversée, et les roches ultramafiques représentent probablement des coulées ou intrusions provenant de la fusion fractionnée d'une plume mantellique. Les contrôles structuraux de mise en place des sulfures ne sont pas apparents, mais il y a des indications de mouvement dans ces sulfures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gîte de nickel, komatiite, Bande du lac des Montagnes, Nisk-1, Baie James.
17

Mobilisation de la Nature en territoires autochtones : comparaison entre le Sapmi (Suède) et Eeyou Istchee (Canada)

Maraud, Simon 29 April 2021 (has links)
Thèse en cotutelle Université Laval et Université de Limoges / Le Sápmi (territoire traditionnel des Samis) et Eeyou Istchee (territoire traditionnel des Cris ou Eenouch) sont depuis plusieurs décennies des espaces de contestations qui se confrontent à la définition hégémonique de la Nature et des pratiques légitimes de l'environnement, imposée par les colonisations québécoise (et canadienne) et suédoise. À la fin du XXe et au début du XXIe siècles, ces deux Nords sont devenus des espaces-laboratoires d'intégration des Autochtones dans la gouvernance de leurs territoires. Progressivement, la protection de la Nature a permis la création d'arènes nouvelles au sein desquelles semblent s'opérer des reconfigurations des structures de pouvoir, laissant alors plus de place aux valeurs et aux territorialités samies et cries. Ce travail analyse la réappropriation de la gestion des aires protégées afin d'en comprendre les enjeux camouflés. Deux territoires sont au cœur de la thèse: le Site du patrimoine mondial de l'UNESCO de Laponia et le Parc national du Québec d'Assinica (en cours de création). Le contexte de développement dans lequel s'insèrent ces deux processus en complexifie grandement la problématique. Ces deux études de cas conduisent à questionner cette accession à des structures de gestion des ressources naturelles - dont les Autochtones étaient jusqu'alors exclus - et à réfléchir aux possibles nouvelles formes de fonctionnement qui en émergent. L'objectif de ce travail est de comprendre les rapports de dominations qui prennent place dans la décolonisation de ces espaces de protection de la Nature chez les Samis et chez les Cris et leurs influences sur les éventuelles transformations structurelles qui en éclosent. / The Sápmi (traditional territory of the Sami of Sweden) and Eeyou Istchee (traditional territory of the Cree or Eenouch of north-eastern Canada) have been contested territories for several decades in the face of an hegemonic definition of "Nature" and its legitimized practices imposed by the Quebec (and Canadian) and Swedish states. In the late twentieth and early twenty-first centuries, these two "Norths" became open laboratories for the integration of Aboriginal peoples in the governance of their territories. The thesis argues that protection of Nature has allowed the creation of new arenas in which reconfigurations of power structures might take place, thus leaving more room for Sami and Cree values and territorialities. This thesis analyzes the reappropriation of the management of protected areas in these territories in order to understand the stakes and the compromises involved. Two case studies are at the heart of this research: the UNESCO World Heritage Site of Laponia (Sweden) and the Quebec National Park of Assinica (under creation). The context of development in which the involvement of indigenous peoples in protected areas management takes place greatly complicates the process. The two case studies allow us to investigate the accession to natural resource management structures - from which the indigenous groups were previously excluded - and to reflect on the possible new forms of governance that are emerging from this accession. It is a question of understanding the relations of dominations which take place in the decolonization of these spaces of protection of Nature, and their influences on the possible structural transformations which emerge.
18

The orfée prospect : a neoarchean orogenic gold occurrence along the contact between the La Grande and Opinaca subprovinces (Eeyou Istchee James Bay, Québec)

Bogatu, Adina 24 April 2018 (has links)
Les indices aurifères Orfée, Orfée Est et Le Moyne-extension sont encaissés par des formations de fer archéennes, à 300 m du contact entre la subprovince de La Grande et d’Opinaca, dans la région d’Eeyou Istchee Baie James, Québec, Canada. La zone Orfée (~0,2 Mt à 14,5 g/t Au) a une épaisseur apparente de 40 m et une extension latérale sur 100 m; des valeurs en or atteignent 93,7 g/t Au sur 1 m. Vers le nord, les formations de fer sont en contact faillé avec des amphibolites localement minéralisées (max. 4 g/t Au). Des wackes juste faiblement minéralisées bordent les formations de fer au sud. L’ensemble lithologique est fortement déformé et métamorphisé au faciès des amphibolites syn D₂/M₂. L’or natif est associé avec la pyrrhotite semi-massive à massive, concentrée dans des pièges structuraux syn D₂ et D₃. Des inclusions d’or natif dans la pyrrhotite et dans des silicates métamorphiques, des reliques de pyrite dans la pyrrhotite et la löllingite aurifère suggèrent l’introduction de l’or pre à syn métamorphisme. La mise en place de la minéralisation a été restreinte entre 2703 ±7 Ma, âge d’un dyke dioritique pre à syn minéralisation, et 2613 ±0,4 Ma, âge d’une intrusion de granite pegmatitique post minéralisation. Deux âges modèles moyens pondérés, obtenues par datation Re-Os sur l’arsénopyrite/löllingite aurifère, sont beaucoup plus jeunes que la mise en place de la minéralisation. Ces âges, 2582 ±13 Ma et 2557 ±12 Ma, représentent la rétroversion de la löllingite en arsenopyrite lors du métamorphisme rétrograde M₃. L’or natif associée avec des altérations rétrogrades (e.g. chlorite, épidote, séricite et prehnite) au long des fractures suggèrent la remobilisation de la minéralisation. L’or à Orfée est interprété comme étant orogénique (2703 Ma à 2613 Ma), pre à syn métamorphique (M₂), remobilisé lors d’un événement rétrograde (M₃; 2582 Ma à 2557 Ma). / The Orfée, Orfée Est and Le Moyne-extension showings, hosted by Archean iron formations, are located 300 m north of the contact between the La Grande and the Opinaca subprovinces, in the Eeyou Istchee Baie James area, Quebec, Canada. The Orfée showing (~0.2 Mt at 14.5 g/t Au) has an apparent thickness of 40 m and a continuous lateral extension of 100 m; gold values reach up to 93.7 g/t Au. Towards the north, locally mineralized amphibolites (4 g/t Au) are in faulted contact with the iron formations. A wacke unit, bordering the BIFs to the south, is only very weakly mineralized. Syn D₂/M₂, the lithological assemblage is highly deformed and metamorphosed up to amphibolite facies. The native gold is associated with semi-massive to massive pyrrhotite, concentrated in D₂ and D₃ structural traps. Native gold inclusions in pyrrhotite and in metamorphic silicates, relicts of pyrite in pyrrhotite and gold bearing löllingite suggest gold mineralization was introduced pre to syn metamorphism. The gold mineralization emplacement was constraint between 2703 ±7 Ma, age of a dioritic dyke intruded pre to syn mineralization, and 2613 ±0.4 Ma, age of a pegmatitic granite injected post mineralization. Two weighted average model ages of 2582 ±13 and 2557 ±12 Ma for gold-bearing arsenopyrite were obtained by Re-Os dating. These ages most likely represent the retroversion of löllingite to arsenopyrite during a M₃ retrograde metamorphic event. Native gold associated with retrograde alterations (e.g. chlorite, epidote, sericite and prehnite) along fractures suggest gold remobilization. In summary, the gold from Orfée is interpreted to be orogenic (2703 Ma to 2613 Ma), pre to syn M₂ metamorphism, remobilized during a retrograde metamorphic event (M₃; 2582 Ma to 2557 Ma).
19

Fréquence passée des feux et successions végétales dans les tourbières ombrotrophes près de Radisson, Québec nordique

Magnan, Gabriel 16 April 2018 (has links)
Les tourbières ombrotrophes furent souvent considérées comme des barrières à la propagation des feux en raison de leur faible biomasse et de leur humidité élevée. Toutefois, la présence d'horizons carbonisés en surface et dans la stratigraphie de la tourbe indique que ces écosystèmes furent affectés par le feu dans le passé. Le premier objectif est de reconstituer la chronologie des feux ayant eu lieu dans trois tourbières près de Radisson au Québec nordique (53°N ; 77°0) à l'aide de l' analyse des charbons macroscopiques (> 0,5 mm) de profils de tourbe et de la datation 14C SMA de charbons. Le second objectif est de retracer les successions végétales après-feu par l'analyse des macrorestes végétaux. L' analyse sporopollinique précise la dynamique végétale pour l'un des sites. La fréquence des feux dans ces tourbières est nettement moindre qu'au sein des forêts régionales mais semblable à celle d' autres tourbières ombrotrophes boréales. Les communautés végétales post-incendies ( e.g. mousses) se sont parfois maintenues plusieurs siècles. Enfin, les feux ont parfois provoqué des diminutions drastiques de l'accumulation organique.
20

Maladies cardiovasculaires chez les populations autochtones des régions arctiques et impact de la contamination environnementale au mercure sur le niveau de sévérité de l'athérosclérose subclinique chez les Cris de la région Eeyou Istchee et les Inuit du Nunavik, au Québec

Dupont, Claire 23 April 2018 (has links)
Les différents aspects de ce travail s’articulent autour de la question des maladies cardiovasculaires chez les populations autochtones des régions arctiques, de leur réalité aux causes sous-jacentes relatives à leur existence. Dans un premier temps, nous avons conduit une revue systématique de la littérature afin d’établir l’état des connaissances disponibles et publiées dans la littérature concernant la mortalité par maladies cardiovasculaires (MCV) des populations autochtones des régions arctiques. Les données ainsi recueillies se sont avérées limitées et parfois difficiles à interpréter mais les quelques études retrouvées sur le sujet nous ont permis de poser les bases de notre propos. Ainsi, en dépit des idées reçues, plusieurs pistes intéressantes sous-tendent une existence non négligeable, à la fois passée et présente, des MCV chez ces populations. En effet, les maladies ischémiques pourraient avoir été moins fréquentes dans le passé qu’elles ne le sont aujourd’hui. Les AVC d’origine hémorragique pourraient être à l’origine de la surmortalité par maladies cérébrovasculaires retrouvée chez ses populations en général. Suite à cette première recherche, nous avons tout de même relevé un certain nombre de défis concernant la validité discutable des données de mortalité. Dans un second temps, nous avons donc tenté d’illustrer cet enjeu à l’aide des données de mortalité disponibles pour le Nunavik (région arctique du Québec majoritairement composée d’Inuit). Afin d’en évaluer la validité, nous avons comparé les causes de décès par maladies de l’appareil circulatoire déclarées dans le registre des décès de l’Institut de Statistiques du Québec (ISQ) à celles que l’on pouvait déduire des dossiers médicaux recueillis auprès des centres de santé de la région. Nous avons ainsi pu constater une certaine disparité dans l’identification des causes dans notre analyse par rapport aux déclarations faites dans le registre de décès. De plus, nous avons constaté que quelques erreurs dans le classement pouvaient avoir des conséquences majeures sur les estimations des taux de mortalité standardisés. En effet, en raison du faible effectif de la population en question, la standardisation comporterait de nombreuses limites statistiques. Dans un dernier temps, nous nous sommes placés à un niveau préliminaire de développement des MCV en nous concentrant sur le phénomène d’athérosclérose subclinique chez deux populations autochtones de la région nordique du Québec (les Cris et les Inuit). Des évidences sur le rôle du mercure, sous sa forme méthylmercure, en tant qu’agent oxydant, nous ont permis d’envisager son action potentielle dans les processus d’oxydation reliés à l’athérosclérose. Chez les Inuit, nous avons observé une association significative entre le mercure sanguin et le niveau de sévérité de l’athérosclérose subclinique, davantage marquée chez les individus ne présentant pas d’antécédents de MCV. Chez les Cris (trois fois moins exposés que les Inuit), aucune association significative avec le mercure a été retrouvée.

Page generated in 0.1025 seconds